Tumeurs du Thorax : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les tumeurs du thorax regroupent l'ensemble des masses anormales qui se développent dans la cavité thoracique. Ces pathologies touchent différents organes : poumons, plèvre, médiastin ou paroi thoracique. En France, elles représentent un enjeu majeur de santé publique avec plus de 50 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Tumeurs du thorax : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs du thorax désignent toutes les masses anormales qui se développent dans la cage thoracique. Cette région anatomique complexe abrite des organes vitaux : poumons, cœur, œsophage, trachée et grands vaisseaux [14,15].
On distingue plusieurs types de tumeurs thoraciques. D'abord, les tumeurs pulmonaires primitives qui naissent directement dans le tissu pulmonaire. Ensuite, les tumeurs médiastinales qui se développent dans l'espace situé entre les deux poumons [12]. Enfin, les tumeurs de la paroi thoracique qui affectent les côtes, les muscles intercostaux ou le sternum [8].
Mais attention, toutes les tumeurs thoraciques ne sont pas cancéreuses. Certaines sont bénignes, comme les hamartomes pulmonaires ou certains kystes. D'autres sont malignes et nécessitent une prise en charge oncologique spécialisée [9,10].
L'important à retenir : chaque type de tumeur thoracique a ses propres caractéristiques. Les tumeurs carcinoïdes bronchiques, par exemple, représentent une forme particulière avec un pronostic généralement favorable [10,11]. En revanche, certaines formes rares de cancer du poumon nécessitent des approches thérapeutiques spécifiques [9].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les tumeurs thoraciques touchent environ 52 000 personnes chaque année, selon les dernières données de Santé Publique France. Cette incidence place notre pays dans la moyenne européenne, avec des variations régionales notables [16].
Les hommes restent plus touchés que les femmes, avec un ratio de 2,5 pour 1. Cependant, cette tendance évolue : l'incidence chez les femmes augmente de 3% par an depuis 2015, principalement due aux changements des habitudes tabagiques [16]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 65 ans, mais on observe une augmentation préoccupante des cas chez les 45-55 ans.
Géographiquement, les régions du Nord et de l'Est de la France présentent les taux d'incidence les plus élevés. Cette répartition s'explique par l'exposition historique aux polluants industriels et la prévalence du tabagisme [16]. À l'inverse, les régions méditerranéennes affichent des taux légèrement inférieurs à la moyenne nationale.
Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que les tumeurs thoraciques représentent 18% de tous les cancers diagnostiqués. Les projections pour 2030 prévoient une augmentation de 25% des cas, principalement dans les pays en développement où l'exposition aux facteurs de risque environnementaux s'intensifie.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le tabagisme reste le principal facteur de risque des tumeurs thoraciques, responsable de 85% des cas de cancer du poumon. Mais d'autres causes méritent votre attention [16].
L'exposition professionnelle joue un rôle majeur. L'amiante, interdite depuis 1997 en France, continue de provoquer des mésothéliomes pleuraux 20 à 40 ans après l'exposition. Les travailleurs du bâtiment, de la métallurgie ou de la construction navale restent particulièrement à risque. D'autres substances comme le radon, présent naturellement dans certaines régions granitiques, augmentent également le risque [14,15].
La pollution atmosphérique constitue un facteur émergent. Les particules fines PM2.5, particulièrement concentrées dans les grandes métropoles, sont désormais reconnues comme cancérigènes par l'OMS. Cette exposition concerne potentiellement 12 millions de Français vivant en zone urbaine dense.
Certains facteurs génétiques prédisposent aussi aux tumeurs thoraciques. Les mutations des gènes EGFR, ALK ou ROS1 sont retrouvées chez 15% des patients, particulièrement chez les non-fumeurs [4,5]. Ces découvertes révolutionnent aujourd'hui les approches thérapeutiques personnalisées.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs thoraciques peuvent être trompeurs car ils ressemblent souvent à ceux d'affections bénignes. Néanmoins, certains signes doivent vous alerter [16].
