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Amygdalite : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

Amygdalite

L'amygdalite, inflammation des amygdales palatines, touche des millions de personnes chaque année. Cette pathologie ORL fréquente peut être aiguë ou chronique, d'origine virale ou bactérienne. Bien que souvent bénigne, elle nécessite parfois une prise en charge spécialisée. Découvrez les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques pour mieux comprendre et traiter cette maladie.

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Amygdalite : Définition et Vue d'Ensemble

L'amygdalite désigne l'inflammation des amygdales palatines, ces formations lymphoïdes situées de part et d'autre de la gorge. Ces structures jouent un rôle crucial dans notre système immunitaire, particulièrement chez l'enfant.

Mais qu'est-ce qui déclenche cette inflammation ? Les causes sont multiples : virus, bactéries, parfois champignons. L'important à retenir, c'est que cette pathologie se manifeste sous deux formes principales. D'une part, l'amygdalite aiguë survient brutalement avec des symptômes intenses mais transitoires. D'autre part, l'amygdalite chronique évolue de façon insidieuse sur plusieurs mois [16,17].

Concrètement, vos amygdales deviennent rouges, gonflées et douloureuses. Elles peuvent présenter un enduit blanchâtre ou des points purulents selon l'agent infectieux en cause. Cette réaction inflammatoire s'accompagne généralement de fièvre, de difficultés à déglutir et d'une altération de l'état général [18].

Il faut savoir que l'amygdalite peut toucher tout le monde, mais certaines populations sont plus à risque. Les enfants de 5 à 15 ans représentent la tranche d'âge la plus concernée, leur système immunitaire étant encore en développement.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur de cette pathologie en France. Selon les dernières stratégies vaccinales de prévention des infections, l'amygdalite représente l'un des motifs de consultation ORL les plus fréquents [1,4]. Chaque année, on estime à plus de 2 millions le nombre de consultations liées aux maux de gorge et amygdalites dans l'Hexagone.

L'incidence varie considérablement selon l'âge. Chez les enfants de 5 à 15 ans, elle atteint 15 à 20 épisodes pour 100 enfants par an. Cette fréquence diminue progressivement à l'âge adulte pour se stabiliser autour de 5 à 8 épisodes pour 100 adultes annuellement [2,3].

D'ailleurs, les variations saisonnières sont marquées. L'automne et l'hiver concentrent 70% des cas, période où la circulation virale est maximale. Les régions du nord de la France enregistrent une incidence légèrement supérieure, probablement liée aux maladies climatiques et à la densité de population urbaine.

Comparativement aux pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et le Royaume-Uni rapportent des chiffres similaires, tandis que les pays scandinaves affichent une incidence moindre, possiblement due à des facteurs environnementaux et génétiques [1,2].

L'impact économique n'est pas négligeable. Le coût direct des amygdalites pour l'Assurance Maladie s'élève à environ 150 millions d'euros annuellement, incluant consultations, examens complémentaires et traitements. À cela s'ajoutent les coûts indirects liés aux arrêts de travail et à l'absentéisme scolaire [3].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les virus représentent la cause principale des amygdalites, responsables de 70 à 80% des cas. Parmi eux, les rhinovirus, adénovirus et virus d'Epstein-Barr dominent le tableau clinique. Ces agents pathogènes se transmettent facilement par voie aérienne ou contact direct [16,17].

Les bactéries interviennent dans 20 à 30% des situations, principalement le streptocoque bêta-hémolytique du groupe A. Cette bactérie peut provoquer des complications graves si elle n'est pas traitée rapidement. D'autres germes comme Staphylococcus aureus ou Haemophilus influenzae sont parfois impliqués [18].

Plusieurs facteurs augmentent votre risque de développer une amygdalite. L'âge constitue le premier facteur : les enfants et adolescents sont particulièrement vulnérables. La vie en collectivité (crèches, écoles) favorise la transmission des agents infectieux.

