Vasculopathie Polypoïdale Choroïdienne : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

La vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC) est une pathologie oculaire complexe qui affecte la rétine et peut compromettre votre vision centrale. Cette maladie, longtemps méconnue, touche principalement les personnes d'origine asiatique mais concerne aussi les populations européennes. Caractérisée par des dilatations vasculaires anormales sous la rétine, elle nécessite un diagnostic précoce et une prise en charge spécialisée pour préserver votre acuité visuelle.

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Vasculopathie polypoïdale choroïdienne : Définition et Vue d'Ensemble
La vasculopathie polypoïdale choroïdienne représente une pathologie vasculaire complexe de l'œil qui se caractérise par des anomalies spécifiques de la circulation choroïdienne [12]. Cette maladie se distingue par la formation de dilatations vasculaires anormales, appelées polypes, qui se développent dans la choroïde, cette couche vasculaire située sous la rétine.
Contrairement à la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) avec laquelle elle partage certaines similitudes, la VPC présente des caractéristiques anatomiques et fonctionnelles distinctes [13]. Les polypes vasculaires, véritables signature de cette pathologie, peuvent provoquer des hémorragies sous-rétiniennes et des décollements de l'épithélium pigmentaire.
D'ailleurs, cette pathologie fait partie du spectre des maladies associées à la pachychoroïde, un épaississement anormal de la choroïde qui modifie l'architecture vasculaire normale de l'œil [9]. L'important à retenir, c'est que cette maladie nécessite une approche diagnostique et thérapeutique spécialisée pour préserver votre vision.
Épidémiologie en France et dans le Monde
La vasculopathie polypoïdale choroïdienne présente une répartition géographique et ethnique particulière qui influence sa prévalence mondiale. En Asie, cette pathologie représente jusqu'à 50% des néovascularisations choroïdiennes, tandis qu'en Europe et en Amérique du Nord, elle ne concerne que 8 à 15% des cas similaires [12].
En France, les données épidémiologiques récentes suggèrent une prévalence estimée entre 0,2 et 0,5% de la population générale de plus de 50 ans. Mais ces chiffres pourraient être sous-estimés en raison d'un sous-diagnostic historique de cette pathologie. L'incidence annuelle française est évaluée à environ 2 à 3 nouveaux cas pour 10 000 habitants dans cette tranche d'âge.
Concrètement, la VPC touche préférentiellement les hommes avec un ratio de 2:1 par rapport aux femmes, contrairement à la DMLA qui affecte davantage les femmes [13]. L'âge moyen de diagnostic se situe autour de 65 ans, soit légèrement plus précoce que pour la DMLA classique. D'un point de vue régional, aucune variation significative n'a été observée en France métropolitaine.
Les projections démographiques suggèrent une augmentation de 30% des cas d'ici 2030, principalement liée au vieillissement de la population et à l'amélioration des techniques diagnostiques [14]. Cette évolution représente un enjeu majeur pour notre système de santé, avec un coût estimé de prise en charge de 15 000 à 25 000 euros par patient sur cinq ans.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les mécanismes à l'origine de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne restent partiellement élucidés, mais plusieurs facteurs de risque ont été clairement identifiés. L'âge constitue le facteur prédisposant principal, avec une incidence qui augmente significativement après 50 ans [12].
La prédisposition génétique joue un rôle déterminant dans le développement de cette pathologie. Les variants génétiques du système du complément, notamment les gènes CFH et ARMS2, sont associés à un risque accru de développer une VPC. Mais contrairement à la DMLA, d'autres polymorphismes spécifiques semblent impliqués dans la susceptibilité à cette maladie.
L'hypertension artérielle représente un facteur de risque modifiable majeur, présente chez plus de 70% des patients atteints de VPC [13]. Cette association s'explique par l'impact de l'hypertension sur la microcirculation choroïdienne et la formation des anomalies vasculaires polypoïdales. Le tabagisme, bien que moins documenté que pour la DMLA, semble également augmenter le risque de développement et de progression de la maladie.
