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Xeroderma Pigmentosum : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Xeroderma pigmentosum

Le xeroderma pigmentosum est une maladie génétique rare qui affecte la capacité de l'organisme à réparer les dommages causés par les rayons ultraviolets. Cette pathologie touche environ 1 personne sur 250 000 en France et nécessite une prise en charge spécialisée. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : symptômes, diagnostic, traitements actuels et innovations thérapeutiques 2024-2025.

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Xeroderma Pigmentosum : Définition et Vue d'Ensemble

Le xeroderma pigmentosum (XP) est une maladie génétique héréditaire rare qui se caractérise par une hypersensibilité extrême aux rayons ultraviolets [1,7]. Cette pathologie résulte d'un défaut dans les mécanismes de réparation de l'ADN endommagé par les UV.

Concrètement, les personnes atteintes ne peuvent pas réparer efficacement les lésions causées par l'exposition solaire. Leur peau vieillit prématurément et développe des cancers cutanés dès le plus jeune âge [8]. Mais le xeroderma pigmentosum ne se limite pas à la peau : il peut également affecter les yeux et le système nerveux [9].

Cette maladie tire son nom du grec "xeros" (sec) et "derma" (peau), en référence à l'aspect sec et pigmenté de la peau des patients. L'important à retenir : il s'agit d'une pathologie autosomique récessive, ce qui signifie que les deux parents doivent être porteurs du gène défaillant pour que leur enfant développe la maladie [15].

On distingue huit groupes de complémentation différents (XP-A à XP-G et XP-V), chacun correspondant à un gène défaillant spécifique [7]. Cette classification est cruciale car elle influence la sévérité des symptômes et le pronostic.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le xeroderma pigmentosum touche environ 1 personne sur 250 000, soit approximativement 270 patients recensés [1,15]. Cette prévalence place notre pays dans la moyenne européenne, avec des variations régionales notables.

D'ailleurs, certaines populations présentent une incidence plus élevée. Au Japon, la prévalence atteint 1 sur 22 000 habitants, tandis qu'en Afrique du Nord, elle peut grimper jusqu'à 1 sur 10 000 dans certaines régions [7,8]. Ces différences s'expliquent par des facteurs génétiques et la consanguinité dans certaines communautés.

L'analyse des données françaises révèle une répartition équilibrée entre hommes et femmes, avec un âge moyen au diagnostic de 2,5 ans [1]. Heureusement, le dépistage précoce s'améliore : 85% des cas sont désormais diagnostiqués avant l'âge de 5 ans, contre seulement 60% il y a dix ans.

Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence, mais une amélioration significative du pronostic grâce aux nouvelles approches thérapeutiques [2,3]. Le coût annuel de prise en charge par patient est estimé à 45 000 euros, incluant les soins spécialisés et les mesures de photoprotection [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Le xeroderma pigmentosum résulte de mutations génétiques affectant les gènes impliqués dans la réparation de l'ADN [10,11]. Ces gènes, au nombre de huit principaux (XPA, XPB, XPC, XPD, XPE, XPF, XPG et POLH), codent pour des protéines essentielles à la réparation par excision de nucléotides.

Mais alors, comment ces mutations se transmettent-elles ? La maladie suit un mode de transmission autosomique récessif. Cela signifie que vous devez hériter d'une copie défaillante du gène de chacun de vos parents pour développer la pathologie [7,15]. Si vous n'héritez que d'une copie mutée, vous êtes porteur sain.

Le principal facteur de risque reste la consanguinité. Les unions entre apparentés augmentent considérablement le risque de transmission [8]. C'est pourquoi certaines populations isolées géographiquement ou culturellement présentent une incidence plus élevée.

Il est important de noter qu'aucun facteur environnemental ne peut provoquer cette maladie. En revanche, l'exposition aux UV aggrave considérablement les symptômes chez les personnes déjà atteintes [12]. D'autres agents mutagènes comme certains produits chimiques peuvent également exacerber les manifestations cliniques.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les premiers signes du xeroderma pigmentosum apparaissent généralement dès les premières expositions solaires du nourrisson [1,7]. Contrairement à un simple coup de soleil, la peau ne récupère jamais complètement et développe rapidement des lésions permanentes.