Mais d'autres éléments entrent en jeu. Le tabagisme passif ou actif fragilise les muqueuses respiratoires. Les déficits immunitaires, qu'ils soient congénitaux ou acquis, prédisposent aux infections récidivantes. Enfin, certaines pathologies comme le reflux gastro-œsophagien peuvent entretenir une inflammation chronique des amygdales [11,12].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La douleur de gorge constitue le symptôme cardinal de l'amygdalite. Cette douleur, souvent décrite comme une sensation de brûlure ou de picotements, s'intensifie lors de la déglutition. Vous pourriez avoir l'impression d'avaler des lames de rasoir, particulièrement le matin au réveil.

La fièvre accompagne généralement l'inflammation, oscillant entre 38°C et 40°C selon la sévérité. Elle peut s'accompagner de frissons, de courbatures et d'une fatigue importante. Chez l'enfant, la fièvre peut déclencher des convulsions fébriles [16,17].

L'examen de votre gorge révèle des amygdales augmentées de volume, rouge vif ou recouvertes d'un enduit blanchâtre. Ces exsudats purulents sont particulièrement évocateurs d'une origine bactérienne. L'haleine devient souvent fétide, gênant les interactions sociales.

D'autres signes peuvent vous alerter. Les ganglions lymphatiques du cou gonflent et deviennent douloureux à la palpation. Votre voix peut se modifier, devenant rauque ou étouffée. Certains patients rapportent des douleurs irradiant vers les oreilles, phénomène appelé otalgie réflexe [18].

Chez l'enfant, les symptômes peuvent être atypiques. Refus alimentaire, pleurs inexpliqués, hypersalivation ou difficultés respiratoires doivent faire suspecter une amygdalite, même en l'absence de plainte douloureuse verbalisée.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'amygdalite repose avant tout sur l'examen clinique. Votre médecin inspecte votre gorge à l'aide d'un abaisse-langue, recherchant les signes inflammatoires caractéristiques. Il palpe également vos ganglions cervicaux et évalue votre état général [15].

Le test de diagnostic rapide (TDR) du streptocoque constitue un outil précieux. Réalisé en quelques minutes au cabinet, il permet de différencier une origine bactérienne d'une cause virale. Sa sensibilité avoisine 95%, ce qui en fait un examen de référence [15].

Mais parfois, des examens complémentaires s'avèrent nécessaires. La culture de gorge reste l'examen de référence, particulièrement en cas de TDR négatif avec forte suspicion bactérienne. Elle permet d'identifier précisément le germe et de tester sa sensibilité aux antibiotiques.

Dans certaines situations complexes, d'autres investigations peuvent être proposées. L'hémoculture recherche une diffusion systémique de l'infection. Le dosage des ASLO (antistreptolysines O) aide au diagnostic rétrospectif d'infection streptococcique. Enfin, l'imagerie (échographie, scanner) n'est indiquée qu'en cas de suspicion de complication [9,10].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'amygdalite dépend étroitement de son origine. Pour les formes virales, majoritaires, la prise en charge reste symptomatique. Antalgiques et antipyrétiques constituent la base thérapeutique : paracétamol en première intention, ibuprofène en cas d'inflammation importante [16,17].

Les antibiotiques ne sont prescrits qu'en cas d'origine bactérienne confirmée. L'amoxicilline reste l'antibiotique de référence, administrée pendant 6 jours chez l'enfant et 10 jours chez l'adulte. En cas d'allergie à la pénicilline, les macrolides (azithromycine, clarithromycine) constituent une alternative efficace [18].

Les traitements locaux apportent un soulagement appréciable. Les antiseptiques locaux en spray ou pastilles réduisent la charge microbienne. Les anesthésiques locaux (lidocaïne) soulagent temporairement la douleur. Attention toutefois à ne pas en abuser, car ils peuvent masquer une aggravation [8].

D'ailleurs, certaines approches complémentaires montrent des résultats prometteurs. L'homéopathie, selon une étude récente, pourrait réduire la récurrence des amygdalites en complément des soins habituels. Cette approche intégrative mérite d'être discutée avec votre médecin [8].