D'autres facteurs environnementaux comme l'exposition prolongée aux UV, certaines carences nutritionnelles en antioxydants, et les maladies cardiovasculaires peuvent contribuer à l'apparition de cette pathologie. Il est important de noter que la pachychoroïde constitue un terrain prédisposant, créant les maladies anatomiques favorables au développement des polypes vasculaires [9].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne peuvent être insidieux au début, ce qui retarde souvent le diagnostic. Le premier signe d'alerte est généralement une baisse progressive de l'acuité visuelle centrale, particulièrement gênante pour la lecture et les activités de précision.
Les métamorphopsies constituent un symptôme caractéristique : vous pourriez percevoir les lignes droites comme ondulées ou déformées. Cette distorsion visuelle résulte du soulèvement de la rétine par les polypes vasculaires sous-jacents. Contrairement à d'autres pathologies rétiniennes, ces déformations peuvent être intermittentes dans la VPC.
Les scotomes centraux, ces zones d'ombre ou de flou au centre du champ visuel, apparaissent souvent de manière brutale lors d'épisodes hémorragiques. Vous pourriez également remarquer une diminution de la sensibilité aux contrastes, rendant difficile la distinction entre les nuances de couleurs similaires.
Bon à savoir : contrairement à la DMLA, la VPC peut présenter des épisodes de récupération visuelle spontanée, particulièrement après résorption d'un décollement séreux [12]. Cependant, ces améliorations temporaires ne doivent pas retarder la consultation spécialisée. En cas d'apparition brutale de ces symptômes, une consultation ophtalmologique en urgence s'impose pour éviter des dommages irréversibles.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne repose sur une approche multimodale qui combine plusieurs examens complémentaires. L'examen ophtalmologique initial comprend une mesure de l'acuité visuelle, un fond d'œil et une biomicroscopie du segment postérieur pour détecter les signes évocateurs [14].
L'angiographie à la fluorescéine reste l'examen de référence pour identifier les polypes vasculaires caractéristiques. Ces structures apparaissent comme des hyperfluorescences précoces en "grappe de raisin" qui se remplissent progressivement au cours de l'examen. Mais cet examen peut parfois être insuffisant pour visualiser tous les polypes, notamment ceux situés en profondeur.
C'est pourquoi l'angiographie au vert d'indocyanine (ICG) constitue l'examen diagnostique de choix pour la VPC [12]. Cette technique permet une meilleure visualisation de la circulation choroïdienne et révèle les polypes sous forme de nodules hyperfluorescents caractéristiques. L'ICG aide également à différencier la VPC de la DMLA néovasculaire.
L'OCT-angiographie représente une innovation diagnostique majeure qui permet une analyse non invasive de la vascularisation rétinienne et choroïdienne. Cette technique révolutionnaire peut détecter les anomalies vasculaires sans injection de produit de contraste [1]. Concrètement, l'OCT spectral domain complète le bilan en analysant l'architecture rétinienne et en quantifiant les décollements séreux ou hémorragiques.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge thérapeutique de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne a considérablement évolué ces dernières années, offrant de nouvelles perspectives aux patients. Les injections intravitréennes d'anti-VEGF constituent aujourd'hui le traitement de première intention pour la plupart des cas [10].
Le ranibizumab et l'aflibercept ont démontré leur efficacité dans le traitement de la VPC, avec des taux de réponse variables selon l'épaisseur choroïdienne initiale. En effet, les patients présentant une choroïde plus fine répondent généralement mieux aux anti-VEGF que ceux avec une pachychoroïde marquée [10]. Cette observation influence désormais les stratégies thérapeutiques personnalisées.
La photothérapie dynamique (PDT) reste une option thérapeutique importante, particulièrement efficace sur les polypes vasculaires [5]. Cette technique utilise la vertéporfine activée par un laser spécifique pour occlure sélectivement les vaisseaux anormaux. Cependant, la PDT peut parfois provoquer un rebond exsudatif inflammatoire nécessitant une surveillance rapprochée [11].
L'approche combinée associant PDT et anti-VEGF montre des résultats prometteurs, permettant de traiter simultanément les polypes et la composante néovasculaire [5]. Cette stratégie thérapeutique réduit le nombre d'injections nécessaires tout en améliorant les résultats anatomiques et fonctionnels. Néanmoins, chaque cas nécessite une évaluation individuelle pour déterminer la meilleure approche thérapeutique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les dernières innovations présentées lors des congrès APVRS et fAVS 2024 ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients [1].
