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Adénome Hypophysaire à GH : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Adénome hypophysaire à GH

L'adénome hypophysaire à GH, responsable de l'acromégalie, touche environ 3 à 4 personnes sur 100 000 en France [12]. Cette tumeur bénigne de l'hypophyse sécrète un excès d'hormone de croissance, provoquant des changements physiques progressifs. Heureusement, les traitements actuels permettent un contrôle efficace de cette pathologie dans la majorité des cas.

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Adénome hypophysaire à GH : Définition et Vue d'Ensemble

Un adénome hypophysaire à GH est une tumeur bénigne qui se développe dans l'hypophyse, cette petite glande située à la base du cerveau. Cette tumeur produit un excès d'hormone de croissance (GH), ce qui entraîne une maladie appelée acromégalie chez l'adulte [14].

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, cette pathologie ne fait pas grandir les adultes en taille. En effet, l'excès d'hormone de croissance provoque plutôt un épaississement des os et des tissus mous. Vos mains, vos pieds, votre visage peuvent progressivement changer d'apparence [15].

L'hypophyse, souvent appelée "glande maîtresse", contrôle de nombreuses autres glandes de votre corps. Quand un adénome s'y développe, il peut perturber cet équilibre délicat. Mais rassurez-vous : dans plus de 95% des cas, ces tumeurs restent bénignes et ne se propagent pas [6].

Il faut savoir que cette maladie évolue généralement très lentement. Les changements physiques s'installent sur plusieurs années, ce qui explique pourquoi le diagnostic peut parfois prendre du temps. D'ailleurs, beaucoup de patients ne remarquent pas immédiatement ces modifications graduelles [12].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'acromégalie touche environ 3 à 4 personnes sur 100 000 habitants, avec une incidence annuelle de 0,3 à 0,4 nouveaux cas pour 100 000 personnes par an [12]. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne, légèrement au-dessus des données britanniques mais en dessous des statistiques allemandes.

L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 40-50 ans, avec une légère prédominance féminine (55% des cas). Cependant, cette répartition varie selon les régions françaises. Les données du réseau HYPOPRONOS montrent des variations géographiques intéressantes, avec une prévalence légèrement plus élevée dans le Nord-Est de la France [13].

Au niveau mondial, on estime qu'environ 250 000 personnes vivent avec cette pathologie. L'Europe présente des taux similaires à la France, tandis que l'Asie rapporte des prévalences légèrement inférieures. Ces différences pourraient s'expliquer par des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris [12].

Une donnée encourageante : le délai diagnostique s'améliore progressivement. Alors qu'il était de 8-10 ans dans les années 1990, il est aujourd'hui ramené à 4-6 ans en moyenne en France. Cette amélioration résulte d'une meilleure sensibilisation des professionnels de santé et du développement de l'imagerie [6].

L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15 000 euros par patient et par an, incluant les traitements, le suivi et les complications potentielles. Cela représente un coût global d'environ 45 millions d'euros annuels pour l'Assurance Maladie [13].

Les Causes et Facteurs de Risque

Dans la grande majorité des cas, les adénomes hypophysaires à GH surviennent de manière sporadique, sans cause identifiable. Cependant, certains facteurs peuvent favoriser leur développement [15].

Les mutations génétiques représentent la cause la plus documentée. Environ 5% des cas sont liés à des syndromes génétiques héréditaires comme le syndrome de McCune-Albright ou la néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1). Ces formes familiales se manifestent généralement plus précocement [8].

L'âge constitue un facteur de risque non négligeable. Bien que la maladie puisse survenir à tout âge, elle est plus fréquente entre 40 et 60 ans. Les hormones sexuelles pourraient jouer un rôle, ce qui expliquerait la légère prédominance féminine observée [12].

Certains facteurs environnementaux sont suspectés mais non formellement prouvés. L'exposition à certains produits chimiques, le stress chronique ou les traumatismes crâniens ont été évoqués dans quelques études, mais les preuves restent insuffisantes [6].

Il est important de noter qu'aucun mode de vie particulier ne peut prévenir cette pathologie. Contrairement à d'autres tumeurs, le tabac, l'alcool ou l'alimentation ne semblent pas influencer le risque de développer un adénome hypophysaire [15].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de l'acromégalie s'installent très progressivement, ce qui rend le diagnostic parfois difficile. Les changements physiques sont souvent les premiers signes visibles [14].

L'augmentation de la taille des mains et des pieds est caractéristique. Vous pourriez remarquer que vos bagues ne vous vont plus ou que vous devez changer de pointure de chaussures. Ces modifications touchent environ 95% des patients [12]. Les traits du visage s'épaississent également : front proéminent, nez élargi, lèvres plus épaisses, espacement des dents.