Les symptômes cutanés sont les plus évidents. Vous observerez d'abord une hyperpigmentation en "confettis" : de petites taches brunes irrégulières parsèment la peau exposée [8]. La peau devient également très sèche (xérose) et présente un aspect prématurément vieilli avec des rides précoces.

Mais attention, les cancers cutanés constituent le danger principal. Ils surviennent en moyenne 50 ans plus tôt que dans la population générale [12]. Carcinomes basocellulaires, épidermoïdes et mélanomes peuvent apparaître dès l'enfance. En fait, le risque de développer un cancer de la peau est multiplié par 1000 chez ces patients [10].

Les symptômes oculaires ne doivent pas être négligés. Photophobie intense, conjonctivites récurrentes, opacités cornéennes et même cancers oculaires peuvent survenir [9]. Certains patients développent également des troubles neurologiques : retard de développement, surdité, troubles de la coordination [9].

L'important à retenir : chaque groupe de complémentation présente un profil symptomatique légèrement différent. Les formes XP-A et XP-D sont généralement les plus sévères avec atteinte neurologique fréquente [7].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du xeroderma pigmentosum repose d'abord sur la reconnaissance clinique des symptômes caractéristiques [1,16]. Face à un enfant présentant une hypersensibilité solaire extrême avec lésions cutanées persistantes, le médecin doit évoquer cette pathologie.

L'étape suivante consiste en des tests fonctionnels spécialisés. Le test de réparation de l'ADN après irradiation UV permet de confirmer le déficit de réparation [7]. Ce test, réalisé sur des fibroblastes cutanés, mesure la capacité cellulaire à réparer les dommages UV-induits.

Mais le diagnostic de certitude nécessite une analyse génétique moléculaire. Le séquençage des huit gènes impliqués identifie la mutation responsable et détermine le groupe de complémentation [15]. Cette information est cruciale pour le pronostic et le conseil génétique familial.

D'autres examens complémentaires s'avèrent souvent nécessaires. Un bilan ophtalmologique complet recherche les atteintes oculaires. L'évaluation neurologique, incluant IRM cérébrale et tests neuropsychologiques, dépiste les complications neurologiques [9]. Enfin, un dépistage dermatologique minutieux recherche d'éventuelles lésions précancéreuses ou cancéreuses.

Le diagnostic prénatal est possible pour les familles à risque. L'analyse génétique sur villosités choriales ou liquide amniotique permet de détecter la maladie dès le premier trimestre de grossesse [1].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif du xeroderma pigmentosum. La prise en charge repose essentiellement sur la photoprotection stricte et la surveillance dermatologique régulière [1,16].

La photoprotection constitue le pilier thérapeutique. Elle implique l'évitement total de l'exposition solaire directe, le port de vêtements couvrants avec protection UV, l'utilisation d'écrans solaires à très haut indice (SPF 50+) et l'installation de films protecteurs sur les vitres du domicile et du véhicule [7,8].

Le traitement des cancers cutanés suit les protocoles oncologiques standards, mais nécessite souvent des adaptations. La chirurgie reste le traitement de référence, complétée si nécessaire par radiothérapie ou chimiothérapie [12]. Cependant, ces patients présentent un risque accru de complications et de récidives.

Certains traitements adjuvants montrent des résultats prometteurs. Les rétinoïdes oraux (isotrétinoïne) peuvent réduire l'incidence des nouveaux cancers cutanés [5]. Les antioxydants comme la vitamine E et le sélénium sont parfois prescrits, bien que leur efficacité reste débattue.

La prise en charge des complications neurologiques fait appel aux thérapies de rééducation classiques : kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie [9]. Un soutien psychologique est souvent nécessaire pour aider les patients et leurs familles à s'adapter aux contraintes de la maladie.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur le xeroderma pigmentosum avec plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses [2,3,4]. Les approches de thérapie génique font l'objet d'essais cliniques préliminaires encourageants.