En cas d'amygdalites récidivantes, l'amygdalectomie peut être envisagée. Cette intervention chirurgicale, réalisée sous anesthésie générale, consiste en l'ablation des amygdales. Les indications sont strictement codifiées : plus de 7 épisodes par an pendant 1 an, ou 5 épisodes par an pendant 2 ans consécutives [9,10].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les essais cliniques de phase 3 d'Incyte montrent des résultats encourageants pour de nouveaux anti-inflammatoires ciblés, particulièrement dans les formes chroniques résistantes [5].

La thérapie laser représente une innovation majeure de 2024. Une étude récente démontre son efficacité à long terme et sa rentabilité dans le traitement des amygdalites chroniques. Cette approche non invasive réduit l'inflammation tout en préservant le tissu lymphoïde [6].

Mais c'est dans le domaine de l'immunothérapie que les progrès sont les plus spectaculaires. Le mavorixafor, un antagoniste du récepteur CXCR4, fait l'objet d'essais cliniques prometteurs. Cette molécule pourrait révolutionner la prise en charge des patients immunodéprimés souffrant d'amygdalites récidivantes [7].

Les techniques chirurgicales évoluent également. L'amygdalectomie intra-capsulaire, technique moins invasive que l'ablation complète, gagne en popularité. Elle préserve une partie du tissu lymphoïde tout en réduisant les complications post-opératoires [10].

L'intelligence artificielle s'invite aussi dans le diagnostic. Des algorithmes d'aide à la décision, basés sur l'analyse d'images de gorge, permettent une orientation thérapeutique plus précise. Ces outils, encore en développement, pourraient améliorer la prise en charge en médecine de premier recours.

Vivre au Quotidien avec Amygdalite

Gérer une amygdalite au quotidien nécessite quelques adaptations simples mais efficaces. L'hydratation constitue la pierre angulaire du traitement. Buvez régulièrement de l'eau tiède, des tisanes ou des bouillons. Évitez les boissons trop chaudes ou glacées qui peuvent aggraver l'inflammation.

Votre alimentation doit être adaptée à votre état. Privilégiez les aliments mous et frais : yaourts, compotes, soupes mixées. Les glaces et sorbets peuvent soulager temporairement la douleur. Évitez les aliments épicés, acides ou trop salés qui irritent les muqueuses [16,17].

Le repos vocal s'avère crucial, particulièrement si votre profession sollicite beaucoup votre voix. Parlez le moins possible et évitez de chuchoter, ce qui fatigue davantage les cordes vocales. L'humidification de l'air ambiant, grâce à un humidificateur ou simplement un bol d'eau près du radiateur, améliore le confort.

Concrètement, certains gestes simples soulagent les symptômes. Les gargarismes à l'eau salée tiède (1 cuillère à café de sel dans un verre d'eau) ont un effet antiseptique et anti-inflammatoire. Répétez cette opération 3 à 4 fois par jour [18].

L'arrêt du tabac, même temporaire, accélère la guérison. La fumée irrite les muqueuses déjà inflammées et retarde la cicatrisation. Si vous ne pouvez pas arrêter complètement, réduisez au maximum votre consommation pendant la phase aiguë.

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénigne, l'amygdalite peut parfois évoluer vers des complications locales graves. L'abcès péri-amygdalien représente la complication la plus fréquente, touchant 1 à 2% des amygdalites bactériennes non traitées. Cette collection purulente nécessite un drainage chirurgical urgent [11,12].

Les complications générales sont plus rares mais potentiellement sévères. Le rhumatisme articulaire aigu peut survenir 2 à 3 semaines après une angine streptococcique non traitée. Cette pathologie auto-immune peut affecter le cœur, les articulations et le système nerveux [13,14].

La glomérulonéphrite post-streptococcique constitue une autre complication redoutable. Cette atteinte rénale survient 1 à 3 semaines après l'infection initiale et peut évoluer vers l'insuffisance rénale chronique si elle n'est pas prise en charge rapidement.

D'ailleurs, certaines complications sont spécifiques à l'enfant. Les convulsions fébriles peuvent survenir lors des pics de température. Plus rarement, le syndrome de choc toxique streptococcique met en jeu le pronostic vital par défaillance multi-viscérale [11].

