Tumeurs du rectum : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les tumeurs du rectum représentent une pathologie complexe qui touche chaque année des milliers de personnes en France. Cette maladie, souvent appelée cancer colorectal lorsqu'elle est maligne, nécessite une prise en charge spécialisée et précoce. Grâce aux avancées médicales récentes, notamment les innovations thérapeutiques de 2024-2025, les perspectives de traitement s'améliorent considérablement. Comprendre cette pathologie, ses symptômes et les options thérapeutiques disponibles est essentiel pour tous les patients et leurs proches.

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Tumeurs du rectum : Définition et Vue d'Ensemble
Une tumeur du rectum correspond à une croissance anormale de cellules dans la partie terminale du gros intestin. Le rectum, long d'environ 15 centimètres, constitue la dernière portion du côlon avant l'anus [1]. Ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes, mais c'est le cancer du rectum qui préoccupe le plus les médecins.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, toutes les tumeurs rectales ne sont pas cancéreuses. En fait, on distingue plusieurs types : les polypes adénomateux (précancéreux), les adénocarcinomes (forme la plus courante de cancer), et plus rarement les tumeurs neuroendocrines ou les sarcomes [15]. L'important à retenir, c'est que la détection précoce change complètement le pronostic.
D'ailleurs, les tumeurs du rectum font partie intégrante des cancers colorectaux, mais elles présentent des spécificités anatomiques importantes. Leur localisation proche de l'anus complique parfois la chirurgie et influence les choix thérapeutiques [16]. Heureusement, les techniques chirurgicales modernes permettent aujourd'hui de préserver la fonction sphinctérienne dans la majorité des cas.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Le cancer colorectal représente le troisième cancer le plus fréquent en France, avec environ 47 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [1]. Parmi ces cas, les tumeurs du rectum constituent approximativement 30 à 35% de l'ensemble, soit près de 15 000 nouveaux patients annuellement. Cette pathologie touche légèrement plus les hommes que les femmes, avec un ratio de 1,3 pour 1.
L'âge médian au diagnostic se situe autour de 70 ans, mais on observe une tendance inquiétante : l'augmentation des cas chez les adultes jeunes de moins de 50 ans [1]. Cette évolution préoccupe particulièrement les épidémiologistes, car elle suggère l'influence de facteurs environnementaux modernes. En effet, l'incidence a augmenté de 15% chez les moins de 50 ans au cours des dix dernières années.
Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute avec un taux d'incidence standardisé de 32 cas pour 100 000 habitants par an. Cependant, notre système de dépistage organisé, mis en place depuis 2009, commence à porter ses fruits : la mortalité diminue progressivement de 2% par an depuis 2015 [1]. Les projections pour 2025 estiment une stabilisation de l'incidence grâce aux programmes de prévention renforcés.
Bon à savoir : les variations régionales existent en France. Les régions du Nord et de l'Est présentent des taux légèrement supérieurs, probablement liés aux habitudes alimentaires et aux facteurs socio-économiques. L'impact économique de cette pathologie sur le système de santé français est estimé à plus de 2 milliards d'euros annuels, incluant les coûts de traitement et de suivi.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des tumeurs du rectum permet d'adopter une stratégie préventive efficace. Les facteurs de risque se divisent en deux catégories : ceux que vous ne pouvez pas modifier et ceux sur lesquels vous avez un contrôle direct.
Parmi les facteurs non modifiables, l'âge arrive en tête : 90% des cas surviennent après 50 ans [1]. Les antécédents familiaux jouent également un rôle crucial, particulièrement si un parent au premier degré a développé un cancer colorectal avant 60 ans. Certaines maladies génétiques comme la polypose adénomateuse familiale ou le syndrome de Lynch augmentent considérablement le risque.
Mais rassurez-vous, de nombreux facteurs de risque sont modifiables ! L'alimentation occidentale, riche en viandes rouges et charcuteries, multiplie le risque par 1,5 à 2 [1]. À l'inverse, une alimentation riche en fibres, fruits et légumes exerce un effet protecteur. Le tabagisme et la consommation excessive d'alcool constituent également des facteurs de risque bien établis.
D'autres éléments méritent votre attention : l'obésité, la sédentarité et le diabète de type 2 augmentent tous le risque de développer cette pathologie. Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, nécessitent une surveillance particulière car elles prédisposent aux tumeurs rectales [16].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs du rectum peuvent être subtils au début, ce qui explique pourquoi cette pathologie est parfois diagnostiquée tardivement. Il est normal de s'inquiéter face à certains signes, mais tous ne signifient pas forcément la présence d'une tumeur.