La toux persistante constitue le symptôme le plus fréquent, touchant 75% des patients. Mais attention : il ne s'agit pas d'une toux banale. Cette toux dure plus de trois semaines, s'aggrave progressivement et peut s'accompagner de crachats sanglants (hémoptysie). Si vous fumez ou avez fumé, une modification de votre toux habituelle doit vous inquiéter [16].
L'essoufflement (dyspnée) apparaît chez 60% des patients. D'abord à l'effort, il peut progressivement survenir au repos. Vous pourriez également ressentir des douleurs thoraciques, souvent décrites comme une sensation de serrement ou de brûlure [14,15].
D'autres symptômes moins spécifiques peuvent accompagner la maladie : fatigue inexpliquée, perte de poids involontaire, fièvre récurrente. Chez certains patients, les tumeurs carcinoïdes provoquent des symptômes particuliers comme des bouffées de chaleur ou des diarrhées [10,11].
Bon à savoir : l'absence de symptômes n'exclut pas une tumeur thoracique. Certaines formes restent silencieuses longtemps, d'où l'importance du dépistage chez les personnes à risque.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs thoraciques suit un protocole précis, établi par les recommandations de la Haute Autorité de Santé. Votre médecin traitant constitue le premier maillon de cette chaîne diagnostique [16].
L'examen clinique initial comprend l'auscultation pulmonaire, la palpation des ganglions et l'évaluation de votre état général. Votre médecin vous questionnera sur vos antécédents, votre exposition professionnelle et vos habitudes de vie. Cette première étape oriente déjà vers certaines hypothèses diagnostiques.
La radiographie thoracique reste l'examen de première intention. Simple et accessible, elle détecte 80% des tumeurs pulmonaires de plus de 1 cm. Cependant, certaines localisations peuvent échapper à cet examen, notamment les tumeurs situées derrière le cœur ou le diaphragme [14,15].
Le scanner thoracique avec injection de produit de contraste constitue l'examen de référence. Il précise la taille, la localisation exacte et les rapports de la tumeur avec les structures adjacentes. Cet examen guide également la stratégie de prélèvement tissulaire [6]. En cas de suspicion de tumeur carcinoïde, des examens complémentaires spécifiques peuvent être nécessaires [10,11].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Les traitements des tumeurs thoraciques ont considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique dépend du type de tumeur, de son stade et de votre état général [1,2].
La chirurgie reste le traitement de référence pour les tumeurs localisées. Les techniques mini-invasives, comme la chirurgie thoracoscopique (VATS), permettent aujourd'hui de retirer des tumeurs avec des incisions de seulement 2-3 cm. Cette approche réduit significativement les douleurs post-opératoires et accélère la récupération [8,11].
La radiothérapie stéréotaxique révolutionne le traitement des petites tumeurs pulmonaires. Cette technique ultra-précise délivre de fortes doses de rayonnement en quelques séances seulement. Pour les tumeurs de stade T1-T2, elle offre des résultats comparables à la chirurgie avec moins de complications [6].
L'immunothérapie transforme le pronostic de nombreux patients. Ces traitements stimulent votre système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses. Les inhibiteurs de PD-1 et PD-L1 sont désormais utilisés en première ligne chez certains patients [5]. Parallèlement, la thérapie cellulaire de type CAR-T fait son apparition dans les essais cliniques, ouvrant de nouvelles perspectives [3].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des tumeurs thoraciques. L'Institut Curie présente des avancées majeures qui transforment déjà la prise en charge des patients [1,2].
La thérapie cellulaire CAR-T fait ses premiers pas dans le cancer du poumon. Le CHU de Lyon a traité son premier patient avec cette approche révolutionnaire en 2024. Cette technique consiste à prélever vos lymphocytes T, les modifier génétiquement pour qu'ils reconnaissent spécifiquement les cellules cancéreuses, puis les réinjecter [3].
Les thérapies ciblées se personnalisent davantage. L'aumolertinib, un inhibiteur d'EGFR de nouvelle génération, montre des résultats prometteurs dans les cancers du poumon de stade III non résécables. Les essais de phase III ADVANCE démontrent une amélioration significative de la survie [4]. Cette molécule pourrait bientôt être disponible en France.
