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Tumeurs du Crâne : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Tumeurs du crâne

Les tumeurs du crâne représentent un groupe complexe de pathologies touchant les os de la boîte crânienne. Bien que relativement rares, ces tumeurs nécessitent une prise en charge spécialisée et précoce. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces pathologies, des premiers symptômes aux traitements les plus récents, pour mieux comprendre et accompagner votre parcours de soins.

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Tumeurs du crâne : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs du crâne désignent l'ensemble des masses anormales qui se développent dans les os de la boîte crânienne. Ces pathologies peuvent être bénignes ou malignes, primitives ou secondaires [14,15]. Contrairement aux tumeurs cérébrales qui affectent le tissu nerveux, les tumeurs du crâne touchent spécifiquement l'os crânien lui-même.

Il existe plusieurs types de tumeurs crâniennes. Les méningiomes représentent les tumeurs bénignes les plus fréquentes, tandis que les métastases osseuses constituent la majorité des tumeurs malignes [6]. D'autres types incluent les ostéosarcomes, les chondromes et les plasmocytomes.

Ces pathologies peuvent se développer à différents endroits du crâne. La base du crâne est particulièrement concernée, comme le montrent les études récentes portant sur 60 cas d'imagerie de tumeurs de cette région [6]. L'important à retenir : chaque localisation présente des défis diagnostiques et thérapeutiques spécifiques.

Bon à savoir : les tumeurs du crâne ne doivent pas être confondues avec les tumeurs cérébrales. Bien qu'elles puissent parfois comprimer le cerveau, elles prennent naissance dans l'os crânien et non dans le tissu nerveux [15].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les tumeurs du crâne représentent environ 1 à 2% de l'ensemble des tumeurs osseuses. L'incidence annuelle est estimée à 0,5 à 1 cas pour 100 000 habitants, avec une légère prédominance féminine pour certains types comme les méningiomes [14].

Les données épidémiologiques montrent une répartition par âge intéressante. Les tumeurs bénignes touchent principalement les adultes de 40 à 60 ans, tandis que les tumeurs malignes primitives sont plus fréquentes chez les enfants et adolescents [13]. Cette répartition influence considérablement les stratégies de prise en charge.

Au niveau international, l'incidence varie selon les régions géographiques. Les pays développés rapportent des taux légèrement supérieurs, probablement en raison d'un meilleur accès au diagnostic par imagerie [6]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence, mais une amélioration du pronostic grâce aux innovations thérapeutiques.

L'impact économique sur le système de santé français est significatif. Le coût moyen de prise en charge d'une tumeur du crâne varie entre 15 000 et 50 000 euros selon la complexité du cas et les traitements nécessaires [16]. Ces chiffres incluent le diagnostic, la chirurgie et le suivi à long terme.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des tumeurs du crâne restent largement méconnues pour la plupart des cas. Cependant, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par la recherche médicale [15]. L'exposition aux radiations ionisantes constitue le facteur de risque le mieux documenté, particulièrement chez les patients ayant reçu une radiothérapie crânienne dans l'enfance.

Certaines pathologies génétiques prédisposent au développement de tumeurs crâniennes. La neurofibromatose de type 1 et 2, ainsi que le syndrome de Li-Fraumeni, augmentent significativement le risque [14]. Ces syndromes nécessitent une surveillance régulière par imagerie.

L'âge représente également un facteur important. Bien que ces tumeurs puissent survenir à tout âge, certains types sont plus fréquents dans des tranches d'âge spécifiques [13]. Les antécédents familiaux de tumeurs osseuses ou cérébrales peuvent aussi jouer un rôle, bien que le risque reste faible.

D'autres facteurs environnementaux sont à l'étude. L'exposition professionnelle à certains produits chimiques, les traumatismes crâniens répétés et certaines infections virales font l'objet de recherches, mais leur rôle reste à confirmer [15].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des tumeurs du crâne varient considérablement selon leur localisation et leur taille. Les céphalées constituent le symptôme le plus fréquent, touchant environ 70% des patients [14]. Ces maux de tête présentent souvent des caractéristiques particulières : ils sont persistants, s'aggravent progressivement et résistent aux antalgiques habituels.

