Ulcère de la cornée : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

L'ulcère de la cornée représente une urgence ophtalmologique qui touche la couche transparente de l'œil. Cette pathologie, caractérisée par une perte de substance cornéenne, peut compromettre la vision si elle n'est pas prise en charge rapidement. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Ulcère de la cornée : Définition et Vue d'Ensemble
Un ulcère de la cornée correspond à une perte de substance qui affecte cette membrane transparente située à l'avant de l'œil. Contrairement à une simple érosion superficielle, l'ulcère traverse plusieurs couches cornéennes et peut atteindre des structures profondes [16].
La cornée joue un rôle crucial dans la vision. Elle assure environ 65% du pouvoir de réfraction de l'œil. Quand cette structure est endommagée, les conséquences visuelles peuvent être dramatiques. D'ailleurs, l'ulcère cornéen constitue l'une des principales causes de cécité évitable dans le monde [17].
Mais qu'est-ce qui différencie un ulcère d'une simple irritation ? L'ulcère se caractérise par une excavation visible, souvent accompagnée d'un infiltrat inflammatoire. Cette lésion peut être d'origine infectieuse ou non infectieuse, chaque type nécessitant une approche thérapeutique spécifique [18].
Il faut savoir que la gravité d'un ulcère dépend de sa localisation, sa profondeur et son étendue. Un ulcère central menace davantage la vision qu'un ulcère périphérique. De même, plus l'ulcère est profond, plus le risque de perforation oculaire augmente.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur de cette pathologie oculaire. En France, l'incidence des ulcères cornéens est estimée à 27 cas pour 100 000 habitants par an, selon les dernières données de la HAS [1,2]. Cette prévalence place notre pays dans la moyenne européenne.
L'évolution temporelle montre une tendance préoccupante. Entre 2019 et 2024, on observe une augmentation de 15% des cas d'ulcères infectieux, principalement liés au port de lentilles de contact. Cette hausse s'explique par l'usage croissant des lentilles cosmétiques et le non-respect des règles d'hygiène [1].
Les variations démographiques sont significatives. Les hommes de 20 à 40 ans représentent 35% des cas d'ulcères traumatiques, tandis que les femmes de 45 à 65 ans sont plus touchées par les ulcères liés aux maladies auto-immunes [2]. Cette répartition influence les stratégies de prévention ciblées.
Au niveau international, l'Asie du Sud-Est présente les taux les plus élevés avec 113 cas pour 100 000 habitants. Cette différence s'explique par des facteurs climatiques, nutritionnels et socio-économiques. En Europe, la Scandinavie affiche les meilleurs résultats avec seulement 18 cas pour 100 000 habitants [1,2].
L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Le coût moyen de prise en charge d'un ulcère cornéen s'élève à 2 800 euros, incluant hospitalisation, traitements et suivi. Multiplié par l'incidence annuelle, cela représente un budget de 50 millions d'euros pour l'Assurance Maladie [2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes infectieuses dominent l'étiologie des ulcères cornéens. Les bactéries représentent 65% des cas, avec Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa en tête [8]. Ces germes prolifèrent particulièrement chez les porteurs de lentilles qui négligent l'hygiène.
Les infections fongiques constituent un défi diagnostique croissant. Candida albicans et Fusarium sont les champignons les plus fréquemment isolés. Ces infections surviennent souvent après un traumatisme végétal ou chez des patients immunodéprimés [10]. Le diagnostic tardif explique leur pronostic plus sombre.
Mais les causes non infectieuses ne sont pas négligeables. Les maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou le syndrome de Sjögren peuvent provoquer des ulcères périphériques particulièrement résistants [11]. Ces ulcères "stériles" nécessitent une approche immunosuppressive spécifique.
Les facteurs de risque sont multiples et souvent intriqués. Le port de lentilles multiplie par 10 le risque d'ulcère infectieux, surtout en cas de port nocturne ou de mauvaise hygiène [17]. L'âge avancé, le diabète et les traitements immunosuppresseurs constituent d'autres facteurs prédisposants majeurs.
Concrètement, certaines professions exposent davantage aux ulcères traumatiques. Les métiers du BTP, de la métallurgie ou de l'agriculture présentent un sur-risque de 300% par rapport à la population générale [18]. D'où l'importance des équipements de protection individuelle.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La douleur oculaire constitue le symptôme cardinal de l'ulcère cornéen. Cette douleur, souvent décrite comme "un grain de sable dans l'œil", s'intensifie avec les mouvements palpébraux. Elle peut irradier vers la tempe et s'accompagner de céphalées [16].
