Anasarque Foetoplacentaire : Guide Complet 2025 - Causes, Diagnostic, Traitements

L'anasarque foetoplacentaire, aussi appelée hydrops fetalis, est une pathologie rare mais grave qui touche le fœtus pendant la grossesse. Cette accumulation anormale de liquide dans les tissus fœtaux nécessite une prise en charge spécialisée. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie complexe.

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Anasarque Foetoplacentaire : Définition et Vue d'Ensemble
L'anasarque foetoplacentaire désigne une accumulation excessive de liquide dans les tissus du fœtus et du placenta. Cette pathologie, également connue sous le nom d'hydrops fetalis, se caractérise par un œdème généralisé qui peut affecter tous les organes du bébé à naître [15].
Concrètement, le liquide s'accumule dans les cavités corporelles comme l'abdomen, le thorax, et sous la peau. Cette rétention hydrique massive peut compromettre le développement normal du fœtus et mettre en danger sa vie.
On distingue deux formes principales : l'anasarque immunologique, liée à une incompatibilité sanguine entre la mère et le fœtus, et l'anasarque non immunologique, causée par diverses pathologies [7,15]. Cette dernière forme représente aujourd'hui la majorité des cas observés dans les pays développés.
L'important à retenir, c'est que cette maladie nécessite une surveillance médicale étroite. Heureusement, les progrès diagnostiques et thérapeutiques récents offrent de nouvelles perspectives d'espoir aux familles concernées [2,8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'anasarque foetoplacentaire reste une pathologie rare, mais ses données épidémiologiques évoluent constamment. En France, l'incidence globale est estimée entre 1 cas pour 2 500 à 1 cas pour 4 000 grossesses, selon les dernières données disponibles [7,11].
Mais attention, ces chiffres masquent des disparités importantes. L'anasarque immunologique, autrefois prédominante, ne représente plus que 10 à 15% des cas grâce à la prévention de l'allo-immunisation Rhésus [11]. En revanche, les formes non immunologiques sont en augmentation relative.
D'ailleurs, l'épidémie récente d'infections à Parvovirus B19 observée en 2024-2025 a entraîné une recrudescence des cas d'anasarque foetoplacentaire [1,10]. Santé Publique France rapporte une augmentation de 40% des infections à Parvovirus B19 par rapport à 2023, avec un impact direct sur l'incidence de cette pathologie [1].
Au niveau mondial, les variations sont considérables. Dans les pays en développement, l'anasarque immunologique reste plus fréquente en raison d'un accès limité à la prévention. L'Afrique subsaharienne présente des taux d'incidence 3 à 4 fois supérieurs à ceux observés en Europe [7,13].
Concernant la répartition par âge maternel, les femmes de moins de 20 ans et celles de plus de 35 ans présentent un risque légèrement accru. Cette pathologie ne montre pas de prédilection particulière selon le sexe du fœtus [11].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'anasarque foetoplacentaire sont multiples et complexes. Elles se répartissent en deux grandes catégories selon le mécanisme en jeu [15,16].
Les causes immunologiques impliquent une incompatibilité sanguine entre la mère et le fœtus. L'allo-immunisation Rhésus reste la plus connue, mais d'autres systèmes antigéniques peuvent être impliqués : Kell, Duffy, Kidd [11]. Heureusement, la prévention par immunoglobulines anti-D a considérablement réduit ces cas.
Les causes non immunologiques sont aujourd'hui prédominantes. Elles incluent les infections fœtales, notamment le Parvovirus B19 dont l'épidémie actuelle préoccupe les autorités sanitaires [1,10]. D'autres agents infectieux comme le cytomégalovirus, la toxoplasmose ou la syphilis peuvent également être responsables [12].
Les malformations cardiaques représentent une autre cause majeure. Elles perturbent la circulation fœtale et entraînent une insuffisance cardiaque avec rétention hydrique [7]. Les arythmies fœtales, les tumeurs et les malformations pulmonaires complètent ce tableau.