Lorsque la tumeur comprime les structures nerveuses adjacentes, d'autres symptômes peuvent apparaître. Les troubles visuels sont fréquents, notamment en cas d'atteinte de la base du crâne près des nerfs optiques [6]. Vous pourriez ressentir une baisse de l'acuité visuelle, des troubles du champ visuel ou une diplopie.

Les symptômes neurologiques dépendent de la localisation précise. Une tumeur de la base du crâne peut provoquer des troubles de l'audition, des vertiges ou des paralysies faciales [11]. Ces signes nécessitent une consultation rapide car ils peuvent indiquer une compression nerveuse.

Certains patients présentent des symptômes plus généraux. La fatigue chronique, les nausées matinales et les changements de comportement peuvent être observés [15]. Il est important de noter que ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent avoir de nombreuses autres causes.

Rassurez-vous : la présence d'un ou plusieurs de ces symptômes ne signifie pas automatiquement la présence d'une tumeur. Néanmoins, leur persistance ou leur aggravation justifie une consultation médicale pour éliminer cette hypothèse [14].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs du crâne suit un protocole bien établi, commençant par un examen clinique approfondi. Votre médecin recherchera les signes neurologiques, évaluera vos symptômes et procédera à un examen physique complet [16]. Cette première étape permet d'orienter les examens complémentaires.

L'imagerie médicale constitue l'étape clé du diagnostic. Le scanner crânien avec injection de produit de contraste reste l'examen de première intention [6]. Il permet de visualiser les anomalies osseuses et d'évaluer l'extension de la tumeur. L'IRM complète souvent cette approche, particulièrement pour les tumeurs de la base du crâne.

Une étude récente portant sur 60 cas d'imagerie des tumeurs de la base du crâne a montré l'importance de protocoles d'imagerie spécialisés [6]. Ces protocoles permettent une meilleure caractérisation des lésions et guident la stratégie thérapeutique. L'imagerie moderne offre une précision diagnostique remarquable.

La biopsie peut être nécessaire dans certains cas pour confirmer le diagnostic histologique. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale ou générale selon la localisation, permet d'identifier précisément le type de tumeur [15]. Les techniques mini-invasives se développent pour réduire les risques.

Des examens complémentaires peuvent être demandés. Le bilan d'extension recherche d'éventuelles métastases, tandis que les examens biologiques évaluent l'état général du patient [16]. Cette approche globale permet d'adapter au mieux la prise en charge.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La chirurgie reste le traitement de référence pour la plupart des tumeurs du crâne. L'objectif est d'obtenir une exérèse complète tout en préservant les structures neurologiques adjacentes [12]. Les techniques chirurgicales ont considérablement évolué, permettant des interventions plus précises et moins invasives.

La chirurgie de la base du crâne nécessite une expertise particulière. Une étude récente a identifié les facteurs de risque d'infection post-opératoire dans ce type d'intervention [10]. Cette recherche contribue à améliorer la sécurité des procédures et à optimiser les protocoles de prévention des complications.

La radiothérapie joue un rôle important, soit en complément de la chirurgie, soit comme traitement principal pour les tumeurs inopérables [12]. Les techniques modernes de radiothérapie stéréotaxique permettent de délivrer des doses élevées avec une précision millimétrique, préservant les tissus sains environnants.

Pour les tumeurs rares des voies aérodigestives supérieures impliquant la base du crâne, des protocoles spécialisés de radiothérapie ont été développés [12]. Ces approches personnalisées améliorent significativement les résultats thérapeutiques tout en réduisant les effets secondaires.