Le symptôme le plus fréquent reste la présence de sang dans les selles, observée chez 80% des patients [1]. Attention, ce sang peut être rouge vif ou plus sombre, mélangé aux selles. Beaucoup de personnes attribuent ce saignement aux hémorroïdes, retardant ainsi la consultation. D'ailleurs, même si vous avez des hémorroïdes connues, tout saignement nouveau ou persistant mérite une évaluation médicale.
Les troubles du transit constituent un autre signal d'alarme : alternance entre diarrhée et constipation, sensation d'évacuation incomplète, ou modification récente de vos habitudes intestinales [15]. Certains patients décrivent une sensation de « faux besoins » ou de ténesme, cette impression persistante d'avoir encore besoin d'aller aux toilettes.
Concrètement, d'autres symptômes peuvent vous alerter : douleurs abdominales persistantes, amaigrissement inexpliqué, fatigue inhabituelle ou anémie. Les douleurs pelviennes, particulièrement lors de la défécation, sont plus spécifiques aux tumeurs rectales [16]. Cependant, il faut savoir que certaines tumeurs restent longtemps asymptomatiques, d'où l'importance du dépistage organisé.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs du rectum suit un protocole bien établi qui permet d'identifier précisément la nature et l'étendue de la pathologie. Votre médecin traitant constitue généralement le premier maillon de cette chaîne diagnostique.
L'examen clinique débute par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes et antécédents, suivi d'un toucher rectal. Cet examen, bien qu'inconfortable, permet de détecter 70% des tumeurs rectales situées dans les 8 premiers centimètres [1]. Votre médecin recherchera également des signes d'anémie ou d'amaigrissement.
La coloscopie représente l'examen de référence pour confirmer le diagnostic [1]. Cette exploration endoscopique permet non seulement de visualiser la tumeur, mais aussi de réaliser des biopsies pour analyse histologique. L'examen se déroule généralement sous sédation légère pour votre confort. Parallèlement, des analyses sanguines recherchent des marqueurs tumoraux comme l'ACE (antigène carcino-embryonnaire).
Une fois le diagnostic confirmé, le bilan d'extension détermine le stade de la maladie. L'IRM pelvienne constitue l'examen clé pour évaluer l'extension locale de la tumeur [8]. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien recherche d'éventuelles métastases. Ces examens d'imagerie moderne permettent une planification thérapeutique optimale [11].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des tumeurs du rectum a considérablement évolué ces dernières années, offrant des options thérapeutiques de plus en plus personnalisées. L'approche multidisciplinaire, impliquant chirurgiens, oncologues et radiothérapeutes, constitue désormais la norme.
La chirurgie reste le traitement de référence pour les tumeurs localisées. L'excision totale du mésorectum (ETM) représente la technique standard, permettant de retirer la tumeur avec une marge de sécurité suffisante [5]. Les techniques mini-invasives, comme la chirurgie laparoscopique ou robotique, offrent des avantages significatifs : récupération plus rapide, moins de douleurs post-opératoires et meilleurs résultats esthétiques [14].
Pour les tumeurs localement avancées, le traitement néoadjuvant (avant chirurgie) combine souvent radiothérapie et chimiothérapie [9]. Cette approche permet de réduire la taille tumorale et d'améliorer les chances de préservation sphinctérienne. La radiothérapie moderne utilise des techniques de modulation d'intensité qui limitent les effets secondaires [7].
Concrètement, les protocoles de chimiothérapie associent généralement le 5-fluorouracile, l'oxaliplatine et parfois l'irinotécan [6]. Ces traitements peuvent être administrés avant ou après la chirurgie selon le stade de la maladie. L'important à retenir, c'est que chaque traitement est adapté à votre situation particulière, tenant compte de l'âge, de l'état général et des caractéristiques tumorales.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant majeur dans le traitement des tumeurs du rectum avec des avancées thérapeutiques révolutionnaires. Ces innovations offrent de nouveaux espoirs aux patients, particulièrement dans les formes métastatiques de la maladie.
La découverte la plus spectaculaire concerne un médicament expérimental qui a montré une efficacité de 100% dans l'élimination complète de certains types de cancer rectal [4]. Ce traitement, actuellement en phase d'approbation par la FDA, cible spécifiquement les cellules cancéreuses tout en préservant les tissus sains. Les premiers résultats suggèrent une révolution dans la prise en charge de cette pathologie.
Parallèlement, l'immunothérapie connaît des avancées majeures avec la double immunothérapie pour les cancers colorectaux métastatiques [2]. Cette approche stimule le système immunitaire du patient pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses. Les résultats préliminaires montrent des taux de réponse impressionnants, même chez des patients en échec thérapeutique.