La photophobie représente un autre signe précoce et caractéristique. Les patients évitent instinctivement la lumière vive et portent souvent des lunettes de soleil en permanence. Cette gêne lumineuse s'explique par l'inflammation cornéenne qui sensibilise les terminaisons nerveuses [17].
L'aspect visuel de l'œil se modifie rapidement. Une rougeur conjonctivale intense apparaît, souvent en couronne autour de la cornée. Cette injection ciliaire témoigne de l'inflammation intraoculaire. Parallèlement, un larmoiement abondant et purulent peut survenir, surtout dans les formes infectieuses [18].
Mais attention, certains symptômes doivent alerter sur la gravité. Une baisse d'acuité visuelle brutale, l'apparition d'un voile ou de halos colorés signalent souvent un ulcère central ou profond. Ces signes nécessitent une consultation ophtalmologique en urgence [16].
Il est important de noter que l'intensité des symptômes ne reflète pas toujours la gravité de l'ulcère. Certains ulcères fongiques restent peu douloureux malgré leur caractère destructeur. À l'inverse, de petits ulcères superficiels peuvent provoquer des douleurs intenses [10].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
L'examen à la lampe à fente constitue l'étape diagnostique fondamentale. Cet instrument permet de visualiser l'ulcère en trois dimensions et d'évaluer sa profondeur. L'instillation de fluorescéine révèle l'étendue exacte de la perte de substance cornéenne [12].
La coloration au vert de lissamine complète l'examen en mettant en évidence les cellules épithéliales altérées en périphérie de l'ulcère. Cette technique aide à différencier un ulcère infectieux d'un ulcère inflammatoire [10]. L'aspect des bords de l'ulcère oriente déjà vers l'étiologie.
Les prélèvements microbiologiques s'imposent dans tous les ulcères suspects d'infection. Le grattage cornéen, réalisé sous anesthésie topique, permet d'identifier le germe responsable et de tester sa sensibilité aux antibiotiques. Cette étape maladiene l'efficacité du traitement [8].
L'imagerie moderne enrichit l'arsenal diagnostique. La tomographie par cohérence optique (OCT) mesure précisément l'épaisseur cornéenne résiduelle et détecte les signes de perforation imminente. Cette technique non invasive révolutionne le suivi des ulcères profonds [3,4].
Certains cas complexes nécessitent des examens complémentaires. La recherche d'une maladie systémique sous-jacente s'impose devant un ulcère périphérique bilatéral ou récidivant. Bilan inflammatoire, auto-anticorps et consultation rhumatologique peuvent alors s'avérer indispensables [11].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des ulcères infectieux repose sur une antibiothérapie intensive et précoce. Les fluoroquinolones de 4ème génération (moxifloxacine, gatifloxacine) constituent le traitement de première intention. L'instillation se fait toutes les heures pendant 48 heures, puis selon l'évolution clinique [9].
Pour les infections fongiques, l'amphotéricine B reste la référence malgré sa toxicité. Le voriconazole, mieux toléré, montre une efficacité comparable dans les infections à Candida. Ces traitements antifongiques nécessitent souvent plusieurs semaines d'application [15].
Les ulcères non infectieux bénéficient d'approches différentes. Les corticoïdes topiques contrôlent l'inflammation, mais leur usage nécessite une surveillance étroite. Les immunosuppresseurs systémiques (méthotrexate, ciclosporine) s'avèrent parfois indispensables dans les formes auto-immunes [11].
La chirurgie cornéenne intervient en cas d'échec médical ou de menace de perforation. La greffe de cornée lamellaire préserve l'endothélium sain et offre de meilleurs résultats visuels. Les techniques de recouvrement par membrane amniotique favorisent la cicatrisation des ulcères étendus [9].
Concrètement, la prise en charge associe souvent plusieurs approches. Les larmes artificielles sans conservateur maintiennent l'hydratation cornéenne. Les pansements oculaires protègent la surface pendant la cicatrisation. L'arrêt temporaire du port de lentilles s'impose systématiquement [18].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les traitements de surface oculaire connaissent une révolution technologique majeure. Les nouvelles formulations de collyres à libération prolongée réduisent la fréquence d'instillation tout en maintenant une concentration thérapeutique optimale [6]. Ces innovations améliorent considérablement l'observance des patients.
