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Tumeurs du testicule : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Tumeurs du testicule

Les tumeurs du testicule représentent une pathologie urologique qui touche principalement les hommes jeunes entre 15 et 35 ans. Bien que relativement rares, ces cancers présentent un excellent pronostic lorsqu'ils sont détectés précocement. En France, environ 2 500 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, avec un taux de guérison dépassant 95% grâce aux avancées thérapeutiques récentes.

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Tumeurs du testicule : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs du testicule sont des proliférations cellulaires anormales qui se développent dans les tissus testiculaires. Ces pathologies malignes touchent principalement les cellules germinales, responsables de la production des spermatozoïdes [12,13].

Il existe deux grandes catégories de tumeurs testiculaires. D'une part, les tumeurs germinales représentent 95% des cas et incluent les séminomes et les non-séminomes. D'autre part, les tumeurs non germinales, plus rares, comprennent les tumeurs des cellules de Leydig et de Sertoli [14,15].

Contrairement à d'autres cancers, les tumeurs du testicule présentent une particularité remarquable : leur excellent pronostic. En effet, même dans les stades avancés, le taux de guérison reste supérieur à 90% grâce aux protocoles de chimiothérapie modernes [1,2]. Cette réalité rassurante ne doit cependant pas retarder la consultation médicale en cas de symptômes suspects.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'incidence des tumeurs du testicule s'élève à environ 2 500 nouveaux cas annuels, soit un taux d'incidence de 7,8 pour 100 000 hommes [12,13]. Cette pathologie représente 1% de tous les cancers masculins mais constitue le cancer le plus fréquent chez les hommes de 15 à 35 ans.

L'évolution épidémiologique révèle une tendance préoccupante. Au cours des dernières décennies, l'incidence a augmenté de 2 à 3% par an dans les pays développés [14,15]. Cette progression s'observe particulièrement en Europe du Nord et en Amérique du Nord, où les taux sont les plus élevés au monde.

Mais rassurez-vous, cette augmentation s'accompagne d'une amélioration constante du pronostic. La mortalité par cancer du testicule a diminué de plus de 70% depuis les années 1970, grâce aux progrès thérapeutiques [1,2]. En France, le taux de survie à 5 ans atteint désormais 97%, plaçant notre pays parmi les meilleurs au niveau européen.

D'un point de vue géographique, des disparités importantes existent. Les pays scandinaves présentent les taux d'incidence les plus élevés (10-12 pour 100 000), tandis que l'Asie et l'Afrique affichent des taux nettement inférieurs (1-2 pour 100 000) [16]. Ces variations suggèrent l'implication de facteurs génétiques et environnementaux dans le développement de cette pathologie.

Les Causes et Facteurs de Risque

Bien qu'on ne connaisse pas encore toutes les causes des tumeurs du testicule, plusieurs facteurs de risque ont été clairement identifiés. Le principal facteur reste la cryptorchidie, c'est-à-dire l'absence de descente d'un testicule dans le scrotum [6,7]. Cette malformation multiplie par 3 à 5 le risque de développer un cancer testiculaire.

Les antécédents familiaux jouent également un rôle significatif. Si votre père ou votre frère a eu un cancer du testicule, votre risque est multiplié par 6 à 10 [8,9]. Cette prédisposition génétique explique en partie les variations d'incidence entre les populations.

L'exposition professionnelle aux solvants constitue un facteur de risque émergent, comme le démontre l'étude TESTIS menée en France [8,10,11]. Cette recherche révèle une association significative entre l'exposition aux solvants organiques et le développement de tumeurs germinales. De même, l'exposition aux pesticides domestiques pendant la puberté augmente le risque de 40% selon les dernières données [10].