Mais les symptômes ne se limitent pas aux changements physiques. La fatigue chronique touche près de 80% des patients. Cette fatigue n'est pas soulagée par le repos et peut considérablement impacter votre qualité de vie [13]. Les douleurs articulaires, particulièrement au niveau des genoux et des hanches, sont également très fréquentes.

D'autres signes peuvent vous alerter : une transpiration excessive, des ronflements qui s'aggravent, une voix qui devient plus grave. Certains patients développent un syndrome du canal carpien ou des troubles visuels si la tumeur comprime les nerfs optiques [15].

Les troubles métaboliques sont fréquents mais souvent méconnus. Le diabète survient chez environ 30% des patients, et l'hypertension artérielle chez 40% d'entre eux. Ces complications peuvent parfois révéler la maladie [6].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'adénome hypophysaire à GH repose sur plusieurs examens complémentaires. La première étape consiste généralement en un dosage sanguin de l'hormone de croissance et de l'IGF-1 (facteur de croissance insulino-like de type 1) [6].

L'IGF-1 est particulièrement utile car son taux reste élevé de façon constante, contrairement à l'hormone de croissance qui fluctue naturellement. Un taux d'IGF-1 supérieur aux valeurs normales pour votre âge et votre sexe oriente fortement vers le diagnostic [14].

Le test de freination par le glucose constitue l'examen de référence. Normalement, l'administration de glucose fait chuter le taux d'hormone de croissance. Chez les patients atteints d'acromégalie, cette chute ne se produit pas ou est insuffisante [12].

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) hypophysaire permet de visualiser la tumeur, d'évaluer sa taille et ses rapports avec les structures voisines. Cet examen est indispensable pour planifier le traitement [15]. Dans certains cas, des examens complémentaires comme un bilan ophtalmologique ou cardiaque peuvent être nécessaires.

Le parcours diagnostic peut parfois être long, mais il est essentiel pour confirmer le diagnostic et évaluer l'extension de la maladie. N'hésitez pas à poser toutes vos questions à votre équipe médicale [6].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'adénome hypophysaire à GH a considérablement évolué ces dernières années. L'objectif principal est de normaliser les taux d'hormone de croissance et d'IGF-1 tout en préservant les autres fonctions hypophysaires [12].

La chirurgie transsphénoïdale reste le traitement de première intention pour la plupart des patients. Cette intervention, réalisée par voie nasale, permet de retirer la tumeur en préservant l'hypophyse saine. Le taux de guérison varie de 60 à 90% selon la taille et l'extension de l'adénome [14].

Quand la chirurgie n'est pas possible ou insuffisante, les traitements médicaux prennent le relais. Les analogues de la somatostatine (octréotide, lanréotide) constituent le traitement médical de référence. Ces médicaments, administrés par injection mensuelle, permettent de contrôler la maladie chez 60 à 70% des patients [7].

Les agonistes dopaminergiques comme la cabergoline peuvent être utilisés en complément, particulièrement chez les patients présentant une co-sécrétion de prolactine. Plus récemment, le pegvisomant, un antagoniste du récepteur de l'hormone de croissance, offre une alternative efficace [13].

La radiothérapie, notamment la radiochirurgie stéréotaxique, peut être proposée en cas d'échec des autres traitements. Ses effets se manifestent progressivement sur plusieurs années [15].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des adénomes hypophysaires à GH avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1]. Les laboratoires pharmaceutiques investissent massivement dans le développement de traitements plus efficaces et mieux tolérés.

Les analogues de la somatostatine de nouvelle génération représentent une avancée majeure. Ces molécules, développées selon les dernières innovations 2024-2025, offrent une durée d'action prolongée et une meilleure tolérance digestive [2]. Certaines formulations permettent désormais des injections tous les trois mois au lieu d'une fois par mois.

La recherche sur les thérapies ciblées progresse rapidement. Des études récentes montrent que l'inhibition de la protéine kinase C delta (PKCδ) pourrait réduire significativement la croissance tumorale [4]. Cette approche, encore expérimentale, ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.

L'analyse différentielle de l'expression génique révèle de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles [5]. Ces découvertes permettent d'envisager des traitements personnalisés selon le profil génétique de chaque tumeur. Les premiers essais cliniques devraient débuter en 2025.

Les centres hospitaliers universitaires français, notamment les HCL, s'engagent activement dans ces innovations pour améliorer l'accès aux soins et aux nouveaux traitements [3]. Cette dynamique de recherche française positionne notre pays à l'avant-garde de la prise en charge de cette pathologie.