Une étude récente explore l'utilisation de vecteurs viraux pour corriger les défauts génétiques in vivo [4]. Cette approche personnalisée et systématiquement conçue montre une amélioration de l'adhérence thérapeutique et des premiers résultats cliniques positifs. Les chercheurs travaillent sur des vecteurs capables de délivrer les gènes fonctionnels directement dans les cellules cutanées.

Les agents chimiopréventifs font également l'objet de recherches intensives [5]. Plusieurs molécules sont actuellement testées dans des essais cliniques pour prévenir l'apparition de nouveaux cancers cutanés. Ces agents agissent en renforçant les mécanismes de réparation cellulaire ou en neutralisant les radicaux libres.

D'ailleurs, l'immunothérapie ouvre de nouvelles perspectives [6]. Un cas récent rapporte l'utilisation du pembrolizumab en intention néoadjuvante avec des résultats remarquables. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge des cancers avancés chez ces patients particulièrement fragiles.

Les innovations 2024-2025 incluent également le développement de nouvelles formulations de photoprotection [2,3]. Ces produits intègrent des nanoparticules et des antioxydants pour une protection renforcée et une meilleure tolérance cutanée.

Vivre au Quotidien avec Xeroderma Pigmentosum

Vivre avec le xeroderma pigmentosum nécessite une réorganisation complète du mode de vie. Les activités extérieures doivent être planifiées avec soin, privilégiant les sorties en début de matinée ou en fin de journée quand l'intensité UV est moindre [1,16].

L'aménagement du domicile devient crucial. Installation de films anti-UV sur toutes les fenêtres, éclairage LED sans émission UV, et création d'espaces de vie protégés permettent de maintenir une qualité de vie acceptable [7]. Certaines familles investissent dans des systèmes de climatisation pour éviter l'ouverture des fenêtres en journée.

La scolarité nécessite des adaptations spécifiques. Bon à savoir : les enfants atteints peuvent bénéficier d'un projet d'accueil individualisé (PAI) incluant des aménagements d'horaires, la protection des fenêtres de classe et l'évitement des activités extérieures [15]. L'enseignement à distance peut parfois s'avérer nécessaire.

L'aspect social ne doit pas être négligé. Les sorties entre amis, les vacances et les loisirs demandent une préparation minutieuse. Heureusement, de nombreuses activités restent possibles : cinéma, musées, centres commerciaux, activités sportives en salle [8].

Le choix professionnel s'oriente naturellement vers des métiers d'intérieur. Informatique, administration, enseignement, professions de santé offrent de belles perspectives de carrière. L'important est de ne pas se limiter et de poursuivre ses ambitions avec les adaptations nécessaires.

Les Complications Possibles

Les complications du xeroderma pigmentosum sont multiples et peuvent affecter différents organes [9,12]. Les cancers cutanés représentent la complication la plus fréquente et la plus grave, survenant chez plus de 90% des patients avant l'âge de 20 ans.

Les carcinomes basocellulaires sont les plus fréquents, suivis des carcinomes épidermoïdes et des mélanomes [10,12]. Ces cancers présentent souvent un caractère agressif avec un risque métastatique accru. Le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et du traitement.

Les complications oculaires touchent environ 80% des patients [9]. Elles incluent les kératites récurrentes, les opacités cornéennes, les cataractes précoces et les cancers oculaires. La cécité peut survenir en l'absence de prise en charge appropriée.

Mais les complications neurologiques constituent un défi particulier [9,14]. Elles concernent principalement les groupes XP-A, XP-B, XP-D et XP-G. On observe des troubles cognitifs progressifs, une surdité neurosensorielle, des troubles de la coordination et parfois une microcéphalie. Ces manifestations résultent de la neurodégénérescence progressive liée au défaut de réparation de l'ADN.

D'autres complications peuvent survenir : retard de croissance, troubles endocriniens, infections cutanées récurrentes [7,8]. Le risque de cancers internes (poumon, système nerveux central) est également augmenté, bien que moins fréquent que les cancers cutanés [12].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du xeroderma pigmentosum varie considérablement selon le groupe de complémentation et la précocité de la prise en charge [1,7]. Les formes les plus sévères (XP-A, XP-D) présentent souvent une atteinte neurologique progressive avec un pronostic plus réservé.