Certains facteurs de risque maternels augmentent la probabilité de survenue : diabète gestationnel, infections pendant la grossesse, consanguinité parentale [11,13]. L'âge maternel extrême (très jeune ou avancé) constitue également un facteur de risque modéré.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
L'anasarque foetoplacentaire se manifeste principalement par des signes échographiques caractéristiques. Vous ne ressentirez généralement aucun symptôme particulier en tant que future maman, ce qui rend le diagnostic exclusivement médical [16].
À l'échographie, les signes sont évocateurs : accumulation de liquide sous la peau fœtale (œdème cutané), épanchement dans l'abdomen (ascite), liquide autour des poumons (épanchement pleural) et parfois autour du cœur (épanchement péricardique) [7,15]. Ces images peuvent être impressionnantes, mais rassurez-vous, votre équipe médicale vous expliquera chaque détail.
D'autres signes peuvent alerter : augmentation du volume du liquide amniotique (hydramnios), placenta épaissi et œdémateux, ou encore signes d'insuffisance cardiaque fœtale [16]. Le fœtus peut présenter une croissance ralentie ou des mouvements diminués.
Chez la mère, certains symptômes peuvent parfois apparaître : prise de poids excessive, sensation de tension abdominale importante, essoufflement si l'hydramnios est majeur [16]. Mais attention, ces signes ne sont ni spécifiques ni constants.
Il est important de noter que la sévérité des symptômes échographiques ne préjuge pas toujours du pronostic. Certains cas apparemment sévères peuvent évoluer favorablement avec un traitement adapté [7,8].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'anasarque foetoplacentaire suit un protocole précis et rigoureux. Tout commence généralement lors d'une échographie de routine où des anomalies sont détectées [7,15].
La première étape consiste en une échographie morphologique approfondie. Votre médecin recherchera tous les signes d'accumulation liquidienne : œdème cutané, ascite, épanchements pleuraux et péricardiques. Cette évaluation permet de confirmer le diagnostic et d'évaluer la sévérité [16].
Ensuite, l'enquête étiologique débute pour identifier la cause. Elle comprend un bilan infectieux maternel complet : sérologies pour Parvovirus B19, cytomégalovirus, toxoplasmose, rubéole [1,10,12]. Les récentes innovations diagnostiques permettent une détection plus rapide de ces agents pathogènes [3].
L'étude de l'incompatibilité fœto-maternelle est systématique. Votre groupe sanguin et celui du père sont analysés, ainsi que la recherche d'anticorps irréguliers [11]. Cette étape est cruciale pour identifier une cause immunologique.
Dans certains cas, une amniocentèse peut être proposée pour analyser le liquide amniotique et rechercher des anomalies chromosomiques ou des infections fœtales [7]. Cette procédure, bien que légèrement invasive, apporte des informations diagnostiques précieuses.
L'échocardiographie fœtale complète le bilan pour détecter d'éventuelles malformations cardiaques. Cet examen spécialisé nécessite parfois l'intervention d'un cardiopédiatre [7,8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'anasarque foetoplacentaire dépend entièrement de sa cause sous-jacente. Cette approche personnalisée offre aujourd'hui de meilleures chances de succès qu'auparavant [8,9].
Pour les formes immunologiques, la transfusion intra-utérine reste le traitement de référence. Cette technique, perfectionnée au fil des années, permet de corriger l'anémie fœtale et de réduire l'œdème [8,9]. Les équipes spécialisées maîtrisent désormais parfaitement cette procédure délicate.
Dans les cas d'infection à Parvovirus B19, particulièrement fréquents actuellement, la transfusion fœtale peut également être nécessaire si l'anémie est sévère [1,10]. Certaines infections bénignes peuvent guérir spontanément avec une surveillance rapprochée.
Les innovations thérapeutiques récentes incluent l'utilisation de nouveaux protocoles de transfusion optimisés [2,8]. Le programme Breizh CoCoA 2024-2025 a notamment développé des approches innovantes pour améliorer les résultats périnataux [2].