L'immunothérapie combinée gagne en efficacité. Les associations chimiothérapie-immunothérapie en situation précoce redéfinissent les standards de traitement. Ces protocoles permettent d'obtenir des réponses complètes chez 30% des patients, contre 15% avec les traitements conventionnels [5].
Concrètement, ces innovations se traduisent par des survies prolongées et une meilleure qualité de vie. L'étude intégrative des lymphocytes B infiltrant les tumeurs ouvre également de nouvelles pistes thérapeutiques prometteuses [7].
Vivre au Quotidien avec les Tumeurs du Thorax
Vivre avec une tumeur thoracique bouleverse votre quotidien, mais des stratégies existent pour maintenir une qualité de vie satisfaisante. L'adaptation progressive reste la clé du succès.
La gestion de l'essoufflement constitue souvent le défi principal. Des techniques de respiration spécifiques, enseignées par les kinésithérapeutes, vous aident à optimiser votre capacité respiratoire. L'activité physique adaptée, même légère, maintient votre maladie physique et améliore votre moral. Une marche de 15 minutes par jour peut faire la différence.
L'alimentation joue un rôle crucial dans votre récupération. Les traitements peuvent altérer votre appétit ou votre goût. Fractionnez vos repas, privilégiez les aliments riches en protéines et n'hésitez pas à consulter une diététicienne spécialisée en oncologie. Certains patients trouvent que les compléments nutritionnels les aident à maintenir leur poids.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. L'annonce du diagnostic provoque souvent un choc émotionnel important. Les consultations avec un psycho-oncologue, les groupes de parole ou les associations de patients offrent un espace d'écoute précieux. Votre entourage a également besoin d'être accompagné dans cette épreuve.
Les Complications Possibles
Les tumeurs thoraciques peuvent entraîner diverses complications, liées soit à la maladie elle-même, soit aux traitements. Connaître ces risques vous permet de mieux les anticiper [14,15].
L'épanchement pleural survient chez 30% des patients. Cette accumulation de liquide entre les deux feuillets de la plèvre provoque un essoufflement important. Une ponction pleurale ou la pose d'un drain peuvent être nécessaires pour soulager vos symptômes. Dans certains cas, une pleurodèse (collage des feuillets pleuraux) prévient les récidives.
Les complications respiratoires incluent les pneumonies et les embolies pulmonaires. Votre système immunitaire, affaibli par les traitements, vous rend plus vulnérable aux infections. La vaccination antigrippale et anti-pneumococcique est fortement recommandée. L'embolie pulmonaire, favorisée par l'alitement prolongé, nécessite parfois un traitement anticoagulant préventif.
Certaines tumeurs peuvent comprimer les structures adjacentes. Le syndrome cave supérieur, causé par la compression de la veine cave supérieure, provoque un gonflement du visage et du cou. Cette urgence oncologique nécessite un traitement immédiat par radiothérapie ou chimiothérapie [9].
Les traitements eux-mêmes peuvent occasionner des effets secondaires. La chimiothérapie peut provoquer une neuropathie périphérique ou une baisse des défenses immunitaires. L'immunothérapie, bien que mieux tolérée, peut déclencher des réactions auto-immunes nécessitant une surveillance étroite [5].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs thoraciques varie considérablement selon le type histologique, le stade au diagnostic et votre état général. Les avancées thérapeutiques récentes améliorent constamment ces perspectives [1,2].
Pour les cancers du poumon non à petites cellules de stade précoce (I-II), la survie à 5 ans atteint désormais 70-80% après chirurgie. La radiothérapie stéréotaxique offre des résultats similaires chez les patients inopérables [6]. Ces chiffres encourageants soulignent l'importance du diagnostic précoce.
Les tumeurs carcinoïdes bronchiques présentent généralement un excellent pronostic. La survie à 10 ans dépasse 90% pour les formes typiques après résection chirurgicale complète [10,11]. Même les formes atypiques conservent un pronostic favorable avec une prise en charge adaptée.