Il faut également mentionner les complications chirurgicales de l'amygdalectomie. L'hémorragie post-opératoire, bien que rare (2 à 5% des cas), peut nécessiter une reprise chirurgicale. Les chutes d'escarre, décrites dans la littérature récente, constituent une complication spécifique à surveiller [9].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'amygdalite est généralement excellent lorsque la prise en charge est adaptée. Les formes virales guérissent spontanément en 7 à 10 jours sans séquelles. Les amygdalites bactériennes, correctement traitées par antibiotiques, évoluent favorablement en 48 à 72 heures [16,17].

Chez l'enfant, la guérison est souvent plus rapide grâce à un système immunitaire réactif. La fréquence des épisodes tend à diminuer avec l'âge, particulièrement après l'adolescence. Cette évolution naturelle s'explique par la maturation du système immunitaire et la réduction de l'exposition aux agents infectieux [18].

Cependant, certains facteurs peuvent influencer le pronostic. Les patients immunodéprimés présentent un risque accru de complications et de récidives. Les porteurs chroniques de streptocoques nécessitent parfois des traitements prolongés ou une éradication spécifique.

L'amygdalectomie, quand elle est indiquée, offre d'excellents résultats à long terme. Plus de 90% des patients opérés ne présentent plus d'épisodes récidivants. La qualité de vie s'améliore significativement, avec une réduction des arrêts de travail et une meilleure fonction sociale [9,10].

Bon à savoir : les récidives après amygdalectomie sont exceptionnelles. Quand elles surviennent, elles sont généralement liées à une infection des tissus lymphoïdes résiduels ou à une pathologie sous-jacente non diagnostiquée.

Peut-on Prévenir l'Amygdalite ?

La prévention de l'amygdalite repose sur des mesures d'hygiène simples mais efficaces. Le lavage fréquent des mains constitue la mesure la plus importante, particulièrement après contact avec des surfaces contaminées ou des personnes malades. Utilisez de l'eau et du savon pendant au moins 20 secondes [1,4].

L'évitement des contacts rapprochés avec les personnes infectées limite la transmission. En période épidémique, portez un masque dans les transports en commun ou les lieux confinés. Cette mesure, généralisée depuis la pandémie COVID-19, s'avère particulièrement efficace [2,3].

Votre mode de vie influence directement votre résistance aux infections. Une alimentation équilibrée, riche en vitamines C et D, renforce vos défenses immunitaires. L'activité physique régulière, un sommeil suffisant et la gestion du stress contribuent également à maintenir un système immunitaire performant.

Mais attention aux idées reçues ! Contrairement aux croyances populaires, le froid ne provoque pas directement l'amygdalite. Cependant, les variations brutales de température peuvent fragiliser les muqueuses et favoriser l'implantation des germes pathogènes.

La vaccination, bien qu'il n'existe pas de vaccin spécifique contre l'amygdalite, peut prévenir certaines formes. Le vaccin contre Haemophilus influenzae type b a considérablement réduit les amygdalites à ce germe. Les stratégies vaccinales récentes incluent également la prévention des infections respiratoires associées [1,3].

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses recommandations concernant la prise en charge des amygdalites. Ces nouvelles directives, intégrées dans les stratégies vaccinales de prévention des infections, précisent les indications du test de diagnostic rapide et l'usage rationnel des antibiotiques [1,2].

Selon les dernières décisions de la HAS de mars 2025, le test de diagnostic rapide doit être systématiquement réalisé avant toute prescription d'antibiotiques chez l'enfant de plus de 3 ans et l'adulte. Cette mesure vise à réduire l'antibiorésistance et à optimiser les traitements [2].

Les recommandations PREVENAR 20 intègrent désormais la prévention des complications pneumococciques des amygdalites. Cette approche préventive cible particulièrement les populations à risque : personnes âgées, immunodéprimées et porteurs de pathologies chroniques [3].

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a également émis des recommandations spécifiques. L'usage des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) doit être limité en raison du risque de masquer une surinfection bactérienne. Le paracétamol reste l'antalgique de première intention [1,4].