D'autres facteurs méritent votre attention : l'infertilité masculine, le syndrome de Klinefelter, et paradoxalement, la grande taille à l'âge adulte. L'âge reste le facteur le plus déterminant, avec un pic d'incidence entre 25 et 35 ans pour les non-séminomes et entre 35 et 45 ans pour les séminomes [12,13].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le premier signe d'une tumeur du testicule est généralement une masse ou un nodule dur, indolore, palpable dans le testicule [14,15]. Cette découverte se fait souvent lors de l'autopalpation ou par le partenaire. Il est important de savoir que cette masse ne disparaît pas et tend à augmenter progressivement de volume.

Mais attention, d'autres symptômes peuvent vous alerter. Une sensation de lourdeur dans le scrotum, une douleur sourde dans le bas-ventre ou l'aine, ou encore une modification de la taille ou de la forme du testicule doivent vous amener à consulter [14,15,16]. Certains hommes rapportent également une sensibilité accrue ou une gêne lors de la marche.

Dans de rares cas, les symptômes peuvent être plus spectaculaires. Une douleur aiguë et intense peut survenir en cas d'hémorragie intratumorale ou de torsion. Cette situation constitue une urgence médicale nécessitant une consultation immédiate [16].

Il faut savoir que 10% des patients présentent d'emblée des signes de métastases. Ces symptômes incluent des douleurs lombaires persistantes, un essoufflement, une toux chronique, ou encore l'apparition de ganglions dans le cou [14,15]. Heureusement, même à ce stade, le pronostic reste excellent avec les traitements actuels.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs du testicule commence par un examen clinique minutieux. Votre médecin procédera à la palpation des deux testicules, recherchant toute anomalie de taille, de consistance ou de forme [6,7]. Cette étape, bien qu'inconfortable, reste indispensable pour orienter le diagnostic.

L'échographie scrotale constitue l'examen de référence pour confirmer la présence d'une masse testiculaire. Cet examen non invasif permet de différencier une tumeur d'autres pathologies bénignes comme un kyste ou une hydrocèle [14,15]. L'échographie détermine également si la masse est intra ou extra-testiculaire, information cruciale pour la suite de la prise en charge.

Les marqueurs tumoraux sériques représentent un outil diagnostic essentiel. Trois marqueurs sont systématiquement dosés : l'alpha-fœtoprotéine (AFP), la bêta-HCG, et les lactate déshydrogénases (LDH) [12,13]. Ces marqueurs sont élevés chez 60 à 70% des patients et permettent de suivre l'évolution de la maladie. D'ailleurs, une innovation récente concerne le dosage du miRNA 371, qui pourrait révolutionner le diagnostic précoce [5].

En cas de forte suspicion, un scanner thoraco-abdomino-pelvien sera réalisé pour rechercher d'éventuelles métastases. Cet examen permet de déterminer le stade de la maladie et d'adapter le traitement en conséquence [1,2]. Le diagnostic définitif ne peut être établi qu'après analyse histologique de la pièce d'orchidectomie.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des tumeurs du testicule repose sur une approche multimodale adaptée au type histologique et au stade de la maladie. L'orchidectomie radicale par voie inguinale constitue le traitement de première intention dans tous les cas [6,7]. Cette intervention chirurgicale permet à la fois le diagnostic histologique définitif et le traitement de la tumeur primitive.

Pour les stades localisés, la surveillance active peut être proposée après orchidectomie, particulièrement pour les séminomes de stade I [2,6]. Cette approche évite les effets secondaires d'un traitement adjuvant tout en maintenant un excellent pronostic. Environ 80% des patients en surveillance ne rechutent jamais et évitent ainsi une chimiothérapie inutile.

La chimiothérapie reste le pilier du traitement des formes métastatiques. Le protocole BEP (Bléomycine, Étoposide, Cisplatine) demeure la référence internationale avec des taux de guérison supérieurs à 95% [1,2]. Pour les patients présentant des contre-indications à la bléomycine, le protocole EP (Étoposide, Cisplatine) constitue une alternative efficace.

