Tumeurs des Sinus de la Face : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les tumeurs des sinus de la face représentent un groupe de pathologies rares mais complexes qui touchent les cavités sinusiennes autour du nez. Bien que peu fréquentes, ces tumeurs nécessitent une prise en charge spécialisée et précoce. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces pathologies, des premiers symptômes aux traitements les plus récents.

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Tumeurs des sinus de la face : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs des sinus de la face regroupent l'ensemble des néoplasmes qui se développent dans les cavités sinusiennes paranasales. Ces structures creuses, situées autour des fosses nasales, comprennent les sinus maxillaires, ethmoïdaux, sphénoïdaux et frontaux.
Mais qu'est-ce qui rend ces tumeurs si particulières ? D'abord, leur localisation anatomique complexe. Les sinus sont étroitement liés aux structures vitales comme les yeux, le cerveau et les nerfs crâniens [14]. Cette proximité explique pourquoi le diagnostic peut être délicat et pourquoi le traitement nécessite une expertise multidisciplinaire.
On distingue principalement deux types de néoplasmes sinusiens : les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes. Les premières, comme les polypes ou les papillomes, représentent la majorité des cas [8]. Les secondes, plus rares mais plus préoccupantes, incluent notamment les carcinomes épidermoïdes et les adénocarcinomes.
L'important à retenir, c'est que ces pathologies peuvent toucher n'importe qui. Cependant, certains facteurs comme l'exposition professionnelle aux poussières de bois ou aux substances chimiques augmentent significativement les risques [15]. Heureusement, les progrès récents en imagerie médicale permettent aujourd'hui un diagnostic plus précoce et plus précis [7].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent que les tumeurs des sinus de la face représentent moins de 1% de tous les cancers diagnostiqués chaque année. Concrètement, on estime à environ 200 à 300 nouveaux cas annuels en France, avec une légère prédominance masculine (ratio 2:1) [14].
Et l'âge ? La plupart des patients sont diagnostiqués entre 50 et 70 ans, avec un pic d'incidence vers 60 ans. Cette répartition s'explique en partie par l'exposition professionnelle cumulative aux facteurs de risque [15]. D'ailleurs, certaines régions industrielles montrent des taux d'incidence légèrement supérieurs à la moyenne nationale.
Au niveau international, les variations sont importantes. Les pays scandinaves rapportent des taux plus élevés, probablement liés à l'industrie du bois [5]. À l'inverse, les pays méditerranéens présentent des incidences plus faibles, suggérant un rôle protecteur de certains facteurs environnementaux ou génétiques.
Bon à savoir : les tumeurs bénignes sont beaucoup plus fréquentes que les malignes, avec un ratio d'environ 10:1 [8]. Cette proportion rassurante explique pourquoi la plupart des patients ont un excellent pronostic après traitement approprié. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, voire une légère diminution grâce aux mesures de prévention professionnelle renforcées.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des tumeurs sinusiennes permet d'adopter les bonnes stratégies de prévention. Le facteur de risque le plus documenté reste l'exposition professionnelle aux poussières de bois, particulièrement chez les menuisiers, ébénistes et travailleurs de l'industrie du meuble [15].
Mais ce n'est pas tout. Les substances chimiques industrielles jouent également un rôle majeur. On pense notamment aux formaldéhydes, aux solvants organiques et aux métaux lourds comme le nickel et le chrome [14]. Ces expositions, souvent cumulatives sur plusieurs décennies, augmentent considérablement le risque de développer une tumeur maligne.
D'autres facteurs méritent votre attention. Le tabagisme, bien qu'il ne soit pas le facteur principal, multiplie par deux le risque [15]. Les infections chroniques des sinus, notamment celles causées par le papillomavirus humain (HPV), constituent également un facteur de risque émergent selon les recherches récentes [16].
Il faut savoir que certaines prédispositions génétiques existent, bien qu'elles soient rares. Les mutations des gènes de réparation de l'ADN peuvent favoriser l'apparition de ces tumeurs [5]. Heureusement, la plupart des cas restent sporadiques, sans composante héréditaire identifiable.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes des tumeurs des sinus sont souvent discrets et peuvent facilement être confondus avec une sinusite chronique. C'est pourquoi il est crucial de connaître les signaux d'alarme qui doivent vous amener à consulter rapidement [14].
L'obstruction nasale unilatérale persistante constitue le symptôme le plus fréquent. Contrairement à un rhume classique, cette gêne ne s'améliore pas avec les traitements habituels et tend à s'aggraver progressivement [15]. Vous pourriez également remarquer des écoulements nasaux, parfois teintés de sang, particulièrement d'un seul côté.