L'espérance de vie moyenne se situe autour de 37 ans, mais cette donnée cache d'importantes disparités [9]. Les patients sans atteinte neurologique et bénéficiant d'une photoprotection stricte peuvent avoir une espérance de vie proche de la normale. En revanche, les formes avec complications neurologiques précoces ont un pronostic plus sombre.

Heureusement, les progrès de la prise en charge améliorent constamment le pronostic [2,3]. Le diagnostic précoce, la photoprotection rigoureuse et la surveillance dermatologique régulière permettent de retarder l'apparition des complications et d'améliorer la qualité de vie.

Les facteurs pronostiques favorables incluent : diagnostic avant l'âge de 2 ans, absence d'atteinte neurologique, photoprotection stricte dès le diagnostic, et suivi médical régulier [1,16]. À l'inverse, l'exposition solaire répétée, le diagnostic tardif et l'absence de suivi médical assombrissent le pronostic.

L'important à retenir : chaque patient est unique et le pronostic doit être individualisé. Les innovations thérapeutiques récentes laissent espérer une amélioration significative du pronostic dans les années à venir [4,5,6].

Peut-on Prévenir Xeroderma Pigmentosum ?

La prévention primaire du xeroderma pigmentosum repose sur le conseil génétique pour les familles à risque [1,15]. Lorsque les deux parents sont porteurs d'une mutation, le risque de transmission à chaque grossesse est de 25%.

Le diagnostic prénatal constitue une option pour les couples à risque élevé. L'analyse génétique peut être réalisée dès la 10e semaine de grossesse sur les villosités choriales, ou vers la 15e semaine sur le liquide amniotique [7]. Cette démarche nécessite un accompagnement psychologique approprié.

Mais une fois la maladie présente, la prévention se concentre sur les complications. La photoprotection stricte dès le diagnostic permet de retarder significativement l'apparition des cancers cutanés [8,16]. Cette prévention secondaire est absolument cruciale pour le pronostic.

La surveillance dermatologique régulière (tous les 3 à 6 mois) permet un dépistage précoce des lésions précancéreuses et cancéreuses [1]. L'auto-examen cutané mensuel, enseigné aux patients et à leur famille, complète cette surveillance médicale.

D'autres mesures préventives incluent : évitement des agents mutagènes (tabac, certains médicaments), vaccination contre les infections (pour éviter l'immunosuppression), et maintien d'un bon état nutritionnel [12]. La prévention des complications oculaires passe par le port de lunettes de soleil adaptées et les consultations ophtalmologiques régulières.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2023 des recommandations actualisées pour la prise en charge du xeroderma pigmentosum [1]. Ces guidelines précisent les modalités de diagnostic, de suivi et de traitement selon les meilleures preuves scientifiques disponibles.

Les recommandations insistent sur l'importance du diagnostic précoce. Tout enfant présentant une hypersensibilité solaire avec lésions cutanées persistantes doit bénéficier d'un bilan spécialisé dans les meilleurs délais [1]. Le délai maximal recommandé entre les premiers symptômes et la consultation spécialisée est fixé à 3 mois.

Concernant le suivi, la HAS préconise une surveillance dermatologique tous les 3 mois chez l'enfant et tous les 6 mois chez l'adulte [1,16]. Cette surveillance doit inclure un examen clinique complet, une dermoscopie et, si nécessaire, des biopsies des lésions suspectes.

Les autorités sanitaires recommandent également une approche multidisciplinaire incluant : dermatologue, généticien, ophtalmologue, neurologue selon les cas [1]. La coordination des soins doit être assurée par un médecin référent, généralement le dermatologue ou le pédiatre.

Enfin, les recommandations soulignent l'importance de l'éducation thérapeutique. Les patients et leurs familles doivent recevoir une formation complète sur les mesures de photoprotection, l'auto-surveillance cutanée et la reconnaissance des signes d'alarme [15,16].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de xeroderma pigmentosum et leurs familles. L'association "Les Enfants de la Lune" constitue la principale structure de soutien en France, offrant information, accompagnement et aide financière pour les équipements de protection [15].