Pour les malformations cardiaques, certaines peuvent bénéficier d'interventions fœtales spécialisées. Ces techniques de pointe ne sont disponibles que dans quelques centres experts, mais elles ouvrent de nouvelles perspectives [7].
Le traitement symptomatique comprend la surveillance étroite, l'optimisation de l'environnement utérin et la préparation à un accouchement en milieu spécialisé [16]. L'équipe pluridisciplinaire adapte constamment la stratégie selon l'évolution.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'anasarque foetoplacentaire avec plusieurs innovations majeures [2,3,5].
Le programme Breizh CoCoA 2024 développe de nouvelles approches thérapeutiques intégrées. Cette initiative bretonne propose des protocoles innovants combinant diagnostic précoce et interventions ciblées [2]. Les premiers résultats montrent une amélioration significative du pronostic néonatal.
En matière de diagnostic, les innovations sont remarquables. Le développement de tests rapides pour la drépanocytose et autres hémoglobinopathies permet une identification plus précoce des causes [3]. Ces outils diagnostiques révolutionnent la prise en charge en réduisant les délais.
Les essais cliniques internationaux de phase 3 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [5,6]. Ces études multicentriques évaluent des traitements innovants pour les formes les plus sévères. Bien que les résultats ne soient pas encore disponibles, les données préliminaires sont encourageantes.
L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le diagnostic échographique. Des algorithmes d'aide au diagnostic permettent une détection plus précoce et plus précise des signes d'anasarque [2]. Cette technologie assiste les praticiens dans leur évaluation.
Côté organisationnel, les nouveaux forfaits alloués aux établissements de santé améliorent l'accès aux soins spécialisés [4]. Cette évolution réglementaire facilite la prise en charge des cas complexes dans des centres experts.
Vivre au Quotidien avec Anasarque Foetoplacentaire
Recevoir un diagnostic d'anasarque foetoplacentaire bouleverse le quotidien des futurs parents. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la peur et de l'incompréhension face à cette pathologie complexe [16].
L'important, c'est de maintenir une communication ouverte avec votre équipe médicale. N'hésitez pas à poser toutes vos questions, même celles qui vous semblent évidentes. Votre gynécologue-obstétricien et l'équipe de médecine fœtale sont là pour vous accompagner [7].
La surveillance médicale sera plus rapprochée qu'habituellement. Vous aurez probablement des échographies plus fréquentes et des consultations spécialisées. Cette intensification du suivi, bien que contraignante, est nécessaire pour optimiser la prise en charge [15,16].
Sur le plan émotionnel, n'hésitez pas à chercher du soutien. Certains couples trouvent une aide précieuse auprès de psychologues spécialisés en périnatalité. Le soutien de la famille et des proches est également essentiel [16].
Concrètement, adaptez votre rythme de vie. Évitez les efforts physiques intenses, maintenez une alimentation équilibrée et respectez les recommandations médicales. Certaines activités comme la relaxation ou la sophrologie peuvent vous aider à mieux gérer le stress.
Les Complications Possibles
L'anasarque foetoplacentaire peut entraîner diverses complications, tant pour le fœtus que pour la mère. Il est important de les connaître pour mieux comprendre la surveillance médicale [7,9].
Chez le fœtus, l'accumulation liquidienne peut comprimer les organes vitaux. L'œdème pulmonaire peut gêner le développement des poumons et compromettre la respiration à la naissance [7]. L'ascite importante peut perturber le développement abdominal et digestif.
L'insuffisance cardiaque fœtale représente une complication majeure. Le cœur, déjà fragilisé par la pathologie sous-jacente, peine à maintenir une circulation efficace [9]. Cette situation nécessite une surveillance cardiaque étroite et parfois des interventions spécialisées.
L'anémie sévère, particulièrement fréquente dans les formes immunologiques et infectieuses, peut entraîner des séquelles neurologiques [9,10]. C'est pourquoi les transfusions intra-utérines sont parfois nécessaires malgré leur caractère invasif.