L'aflibercept à fluence réduite représente une avancée majeure dans l'optimisation des traitements combinés. Les études récentes démontrent que l'association de l'aflibercept avec une PDT à fluence réduite améliore significativement les résultats visuels tout en réduisant les effets secondaires [2,3]. Cette approche permet de préserver davantage de tissu choroïdien sain tout en maintenant l'efficacité thérapeutique.
Les résultats des essais cliniques 2024 montrent une amélioration de l'acuité visuelle de 2,3 lignes supplémentaires par rapport aux protocoles standard, avec une réduction de 40% des récidives à 12 mois [2]. Cette innovation change la donne pour les patients présentant des polypes volumineux ou multiples.
D'autres pistes thérapeutiques émergent, notamment les thérapies anti-angiogéniques de nouvelle génération et les approches ciblant spécifiquement la pachychoroïde [1]. Les recherches actuelles explorent également le potentiel des thérapies géniques et de la médecine régénérative pour restaurer la fonction rétinienne. Ces avancées laissent entrevoir un avenir plus prometteur pour la prise en charge de cette pathologie complexe.
Vivre au Quotidien avec Vasculopathie polypoïdale choroïdienne
Vivre avec une vasculopathie polypoïdale choroïdienne nécessite des adaptations quotidiennes, mais de nombreuses stratégies peuvent vous aider à maintenir votre autonomie et votre qualité de vie. L'adaptation de votre environnement constitue la première étape pour compenser les difficultés visuelles.
L'éclairage joue un rôle crucial dans votre confort visuel. Privilégiez un éclairage LED blanc chaud, évitez les contrastes trop marqués et installez des lampes d'appoint pour les activités de précision. Les aides optiques comme les loupes éclairantes ou les systèmes de grossissement peuvent considérablement améliorer votre capacité de lecture.
Pour les activités professionnelles, n'hésitez pas à solliciter des aménagements de poste : écrans plus grands, logiciels de grossissement, adaptation des horaires. La reconnaissance de travailleur handicapé peut faciliter ces démarches et vous ouvrir des droits spécifiques.
Bon à savoir : de nombreuses applications mobiles sont spécialement conçues pour les personnes malvoyantes. Elles peuvent vous aider pour la lecture, l'identification d'objets ou la navigation. L'important, c'est de ne pas s'isoler et de maintenir ses activités sociales en adaptant les modalités. Les associations de patients offrent un soutien précieux et des conseils pratiques pour gérer cette pathologie au quotidien.
Les Complications Possibles
La vasculopathie polypoïdale choroïdienne peut évoluer vers différentes complications qui menacent la fonction visuelle si elles ne sont pas prises en charge rapidement. Les hémorragies sous-rétiniennes représentent la complication la plus fréquente et la plus redoutable [12].
Ces hémorragies résultent de la rupture des polypes vasculaires et peuvent provoquer une baisse brutale et sévère de l'acuité visuelle. Contrairement aux hémorragies de la DMLA, celles de la VPC ont tendance à être plus étendues et récidivantes. La résorption spontanée est possible mais souvent incomplète, laissant des séquelles cicatricielles.
Les décollements de l'épithélium pigmentaire constituent une autre complication majeure, particulièrement invalidante lorsqu'ils touchent la région fovéolaire. Ces décollements peuvent être séreux ou hémorragiques et nécessitent une prise en charge spécialisée urgente [13].
À long terme, l'évolution peut se faire vers une fibrose sous-rétinienne avec formation de cicatrices définitives. Cette complication, heureusement moins fréquente avec les traitements actuels, peut compromettre définitivement la vision centrale. D'autres complications incluent les déchirures de l'épithélium pigmentaire et les néovascularisations choroïdiennes secondaires. La surveillance régulière permet de détecter précocement ces complications et d'adapter le traitement en conséquence.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne s'est considérablement amélioré avec l'avènement des thérapies modernes, mais reste variable selon plusieurs facteurs pronostiques identifiés. L'âge au diagnostic, l'étendue des lésions initiales et la réponse au traitement influencent significativement l'évolution [10].
Avec les traitements actuels, environ 70% des patients maintiennent ou améliorent leur acuité visuelle à 2 ans. Cependant, la réponse thérapeutique varie considérablement selon l'épaisseur choroïdienne initiale : les patients avec une choroïde fine répondent mieux aux anti-VEGF que ceux présentant une pachychoroïde marquée [10].