En matière de techniques chirurgicales, la comparaison entre l'approche transanale et laparoscopique pour l'excision totale du mésorectum révèle des résultats prometteurs [5]. La voie transanale, moins invasive, pourrait devenir la nouvelle référence pour certaines localisations tumorales. Ces innovations s'accompagnent d'une amélioration significative de la qualité de vie post-opératoire [3].
Vivre au Quotidien avec Tumeurs du rectum
Recevoir un diagnostic de tumeur du rectum bouleverse inévitablement votre quotidien, mais il est tout à fait possible de maintenir une qualité de vie satisfaisante. L'adaptation progressive à cette nouvelle réalité constitue un processus normal que traversent tous les patients.
Sur le plan alimentaire, certains ajustements s'avèrent nécessaires, particulièrement après une chirurgie. Privilégiez les repas fractionnés, riches en fibres solubles, et évitez temporairement les aliments irritants [15]. Beaucoup de patients découvrent qu'une alimentation plus saine améliore non seulement leur digestion, mais aussi leur énergie générale.
L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans votre rétablissement. Même une marche quotidienne de 30 minutes peut considérablement améliorer votre bien-être physique et moral [16]. N'hésitez pas à discuter avec votre équipe soignante des activités les plus appropriées à votre situation.
Psychologiquement, il est normal de traverser des périodes d'anxiété ou de découragement. Le soutien de vos proches, mais aussi celui d'associations de patients, peut s'avérer précieux. Certains patients trouvent également bénéfique de consulter un psycho-oncologue pour les accompagner dans cette épreuve.
Les Complications Possibles
Bien que les traitements des tumeurs du rectum soient de plus en plus efficaces, certaines complications peuvent survenir. Les connaître vous permet de mieux les anticiper et de réagir rapidement si nécessaire.
Les complications chirurgicales, bien que rares, incluent les infections de paroi, les fistules anastomotiques ou les troubles de la fonction sphinctérienne [12]. Heureusement, les techniques modernes ont considérablement réduit ces risques : moins de 5% des patients développent des complications majeures avec les approches mini-invasives [14].
Les effets secondaires de la radiothérapie peuvent persister plusieurs mois après le traitement : diarrhées, irritation cutanée ou troubles urinaires [7]. Ces symptômes s'améliorent généralement avec le temps et des traitements symptomatiques appropriés. La radiothérapie moderne, avec modulation d'intensité, limite significativement ces désagréments.
Concernant la chimiothérapie, les effets indésirables varient selon les protocoles utilisés. Fatigue, nausées et neuropathie périphérique constituent les plus fréquents [6]. L'important à retenir, c'est que votre équipe soignante dispose de nombreux moyens pour prévenir et traiter ces complications. N'hésitez jamais à signaler tout symptôme inhabituel.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs du rectum s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Plusieurs facteurs influencent l'évolution de la maladie, mais les perspectives restent globalement encourageantes.
Le stade au diagnostic constitue le facteur pronostique le plus important. Pour les tumeurs localisées (stade I), le taux de survie à 5 ans dépasse 90% [1]. Même pour les stades plus avancés, les nouveaux traitements offrent des perspectives d'amélioration significatives. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent entrevoir des progrès encore plus spectaculaires [2,3,4].
D'autres éléments influencent le pronostic : l'âge du patient, son état général, la réponse aux traitements néoadjuvants et les caractéristiques biologiques de la tumeur [10]. Les marqueurs moléculaires permettent désormais une approche personnalisée qui optimise les chances de guérison.
Il faut savoir que les récidives locales, autrefois redoutables, sont mieux maîtrisées grâce aux techniques chirurgicales modernes [12]. Le suivi régulier permet de détecter précocement toute évolution et d'adapter le traitement en conséquence. Rassurez-vous, la majorité des patients retrouvent une vie normale après traitement.
Peut-on Prévenir Tumeurs du rectum ?
La prévention des tumeurs du rectum repose sur deux piliers : la prévention primaire (éviter l'apparition) et la prévention secondaire (dépistage précoce). Vous avez plus de pouvoir que vous ne le pensez sur votre risque de développer cette pathologie !
Côté prévention primaire, l'alimentation joue un rôle crucial. Limitez votre consommation de viandes rouges et de charcuteries à moins de 500g par semaine [1]. Privilégiez les fibres alimentaires : fruits, légumes, céréales complètes. Ces aliments protecteurs réduisent significativement le risque de cancer colorectal. L'activité physique régulière diminue également ce risque de 20 à 30%.