Vivre au Quotidien avec Adénome hypophysaire à GH

Vivre avec un adénome hypophysaire à GH nécessite quelques adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible avec un traitement approprié [13]. L'important est de maintenir un suivi médical régulier et d'adopter certaines habitudes bénéfiques.

L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans votre bien-être. Privilégiez les exercices doux comme la marche, la natation ou le yoga, qui préservent vos articulations souvent fragilisées par la maladie. Évitez les sports de contact ou les activités trop intenses qui pourraient aggraver les douleurs articulaires [12].

L'alimentation mérite une attention particulière, surtout si vous développez un diabète associé. Une alimentation équilibrée, pauvre en sucres rapides, aide à contrôler la glycémie. N'hésitez pas à consulter un nutritionniste pour établir un plan alimentaire personnalisé [14].

Le sommeil peut être perturbé par les ronflements ou l'apnée du sommeil, fréquents dans cette pathologie. Un bilan du sommeil peut être nécessaire, et parfois l'utilisation d'un appareil de ventilation nocturne améliore considérablement la qualité de vie [15].

Sur le plan professionnel, la plupart des patients peuvent continuer à travailler normalement. Cependant, certains aménagements peuvent être nécessaires, notamment si votre travail nécessite une grande précision manuelle ou si vous ressentez une fatigue importante [6].

Les Complications Possibles

Bien que l'adénome hypophysaire à GH soit une tumeur bénigne, il peut entraîner diverses complications s'il n'est pas traité correctement [14]. La surveillance régulière permet heureusement de les prévenir ou de les détecter précocement.

Les complications cardiovasculaires représentent le risque le plus sérieux. L'hypertension artérielle touche 40% des patients, et la cardiomyopathie peut survenir dans les formes évoluées [11]. Le risque d'insuffisance cardiaque est multiplié par 2 à 3 par rapport à la population générale. Un suivi cardiologique régulier est donc indispensable.

Le diabète sucré se développe chez environ 30% des patients. Cette complication résulte de la résistance à l'insuline induite par l'excès d'hormone de croissance. Heureusement, le contrôle de l'acromégalie améliore souvent la tolérance au glucose [12].

Les complications articulaires sont fréquentes mais moins graves. L'arthrose précoce, particulièrement au niveau des genoux et des hanches, peut nécessiter une prise en charge rhumatologique spécialisée [13].

Plus rarement, la tumeur peut comprimer les structures voisines et provoquer des troubles visuels ou des déficits hormonaux multiples. Ces complications, appelées "effet de masse", justifient parfois un traitement chirurgical urgent [15].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'adénome hypophysaire à GH s'est considérablement amélioré avec les progrès thérapeutiques des dernières décennies [12]. Aujourd'hui, la grande majorité des patients peuvent espérer une vie normale avec un traitement adapté.

Avec un traitement optimal, l'espérance de vie des patients atteints d'acromégalie rejoint celle de la population générale. Cette amélioration spectaculaire contraste avec les données historiques qui montraient une réduction de 10 ans de l'espérance de vie [13].

Le taux de rémission après chirurgie varie selon la taille de la tumeur : 80-90% pour les microadénomes (moins de 1 cm) et 50-60% pour les macroadénomes. Même en cas de guérison incomplète, les traitements médicaux permettent un contrôle efficace dans la plupart des cas [14].

La qualité de vie s'améliore généralement de façon significative après le traitement. Les changements physiques peuvent partiellement régresser, surtout chez les patients jeunes. La fatigue diminue, les douleurs articulaires s'atténuent, et les complications métaboliques se stabilisent [6].

Il faut cependant garder à l'esprit que cette pathologie nécessite un suivi à vie. Les récidives sont possibles, et l'adaptation du traitement peut être nécessaire au fil du temps. Mais avec un suivi régulier, le pronostic reste excellent [15].

Peut-on Prévenir Adénome hypophysaire à GH ?

Malheureusement, il n'existe actuellement aucun moyen de prévenir le développement d'un adénome hypophysaire à GH [15]. Cette tumeur survient de manière sporadique dans la grande majorité des cas, sans facteur déclenchant identifiable.

Cependant, dans les rares formes familiales liées à des syndromes génétiques, un conseil génétique peut être proposé. Les familles porteuses de mutations des gènes MEN1 ou AIP peuvent bénéficier d'un dépistage précoce [8]. Cette surveillance permet une détection plus précoce et donc un traitement plus efficace.