Une innovation majeure concerne la chirurgie partielle du testicule pour les petites tumeurs bénignes ou les tumeurs controlatérales synchrones [7]. Cette technique préserve la fonction hormonale et la fertilité, améliorant significativement la qualité de vie des patients jeunes. Cependant, cette approche nécessite une sélection rigoureuse des candidats et un suivi rapproché.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs du testicule avec plusieurs innovations prometteuses. Le groupe GETUG (Groupe d'Étude des Tumeurs Urogénitales) développe actuellement de nouveaux protocoles de désescalade thérapeutique [1,2]. L'objectif est de réduire la toxicité des traitements tout en maintenant leur efficacité.

Une avancée majeure concerne l'utilisation du miRNA 371 comme biomarqueur diagnostique et de suivi [5]. Cette innovation permet une détection plus précoce des récidives et une meilleure adaptation des traitements. Les premiers résultats cliniques montrent une sensibilité supérieure aux marqueurs traditionnels, particulièrement pour les tumeurs non sécrétantes.

Gustave Roussy, centre de référence en cancérologie, a obtenu l'habilitation pour mener des essais cliniques de phase I en médecine nucléaire [3]. Ces nouvelles approches thérapeutiques ciblent spécifiquement les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains. Les thérapies ciblées et l'immunothérapie représentent des pistes particulièrement prometteuses [4].

Le marché des traitements des tumeurs testiculaires devrait atteindre 848 millions de dollars d'ici 2035, reflétant l'investissement massif dans la recherche [4]. Cette croissance s'explique par l'adoption croissante des thérapies personnalisées et des traitements de précision. Concrètement, cela signifie que les patients bénéficieront bientôt de traitements sur mesure, adaptés au profil génétique de leur tumeur.

Vivre au Quotidien avec les Tumeurs du testicule

Vivre avec un diagnostic de tumeur du testicule bouleverse initialement votre quotidien, mais rassurez-vous, la plupart des patients retrouvent une vie normale après traitement [12,13]. L'impact psychologique du diagnostic nécessite souvent un accompagnement spécialisé, car cette pathologie touche des hommes jeunes en pleine activité professionnelle et familiale.

La question de la fertilité préoccupe légitimement de nombreux patients. Avant tout traitement, une consultation d'oncofertilité est systématiquement proposée avec possibilité de conservation de spermatozoïdes [14,15]. Cette démarche rassure les couples et préserve leurs projets parentaux futurs. Il faut savoir que 70% des patients conservent une fertilité normale après traitement.

L'activité professionnelle peut être temporairement impactée pendant les phases de traitement. La durée d'arrêt de travail varie selon le protocole thérapeutique : 2 à 4 semaines pour une orchidectomie simple, 3 à 6 mois en cas de chimiothérapie [16]. Heureusement, la plupart des patients reprennent leur activité antérieure sans limitation particulière.

Le suivi médical à long terme reste indispensable, même après guérison complète. Ce suivi permet de détecter précocement d'éventuelles récidives ou complications tardives des traitements. Concrètement, vous bénéficierez d'examens réguliers pendant 10 ans, avec une fréquence décroissante au fil du temps.

Les Complications Possibles

Bien que les tumeurs du testicule présentent un excellent pronostic, certaines complications peuvent survenir, liées soit à la maladie elle-même, soit aux traitements [1,2]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les prendre en charge.

Les complications liées à la chimiothérapie incluent principalement la toxicité pulmonaire de la bléomycine, observée chez 5 à 10% des patients [12,13]. Cette complication, potentiellement grave, nécessite un arrêt définitif du traitement et une surveillance respiratoire prolongée. La toxicité rénale du cisplatine constitue une autre préoccupation, particulièrement chez les patients âgés ou présentant des facteurs de risque.

L'hypogonadisme représente une complication à long terme non négligeable. Environ 15% des patients développent un déficit en testostérone nécessitant une supplémentation hormonale [14,15]. Cette situation impacte la qualité de vie, la libido et peut favoriser l'ostéoporose précoce. Un suivi endocrinologique régulier permet de dépister et traiter cette complication.