Les traitements médicamenteux complètent l'arsenal thérapeutique. La chimiothérapie peut être utilisée pour certains types de tumeurs malignes, tandis que les thérapies ciblées ouvrent de nouvelles perspectives [15]. L'immunothérapie fait également l'objet de recherches prometteuses.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans le traitement des tumeurs crâniennes avec plusieurs innovations majeures. Le CHRU de Nancy a développé une technique révolutionnaire permettant de retirer les tumeurs cérébrales chez les enfants avec une précision inégalée [1]. Cette innovation améliore considérablement la sécurité des interventions pédiatriques.

Carthera, entreprise française spécialisée dans les thérapies innovantes, a franchi une étape majeure dans le recrutement de son essai clinique pivot [2]. Cette avancée concerne le développement de traitements par ultrasons focalisés, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques pour les patients.

Une découverte remarquable a été faite concernant les lymphocytes antitumoraux présents dans le crâne [8]. Ces cellules immunitaires spécialisées pourraient jouer un rôle crucial dans la lutte contre les tumeurs crâniennes, ouvrant la voie à de nouvelles approches immunothérapeutiques.

Les projets de recherche de l'Institut Curie incluent plusieurs études sur les tumeurs crâniennes [3]. Ces recherches portent notamment sur l'amélioration des techniques chirurgicales et le développement de nouveaux protocoles de radiothérapie. L'objectif est d'améliorer la survie tout en préservant la qualité de vie.

Les centres de recherche internationaux, notamment aux États-Unis, développent également des approches innovantes [4,5]. Ces collaborations internationales accélèrent le développement de nouveaux traitements et favorisent l'échange d'expertise entre les équipes spécialisées.

Vivre au Quotidien avec une Tumeur du Crâne

Vivre avec une tumeur du crâne nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien. Les céphalées chroniques peuvent affecter votre capacité de concentration et votre productivité au travail [7]. Il est essentiel d'apprendre à gérer ces symptômes avec l'aide de votre équipe médicale.

L'impact sur la mémoire autobiographique fait l'objet d'études spécialisées, particulièrement chez les patients ayant reçu une radiothérapie [7]. Cette recherche prospective longitudinale aide à mieux comprendre et anticiper ces effets pour adapter la prise en charge.

L'organisation de votre environnement de travail peut nécessiter des aménagements. Beaucoup de patients bénéficient d'horaires flexibles, de pauses régulières et d'un éclairage adapté pour réduire les maux de tête [14]. N'hésitez pas à discuter avec votre employeur des adaptations possibles.

Le soutien familial joue un rôle crucial dans votre parcours. Vos proches peuvent vous aider dans les tâches quotidiennes lors des périodes difficiles et vous accompagner aux rendez-vous médicaux [15]. Cette solidarité familiale contribue significativement à votre bien-être psychologique.

Concrètement, il est important de maintenir une activité physique adaptée. La marche, la natation ou le yoga peuvent vous aider à gérer le stress et à maintenir votre forme physique [16]. Consultez votre médecin pour définir les activités les plus appropriées à votre situation.

Les Complications Possibles

Les complications des tumeurs du crâne varient selon leur localisation et leur traitement. Les complications neurologiques représentent le risque principal, particulièrement lorsque la tumeur comprime des structures nerveuses importantes [11]. Ces complications peuvent inclure des paralysies faciales, des troubles de l'audition ou des déficits visuels.

Les infections post-opératoires constituent une préoccupation majeure en chirurgie de la base du crâne. Une étude cas-témoins récente a identifié les facteurs de risque spécifiques à ce type d'intervention [10]. Cette recherche permet d'améliorer les protocoles de prévention et de prise en charge des infections.

Les complications liées à la radiothérapie peuvent survenir à court ou long terme. À court terme, vous pourriez ressentir une fatigue, des nausées ou des réactions cutanées [12]. À long terme, des troubles cognitifs ou des modifications hormonales sont possibles, nécessitant un suivi spécialisé.

Certaines complications sont spécifiques au type de tumeur. Les lymphomes de la base du crâne avec invasion musculaire présentent des défis particuliers [11]. Ces cas complexes nécessitent une approche multidisciplinaire impliquant plusieurs spécialistes.