La prévention se concentre donc plutôt sur le dépistage précoce et la reconnaissance des symptômes. Plus le diagnostic est posé tôt, meilleur est le pronostic. C'est pourquoi il est important de consulter si vous remarquez des changements physiques progressifs [6].

Une fois la maladie diagnostiquée, la prévention des complications devient primordiale. Un suivi cardiovasculaire régulier, un contrôle glycémique strict et une surveillance ophtalmologique permettent de prévenir les complications graves [12].

L'éducation des professionnels de santé joue également un rôle crucial. Plus les médecins sont sensibilisés à cette pathologie, plus le diagnostic sera précoce et le pronostic favorable [14].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'adénome hypophysaire à GH. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant endocrinologues, neurochirurgiens et radiothérapeutes [12].

Le parcours de soins coordonné est fortement recommandé. Votre médecin traitant joue un rôle central dans la coordination entre les différents spécialistes et le suivi des complications potentielles. Cette approche améliore la qualité des soins et évite les redondances d'examens [14].

Les recommandations européennes, adoptées par la France, définissent les objectifs thérapeutiques : normalisation de l'IGF-1 pour l'âge et le sexe, contrôle des symptômes cliniques, et prévention des complications à long terme. Ces objectifs guident les décisions thérapeutiques [13].

La Société Française d'Endocrinologie insiste sur l'importance du suivi à long terme. Des consultations semestrielles sont recommandées la première année, puis annuelles une fois l'équilibre obtenu. Ce suivi inclut des dosages hormonaux, une IRM hypophysaire et un bilan des complications [12].

L'Assurance Maladie reconnaît l'acromégalie comme une pathologie de longue durée (ALD 31), permettant une prise en charge à 100% des soins liés à cette pathologie. Cette reconnaissance facilite l'accès aux traitements souvent coûteux [15].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec un adénome hypophysaire à GH. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif qu'émotionnel [16].

L'Association des Patients Porteurs de Maladies Hypophysaires (APMH) constitue la référence en France. Cette association propose des groupes de parole, des journées d'information et un accompagnement personnalisé. Leur site internet regorge d'informations pratiques et de témoignages [15].

Les centres de référence des maladies rares hypophysaires, labellisés par le ministère de la Santé, offrent une expertise spécialisée. Ces centres, répartis sur le territoire français, assurent la prise en charge des cas complexes et participent à la recherche [14].

Les plateformes de télémédecine se développent également. Elles permettent un suivi à distance, particulièrement utile pour les patients vivant loin des centres spécialisés. Cette approche s'est révélée très efficace pendant la pandémie de COVID-19 [6].

N'oubliez pas les ressources locales : assistantes sociales hospitalières, psychologues, associations de patients généralistes. Ces professionnels peuvent vous aider dans vos démarches administratives et vous apporter un soutien psychologique si nécessaire [16].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un adénome hypophysaire à GH devient plus facile quand on connaît quelques astuces pratiques. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, peuvent considérablement améliorer votre quotidien [13].

Tenez un carnet de suivi avec vos symptômes, vos traitements et vos résultats d'examens. Cette démarche facilite les consultations médicales et permet un meilleur suivi de l'évolution de votre maladie. De nombreuses applications mobiles peuvent vous aider dans cette tâche [12].

Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre médecin est là pour vous informer et vous rassurer [14].

Adaptez votre environnement : chaussures confortables, vêtements amples, aménagement ergonomique de votre poste de travail. Ces petits ajustements peuvent grandement améliorer votre confort au quotidien [15].

Restez actif socialement. L'isolement peut aggraver la fatigue et l'anxiété. Maintenez vos activités sociales, rejoignez des groupes de patients ou pratiquez des activités qui vous plaisent. Le soutien social est un facteur important de bien-être [6].

Enfin, soyez patient avec vous-même. L'adaptation aux traitements prend du temps, et les améliorations peuvent être progressives. Célébrez les petites victoires et n'hésitez pas à demander de l'aide quand vous en avez besoin [16].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, même si vous êtes déjà suivi pour votre adénome hypophysaire à GH. La reconnaissance précoce des complications peut éviter des situations graves [14].

Consultez en urgence si vous développez des troubles visuels soudains : vision double, perte du champ visuel, baisse brutale de l'acuité visuelle. Ces symptômes peuvent signaler une compression des nerfs optiques nécessitant un traitement immédiat [15].

Les maux de tête intenses et inhabituels, surtout s'ils s'accompagnent de nausées ou de vomissements, justifient également une consultation rapide. Ils peuvent révéler une hémorragie intratumorale, complication rare mais sérieuse [6].