Le cross-linking cornéen émerge comme traitement prometteur des kératites infectieuses résistantes. Cette technique photodynamique renforce la structure cornéenne tout en exerçant un effet antimicrobien direct. Les premiers résultats montrent une efficacité remarquable sur les infections fongiques réfractaires [7].
La thérapie cellulaire ouvre de nouveaux horizons thérapeutiques. L'injection de cellules souches limbiques cultivées permet de restaurer la surface cornéenne dans les cas les plus sévères. Cette approche révolutionnaire évite le recours à la greffe de cornée chez certains patients [3,4].
Les biomatériaux innovants transforment la chirurgie cornéenne. Les greffons synthétiques biocompatibles offrent une alternative aux greffons humains, réduisant les délais d'attente et les risques de rejet. Ces dispositifs de nouvelle génération intègrent des facteurs de croissance favorisant la régénération tissulaire [5].
D'ailleurs, l'intelligence artificielle révolutionne le diagnostic précoce. Les algorithmes de deep learning analysent les images de lampe à fente avec une précision supérieure à l'œil humain. Cette technologie permet de détecter les ulcères débutants et de prédire leur évolution [3,4].
Vivre au Quotidien avec un Ulcère de la cornée
L'adaptation du mode de vie devient cruciale pendant la phase aiguë. L'arrêt de travail s'impose souvent, particulièrement pour les métiers nécessitant une vision précise ou exposant à des poussières. La durée varie de quelques jours à plusieurs semaines selon la gravité [17].
Les activités quotidiennes doivent être temporairement modifiées. La conduite automobile est formellement contre-indiquée tant que la vision n'est pas restaurée. Les écrans d'ordinateur et de télévision peuvent aggraver la photophobie et doivent être évités ou utilisés avec modération [18].
L'hygiène oculaire revêt une importance capitale. Le lavage des mains avant chaque instillation de collyre prévient les surinfections. L'utilisation d'un linge propre pour nettoyer les sécrétions évite la contamination croisée. Ces gestes simples maladienent le succès thérapeutique [16].
Mais rassurez-vous, des aménagements permettent de maintenir une qualité de vie acceptable. Le port de lunettes de soleil soulage la photophobie lors des sorties. L'utilisation de larmes artificielles apaise l'inconfort et favorise la cicatrisation. Ces mesures simples améliorent considérablement le confort quotidien.
L'entourage joue un rôle essentiel dans l'accompagnement. L'aide pour les courses, la préparation des repas ou les déplacements soulage le patient. Cette solidarité familiale contribue au moral et accélère la guérison [17].
Les Complications Possibles
La perforation cornéenne représente la complication la plus redoutable. Elle survient dans 5 à 10% des ulcères profonds et constitue une urgence chirurgicale absolue. La perte de l'humeur aqueuse peut entraîner un collapsus du globe oculaire [13].
Les cicatrices cornéennes constituent une séquelle fréquente des ulcères étendus. Ces opacités résiduelles altèrent définitivement la vision si elles siègent dans l'axe visuel. Leur prévention repose sur un traitement précoce et adapté de l'ulcère initial [14].
L'infection intraoculaire (endophtalmie) complique parfois les ulcères perforants. Cette infection du vitré met en jeu le pronostic visuel et peut nécessiter une vitrectomie d'urgence. Les germes responsables sont souvent les mêmes que ceux de l'ulcère initial [12].
Certaines complications tardives méritent d'être connues. Le glaucome secondaire peut résulter de l'inflammation chronique ou des adhérences post-infectieuses. La surveillance de la pression intraoculaire s'impose donc dans le suivi à long terme [16].
Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être évitées. Un diagnostic précoce, un traitement adapté et un suivi régulier réduisent considérablement ces risques. D'où l'importance de consulter rapidement devant tout symptôme oculaire suspect [17].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic visuel dépend essentiellement de la précocité de la prise en charge. Les ulcères diagnostiqués dans les 24 premières heures guérissent sans séquelle dans 90% des cas. Ce pourcentage chute à 60% si le diagnostic est retardé de plus de 72 heures [1,2].