Le syndrome métabolique touche 20 à 30% des survivants à long terme, avec une augmentation du risque cardiovasculaire [16]. Cette complication souligne l'importance d'un suivi médical prolongé et de mesures préventives : activité physique régulière, alimentation équilibrée et surveillance des facteurs de risque cardiovasculaire. Heureusement, ces complications restent largement minoritaires face au bénéfice thérapeutique considérable.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs du testicule figure parmi les meilleurs de tous les cancers, avec un taux de guérison global supérieur à 95% [1,2]. Cette excellente survie s'explique par la chimiosensibilité exceptionnelle de ces tumeurs et l'efficacité des protocoles thérapeutiques actuels.

Pour les stades localisés (stade I), le taux de guérison atteint 98-99% quelle que soit l'approche thérapeutique choisie [6,7]. Même en cas de récidive, qui survient chez 15 à 20% des patients en surveillance, le pronostic reste excellent avec un taux de guérison de 95% après traitement de rattrapage.

Les stades métastatiques bénéficient également d'un pronostic remarquable. La classification pronostique internationale distingue trois groupes : bon pronostic (90% de guérison), pronostic intermédiaire (80% de guérison) et mauvais pronostic (50% de guérison) [12,13]. Ces chiffres, bien que variables, restent exceptionnels en oncologie.

L'âge au diagnostic influence favorablement le pronostic. Les patients jeunes tolèrent mieux les traitements intensifs et présentent moins de comorbidités [14,15]. Cependant, même chez les patients plus âgés, des adaptations thérapeutiques permettent de maintenir un excellent taux de guérison. L'important à retenir : un diagnostic précoce optimise toujours les chances de guérison complète.

Peut-on Prévenir les Tumeurs du testicule ?

La prévention primaire des tumeurs du testicule reste limitée car la plupart des facteurs de risque ne sont pas modifiables [8,9]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire votre exposition aux facteurs de risque environnementaux identifiés.

La prévention professionnelle revêt une importance particulière. L'étude TESTIS a démontré l'association entre exposition aux solvants et risque de tumeur germinale [8,10,11]. Si votre profession vous expose à ces substances, respectez scrupuleusement les mesures de protection : port d'équipements de protection individuelle, ventilation adéquate des locaux, et surveillance médicale renforcée.

Concernant l'exposition aux pesticides domestiques, limitez leur utilisation, particulièrement pendant l'adolescence [10]. Privilégiez les alternatives biologiques pour l'entretien de votre jardin et de votre domicile. Cette précaution, bien que ne garantissant pas une protection absolue, contribue à réduire votre exposition globale.

La prévention secondaire par l'autopalpation testiculaire mensuelle représente votre meilleur atout. Cette pratique simple permet de détecter précocement toute anomalie et d'optimiser le pronostic [14,15,16]. Réalisez cet examen après une douche chaude, quand le scrotum est détendu. Toute modification de taille, de consistance ou l'apparition d'une masse doit vous amener à consulter rapidement. Cette démarche proactive peut littéralement vous sauver la vie.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs du testicule. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant urologues, oncologues et radiothérapeutes [1,2]. Cette coordination garantit une prise en charge optimale et personnalisée.

L'Institut National du Cancer (INCa) recommande la mise en place de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour tous les cas de tumeurs testiculaires [12,13]. Ces réunions permettent de définir la stratégie thérapeutique la plus adaptée en fonction du type histologique, du stade et des caractéristiques du patient.

Concernant le suivi post-thérapeutique, les recommandations européennes, adoptées en France, prévoient un calendrier précis : examens tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois jusqu'à 5 ans, et annuellement jusqu'à 10 ans [14,15]. Ce suivi comprend examen clinique, dosage des marqueurs tumoraux et imagerie selon les indications.

La préservation de la fertilité fait l'objet de recommandations spécifiques. Toute consultation d'oncofertilité doit être proposée avant traitement, avec information sur les techniques de conservation des gamètes [16]. Cette démarche s'inscrit dans une approche globale de préservation de la qualité de vie des patients jeunes. Les centres de référence en cancérologie disposent tous de ces structures spécialisées.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations de patients accompagnent les hommes touchés par les tumeurs du testicule et leurs proches. Ces structures offrent soutien psychologique, information médicale et aide pratique tout au long du parcours de soins.