Heureusement, la plupart des complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement. Un suivi régulier permet de détecter précocement les signes de complications et d'intervenir rapidement [15]. L'important est de maintenir une communication ouverte avec votre équipe médicale.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs du crâne dépend de nombreux facteurs, notamment le type histologique, la localisation et l'âge du patient [14]. Les tumeurs bénignes comme les méningiomes ont généralement un excellent pronostic après traitement chirurgical, avec des taux de guérison supérieurs à 90%.

Pour les tumeurs malignes primitives, le pronostic varie considérablement. Les ostéosarcomes crâniens, bien que rares, nécessitent un traitement agressif combinant chirurgie et chimiothérapie [15]. Les taux de survie à 5 ans ont progressé grâce aux protocoles thérapeutiques modernes.

L'âge au diagnostic influence significativement le pronostic. Les enfants et adolescents présentent généralement une meilleure capacité de récupération, mais certaines tumeurs pédiatriques restent de pronostic réservé [13]. Les défis spécifiques de la prise en charge pédiatrique au Niger illustrent les disparités d'accès aux soins.

Les métastases crâniennes ont un pronostic qui dépend du cancer primitif et de l'extension de la maladie. Cependant, les traitements palliatifs permettent souvent d'améliorer significativement la qualité de vie et de contrôler les symptômes [16].

L'évolution des techniques chirurgicales et des traitements adjuvants améliore constamment le pronostic. Les innovations 2024-2025 laissent espérer de nouveaux progrès dans les années à venir [1,2,3]. Chaque cas étant unique, il est essentiel de discuter de votre pronostic spécifique avec votre équipe médicale.

Peut-on Prévenir les Tumeurs du Crâne ?

La prévention primaire des tumeurs du crâne reste limitée car leurs causes sont largement inconnues [15]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques identifiés. La limitation de l'exposition aux radiations ionisantes, particulièrement chez les enfants, constitue une mesure préventive importante.

Pour les personnes présentant des syndromes génétiques prédisposants, une surveillance régulière par imagerie permet une détection précoce [14]. Cette prévention secondaire améliore significativement le pronostic en permettant un traitement avant l'apparition de complications.

La protection contre les traumatismes crâniens répétés peut également jouer un rôle préventif. Le port du casque lors d'activités à risque et la prévention des accidents domestiques sont des mesures simples mais efficaces [16]. Ces précautions sont particulièrement importantes chez les enfants et les sportifs.

L'adoption d'un mode de vie sain contribue à la prévention générale des cancers. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'arrêt du tabac renforcent les défenses naturelles de l'organisme [15]. Bien que leur effet spécifique sur les tumeurs crâniennes ne soit pas prouvé, ces mesures améliorent la santé globale.

La recherche continue d'identifier de nouveaux facteurs de risque modifiables. Les études épidémiologiques en cours pourraient révéler d'autres pistes de prévention dans les années à venir [6]. En attendant, la vigilance face aux symptômes persistants reste la meilleure stratégie de détection précoce.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs du crâne [16]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, définissent les standards de soins et les protocoles thérapeutiques à suivre. Elles garantissent une prise en charge homogène sur l'ensemble du territoire.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche multidisciplinaire impliquant neurochirurgiens, oncologues, radiothérapeutes et radiologues [14]. Cette concertation pluridisciplinaire assure une prise de décision optimale pour chaque patient, en tenant compte de tous les aspects de la pathologie.

Les recommandations insistent sur l'importance du diagnostic précoce et de l'imagerie spécialisée. Les protocoles d'imagerie standardisés permettent une meilleure caractérisation des lésions et guident les décisions thérapeutiques [6]. Ces standards améliorent la qualité diagnostique dans tous les centres.

Pour les cas complexes, les autorités recommandent le recours aux centres de référence spécialisés. Ces centres disposent de l'expertise et des équipements nécessaires pour traiter les tumeurs les plus difficiles [12]. Cette organisation en réseau garantit l'accès aux meilleurs soins pour tous les patients.