Du côté maternel, l'hydramnios majeur peut provoquer un inconfort important, des difficultés respiratoires et un risque d'accouchement prématuré [16]. Dans de rares cas, un syndrome de miroir peut survenir, avec œdème maternel mimant l'atteinte fœtale.
Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être anticipées et prises en charge grâce à la surveillance moderne [8]. L'évolution des techniques de monitoring fœtal permet une détection précoce des signes d'aggravation.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'anasarque foetoplacentaire varie considérablement selon la cause sous-jacente et la précocité de la prise en charge [7,8,9].
Pour les formes immunologiques bien prises en charge, le pronostic s'est considérablement amélioré. Avec les transfusions intra-utérines, le taux de survie dépasse désormais 85% dans les centres spécialisés [8,9]. Ces résultats encourageants témoignent des progrès thérapeutiques récents.
Les infections à Parvovirus B19, actuellement en recrudescence, présentent un pronostic variable [1,10]. Si l'infection survient avant 20 semaines de grossesse, le risque de complications est plus élevé. Cependant, de nombreux cas évoluent favorablement avec une surveillance adaptée.
Les malformations cardiaques complexes assombrissent le pronostic. Certaines sont incompatibles avec la vie, tandis que d'autres peuvent bénéficier de chirurgies correctrices après la naissance [7]. L'évaluation pronostique nécessite l'expertise de cardiologues pédiatriques.
L'important à retenir, c'est que chaque cas est unique. Votre équipe médicale évaluera régulièrement l'évolution et adaptera le pronostic en conséquence [16]. Les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouvelles perspectives d'espoir [2].
Les séquelles à long terme dépendent largement de la sévérité initiale et de la qualité de la prise en charge. Un suivi pédiatrique prolongé est généralement nécessaire pour détecter d'éventuels troubles du développement [9].
Peut-on Prévenir Anasarque Foetoplacentaire ?
La prévention de l'anasarque foetoplacentaire repose sur plusieurs stratégies, certaines très efficaces, d'autres plus limitées [11,15].
La prévention de l'allo-immunisation Rhésus constitue le succès majeur de ces dernières décennies. L'injection d'immunoglobulines anti-D chez les femmes Rhésus négatif a pratiquement éliminé cette cause d'anasarque [11]. Cette mesure préventive simple a sauvé des milliers de vies.
Concernant les infections, la prévention reste plus complexe. Pour le Parvovirus B19, actuellement épidémique, il n'existe pas de vaccin [1,10]. Les mesures d'hygiène classiques (lavage des mains, évitement des contacts avec personnes malades) restent les seules recommandations.
La prévention de la toxoplasmose et du cytomégalovirus suit les recommandations habituelles de grossesse : éviter la viande crue, se laver les mains après contact avec la terre, limiter les contacts avec de jeunes enfants [12]. Ces mesures, bien que contraignantes, réduisent significativement les risques.
Le dépistage prénatal permet une détection précoce de certaines causes. Les échographies de routine, les sérologies infectieuses et le dépistage des anomalies chromosomiques contribuent à identifier les situations à risque [15,16].
Pour les couples ayant des antécédents familiaux de maladies génétiques, le conseil génétique avant la conception peut être bénéfique [11]. Cette démarche permet d'évaluer les risques et d'envisager des stratégies préventives adaptées.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis plusieurs recommandations concernant la prise en charge de l'anasarque foetoplacentaire, particulièrement actualisées en 2024-2025 [1,2,4].
Santé Publique France recommande une vigilance accrue concernant l'épidémie de Parvovirus B19. Les professionnels de santé doivent informer les femmes enceintes des signes d'infection et proposer un dépistage en cas d'exposition [1]. Cette recommandation fait suite à l'augmentation des cas observée en 2024.
La Haute Autorité de Santé préconise une prise en charge dans des centres de référence pour les cas complexes. Ces structures disposent de l'expertise nécessaire pour les interventions fœtales et la surveillance spécialisée [2,4]. L'accès à ces centres a été facilité par les nouveaux forfaits de prise en charge.
Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur la nécessité d'un bilan étiologique complet. Chaque cas d'anasarque doit faire l'objet d'une enquête approfondie pour identifier la cause et adapter le traitement [15]. Cette approche systématique améliore significativement le pronostic.