L'Association Française d'Urologie (AFU) met à disposition des ressources documentaires actualisées et des annuaires de spécialistes. Leur site internet propose des fiches d'information validées par des experts, accessibles gratuitement. Ces documents expliquent simplement les différentes étapes du diagnostic et du traitement.

La Ligue contre le Cancer propose un accompagnement personnalisé avec des bénévoles formés et des professionnels de santé. Leurs comités départementaux organisent régulièrement des groupes de parole et des ateliers d'information. Cette proximité géographique facilite l'accès au soutien pour tous les patients.

Les réseaux sociaux spécialisés permettent d'échanger avec d'autres patients ayant vécu la même expérience. Ces plateformes, modérées par des professionnels de santé, offrent un espace d'expression libre et de partage d'expériences. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations échangées et à toujours valider avec votre équipe médicale. Ces ressources complètent mais ne remplacent jamais l'accompagnement médical professionnel.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec le diagnostic et le traitement d'une tumeur du testicule. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des témoignages de patients, vous aideront à traverser cette épreuve sereinement.

Pendant le traitement, maintenez une activité physique adaptée selon vos capacités. La marche quotidienne, même courte, améliore votre forme physique et votre moral. Évitez les sports de contact pendant la chimiothérapie, mais privilégiez les activités douces comme la natation ou le yoga. Votre équipe médicale peut vous orienter vers un kinésithérapeute spécialisé en oncologie.

L'alimentation joue un rôle important dans votre récupération. Privilégiez une alimentation variée et équilibrée, riche en fruits et légumes. En cas de nausées liées à la chimiothérapie, fractionnez vos repas et évitez les aliments gras ou épicés. N'hésitez pas à consulter une diététicienne pour adapter votre régime alimentaire.

Sur le plan psychologique, ne restez pas isolé avec vos inquiétudes. Parlez ouvertement de vos craintes à vos proches et à votre équipe soignante. Un soutien psychologique professionnel peut s'avérer précieux, particulièrement pour gérer l'anxiété liée au diagnostic et aux traitements. Rappelez-vous que ces réactions sont normales et temporaires. La plupart des patients retrouvent rapidement leur équilibre psychologique après la fin des traitements.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin traitant ou un urologue. Ne tardez jamais en présence de ces symptômes, car un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic [14,15,16].

Consultez en urgence si vous ressentez une douleur testiculaire intense et brutale, accompagnée de nausées ou de vomissements. Ces signes peuvent évoquer une torsion testiculaire ou une hémorragie intratumorale, situations nécessitant une prise en charge chirurgicale immédiate. De même, toute augmentation rapide du volume scrotal doit vous alerter.

Prenez rendez-vous rapidement si vous découvrez une masse ou un nodule dur dans un testicule, même indolore. Cette découverte, souvent fortuite lors de l'autopalpation, constitue le mode de révélation le plus fréquent des tumeurs testiculaires. N'attendez pas que la masse grossisse ou devienne douloureuse pour consulter.

D'autres symptômes méritent également une consultation médicale : modification de la taille ou de la forme d'un testicule, sensation de lourdeur scrotale persistante, douleurs dans le bas-ventre ou l'aine, ou encore apparition de ganglions dans le cou. Même si ces signes peuvent avoir d'autres causes bénignes, seul un examen médical permettra d'éliminer une pathologie tumorale. Votre médecin saura vous rassurer ou vous orienter vers un spécialiste si nécessaire.

Questions Fréquentes

Les tumeurs du testicule sont-elles héréditaires ?
Partiellement. Si un membre de votre famille (père, frère) a eu un cancer du testicule, votre risque est multiplié par 6 à 10. Cependant, la plupart des cas surviennent sans antécédent familial [8,9].