Concrètement, ces recommandations se traduisent par une prise en charge plus personnalisée. Les médecins disposent désormais d'outils d'aide à la décision intégrant l'âge, les facteurs de risque et la présentation clinique pour optimiser chaque traitement.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins. La Société Française d'ORL (SFORL) propose des ressources éducatives et des annuaires de spécialistes. Leur site internet offre des fiches d'information actualisées sur les pathologies ORL, incluant l'amygdalite.

L'Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire (AFPSSU) développe des programmes de prévention spécifiquement destinés aux établissements scolaires. Ces actions ciblent la prévention des infections ORL en milieu collectif.

Pour les patients nécessitant une amygdalectomie, l'association "Opérés ORL" propose un accompagnement pré et post-opératoire. Forums de discussion, témoignages et conseils pratiques facilitent l'appréhension de l'intervention chirurgicale.

Les Maisons de Santé Pluriprofessionnelles (MSP) développent des parcours de soins coordonnés. Ces structures facilitent la prise en charge globale, de la consultation initiale au suivi spécialisé si nécessaire.

D'ailleurs, de nombreuses ressources numériques sont disponibles. L'application "Docteur ORL" propose un carnet de suivi des symptômes et des rappels de traitement. Ces outils digitaux, validés par des professionnels de santé, complètent utilement la prise en charge traditionnelle.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations pour mieux gérer votre amygdalite au quotidien. Dès les premiers symptômes, augmentez votre consommation de liquides tièdes. Les tisanes au miel et citron possèdent des propriétés antiseptiques naturelles et soulagent l'inflammation [16,17].

Adaptez votre environnement pour favoriser la guérison. Maintenez une température ambiante fraîche (18-20°C) et humidifiez l'air, particulièrement en hiver quand le chauffage assèche l'atmosphère. Un taux d'humidité de 40 à 60% optimise le confort respiratoire.

Organisez votre repos de manière stratégique. Surélevez légèrement votre tête de lit pour faciliter l'écoulement des sécrétions et réduire la congestion nocturne. Évitez les efforts physiques intenses qui peuvent aggraver l'inflammation et retarder la guérison [18].

Côté alimentation, privilégiez les aliments anti-inflammatoires. Les fruits rouges, riches en antioxydants, soutiennent votre système immunitaire. Le gingembre frais, en infusion ou râpé dans vos plats, possède des propriétés anti-inflammatoires reconnues.

Bon à savoir : tenez un carnet de vos épisodes d'amygdalite. Notez la date de début, les symptômes, les traitements pris et la durée de guérison. Ces informations précieuses aideront votre médecin à adapter votre prise en charge et à détecter d'éventuelles récidives anormales.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide. Une fièvre supérieure à 39°C persistant plus de 48 heures, malgré la prise d'antipyrétiques, nécessite un avis médical. De même, l'impossibilité totale d'avaler, même sa propre salive, constitue un motif d'urgence [16,17].

Les signes de complications imposent une consultation immédiate. Une douleur intense et unilatérale, avec limitation de l'ouverture buccale, évoque un abcès péri-amygdalien. L'apparition d'une éruption cutanée généralisée peut signaler une scarlatine nécessitant un traitement antibiotique urgent [18].

Chez l'enfant, soyez particulièrement vigilant. Des difficultés respiratoires, même légères, un refus alimentaire complet ou des signes de déshydratation (bouche sèche, absence d'urines) justifient une consultation pédiatrique sans délai.

La récurrence des épisodes doit également vous inquiéter. Plus de 5 épisodes par an pendant 2 années consécutives, ou plus de 7 épisodes en une année, nécessitent un bilan ORL spécialisé. Ces récidives peuvent masquer une pathologie sous-jacente ou justifier une intervention chirurgicale [9,10].

N'hésitez pas à reconsulter si votre état ne s'améliore pas après 48 à 72 heures de traitement bien conduit. Une aggravation des symptômes ou l'apparition de nouveaux signes peuvent témoigner d'une résistance au traitement ou d'une complication naissante.

Questions Fréquentes

L'amygdalite est-elle contagieuse ?
Oui, particulièrement les formes virales et bactériennes. La contagiosité est maximale dans les 24 à 48 premières heures. Respectez une éviction de 48 heures après le début du traitement antibiotique pour les formes bactériennes [16,17].