Les stades avancés bénéficient des innovations thérapeutiques 2024-2025. L'immunothérapie et les thérapies ciblées prolongent significativement la survie. Certains patients avec mutations EGFR vivent désormais plusieurs années avec une qualité de vie préservée [4,5]. La thérapie cellulaire CAR-T ouvre de nouveaux espoirs pour les cas les plus difficiles [3].
Il faut savoir que chaque situation est unique. Votre oncologue évalue votre pronostic en tenant compte de multiples facteurs : âge, état général, réponse aux traitements et soutien familial. Les statistiques générales ne prédisent pas votre évolution personnelle.
Peut-on Prévenir les Tumeurs du Thorax ?
La prévention des tumeurs thoraciques repose sur la réduction des facteurs de risque modifiables. Certaines mesures simples peuvent considérablement diminuer votre risque [16].
L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace. Même après 20 ans de tabagisme, arrêter divise par deux votre risque de cancer du poumon en 10 ans. Les substituts nicotiniques, les thérapies comportementales et les nouveaux médicaments facilitent ce sevrage. Votre médecin traitant peut vous orienter vers une consultation de tabacologie.
La protection contre l'amiante reste cruciale, malgré son interdiction. Si vous travaillez dans la rénovation ou la démolition, respectez scrupuleusement les protocoles de sécurité. Le port d'équipements de protection individuelle et la formation aux risques sont obligatoires. En cas d'exposition passée, un suivi médical régulier permet un dépistage précoce.
Réduire votre exposition à la pollution atmosphérique contribue également à la prévention. Évitez les activités sportives en extérieur lors des pics de pollution, aérez votre domicile aux heures les moins polluées (tôt le matin) et privilégiez les transports en commun. Les purificateurs d'air domestiques peuvent être utiles dans les zones très polluées.
Une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes apporte des antioxydants protecteurs. L'activité physique régulière renforce votre système immunitaire et améliore votre capacité respiratoire. Ces habitudes de vie saines réduisent globalement votre risque de cancer.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) et l'Institut National du Cancer (INCa) publient régulièrement des recommandations pour optimiser la prise en charge des tumeurs thoraciques. Ces guidelines évoluent avec les innovations thérapeutiques [1,2].
Le dépistage organisé du cancer du poumon fait l'objet d'une expérimentation nationale depuis 2022. Cette démarche cible les personnes de 50-74 ans avec un tabagisme important (≥30 paquets-années). Un scanner thoracique faible dose est proposé annuellement pendant 3 ans. Cette stratégie pourrait réduire la mortalité de 20% selon les études pilotes.
Les réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) sont obligatoires pour tous les patients. Ces réunions rassemblent chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes et anatomopathologistes pour définir la meilleure stratégie thérapeutique. Votre dossier y est discuté avant toute décision de traitement, garantissant une prise en charge optimale [6].
La HAS recommande l'évaluation systématique des mutations génétiques (EGFR, ALK, ROS1, PD-L1) chez tous les patients avec un adénocarcinome pulmonaire. Cette analyse oriente vers les thérapies ciblées les plus appropriées [4,5]. Les délais de rendu des résultats ne doivent pas dépasser 10 jours ouvrés.
L'accompagnement psychosocial fait partie intégrante des recommandations. Chaque patient doit bénéficier d'une évaluation de ses besoins en soutien psychologique, social et nutritionnel. Cette approche globale améliore significativement la qualité de vie et l'adhésion aux traitements.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de tumeurs thoraciques. Ces structures offrent soutien, information et entraide tout au long de votre parcours de soins.
La Ligue contre le Cancer propose des services dans chaque département : soutien psychologique, aide financière, groupes de parole et ateliers bien-être. Leurs comités locaux organisent régulièrement des conférences d'information animées par des spécialistes. Vous pouvez les contacter au 0800 940 939 (appel gratuit).
Vivre Comme Avant se spécialise dans l'accompagnement post-cancer. Cette association propose des ateliers de remise en forme, des conseils en image et des groupes de discussion. Leurs bénévoles, tous anciens patients, comprennent parfaitement vos préoccupations et peuvent partager leur expérience.
L'Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) finance la recherche et informe le public. Leur site internet propose des fiches pratiques détaillées sur chaque type de tumeur thoracique. Ils organisent également des webinaires gratuits avec des experts reconnus [16].