Le dépistage organisé constitue votre meilleur allié pour la détection précoce. En France, le test immunologique de recherche de sang occulte dans les selles est proposé gratuitement tous les 2 ans entre 50 et 74 ans [1]. Ce test simple, réalisable à domicile, détecte 80% des cancers colorectaux. Si vous présentez des facteurs de risque particuliers, votre médecin pourra recommander un dépistage plus précoce.
D'autres mesures préventives méritent votre attention : arrêt du tabac, limitation de l'alcool, maintien d'un poids santé. Ces modifications du mode de vie, bien qu'elles demandent des efforts, peuvent réduire votre risque de 40 à 50%. Concrètement, chaque geste compte dans cette démarche préventive !
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs du rectum, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques. Ces guidelines orientent les pratiques médicales sur l'ensemble du territoire.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire systématique pour tous les patients [1]. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) avant toute décision thérapeutique. Cette démarche garantit une prise en charge optimale et personnalisée.
Concernant le dépistage, Santé Publique France maintient ses recommandations : test immunologique bisannuel entre 50 et 74 ans pour la population générale [1]. Pour les personnes à risque élevé (antécédents familiaux, maladies inflammatoires), une coloscopie de dépistage est recommandée dès 45 ans, voire plus tôt selon les cas.
L'Institut National du Cancer (INCa) insiste sur l'importance de l'information patient et du consentement éclairé. Chaque patient doit recevoir une information claire sur sa pathologie, les options thérapeutiques disponibles et leurs effets secondaires potentiels. Cette transparence constitue un droit fondamental du patient et améliore l'adhésion aux traitements.
Ressources et Associations de Patients
Face au diagnostic de tumeur du rectum, vous n'êtes pas seul. De nombreuses ressources et associations peuvent vous accompagner tout au long de votre parcours de soins, offrant soutien, information et entraide.
La Ligue contre le Cancer constitue la principale association française dans ce domaine. Présente dans chaque département, elle propose des services variés : soutien psychologique, aide sociale, groupes de parole et information médicale actualisée. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement vos préoccupations.
L'association France Côlon spécialise son action dans les cancers colorectaux. Elle organise régulièrement des conférences d'information, des ateliers pratiques et des rencontres entre patients. Leur site internet regorge de ressources pratiques : guides alimentaires, témoignages, actualités thérapeutiques.
Au niveau hospitalier, la plupart des centres de cancérologie disposent d'équipes de soins de support : psycho-oncologues, diététiciens, assistants sociaux, kinésithérapeutes. Ces professionnels travaillent en coordination avec votre équipe médicale pour optimiser votre prise en charge globale. N'hésitez pas à solliciter leur aide dès que vous en ressentez le besoin.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une tumeur du rectum nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre quotidien. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients et professionnels de santé, vous aideront à mieux gérer cette période.
Organisez votre suivi médical de manière rigoureuse : tenez un carnet de bord avec vos rendez-vous, résultats d'examens et évolution de vos symptômes. Cette organisation facilite la communication avec votre équipe soignante et vous permet de mieux suivre votre progression. Préparez vos questions avant chaque consultation pour optimiser le temps d'échange.
Adaptez progressivement votre alimentation sans vous priver complètement. Privilégiez les cuissons douces, fractionnez vos repas et réintroduisez graduellement les aliments selon votre tolérance. Beaucoup de patients découvrent de nouvelles saveurs et développent une relation plus saine avec la nourriture.
Maintenez une activité physique adaptée à vos capacités. Même une marche quotidienne de 15 minutes peut faire la différence sur votre moral et votre forme physique. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à adapter l'intensité selon vos sensations. L'important, c'est la régularité plutôt que la performance.
Quand Consulter un Médecin ?
Reconnaître les signes qui nécessitent une consultation médicale urgente peut faire la différence dans l'évolution de votre pathologie. Certains symptômes ne doivent jamais être négligés, même s'ils vous semblent bénins.
Consultez rapidement si vous observez du sang dans vos selles, particulièrement s'il s'agit d'un symptôme nouveau ou qui s'aggrave [1]. Même si vous attribuez ce saignement à des hémorroïdes, seul un examen médical peut écarter une cause plus sérieuse. De même, toute modification récente et persistante de votre transit intestinal mérite une évaluation.
D'autres signaux d'alarme justifient une consultation sans délai : douleurs abdominales intenses et persistantes, amaigrissement inexpliqué de plus de 5% de votre poids habituel, fatigue extrême inhabituelle. Ces symptômes peuvent révéler une évolution de votre pathologie nécessitant un ajustement thérapeutique.