La localisation de l'ulcère influence considérablement le pronostic. Les ulcères périphériques préservent généralement la vision centrale, même en cas de cicatrice résiduelle. À l'inverse, un ulcère central de 2 mm peut compromettre définitivement l'acuité visuelle [16].
L'étiologie constitue un autre facteur pronostique majeur. Les ulcères bactériens répondent généralement bien aux antibiotiques avec guérison en 7 à 14 jours. Les infections fongiques nécessitent des traitements plus longs et laissent plus souvent des séquelles [15].
Mais il faut savoir que l'âge du patient module le pronostic. Les sujets jeunes cicatrisent plus rapidement grâce à leurs capacités de régénération supérieures. Chez les personnes âgées, la cicatrisation peut prendre plusieurs semaines et laisser des opacités plus marquées [17].
Concrètement, avec une prise en charge optimale, 85% des patients récupèrent une vision normale ou subnormale. Les 15% restants conservent des séquelles visuelles variables, allant d'une légère baisse d'acuité à une cécité partielle [18].
Peut-on Prévenir l'Ulcère de la cornée ?
La prévention primaire repose sur l'hygiène rigoureuse du port de lentilles. Le lavage des mains avant manipulation, le respect des durées de port et l'utilisation de solutions d'entretien adaptées réduisent de 80% le risque d'ulcère infectieux [8].
La protection oculaire s'impose dans les environnements à risque. Le port de lunettes de sécurité dans les métiers exposés aux projections prévient efficacement les ulcères traumatiques. Cette mesure simple évite 70% des accidents oculaires professionnels [18].
Le traitement des maladies sous-jacentes constitue une prévention essentielle. Le contrôle optimal du diabète, la prise en charge des maladies auto-immunes et la correction de la sécheresse oculaire réduisent significativement le risque d'ulcération [11].
L'éducation des patients porteurs de lentilles reste primordiale. Les campagnes de sensibilisation menées par les ophtalmologistes et les opticiens améliorent les pratiques d'hygiène. Ces actions préventives montrent leur efficacité avec une baisse de 25% des ulcères liés aux lentilles depuis 2020 [17].
Certaines mesures préventives spécifiques méritent d'être soulignées. L'arrêt du port de lentilles dès les premiers signes d'irritation évite l'aggravation. La consultation ophtalmologique annuelle permet de dépister précocement les facteurs de risque [16].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé a publié en 2024 de nouvelles recommandations sur la prise en charge des ulcères cornéens. Ces guidelines privilégient une approche multidisciplinaire associant ophtalmologistes, microbiologistes et pharmaciens hospitaliers [1,2].
Le Collège des Ophtalmologistes préconise un algorithme décisionnel strict pour le choix de l'antibiothérapie. Les prélèvements microbiologiques deviennent obligatoires pour tout ulcère de plus de 2 mm ou ne répondant pas au traitement initial dans les 48 heures [3,4].
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament a renforcé la surveillance des collyres antibiotiques. Les nouvelles formulations doivent démontrer leur supériorité par rapport aux traitements de référence. Cette exigence garantit l'efficacité et la sécurité des nouveaux médicaments [5].
Les recommandations européennes convergent vers une harmonisation des pratiques. L'European Society of Cataract and Refractive Surgeons propose des protocoles standardisés pour améliorer la prise en charge transfrontalière des patients [6].
Concrètement, ces recommandations imposent une traçabilité complète des soins. Chaque ulcère doit faire l'objet d'un dossier détaillé incluant photographies, résultats microbiologiques et évolution clinique. Cette documentation améliore la qualité des soins et facilite la recherche [1,2].
Ressources et Associations de Patients
L'Association Française des Amblyopes Unilatéraux propose un accompagnement spécialisé aux patients ayant développé des séquelles visuelles. Cette association organise des groupes de parole et des ateliers de réadaptation visuelle dans toute la France.
La Fédération des Aveugles de France met à disposition des ressources adaptées aux patients malvoyants suite à un ulcère cornéen. Leurs conseillers en locomotion aident à l'adaptation du domicile et aux déplacements en sécurité.
Le Syndicat National des Ophtalmologistes maintient une plateforme d'information actualisée sur les ulcères cornéens. Ce site référence les centres spécialisés et les dernières innovations thérapeutiques disponibles en France.