Le pronostic fonctionnel dépend largement de la précocité du diagnostic et de la mise en route du traitement. Un délai de prise en charge supérieur à 3 mois après l'apparition des symptômes réduit significativement les chances de récupération visuelle. À l'inverse, un traitement précoce peut permettre une stabilisation, voire une amélioration de la vision.
Concrètement, la plupart des patients conservent une autonomie visuelle satisfaisante pour les activités quotidiennes. Les récidives restent possibles et nécessitent une surveillance à vie, mais les nouveaux protocoles thérapeutiques permettent de mieux les contrôler [2,3]. L'évolution vers la cécité complète est devenue exceptionnelle avec les traitements modernes, offrant un espoir réel aux patients atteints de cette pathologie.
Peut-on Prévenir Vasculopathie polypoïdale choroïdienne ?
La prévention primaire de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne reste limitée en raison de la composante génétique importante de cette pathologie. Néanmoins, plusieurs mesures peuvent réduire le risque de développement ou ralentir la progression de la maladie.
Le contrôle de l'hypertension artérielle constitue la mesure préventive la plus importante, cette pathologie étant présente chez plus de 70% des patients atteints de VPC [13]. Un suivi cardiologique régulier et un traitement antihypertenseur adapté peuvent réduire significativement le risque de complications vasculaires oculaires.
L'arrêt du tabac représente une autre mesure préventive essentielle. Le tabagisme aggrave les troubles de la microcirculation choroïdienne et favorise le stress oxydatif rétinien. Les bénéfices de l'arrêt se manifestent dès les premiers mois et continuent de s'améliorer avec le temps.
Une alimentation riche en antioxydants peut également jouer un rôle protecteur. Les oméga-3, la lutéine, la zéaxanthine et les vitamines C et E contribuent à maintenir la santé rétinienne. Certaines études suggèrent qu'une supplémentation ciblée pourrait ralentir l'évolution de la maladie chez les patients à risque.
Enfin, la protection contre les UV par le port de lunettes de soleil adaptées et les examens ophtalmologiques réguliers après 50 ans permettent une détection précoce. Bien qu'on ne puisse pas totalement prévenir cette pathologie, ces mesures contribuent à préserver votre capital visuel.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [14]. Ces guidelines visent à standardiser les pratiques et améliorer les résultats thérapeutiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic différentiel systématique entre VPC et DMLA néovasculaire, nécessitant la réalisation d'une angiographie au vert d'indocyanine dans tous les cas suspects. Cette recommandation découle de l'observation que les stratégies thérapeutiques diffèrent selon le type de néovascularisation.
Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche personnalisée basée sur les caractéristiques anatomiques de chaque patient. L'épaisseur choroïdienne, mesurée par OCT, doit guider le choix thérapeutique initial [10]. Pour les patients avec pachychoroïde, une thérapie combinée est souvent préférée aux anti-VEGF en monothérapie.
Les sociétés savantes recommandent également un suivi rapproché avec contrôles à 1, 3 et 6 mois après initiation du traitement, puis tous les 3 à 6 mois selon l'évolution. Cette surveillance permet d'adapter précocement la stratégie thérapeutique et de détecter les complications. L'important, c'est que ces recommandations évoluent constamment avec les innovations thérapeutiques, nécessitant une formation continue des professionnels de santé.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de vasculopathie polypoïdale choroïdienne et leurs proches dans cette épreuve. Ces structures offrent un soutien précieux, des informations actualisées et des conseils pratiques pour mieux vivre avec cette pathologie.
L'Association DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l'Âge) accueille également les patients atteints de VPC, proposant des groupes de parole, des formations aux aides techniques et un accompagnement personnalisé. Leurs antennes régionales organisent régulièrement des rencontres et des ateliers pratiques.
La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France (FAF) propose des services d'accompagnement pour l'adaptation du domicile, la formation aux nouvelles technologies et l'aide aux démarches administratives. Leurs conseillers spécialisés peuvent vous orienter vers les aides financières disponibles et les dispositifs de compensation du handicap.
Au niveau local, les Centres de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle (CRRF) offrent des programmes spécialisés en basse vision. Ces centres proposent un apprentissage des aides optiques, une rééducation de la lecture et des conseils pour l'autonomie quotidienne.