Les innovations diagnostiques récentes, notamment les tests rapides, sont encouragées par les autorités [3]. Ces outils permettent une prise en charge plus précoce et plus efficace.
En matière de prévention, les recommandations maintiennent l'importance de la prévention anti-D et du dépistage infectieux [11]. Les protocoles de surveillance ont été renforcés suite aux données épidémiologiques récentes.
Ressources et Associations de Patients
Face à l'anasarque foetoplacentaire, vous n'êtes pas seuls. Plusieurs ressources et associations peuvent vous accompagner dans cette épreuve difficile.
L'Association Spina Bifida et Handicaps Associés propose un soutien aux familles confrontées aux malformations fœtales. Bien que spécialisée dans le spina bifida, elle accueille les familles touchées par d'autres pathologies fœtales et offre une écoute bienveillante.
Les réseaux de périnatalité régionaux constituent une ressource précieuse. Ces structures coordonnent les soins entre les différents professionnels et proposent un accompagnement personnalisé. Chaque région dispose de son réseau avec des coordinatrices dédiées.
Les centres de référence en médecine fœtale offrent non seulement des soins spécialisés mais aussi des consultations d'information et de soutien. Ces équipes pluridisciplinaires comprennent des psychologues formés à l'accompagnement périnatal.
Sur internet, plusieurs forums et groupes de soutien permettent d'échanger avec d'autres parents ayant vécu des expériences similaires. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées et à toujours privilégier l'avis médical.
Les services sociaux hospitaliers peuvent vous aider dans les démarches administratives et l'accès aux droits. N'hésitez pas à les solliciter, notamment pour les questions de prise en charge financière des soins spécialisés.
Enfin, certaines mutuelles proposent des services d'accompagnement spécifiques pour les grossesses pathologiques. Renseignez-vous auprès de votre organisme complémentaire.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un diagnostic d'anasarque foetoplacentaire nécessite une adaptation de votre quotidien. Voici nos conseils pratiques pour mieux traverser cette période difficile.
Organisez-vous pour les rendez-vous médicaux fréquents. Tenez un carnet de suivi avec les dates d'examens, les résultats et vos questions. Cette organisation vous aidera à ne rien oublier et facilitera la communication avec l'équipe médicale.
Préparez vos questions à l'avance avant chaque consultation. Il est normal d'être stressé et d'oublier ce que vous vouliez demander. Une liste écrite vous permettra d'optimiser le temps de consultation et d'obtenir toutes les informations nécessaires.
N'hésitez pas à demander des explications répétées. Les termes médicaux sont complexes et il est normal de ne pas tout comprendre du premier coup. Votre équipe médicale est là pour vous expliquer autant de fois que nécessaire.
Maintenez une activité physique adaptée selon les recommandations médicales. La marche douce, la natation ou le yoga prénatal peuvent vous aider à gérer le stress tout en respectant les contraintes de votre grossesse.
Prenez soin de votre alimentation. Une nutrition équilibrée soutient votre organisme et celui de votre bébé. En cas de doutes, n'hésitez pas à consulter une diététicienne spécialisée en nutrition périnatale.
Enfin, accordez-vous des moments de détente. Lecture, musique, relaxation... Ces activités vous aideront à maintenir un équilibre émotionnel nécessaire pour traverser cette épreuve.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou à vous rendre aux urgences obstétricales [16].
Consultez immédiatement si vous ressentez des contractions utérines régulières et douloureuses, surtout avant 37 semaines de grossesse. L'anasarque foetoplacentaire peut augmenter le risque d'accouchement prématuré [16].
Une diminution notable des mouvements fœtaux doit également vous alerter. Si vous ne sentez plus votre bébé bouger pendant plusieurs heures, n'attendez pas et contactez votre maternité. Cette situation peut signaler une souffrance fœtale.
L'apparition de saignements vaginaux, même légers, nécessite une consultation rapide. Bien que ce symptôme ne soit pas spécifique à l'anasarque, il peut indiquer des complications obstétricales.