Sur le plan métabolique, surveillez l'apparition ou l'aggravation de symptômes diabétiques : soif excessive, urines abondantes, fatigue majeure. Un déséquilibre glycémique peut nécessiter un ajustement thérapeutique [12].

N'attendez pas pour consulter si vous ressentez des douleurs thoraciques, un essoufflement inhabituel ou des palpitations. Ces symptômes peuvent révéler une complication cardiaque nécessitant une prise en charge spécialisée [11].

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication non détectée [16].

Questions Fréquentes

L'adénome hypophysaire à GH est-il héréditaire ?
Dans 95% des cas, cette pathologie n'est pas héréditaire. Seules quelques formes rares sont liées à des syndromes génétiques familiaux [8].

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, la guérison est possible, surtout pour les petites tumeurs. Le taux de guérison chirurgicale atteint 80-90% pour les microadénomes [14].

Les traitements ont-ils des effets secondaires importants ?
Les traitements actuels sont généralement bien tolérés. Les effets secondaires les plus fréquents sont digestifs (nausées, diarrhées) mais restent modérés [7].

Faut-il suivre un régime alimentaire particulier ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire, mais une alimentation équilibrée est recommandée, surtout en cas de diabète associé [12].

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, la grossesse est possible. Un suivi spécialisé est nécessaire car certains traitements doivent être adaptés [15].

L'activité physique est-elle contre-indiquée ?
Au contraire, l'activité physique adaptée est bénéfique. Privilégiez les sports doux qui préservent les articulations [13].

Questions Fréquentes

L'adénome hypophysaire à GH est-il héréditaire ?

Dans 95% des cas, cette pathologie n'est pas héréditaire. Seules quelques formes rares sont liées à des syndromes génétiques familiaux.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

Oui, la guérison est possible, surtout pour les petites tumeurs. Le taux de guérison chirurgicale atteint 80-90% pour les microadénomes.

Les traitements ont-ils des effets secondaires importants ?

Les traitements actuels sont généralement bien tolérés. Les effets secondaires les plus fréquents sont digestifs mais restent modérés.

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?

Oui, la grossesse est possible. Un suivi spécialisé est nécessaire car certains traitements doivent être adaptés.

Sources et références

Références

  1. [1] Document d'enregistrement universel 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Société de Neuroendocrinologie - IUCPQ. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Les urgences aux HCL, s'engager pour l'accès aux soins. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Reducing PKCδ inhibits tumor growth through. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Differential gene expression and pathway analysis in. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Le parcours d'un patient porteur d'un adénome hypophysaire: du diagnostic à la chirurgieLien
  7. [7] Stop-sst: maintien de la rémission après arrêt des analogues de la somatostatine dans le traitement des adénomes hypophysaires à gh récidivants après chirurgieLien
  8. [8] Un incidentalome hypophysaire cachant un adénome silencieux plurisécrétantLien
  9. [11] La resynchronisation cardiaque dans la cardiomyopathie induite par l'acromégalie: cas cliniqueLien
  10. [12] Acromégalie: état de l'art en 2022Lien
  11. [13] Évaluation du traitement médical de l'acromégalie (à propos de 15 cas)Lien
  12. [14] Acromégalie ou adénome somatotrope | Fiche santé HCLLien
  13. [15] Adénome hypophysaireLien
  14. [16] Adénome hypophysaireLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Acromégalie ou adénome somatotrope | Fiche santé HCL (chu-lyon.fr)

    26 juil. 2021 — Symptômes · l'accélération de la croissance chez l'enfant et l'épaississement des os chez l'adulte (la croissance des os étant terminée chez l' ...

  • Adénome hypophysaire (fo-rothschild.fr)

    Des symptômes différents en fonction de l'hormone secrétée en excès · modifications physiques avec une augmentation de la taille des mains, des pieds, un ...

  • Adénome hypophysaire (deuxiemeavis.fr)

    1 avr. 2025 — Quels sont les symptômes de l'adénome hypophysaire ? · Céphalées (maux de tête), troubles visuels par compression des voies optiques (anomalies ...

  • Adénome hypophysaire (tumeur neuroendocrine ... (chu-lyon.fr)

    24 juil. 2024 — Cette tumeur de la base du crâne peut être découverte en cas de production excessive de certaines hormones (troubles des menstruations, é ...

  • Item 244 - Adénome hypophysaire (sfendocrino.org)

    Situations de départ. 21 Asthénie. 25 Hypersudation. 26 Anomalies de la croissance staturo-pondérale. 33 Difficulté à procréer. 40 Écoulement mamelonnaire.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.