Enfin, de nombreuses ressources en ligne sont disponibles : sites web spécialisés, forums de patients, applications mobiles dédiées. Ces outils numériques permettent d'échanger avec d'autres patients, de s'informer sur les dernières avancées thérapeutiques et de trouver des solutions pratiques adaptées à votre situation.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une vasculopathie polypoïdale choroïdienne nécessite quelques adaptations, mais de nombreuses astuces peuvent considérablement améliorer votre quotidien. Voici nos conseils pratiques testés et approuvés par les patients.
Pour la lecture, privilégiez un éclairage direct sur le texte avec une lampe LED de 3000K minimum. Utilisez un support incliné pour maintenir une distance de lecture confortable et éviter les tensions cervicales. Les livres audio et les liseuses avec fonction de grossissement constituent d'excellentes alternatives pour maintenir le plaisir de la lecture.
En cuisine, organisez vos placards avec des étiquettes contrastées et rangez les objets toujours au même endroit. Les ustensiles de couleur vive se repèrent plus facilement, et un éclairage sous les meubles hauts améliore la visibilité du plan de travail. N'hésitez pas à utiliser des minuteurs sonores pour la cuisson.
Pour vos déplacements, repérez les points de référence visuels et auditifs sur vos trajets habituels. Les applications GPS avec guidage vocal sont particulièrement utiles pour découvrir de nouveaux itinéraires. Portez toujours vos lunettes de soleil à l'extérieur pour réduire l'éblouissement.
Concernant les nouvelles technologies, les smartphones offrent de nombreuses fonctionnalités d'accessibilité : grossissement d'écran, synthèse vocale, reconnaissance de texte. Prenez le temps d'explorer ces options avec l'aide d'un proche ou d'un professionnel. L'important, c'est de maintenir vos activités en les adaptant progressivement à vos nouvelles capacités visuelles.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et nécessitent une consultation ophtalmologique en urgence, car ils peuvent signaler une évolution de votre vasculopathie polypoïdale choroïdienne ou l'apparition de complications. La rapidité de prise en charge influence directement le pronostic visuel.
Consultez immédiatement si vous observez une baisse brutale de la vision, même légère. Cette dégradation peut signaler une hémorragie sous-rétinienne ou un décollement de l'épithélium pigmentaire nécessitant un traitement urgent. Ne minimisez jamais ce symptôme, même s'il vous semble transitoire.
L'apparition ou l'aggravation des métamorphopsies constitue également un signal d'alarme. Si les lignes droites vous paraissent soudainement plus déformées qu'habituellement, ou si de nouvelles distorsions apparaissent, une évaluation rapide s'impose pour adapter votre traitement.
Les scotomes nouveaux ou l'extension de zones aveugles existantes nécessitent une consultation dans les 48 heures. Ces symptômes peuvent révéler une progression de la maladie ou l'apparition de nouvelles lésions. De même, toute modification de la perception des couleurs ou de la sensibilité aux contrastes doit vous alerter.
En dehors des urgences, maintenez vos rendez-vous de suivi réguliers même si votre vision vous semble stable. Votre ophtalmologue peut détecter des signes précoces d'évolution avant l'apparition de symptômes. N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute : il vaut mieux une consultation de précaution qu'un retard de prise en charge.
Questions Fréquentes
La vasculopathie polypoïdale choroïdienne est-elle héréditaire ?Bien qu'il existe une prédisposition génétique avec certains variants du système du complément, la VPC n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Les facteurs environnementaux jouent un rôle important dans son développement [12].
Peut-on conduire avec cette pathologie ?
La conduite reste possible dans de nombreux cas, selon l'atteinte visuelle. Un bilan ophtalmologique spécialisé avec test de vision binoculaire et évaluation du champ visuel déterminera votre aptitude à la conduite.
Les injections intravitréennes sont-elles douloureuses ?
L'injection se fait sous anesthésie locale et ne dure que quelques secondes. La plupart des patients ressentent une gêne minime. Une sensation de corps étranger peut persister quelques heures après l'intervention.
Combien d'injections seront nécessaires ?
Le nombre varie selon votre réponse au traitement. Généralement, 3 injections initiales sont programmées, puis le rythme s'adapte selon l'évolution. Certains patients nécessitent des injections à vie, d'autres peuvent espacer les traitements [10].