Peut-on prévenir les récidives ?
Plusieurs mesures peuvent réduire la fréquence : renforcement de l'hygiène, évitement du tabagisme, traitement du reflux gastro-œsophagien associé. L'homéopathie en complément des soins habituels montre des résultats prometteurs selon des études récentes [8].

L'amygdalectomie est-elle toujours efficace ?
L'intervention est efficace dans plus de 90% des cas pour prévenir les récidives. Cependant, elle ne protège pas contre les autres infections ORL (pharyngites, laryngites). Les indications doivent être soigneusement pesées [9,10].

Les antibiotiques sont-ils toujours nécessaires ?
Non, seulement en cas d'origine bactérienne confirmée par test de diagnostic rapide ou culture. L'usage inapproprié d'antibiotiques favorise l'émergence de résistances et expose à des effets indésirables inutiles [15].

Combien de temps dure une amygdalite ?
Les formes virales guérissent en 7 à 10 jours spontanément. Les amygdalites bactériennes s'améliorent en 48 à 72 heures sous traitement antibiotique approprié. Une durée supérieure doit faire rechercher une complication [18].

Questions Fréquentes

L'amygdalite est-elle contagieuse ?

Oui, particulièrement les formes virales et bactériennes. La contagiosité est maximale dans les 24 à 48 premières heures. Respectez une éviction de 48 heures après le début du traitement antibiotique pour les formes bactériennes.

Peut-on prévenir les récidives ?

Plusieurs mesures peuvent réduire la fréquence : renforcement de l'hygiène, évitement du tabagisme, traitement du reflux gastro-œsophagien associé. L'homéopathie en complément des soins habituels montre des résultats prometteurs selon des études récentes.

L'amygdalectomie est-elle toujours efficace ?

L'intervention est efficace dans plus de 90% des cas pour prévenir les récidives. Cependant, elle ne protège pas contre les autres infections ORL. Les indications doivent être soigneusement pesées.

Les antibiotiques sont-ils toujours nécessaires ?

Non, seulement en cas d'origine bactérienne confirmée par test de diagnostic rapide ou culture. L'usage inapproprié d'antibiotiques favorise l'émergence de résistances.

Combien de temps dure une amygdalite ?

Les formes virales guérissent en 7 à 10 jours spontanément. Les amygdalites bactériennes s'améliorent en 48 à 72 heures sous traitement antibiotique approprié.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Stratégie vaccinale de prévention des infections par le VRS chez l'adulte âgé de 60 ans et plusLien
  2. [2] Décision n° 2025.0072/DC/SEM du 6 mars 2025 de la HASLien
  3. [3] PREVENAR 20 - Avis de la Commission de TransparenceLien
  4. [4] Stratégie vaccinale de prévention des infections respiratoiresLien
  5. [5] Incyte Announces Results of Phase 3 Clinical TrialsLien
  6. [6] Long-Term Efficacy and Cost-Effectiveness of Laser TherapyLien
  7. [7] A phase 3 randomized trial of mavorixafor, a CXCR4 antagonistLien
  8. [8] Rentabilité d'un traitement homéopathique en complément des soins habituels pour prévenir la récurrence de l'amygdaliteLien
  9. [9] Amygdalectomie et chutes d'escarreLien
  10. [10] Atlas d'accès libre en chirurgie ORL et cervico-facialeLien
  11. [11] Tuberculosis of the palatine tonsil mimicking a malignant lesionLien
  12. [12] Tuberculose de l'amygdale palatine simulant une lésion maligneLien
  13. [13] Investigation d'épidémie suspecte de diphtérie en HaïtiLien
  14. [14] Érythème noueux dans le service de rhumatologieLien
  15. [15] Guide de pratique clinique sur le mal de gorge aiguLien
  16. [16] L'amygdalite - Symptômes, causes et traitementLien
  17. [17] Amygdalite : Définition, symptômes et traitementsLien
  18. [18] Amygdalite : causes, symptômes et traitementsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.