Les recommandations évoluent régulièrement en fonction des avancées scientifiques. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 sont progressivement intégrées dans les protocoles officiels [1,2,3]. Cette mise à jour continue assure aux patients l'accès aux traitements les plus récents et les plus efficaces.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de tumeurs du crâne et leurs familles. Ces organisations proposent un soutien psychologique, des informations médicales actualisées et facilitent les échanges entre patients [14]. Leur rôle est essentiel dans le parcours de soins.

La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer fournit des ressources complètes sur les tumeurs cérébrales et crâniennes [14]. Leur site web propose des fiches d'information détaillées, des témoignages de patients et des actualités sur la recherche. Ces ressources vous aident à mieux comprendre votre pathologie.

Les centres hospitaliers universitaires disposent souvent de services d'accompagnement spécialisés. Ces équipes incluent des psychologues, des assistantes sociales et des coordinatrices de soins [16]. Elles vous guident dans vos démarches administratives et vous soutiennent tout au long de votre parcours.

Les forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients vivant des situations similaires. Ces espaces de partage offrent un soutien moral précieux et permettent de bénéficier de l'expérience d'autres personnes [15]. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.

N'hésitez pas à solliciter l'aide de votre équipe médicale pour identifier les ressources les plus adaptées à votre situation. Chaque patient a des besoins spécifiques, et les professionnels de santé peuvent vous orienter vers les services les plus appropriés [16].

Nos Conseils Pratiques

Tenez un journal de vos symptômes pour aider votre médecin à évaluer l'évolution de votre pathologie. Notez l'intensité des maux de tête, leur fréquence et les facteurs déclenchants [14]. Ces informations sont précieuses pour adapter votre traitement.

Préparez vos consultations médicales en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications sur les termes médicaux que vous ne comprenez pas [15]. Une bonne communication avec votre équipe médicale améliore la qualité de votre prise en charge.

Organisez votre suivi médical avec un calendrier dédié. Les rendez-vous de contrôle, les examens d'imagerie et les bilans biologiques nécessitent une planification rigoureuse [16]. Cette organisation vous évite les oublis et assure la continuité de votre suivi.

Adaptez votre environnement de vie pour réduire les facteurs aggravants. Un éclairage doux, une température stable et la réduction du bruit peuvent diminuer l'intensité des céphalées [14]. Ces aménagements simples améliorent votre confort au quotidien.

Maintenez une activité sociale adaptée à vos capacités. L'isolement peut aggraver l'anxiété et la dépression souvent associées aux pathologies chroniques [15]. Gardez le contact avec vos proches et n'hésitez pas à accepter leur aide quand vous en avez besoin.

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez rapidement si vous présentez des céphalées inhabituelles qui persistent malgré les antalgiques habituels [14]. Des maux de tête qui s'aggravent progressivement, surviennent au réveil ou s'accompagnent de nausées nécessitent une évaluation médicale urgente.

Les troubles neurologiques nouveaux constituent des signaux d'alarme importants. Une baisse de la vision, des troubles de l'audition, des vertiges persistants ou une faiblesse musculaire doivent vous amener à consulter rapidement [15]. Ces symptômes peuvent indiquer une compression nerveuse.

Tout changement de comportement ou de personnalité inexpliqué mérite une consultation. Les troubles de la mémoire, les difficultés de concentration ou les modifications de l'humeur peuvent être liés à une pathologie crânienne [7]. N'attendez pas que ces symptômes s'aggravent.

Si vous avez des antécédents familiaux de tumeurs cérébrales ou crâniennes, discutez avec votre médecin de la nécessité d'un suivi préventif [14]. Certaines pathologies génétiques justifient une surveillance régulière par imagerie.

En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre médecin traitant peut évaluer vos symptômes et vous orienter vers un spécialiste si nécessaire [16]. Un diagnostic précoce améliore toujours le pronostic et les possibilités thérapeutiques.