D'autres symptômes doivent vous alerter. Les douleurs faciales localisées, différentes des maux de tête habituels, peuvent signaler une extension tumorale. Une diminution de l'odorat (anosmie) ou des troubles du goût accompagnent souvent ces pathologies [16]. Plus inquiétants, les troubles visuels comme une vision double ou une saillie de l'œil nécessitent une consultation urgente.
Certains signes sont plus tardifs mais particulièrement préoccupants. Il s'agit notamment des troubles dentaires inexpliqués, des engourdissements du visage ou des difficultés à ouvrir la bouche [14]. Ces symptômes suggèrent une extension locale importante de la tumeur et nécessitent une prise en charge immédiate.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs sinusiennes suit un protocole bien établi qui commence par un examen clinique approfondi. Votre médecin ORL procédera d'abord à une nasofibroscopie, examen qui permet de visualiser directement l'intérieur des fosses nasales et des sinus [16].
L'imagerie médicale constitue l'étape cruciale suivante. Le scanner des sinus, souvent complété par une IRM, permet de préciser la localisation, la taille et l'extension de la tumeur [7]. Ces examens sont indispensables pour planifier la stratégie thérapeutique et évaluer les rapports avec les structures anatomiques voisines.
Mais le diagnostic de certitude repose sur l'analyse histologique. La biopsie, généralement réalisée sous anesthésie locale lors d'une endoscopie nasale, permet d'identifier précisément le type de tumeur [6]. Cette étape détermine si la lésion est bénigne ou maligne, information cruciale pour orienter le traitement.
Des examens complémentaires peuvent être nécessaires selon les cas. Le bilan d'extension, comprenant notamment un scanner thoraco-abdominal, recherche d'éventuelles métastases en cas de tumeur maligne [12]. L'évaluation de la fonction olfactive et des tests allergologiques complètent parfois ce bilan diagnostique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des tumeurs des sinus de la face a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique dépend principalement du type de tumeur, de sa localisation et de son extension [12].
Pour les tumeurs bénignes, la chirurgie endoscopique endonasale représente aujourd'hui le gold standard. Cette technique mini-invasive permet une exérèse complète tout en préservant au maximum les structures anatomiques normales [8]. L'avantage ? Une récupération plus rapide et moins de séquelles fonctionnelles comparativement aux approches chirurgicales traditionnelles.
Les tumeurs malignes nécessitent une prise en charge plus complexe. La chirurgie reste le pilier du traitement, souvent associée à la radiothérapie [6]. Les techniques de radiothérapie conformationnelle permettent aujourd'hui de délivrer des doses élevées tout en épargnant les tissus sains environnants, notamment le cerveau et les yeux.
Et la chimiothérapie ? Elle trouve sa place dans certaines situations spécifiques, notamment en cas de tumeurs avancées ou de récidives [4]. Les protocoles récents associent souvent plusieurs molécules pour optimiser l'efficacité tout en limitant les effets secondaires. L'immunothérapie, bien qu'encore expérimentale dans cette indication, montre des résultats prometteurs dans les essais cliniques en cours.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs sinusiennes avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les projets de recherche actuels se concentrent sur des thérapies ciblées et personnalisées [1,3].
Une innovation majeure concerne la délinéation précise des volumes cibles en radiothérapie postopératoire. Les nouvelles recommandations 2024 permettent une irradiation plus précise des cancers du sinus maxillaire et des cavités nasales, réduisant significativement les effets secondaires [6]. Cette approche révolutionnaire améliore le contrôle local tout en préservant la qualité de vie des patients.
Les essais cliniques de phase II explorent actuellement l'efficacité de la chimiothérapie d'induction dans les formes avancées [4]. Ces protocoles innovants visent à réduire la taille tumorale avant la chirurgie, permettant des interventions moins mutilantes. Les premiers résultats sont encourageants avec des taux de réponse supérieurs aux traitements conventionnels.
D'ailleurs, les programmes de recherche Breizh CoCoA 2024-2025 développent des approches de médecine personnalisée basées sur le profil génétique des tumeurs [2]. Cette stratégie permet d'adapter le traitement aux caractéristiques spécifiques de chaque patient, optimisant ainsi les chances de guérison. L'objectif ? Transformer ces pathologies rares en maladies chroniques contrôlables.
Vivre au Quotidien avec Tumeurs des sinus de la face
Vivre avec une tumeur des sinus implique souvent des adaptations dans votre quotidien, mais rassurez-vous, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante après traitement [5].