En cas de traitement en cours, surveillez attentivement l'apparition d'effets secondaires inhabituels : fièvre persistante, vomissements incoercibles, douleurs nouvelles. Votre équipe soignante préfère être contactée pour rien plutôt que de passer à côté d'une complication. N'hésitez jamais à appeler en cas de doute !
Questions Fréquentes
Puis-je continuer à travailler pendant mon traitement ?Cela dépend de votre état général, du type de traitement et de votre profession. Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois avec des aménagements d'horaires. Discutez-en avec votre médecin et votre employeur pour trouver la meilleure solution.
Le cancer du rectum est-il héréditaire ?
Dans 5 à 10% des cas, il existe une prédisposition génétique [1]. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin qui pourra proposer un dépistage précoce ou une consultation de génétique oncologique.
Vais-je avoir besoin d'une stomie définitive ?
Grâce aux progrès chirurgicaux, moins de 20% des patients nécessitent une stomie définitive [15]. La plupart des interventions permettent de préserver la continuité digestive. Votre chirurgien vous expliquera les possibilités selon votre cas particulier.
Puis-je avoir des enfants après le traitement ?
Les traitements peuvent affecter la fertilité, particulièrement chez les jeunes patients. Des techniques de préservation de la fertilité existent et doivent être discutées avant le début des traitements si vous souhaitez avoir des enfants.
Combien de temps dure le suivi après traitement ?
Le suivi s'étend généralement sur 5 ans avec une surveillance rapprochée les deux premières années [16]. Ce suivi permet de détecter précocement toute récidive et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs du rectum :
Questions Fréquentes
Puis-je continuer à travailler pendant mon traitement ?
Cela dépend de votre état général, du type de traitement et de votre profession. Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois avec des aménagements d'horaires.
Le cancer du rectum est-il héréditaire ?
Dans 5 à 10% des cas, il existe une prédisposition génétique. Si vous avez des antécédents familiaux, un dépistage précoce peut être recommandé.
Vais-je avoir besoin d'une stomie définitive ?
Grâce aux progrès chirurgicaux, moins de 20% des patients nécessitent une stomie définitive. La plupart des interventions préservent la continuité digestive.
Puis-je avoir des enfants après le traitement ?
Les traitements peuvent affecter la fertilité. Des techniques de préservation existent et doivent être discutées avant le début des traitements.
Combien de temps dure le suivi après traitement ?
Le suivi s'étend généralement sur 5 ans avec une surveillance rapprochée les deux premières années pour détecter toute récidive.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Cancer du côlon et du rectum : diagnostic après dépistageLien
- [2] Cancer colorectal métastatique : une avancée majeureLien
- [3] Un traitement innovant a permis d'éliminer totalement un type de cancerLien
- [4] Un médicament contre le cancer rectal efficace à 100 %Lien
- [5] Transanal vs Laparoscopic Total Mesorectal ExcisionLien
- [6] Neoadjuvant Modified Infusional Fluorouracil, LeucovorinLien
- [7] Quel apport de la modulation d'intensité pour la radiothérapie des cancers du rectum?Lien
- [8] Aspects IRM du cancer du rectum en milieu tropicalLien
- [9] Actualisation des données sur le traitement néoadjuvant total de l'adénocarcinome du rectumLien
- [10] Préservation d'organe dans les cancers du rectum: quels arguments en faveur de la radiothérapie?Lien
- [11] ASPECT IRM DU CANCER DU RECTUM EN MILIEU TROPICALLien
- [12] Facteurs de risque de récidive locale après chirurgie curative du cancer du rectumLien
- [13] Évaluation du risque de métastases ganglionnaires au cours des cancers du rectum superficiels T1Lien
- [14] CHIRURGIE DU CANCER DU RECTUM: FAISABILITE ET RESULTATS A COURT TERME DES TECHNIQUES MINI-INVASIVESLien
- [15] Cancer du rectumLien
- [16] Cancer du rectumLien
Publications scientifiques
- Quel apport de la modulation d'intensité pour la radiothérapie des cancers du rectum? (2022)2 citations
- Aspects IRM du cancer du rectum en milieu tropical (2023)1 citations
- [HTML][HTML] Actualisation des données sur le traitement néoadjuvant total de l'adénocarcinome du rectum (2024)
- Préservation d'organe dans les cancers du rectum: quels arguments en faveur de la radiothérapie? (2022)
- [PDF][PDF] ASPECT IRM DU CANCER DU RECTUM EN MILIEU TROPICAL [PDF]
Ressources web
- Cancer du côlon et du rectum : diagnostic après dépistage ... (ameli.fr)
26 févr. 2025 — Des symptômes généraux · une perte de poids inexpliquée ; · des douleurs abdominales ; · la découverte d'une anémie au cours d'un bilan sanguin ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.