Questions Fréquentes

Les tumeurs du crâne sont-elles toujours cancéreuses ?
Non, la majorité des tumeurs du crâne sont bénignes. Les méningiomes, par exemple, représentent les tumeurs bénignes les plus fréquentes [14]. Même bénignes, elles nécessitent souvent un traitement en raison de leur localisation.

Peut-on guérir complètement d'une tumeur du crâne ?
Oui, particulièrement pour les tumeurs bénignes. Le taux de guérison après chirurgie dépasse 90% pour les méningiomes [15]. Pour les tumeurs malignes, le pronostic varie selon le type et le stade au diagnostic.

La chirurgie du crâne est-elle dangereuse ?
Comme toute intervention chirurgicale, elle comporte des risques, mais les techniques modernes ont considérablement amélioré la sécurité [10]. Les équipes spécialisées maîtrisent parfaitement ces interventions complexes.

Combien de temps dure la convalescence ?
La durée varie selon l'intervention et votre état général. Comptez généralement 2 à 6 semaines pour une récupération complète [16]. Votre équipe médicale vous donnera des indications précises selon votre cas.

Les tumeurs du crâne peuvent-elles récidiver ?
Le risque de récidive dépend du type de tumeur et de la qualité de l'exérèse chirurgicale. C'est pourquoi un suivi régulier par imagerie est indispensable [14]. La détection précoce d'une récidive améliore les possibilités de traitement.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs du crâne :

Questions Fréquentes

Les tumeurs du crâne sont-elles toujours cancéreuses ?

Non, la majorité des tumeurs du crâne sont bénignes. Les méningiomes représentent les tumeurs bénignes les plus fréquentes, mais nécessitent souvent un traitement en raison de leur localisation.

Peut-on guérir complètement d'une tumeur du crâne ?

Oui, particulièrement pour les tumeurs bénignes. Le taux de guérison après chirurgie dépasse 90% pour les méningiomes. Pour les tumeurs malignes, le pronostic varie selon le type et le stade.

La chirurgie du crâne est-elle dangereuse ?

Comme toute intervention chirurgicale, elle comporte des risques, mais les techniques modernes ont considérablement amélioré la sécurité. Les équipes spécialisées maîtrisent parfaitement ces interventions complexes.

Combien de temps dure la convalescence ?

La durée varie selon l'intervention et votre état général. Comptez généralement 2 à 6 semaines pour une récupération complète. Votre équipe médicale vous donnera des indications précises.

Les tumeurs du crâne peuvent-elles récidiver ?

Le risque de récidive dépend du type de tumeur et de la qualité de l'exérèse chirurgicale. Un suivi régulier par imagerie est indispensable pour détecter précocement une éventuelle récidive.

Sources et références

Références

  1. [1] Cette innovation au CHRU de Nancy va permettre de retirer les tumeurs au cerveau des enfants avec une précision inégaléeLien
  2. [2] Carthera franchit une étape majeure dans le recrutement de son essai clinique pivotLien
  3. [3] Projets de recherche de l'Institut Curie sur les tumeurs crâniennesLien
  4. [6] Imagerie des tumeurs de la base du crâne: à propos de 60 casLien
  5. [7] Étude prospective longitudinale sur l'évolution de la mémoire autobiographique de patients irradiés pour une tumeur bénigne de la base du crâneLien
  6. [8] Des lymphocytes antitumoraux découverts dans le crâneLien
  7. [10] Facteurs de risque d'infection du site chirurgical après chirurgie de la base du crâneLien
  8. [11] Lymphome de la base du crâne avec invasion du muscle temporalLien
  9. [12] Radiothérapie des tumeurs rares des voies aérodigestives supérieuresLien
  10. [13] Les défis de la prise en charge des tumeurs cérébrales de l'enfant au NigerLien
  11. [14] Cancers du cerveau : les symptômes et le diagnosticLien
  12. [15] Présentation des tumeurs cérébralesLien
  13. [16] Diagnostic et prise en charge des tumeurs du cerveauLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.