Peut-on avoir des enfants après un cancer du testicule ?
Oui, dans la majorité des cas. 70% des patients conservent une fertilité normale après traitement. Une consultation d'oncofertilité avec conservation de spermatozoïdes est systématiquement proposée avant traitement [14,15].

Faut-il porter une prothèse testiculaire après orchidectomie ?
C'est un choix personnel. La prothèse testiculaire améliore l'aspect esthétique mais n'a aucune fonction hormonale. Elle peut être posée lors de l'orchidectomie ou secondairement [7].

Combien de temps dure le traitement ?
Cela dépend du stade. Pour les stades localisés, l'orchidectomie seule peut suffire. En cas de chimiothérapie, comptez 3 à 4 cycles sur 9 à 12 semaines [1,2].

Y a-t-il des séquelles à long terme ?
Les séquelles graves sont rares. Certains patients développent un hypogonadisme (15%) ou des troubles métaboliques (20-30%) nécessitant un suivi médical prolongé [12,13].

Peut-on faire du sport après le traitement ?
Absolument. La reprise sportive est même encouragée pour améliorer la maladie physique et le moral. Attendez la cicatrisation complète et l'accord de votre médecin [16].

Questions Fréquentes

Les tumeurs du testicule sont-elles héréditaires ?

Partiellement. Si un membre de votre famille (père, frère) a eu un cancer du testicule, votre risque est multiplié par 6 à 10. Cependant, la plupart des cas surviennent sans antécédent familial.

Peut-on avoir des enfants après un cancer du testicule ?

Oui, dans la majorité des cas. 70% des patients conservent une fertilité normale après traitement. Une consultation d'oncofertilité avec conservation de spermatozoïdes est systématiquement proposée avant traitement.

Faut-il porter une prothèse testiculaire après orchidectomie ?

C'est un choix personnel. La prothèse testiculaire améliore l'aspect esthétique mais n'a aucune fonction hormonale. Elle peut être posée lors de l'orchidectomie ou secondairement.

Combien de temps dure le traitement ?

Cela dépend du stade. Pour les stades localisés, l'orchidectomie seule peut suffire. En cas de chimiothérapie, comptez 3 à 4 cycles sur 9 à 12 semaines.

Y a-t-il des séquelles à long terme ?

Les séquelles graves sont rares. Certains patients développent un hypogonadisme (15%) ou des troubles métaboliques (20-30%) nécessitant un suivi médical prolongé.

Peut-on faire du sport après le traitement ?

Absolument. La reprise sportive est même encouragée pour améliorer la maladie physique et le moral. Attendez la cicatrisation complète et l'accord de votre médecin.

Sources et références

Références

  1. [1] Getug, experts des cancers urologiques - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Prise en charge du cancer du testicule - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Gustave Roussy habilité à mener des essais cliniques - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Testicular Neoplasm Market Size to Reach USD 848.0 Million by 2035Lien
  5. [5] Clinical evaluation of the role of miRNA 371 in small tumorsLien
  6. [6] Prise en charge des tumeurs du testicule: évaluation des pratiques dans les stades localiséesLien
  7. [7] Chirurgie partielle du testicule: pour qui et comment?Lien
  8. [8] Exposition professionnelle aux solvants et tumeurs germinales du testicule–étude TESTISLien
  9. [9] Guide de pratique consensuel de l'Association des urologues du CanadaLien
  10. [10] Exposition aux pesticides domestiques à la puberté et risque de tumeurs germinalesLien
  11. [11] Expositions professionnelles aux solvants dans une étude cas-témoins sur les tumeurs germinalesLien
  12. [12] Le cancer du testicule - Revue médicale 2022Lien
  13. [13] Cancer du testicule: les essentiels pour comprendreLien
  14. [14] Cancers du testicule : les symptômes et le diagnosticLien
  15. [15] Cancer des testicules : Symptômes, traitementsLien
  16. [16] Cancer des testicules : symptômes, traitement et récidiveLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.