Cette association organise régulièrement des rencontres entre familles, permettant le partage d'expériences et la création de liens solidaires. Elle propose également des séjours de vacances adaptés dans des centres spécialement équipés pour accueillir ces enfants particuliers.

Au niveau international, l'organisation XP Family Support Group coordonne les efforts de recherche et d'entraide. Elle maintient une base de données des patients volontaires pour participer aux études cliniques et facilite les échanges entre chercheurs du monde entier [7].

Les centres de référence maladies rares constituent des ressources médicales essentielles. En France, le centre de référence des génodermatoses est basé à l'hôpital Necker-Enfants malades à Paris, avec des centres de compétence dans plusieurs CHU [1,16].

D'autres ressources utiles incluent : les plateformes d'information Orphanet et EURORDIS, les services sociaux hospitaliers pour l'aide aux démarches administratives, et les associations de parents d'enfants malades pour le soutien psychologique [15].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec le xeroderma pigmentosum au quotidien. Premièrement, investissez dans des équipements de protection de qualité : vêtements anti-UV certifiés UPF 50+, lunettes de soleil avec protection latérale, et chapeaux à larges bords.

Pour l'aménagement du domicile, privilégiez les films de protection solaire de qualité professionnelle sur toutes les fenêtres. N'oubliez pas les vérandas, les puits de lumière et même les fenêtres de toit. L'éclairage LED sans émission UV est recommandé dans toutes les pièces de vie [16].

Concernant les sorties, planifiez vos activités extérieures avant 10h ou après 16h quand l'indice UV est plus faible. Utilisez des applications météo indiquant l'indice UV en temps réel. Bon à savoir : même par temps nuageux, 80% des UV traversent les nuages [8].

Pour les voyages, renseignez-vous sur l'indice UV de votre destination. Les régions équatoriales et les hautes altitudes présentent des risques accrus. Privilégiez les destinations nordiques ou les voyages en automne-hiver. Pensez à emporter suffisamment de crème solaire, souvent difficile à trouver à l'étranger [7].

Enfin, maintenez un carnet de suivi des lésions cutanées avec photos datées. Cette documentation facilite le suivi médical et permet de détecter rapidement les changements suspects. N'hésitez jamais à consulter en urgence devant toute lésion nouvelle ou modifiée.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale urgente. Toute nouvelle lésion cutanée, tout changement d'aspect d'une lésion existante (taille, couleur, forme, relief) nécessite un avis dermatologique dans les 48 heures [1,16].

Les signes d'alarme incluent : saignement spontané d'une lésion, ulcération qui ne cicatrise pas, nodule qui grossit rapidement, ou changement de couleur vers le noir ou le rouge vif. N'attendez jamais pour consulter devant ces symptômes [12].

Au niveau oculaire, consultez immédiatement en cas de : douleur oculaire intense, baisse brutale de la vision, photophobie majeure, ou apparition de taches sur l'iris. Ces signes peuvent révéler des complications graves nécessitant un traitement urgent [9].

Pour les patients avec atteinte neurologique, surveillez : aggravation des troubles cognitifs, nouveaux troubles de l'équilibre, crises convulsives, ou troubles de la déglutition. Ces symptômes justifient une évaluation neurologique rapide [9,14].

Enfin, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant pour toute question concernant la maladie, même si elle vous paraît banale. Il est votre interlocuteur privilégié pour coordonner votre suivi et vous orienter vers les spécialistes appropriés [1].

Questions Fréquentes

Le xeroderma pigmentosum est-il héréditaire ?
Oui, c'est une maladie génétique autosomique récessive. Les deux parents doivent être porteurs pour que l'enfant développe la maladie [7,15].

Peut-on guérir du xeroderma pigmentosum ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. La prise en charge repose sur la prévention des complications par photoprotection stricte [1,16].

Les personnes atteintes peuvent-elles avoir des enfants ?
Oui, mais avec un conseil génétique approprié. Le risque de transmission dépend du statut génétique du partenaire [15].

Quelle est l'espérance de vie avec cette maladie ?
Elle varie selon la forme et la prise en charge, avec une moyenne autour de 37 ans, mais certains patients vivent beaucoup plus longtemps [9].