Les réseaux sociaux hébergent de nombreux groupes d'entraide. Ces communautés virtuelles permettent d'échanger conseils pratiques et soutien moral. Attention cependant aux informations non vérifiées : privilégiez toujours l'avis de votre équipe médicale pour les décisions thérapeutiques.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une tumeur thoracique nécessite quelques adaptations pratiques. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, peuvent vous faciliter le quotidien.
Organisez votre suivi médical avec rigueur. Tenez un carnet de bord notant vos symptômes, vos traitements et vos questions pour les consultations. Préparez vos rendez-vous en listant vos préoccupations principales. N'hésitez pas à vous faire accompagner : quatre oreilles valent mieux que deux pour retenir les informations importantes.
Adaptez votre environnement domestique pour économiser votre souffle. Réorganisez votre logement en plaçant les objets usuels à portée de main. Installez des barres d'appui dans la salle de bain et privilégiez une douche à l'italienne. Un aspirateur léger ou un robot aspirateur vous éviteront les efforts inutiles.
Gérez votre fatigue en planifiant vos activités. Alternez périodes d'activité et de repos, et n'hésitez pas à faire des siestes courtes (20-30 minutes). Déléguer certaines tâches ménagères n'est pas un échec mais une stratégie intelligente pour préserver votre énergie.
Maintenez vos liens sociaux malgré la maladie. Informez votre entourage de vos besoins et de vos limites. Acceptez l'aide proposée et n'hésitez pas à exprimer vos émotions. L'isolement aggrave souvent l'anxiété et la dépression.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide, voire urgente. Savoir les reconnaître peut faire la différence dans votre prise en charge [16].
Consultez rapidement (dans les 48 heures) si vous présentez : une toux persistante depuis plus de 3 semaines, des crachats sanglants même minimes, un essoufflement inhabituel au repos, une douleur thoracique intense ou des sueurs nocturnes avec perte de poids. Ces symptômes, surtout chez un fumeur ou ex-fumeur, justifient un bilan approfondi [16].
Rendez-vous aux urgences immédiatement en cas de : détresse respiratoire aiguë, douleur thoracique brutale et intense, gonflement rapide du visage et du cou, ou crachats de sang abondants. Ces situations peuvent révéler des complications graves nécessitant un traitement d'urgence [14,15].
Pour les patients déjà suivis, contactez votre équipe soignante si vous observez : une aggravation de vos symptômes habituels, l'apparition de nouveaux signes, une fièvre persistante ou des effets secondaires importants des traitements. Votre oncologue préfère être prévenu trop tôt que trop tard.
N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent par crainte de "déranger". Les équipes médicales sont là pour vous accompagner et préfèrent intervenir précocement. Un appel téléphonique peut souvent rassurer ou orienter vers la conduite à tenir.
Questions Fréquentes
Peut-on guérir d'une tumeur thoracique ?Oui, de nombreuses tumeurs thoraciques se guérissent, surtout si elles sont diagnostiquées précocement. Les taux de guérison atteignent 70-80% pour les stades précoces et s'améliorent constamment grâce aux innovations thérapeutiques [1,2,6].
Les tumeurs thoraciques sont-elles toujours liées au tabac ?
Non, 15% des cancers du poumon surviennent chez des non-fumeurs. L'amiante, la pollution, le radon et certaines prédispositions génétiques peuvent également être en cause [4,5,16].
Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie selon le type de tumeur et le traitement choisi. Une chirurgie nécessite 2-4 semaines de récupération, la radiothérapie s'étale sur 3-7 semaines, et la chimiothérapie dure généralement 3-6 mois [6,11].
Peut-on continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre métier et de votre état général. Beaucoup de patients continuent à temps partiel ou en télétravail. Votre médecin du travail peut proposer des aménagements adaptés à votre situation.
Les proches peuvent-ils "attraper" la maladie ?
Non, les tumeurs thoraciques ne sont pas contagieuses. Vous pouvez maintenir des contacts normaux avec votre famille et vos amis sans aucun risque de transmission.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs du thorax :
Questions Fréquentes
Peut-on guérir d'une tumeur thoracique ?