Si vous développez des symptômes infectieux (fièvre, éruption cutanée, douleurs articulaires), consultez rapidement. Ces signes peuvent évoquer une infection à Parvovirus B19 ou à d'autres agents pathogènes [1,10].
Une prise de poids excessive et rapide, des œdèmes importants des membres ou des difficultés respiratoires peuvent signaler une aggravation de votre état [16]. Ces symptômes nécessitent une évaluation médicale urgente.
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication. Votre maternité dispose généralement d'une ligne téléphonique d'urgence 24h/24.
Questions Fréquentes
L'anasarque foetoplacentaire est-elle héréditaire ?Dans la plupart des cas, non. Seules certaines causes génétiques rares peuvent se transmettre. Les formes immunologiques et infectieuses ne sont pas héréditaires [11,15].
Peut-on avoir une grossesse normale après une anasarque ?
Oui, dans la majorité des cas. Le risque de récidive dépend de la cause initiale. Votre médecin évaluera ce risque et adaptera la surveillance de vos grossesses futures [11].
Les transfusions intra-utérines sont-elles dangereuses ?
Ces interventions comportent des risques, mais ils sont largement compensés par les bénéfices dans les cas sévères. Les équipes spécialisées maîtrisent parfaitement cette technique [8,9].
Mon bébé aura-t-il des séquelles ?
Cela dépend de la cause, de la sévérité et de la précocité de la prise en charge. De nombreux enfants se développent normalement après un épisode d'anasarque bien traité [7,9].
Puis-je allaiter après une anasarque foetoplacentaire ?
L'allaitement est généralement possible et même recommandé, sauf contre-indications spécifiques liées aux traitements reçus. Discutez-en avec votre équipe médicale [16].
L'épidémie de Parvovirus B19 va-t-elle durer ?
Les épidémies de Parvovirus B19 sont cycliques et durent généralement 1 à 2 ans. Santé Publique France surveille étroitement l'évolution de la situation [1,10].
Questions Fréquentes
L'anasarque foetoplacentaire est-elle héréditaire ?
Dans la plupart des cas, non. Seules certaines causes génétiques rares peuvent se transmettre. Les formes immunologiques et infectieuses ne sont pas héréditaires.
Peut-on avoir une grossesse normale après une anasarque ?
Oui, dans la majorité des cas. Le risque de récidive dépend de la cause initiale. Votre médecin évaluera ce risque et adaptera la surveillance de vos grossesses futures.
Les transfusions intra-utérines sont-elles dangereuses ?
Ces interventions comportent des risques, mais ils sont largement compensés par les bénéfices dans les cas sévères. Les équipes spécialisées maîtrisent parfaitement cette technique.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémie d'infections à Parvovirus B19. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Diagnostic rapide de la drépanocytose. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] B Sanogo. Diagnostic et prise en charge d'un cas de malformation foetale au CHU Gabriel TOURE: Hydrops. 2025.Lien
- [8] PF FUCHS, C de Montpellier. Evolution des transfusions in Utéro et néonatales immédiates. 2022.Lien
- [15] Anasarque foetoplacentaire non immunologique. www.orpha.net.Lien
Publications scientifiques
- Diagnostic et prise en charge d'un cas de malformation foetale au CHU Gabriel TOURE: Hydrops (2025)[PDF]
- Evolution des transfusions in Utéro et néonatales immédiates (2022)[PDF]
- L'anémie du nouveau-né (2022)3 citations
- Parvovirus B19: épidémiologie des 5 dernières années et observation d'un rebond épidémique en 2023 (2024)
- Etude de l'incompatibilité foeto-maternelle chez les femmes enceintes au CSRéf de la commune VI du District de Bamako (2024)[PDF]
Ressources web
- Anasarque foetoplacentaire non immunologique (orpha.net)
La NIHF se présente au cours de la grossesse et se manifeste par un épanchement pleural et péricardique, des ascites et un oedème sous-cutané chez le foetus.
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.