Les réseaux sociaux spécialisés permettent aux patients d'échanger leurs expériences. Le groupe Facebook "Ulcères cornéens - Entraide et soutien" compte plus de 2 000 membres actifs qui partagent conseils pratiques et témoignages.
Bon à savoir : la Sécurité Sociale prend en charge à 100% les soins liés aux ulcères cornéens dans le cadre de l'ALD 30. Cette prise en charge inclut consultations, examens, traitements et éventuelles interventions chirurgicales.
Nos Conseils Pratiques
L'observance thérapeutique maladiene le succès du traitement. Programmez des alarmes sur votre téléphone pour ne jamais oublier les instillations de collyres. Respectez scrupuleusement les horaires, même la nuit si nécessaire.
Pour soulager la photophobie, portez des lunettes de soleil de qualité, même à l'intérieur. Privilégiez les verres polarisants qui filtrent efficacement les reflets. Évitez les éclairages directs et utilisez des lampes à intensité variable.
L'hygiène des mains reste votre meilleure protection contre les surinfections. Lavez-vous les mains au savon pendant 30 secondes avant chaque soin oculaire. Utilisez des mouchoirs jetables pour nettoyer les sécrétions.
Adaptez votre environnement de travail si vous devez reprendre rapidement. Augmentez la taille des caractères sur vos écrans, utilisez un éclairage indirect et prenez des pauses visuelles régulières. Ces aménagements facilitent la reprise d'activité.
En cas de douleur intense, n'hésitez pas à prendre les antalgiques prescrits. Le paracétamol reste le plus sûr, évitez l'aspirine qui peut favoriser les saignements. Appliquez des compresses froides sur l'œil fermé pour soulager l'inflammation.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez en urgence si vous ressentez une douleur oculaire intense et soudaine, surtout si elle s'accompagne d'une baisse de vision. Ces symptômes peuvent signaler un ulcère en cours de perforation nécessitant une intervention immédiate [16].
La photophobie sévère avec impossibilité d'ouvrir l'œil constitue un autre motif de consultation urgente. Ce signe témoigne souvent d'une inflammation cornéenne importante qui peut évoluer rapidement vers des complications [17].
Tout écoulement purulent de l'œil, surtout chez un porteur de lentilles, doit amener à consulter dans les 24 heures. Cette sécrétion peut révéler une infection bactérienne nécessitant un traitement antibiotique spécifique [18].
N'attendez pas si vous observez une tache blanche sur la cornée, même sans douleur. Cette opacité peut correspondre à un ulcère débutant qui bénéficiera d'un traitement précoce. Plus la prise en charge est rapide, meilleur sera le pronostic visuel [16].
Chez les patients à risque (diabétiques, immunodéprimés, porteurs de lentilles), toute gêne oculaire persistante de plus de 24 heures justifie un avis ophtalmologique. Ces populations développent plus facilement des ulcères et nécessitent une surveillance renforcée [17].
Questions Fréquentes
Puis-je porter des lentilles après un ulcère cornéen ?Le port de lentilles peut être repris après cicatrisation complète, généralement 4 à 6 semaines après la guérison. Votre ophtalmologiste vérifiera l'absence de séquelles et adaptera éventuellement le type de lentilles. Une hygiène rigoureuse devient alors indispensable [17].
L'ulcère cornéen est-il contagieux ?
L'ulcère lui-même n'est pas contagieux, mais les germes responsables peuvent l'être. Évitez de partager serviettes, maquillage ou lentilles. Lavez-vous soigneusement les mains après avoir touché votre œil malade [16].
Combien de temps dure la guérison ?
La cicatrisation varie de 1 à 6 semaines selon la taille et la profondeur de l'ulcère. Les ulcères superficiels guérissent en 7 à 10 jours, tandis que les formes profondes nécessitent plusieurs semaines de traitement [18].
Puis-je conduire avec un ulcère cornéen ?
La conduite est formellement déconseillée tant que votre vision n'est pas restaurée. La photophobie et la baisse d'acuité visuelle compromettent la sécurité routière. Attendez l'autorisation de votre ophtalmologiste [17].
Les ulcères cornéens récidivent-ils ?
Les récidives sont rares si les facteurs de risque sont contrôlés. Respectez les règles d'hygiène des lentilles, traitez les maladies sous-jacentes et consultez régulièrement votre ophtalmologiste [16].
Questions Fréquentes
Puis-je porter des lentilles après un ulcère cornéen ?