Les lampes LED sont-elles dangereuses ?
Les LED de qualité sans émission UV sont sûres. Évitez les éclairages halogènes et fluorescents qui émettent des UV [16].

Peut-on faire du sport avec cette maladie ?
Oui, tous les sports en intérieur sont possibles. Les sports extérieurs nécessitent une protection maximale et des horaires adaptés [8].

Questions Fréquentes

Le xeroderma pigmentosum est-il héréditaire ?

Oui, c'est une maladie génétique autosomique récessive. Les deux parents doivent être porteurs pour que l'enfant développe la maladie.

Peut-on guérir du xeroderma pigmentosum ?

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. La prise en charge repose sur la prévention des complications par photoprotection stricte.

Les personnes atteintes peuvent-elles avoir des enfants ?

Oui, mais avec un conseil génétique approprié. Le risque de transmission dépend du statut génétique du partenaire.

Quelle est l'espérance de vie avec cette maladie ?

Elle varie selon la forme et la prise en charge, avec une moyenne autour de 37 ans, mais certains patients vivent beaucoup plus longtemps.

Les lampes LED sont-elles dangereuses ?

Les LED de qualité sans émission UV sont sûres. Évitez les éclairages halogènes et fluorescents qui émettent des UV.

Peut-on faire du sport avec cette maladie ?

Oui, tous les sports en intérieur sont possibles. Les sports extérieurs nécessitent une protection maximale et des horaires adaptés.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Synthèse à destination du médecin traitant - Xeroderma pigmentosumLien
  2. [2] Archives dossiers - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Programme JDP 2024 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] A personalized and systematically designed adherence approach - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Updates in clinical trial-explored chemopreventive agents - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Case report: Neoadjuvant-intent pembrolizumab - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  7. [7] Xeroderma pigmentosum: an updated review (2022)Lien
  8. [8] Xeroderma pigmentosum: A genetic condition skin cancer correlated—A systematic review (2022)Lien
  9. [9] Neurological disease in xeroderma pigmentosum: prospective cohort study (2023)Lien
  10. [10] Genomic mutation landscape of skin cancers from DNA repair-deficient xeroderma pigmentosum patients (2023)Lien
  11. [11] Xeroderma pigmentosum complementation group C (XPC): Emerging roles in non-dermatologic malignancies (2022)Lien
  12. [12] Increased risk of internal tumors in DNA repair-deficient xeroderma pigmentosum patients (2022)Lien
  13. [13] Xeroderma pigmentosum: case report (2023)Lien
  14. [14] Insights from multi-omic modeling of neurodegeneration in xeroderma pigmentosum (2024)Lien
  15. [15] Le xeroderma pigmentosum - OrphanetLien
  16. [16] Xeroderma pigmentosum - CHU BordeauxLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Le xeroderma pigmentosum (orpha.net)

    de EOGPM Rares · Cité 4 fois — A court terme, ils provoquent des brûlures de la peau et des yeux, et à long terme, ils sont responsables du vieillissement prématuré de la peau en cas d' ...

  • Synthèse à destination du médecin traitant (has-sante.fr)

    Des manifestations neurologiques sont rapportées, avec une fréquence variable, dans toutes les formes de XP : déficit intellectuel, neuropathie périphérique, ...

  • Xeroderma pigmentosum (chu-bordeaux.fr)

    Cette maladie est caractérisée par une extrême sensibilité au soleil et aux rayons ultra-violets, et par une élévation considérable du risque de cancers cutanés ...

  • Orphanet: Xeroderma pigmentosum - Maladies rares (orpha.net)

    Le diagnostic est clinique et il est confirmé par des tests cellulaires mesurant la réparation défectueuse de l'ADN (comme la synthèse non programmée d'ADN (UDS ...

  • Xeroderma Pigmentosum - Santé sur le Net (sante-sur-le-net.com)

    4 août 2017 — Le Xeroderma Pigmentosum est une maladie génétique rare causant une hypersensibilité aux rayons UV. Aussi appelée enfant de la lune cette..

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.