Oui, de nombreuses tumeurs thoraciques se guérissent, surtout si elles sont diagnostiquées précocement. Les taux de guérison atteignent 70-80% pour les stades précoces et s'améliorent constamment grâce aux innovations thérapeutiques.
Les tumeurs thoraciques sont-elles toujours liées au tabac ?
Non, 15% des cancers du poumon surviennent chez des non-fumeurs. L'amiante, la pollution, le radon et certaines prédispositions génétiques peuvent également être en cause.
Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie selon le type de tumeur et le traitement choisi. Une chirurgie nécessite 2-4 semaines de récupération, la radiothérapie s'étale sur 3-7 semaines, et la chimiothérapie dure généralement 3-6 mois.
Peut-on continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre métier et de votre état général. Beaucoup de patients continuent à temps partiel ou en télétravail. Votre médecin du travail peut proposer des aménagements adaptés à votre situation.
Les proches peuvent-ils "attraper" la maladie ?
Non, les tumeurs thoraciques ne sont pas contagieuses. Vous pouvez maintenir des contacts normaux avec votre famille et vos amis sans aucun risque de transmission.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Les dernières avancées de l'Institut Curie présentées au congrès européen - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Congrès de l'ASCO : une édition 2025 particulièrement riche pour l'Institut CurieLien
- [3] Cancer du poumon : un premier patient traité par thérapie cellulaire de type CAR-TLien
- [4] Survival of induction aumolertinib followed by aumolertinib and concurrent radiotherapy in unresectable EGFR-mutated stage III NSCLCLien
- [5] Navigating chemotherapy and immunotherapy in early-stage lung cancerLien
- [6] Intérêt de la radiothérapie stéréotaxique pour les tumeurs primitives du poumon localisées de stade T1-T2Lien
- [7] Etude intégrative des Lymphocytes B infiltrant les tumeurs solides: organisation, mécanismes immunitaires, impacts pronostics et thérapeutiquesLien
- [8] Les tumeurs de la paroi thoracique en milieu pédiatrique: résultats chirurgicaux monocentriquesLien
- [9] Les formes rares de cancer du poumonLien
- [10] Les tumeurs carcinoïdes bronchiques: à propos de 20 casLien
- [11] La chirurgie des tumeurs carcinoïdes typiques du poumon: quels facteurs pronostiques?Lien
- [12] Une tumeur médiastinale postérieure rare, le cas d'un myélolipome extrasurrénalien thoraciqueLien
- [13] Tumeurs neuroendocrines du poumon: aspects épidémiologiques et anatomopathologiquesLien
- [14] Tumeurs de la paroi thoracique - Troubles pulmonaires et des voies aériennesLien
- [15] Tumeurs de la paroi thoracique - Troubles pulmonaires (version professionnelle)Lien
- [16] Cancers du poumon : les symptômes et le diagnosticLien
Publications scientifiques
- Intérêt de la radiothérapie stéréotaxique pour les tumeurs primitives du poumon localisées de stade T1-T2 (2022)4 citations
- Etude intégrative des Lymphocytes B infiltrant les tumeurs solides: organisation, mécanismes immunitaires, impacts pronostics et thérapeutiques (2023)
- Les tumeurs de la paroi thoracique en milieu pédiatrique: résultats chirurgicaux monocentriques (2025)
- Les formes rares de cancer du poumon (2025)
- Les tumeurs carcinoïdes bronchiques: à propos de 20 cas (2025)1 citations
Ressources web
- Tumeurs de la paroi thoracique - Troubles pulmonaires et ... (msdmanuals.com)
Une grosseur dans la paroi thoracique peut être le seul symptôme si une tumeur survient dans le tissu mou de la paroi thoracique. · Généralement, les personnes n ...
- Tumeurs de la paroi thoracique - Troubles pulmonaires (msdmanuals.com)
Les patients qui présentent des tumeurs de la paroi thoracique demandent une radiographie de thorax, une TDM, une IRM et parfois un PET (positron emission ...
- Cancers du poumon : les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)
10 févr. 2025 — Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de t ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.