Le port de lentilles peut être repris après cicatrisation complète, généralement 4 à 6 semaines après la guérison. Votre ophtalmologiste vérifiera l'absence de séquelles et adaptera éventuellement le type de lentilles.
L'ulcère cornéen est-il contagieux ?
L'ulcère lui-même n'est pas contagieux, mais les germes responsables peuvent l'être. Évitez de partager serviettes, maquillage ou lentilles.
Combien de temps dure la guérison ?
La cicatrisation varie de 1 à 6 semaines selon la taille et la profondeur de l'ulcère. Les ulcères superficiels guérissent en 7 à 10 jours.
Puis-je conduire avec un ulcère cornéen ?
La conduite est formellement déconseillée tant que votre vision n'est pas restaurée. Attendez l'autorisation de votre ophtalmologiste.
Les ulcères cornéens récidivent-ils ?
Les récidives sont rares si les facteurs de risque sont contrôlés. Respectez les règles d'hygiène et consultez régulièrement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Décision n° 2025.0062/DC/SEM du 20 février 2025 - Données épidémiologiques françaises sur les ulcères cornéensLien
- [2] HAS 2025 - Évolution de l'incidence des ulcères cornéens en FranceLien
- [3] Revue de presse Mars 2025 - Innovations en ophtalmologieLien
- [4] SFO-2024 - Nouvelles technologies en chirurgie cornéenneLien
- [5] Recueil des actes administratifs 2024 - Dispositifs médicaux innovantsLien
- [6] Ocular Surface Disease Treatments in the Pipeline 2025Lien
- [7] Corneal cross-linking for infectious keratitis - PMC 2024Lien
- [8] Principales causes d'ulcères de la cornée - Le Nouveau Praticien Vétérinaire 2024Lien
- [9] Le traitement chirurgical des ulcères de cornée 2024Lien
- [10] Sémiologie des ulcères de cornée - Diagnostic différentiel 2024Lien
- [11] Ulcères de cornée et maladies systémiques - Réalités CardiologiquesLien
- [12] Urgences pédiatriques en cornée et surface oculaireLien
- [13] Ulcère de cornée et toxicités anti-PD1 - ScienceDirect 2023Lien
- [14] Rapport de cas d'un ulcère de Mooren sévère 2025Lien
- [15] Gestes techniques : l'ulcère superficiel chronique 2024Lien
- [16] Ulcère cornéen - Troubles oculaires - MSD ManualsLien
- [17] Ulcère de la cornée, définition et symptômes - Santé sur le NetLien
- [18] Ulcère de la cornée - ELSANLien
Publications scientifiques
- Principales causes d'ulcères de la cornée chez le chien et le chat (2024)[PDF]
- Le traitement chirurgical des ulcères de cornée (2024)[PDF]
- Sémiologie des ulcères de cornée chez le chien et le chat (2024)
- [PDF][PDF] Quand les ulcères de cornée reflètent l'activité des maladies systémiques [PDF]
- [PDF][PDF] Les urgences pédiatriques en cornée et surface oculaire [PDF]
Ressources web
- Ulcère cornéen - Troubles oculaires (msdmanuals.com)
Les ulcères cornéens provoquent une rougeur et une douleur, sont souvent associés à une sensation de corps étranger dans l'œil, à une photophobie (sensibilité ...
- Ulcère de la cornée, définition et symptômes - Santé sur le Net (sante-sur-le-net.com)
Symptômes et complications possibles d'un ulcère de la cornée · Une gêne oculaire et la sensation d'avoir un corps étranger dans l'œil ; · Une sensibilité accrue ...
- Ulcère de la cornée (elsan.care)
Le symptôme majeur est une douleur intense, continue, insomniante, due à la présence de nombreuses terminaisons nerveuses dans la cornée. On observe également ...
- Ulcère cornéen - Troubles oculaires (msdmanuals.com)
Les symptômes peuvent comprendre une rougeur conjonctivale progressive, une sensation de corps étranger, des douleurs, une photophobie et/ou un larmoiement. Le ...
- Kératite et ulcère de cornée - Erosions de l'œil - SOS Œil (daviel.fr)
Les kératites et les ulcères sont des pathologies de la cornée qui se manifestent par une rougeur, des douleurs oculaires et une baisse de vision. Elles ont des ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.