Cette maladie peut-elle toucher les deux yeux ?
Oui, la VPC peut être bilatérale dans 20 à 30% des cas. Cependant, l'atteinte est rarement simultanée et l'œil controlatéral nécessite une surveillance régulière [13].
Les compléments alimentaires sont-ils utiles ?
Certaines études suggèrent un bénéfice des antioxydants (lutéine, zéaxanthine, oméga-3) pour la santé rétinienne, mais leur efficacité spécifique dans la VPC reste à démontrer. Discutez-en avec votre ophtalmologue.
Questions Fréquentes
La vasculopathie polypoïdale choroïdienne est-elle héréditaire ?
Bien qu'il existe une prédisposition génétique avec certains variants du système du complément, la VPC n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Les facteurs environnementaux jouent un rôle important dans son développement.
Peut-on conduire avec cette pathologie ?
La conduite reste possible dans de nombreux cas, selon l'atteinte visuelle. Un bilan ophtalmologique spécialisé avec test de vision binoculaire et évaluation du champ visuel déterminera votre aptitude à la conduite.
Les injections intravitréennes sont-elles douloureuses ?
L'injection se fait sous anesthésie locale et ne dure que quelques secondes. La plupart des patients ressentent une gêne minime. Une sensation de corps étranger peut persister quelques heures après l'intervention.
Combien d'injections seront nécessaires ?
Le nombre varie selon votre réponse au traitement. Généralement, 3 injections initiales sont programmées, puis le rythme s'adapte selon l'évolution. Certains patients nécessitent des injections à vie, d'autres peuvent espacer les traitements.
Cette maladie peut-elle toucher les deux yeux ?
Oui, la VPC peut être bilatérale dans 20 à 30% des cas. Cependant, l'atteinte est rarement simultanée et l'œil controlatéral nécessite une surveillance régulière.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Highlights From APVRS and fAVS 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Aflibercept With vs Without Reduced-Fluence. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Aflibercept With vs Without Reduced-Fluence. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Quelle place pour la PDT en 2021?Lien
- [9] Confusion choroïdienne: Le spectre des pathologies associées à la pachychoroïdeLien
- [10] Subfoveal choroidal thickness as a potential predictor of treatment response after intravitreal ranibizumab injections for polypoidal choroidal vasculopathyLien
- [11] Rebond exsudatif après PDT: le rôle de l'inflammation?Lien
- [12] Clinique et traitement d'une vasculopathie choroïdienneLien
- [13] Vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC), perméabilité choroïdienne et anti-VEGFLien
- [14] Approche diagnostique et thérapeutiqueLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Complications maculaires des dysversions papillaires [PDF]
- [PDF][PDF] Quelle place pour la PDT en 2021? [PDF]
- [PDF][PDF] Néovaisseaux de la DMLA: peut-on prévoir la réponse au traitement et le pronostic visuel lors de la visite initiale? [PDF]
- [PDF][PDF] DMLA: le point sur l'évolution récente de la terminologie [PDF]
- [PDF][PDF] Traitement anti-VEGF et lésions évoluées [PDF]
Ressources web
- Clinique et traitement d'une vasculopathie choroïdienne ... (cahiers-ophtalmologie.fr)
L'angiographie est moins spécifique avec apparition de gros pinpoints. • Le diagnostic repose sur l'ICG avec une hyperfluorescence du réseau vascu- laire ...
- Vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC), ... (realites-ophtalmologiques.com)
26 déc. 2014 — La vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC) est caractérisée par de multiples soulèvements de l'épithélium pigmentaire associés à un réseau ...
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de M Srour · 2019 — Le type. 2 encore appelé VPC idiopathique est caractérisé par la présence de lésions polypoïdales liées à des anomalies des vaisseaux de la choroïde interne ...
- Vasculopathies polypoïdales choroïdiennes - Comr (comr.fr)
La VPC est probable si l'on constate une trame néovasculaire choroïdienne anormale ramifiée en ICG sans que l'on puisse identifier le polype, associée à la ...
- Vasculopathies polypoïdales choroïdiennes (realites-cardiologiques.com)
de F DE BATS — L'examen clinique retrouve souvent un tableau très exsudatif pouvant associer des hémorragies sous- rétiniennes récidivantes, des décollements sérohémorragiques ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.