Les premiers mois suivant le diagnostic peuvent être difficiles sur le plan émotionnel. Il est normal de ressentir de l'anxiété face à l'incertitude. Beaucoup de patients trouvent un soutien précieux dans les groupes de parole ou l'accompagnement psychologique spécialisé. N'hésitez pas à en parler à votre équipe soignante.
Sur le plan pratique, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Si vous travaillez dans un environnement poussiéreux, une reconversion professionnelle temporaire ou définitive pourrait être envisagée [15]. Les troubles de l'odorat, fréquents après traitement, nécessitent parfois des adaptations culinaires et des précautions de sécurité (détecteurs de fumée, de gaz).
Heureusement, les études récentes sur la survie montrent des résultats très encourageants [5]. La majorité des patients traités pour une tumeur bénigne n'ont aucune séquelle à long terme. Même pour les tumeurs malignes, les taux de survie à 5 ans dépassent 70% lorsque le diagnostic est précoce. L'important est de maintenir un suivi régulier et de ne pas hésiter à signaler tout symptôme inhabituel à votre médecin.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des tumeurs des sinus soient traitées avec succès, certaines complications peuvent survenir, soit liées à la tumeur elle-même, soit aux traitements [11].
Les complications tumorales dépendent principalement de la localisation et de l'extension. Une tumeur du sinus ethmoïdal peut comprimer les structures orbitaires, entraînant des troubles visuels ou une exophtalmie [10]. Plus rarement, l'extension intracrânienne peut provoquer des céphalées sévères ou des troubles neurologiques nécessitant une prise en charge neurochirurgicale urgente.
Les complications post-thérapeutiques méritent également votre attention. Après chirurgie, des troubles de l'odorat persistent chez environ 30% des patients [8]. Ces séquelles, bien que gênantes, s'améliorent souvent avec le temps et la rééducation olfactive. Les infections postopératoires, bien que rares avec les techniques modernes, nécessitent parfois un traitement antibiotique prolongé.
La radiothérapie peut entraîner des effets secondaires spécifiques. La sécheresse buccale, les troubles dentaires ou les cataractes représentent les complications les plus fréquentes [12]. Heureusement, les techniques récentes de radiothérapie conformationnelle réduisent considérablement ces risques en épargnant mieux les tissus sains environnants.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs des sinus de la face dépend essentiellement de leur nature bénigne ou maligne et du stade au moment du diagnostic [5].
Pour les tumeurs bénignes, l'excellent pronostic constitue une bonne nouvelle. Le taux de guérison après exérèse chirurgicale complète avoisine 95% [8]. Les récidives, bien que possibles, restent rares lorsque la chirurgie a été complète. La plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale sans séquelles majeures.
Concernant les tumeurs malignes, les chiffres sont plus nuancés mais restent encourageants. La survie à 5 ans varie entre 60 et 80% selon le type histologique et l'extension initiale [5]. Les carcinomes épidermoïdes, les plus fréquents, ont généralement un meilleur pronostic que les sarcomes ou les mélanomes.
L'important à retenir, c'est que le pronostic s'améliore constamment grâce aux progrès thérapeutiques. Les techniques chirurgicales moins invasives, la radiothérapie de précision et les nouveaux protocoles de chimiothérapie contribuent à ces résultats encourageants [4]. D'ailleurs, les études récentes montrent une amélioration significative de la survie ces dix dernières années, particulièrement pour les formes localement avancées.
Peut-on Prévenir Tumeurs des sinus de la face ?
La prévention des tumeurs sinusiennes repose principalement sur la réduction de l'exposition aux facteurs de risque identifiés, notamment professionnels [15].
En milieu professionnel, le port d'équipements de protection individuelle constitue la mesure préventive la plus efficace. Les masques filtrants FFP2 ou FFP3 sont recommandés pour tous les travailleurs exposés aux poussières de bois ou aux substances chimiques [14]. L'amélioration de la ventilation des ateliers et l'aspiration à la source des poussières réduisent également significativement les risques.
Au niveau individuel, l'arrêt du tabac représente une mesure préventive importante. Bien que le tabagisme ne soit pas le facteur de risque principal, il multiplie par deux le risque de développer une tumeur maligne [15]. De même, le traitement approprié des sinusites chroniques peut prévenir certaines complications à long terme.
Mais peut-on faire plus ? Les recherches actuelles explorent le rôle protecteur de certains antioxydants alimentaires. Une alimentation riche en fruits et légumes, particulièrement ceux contenant des caroténoïdes, pourrait exercer un effet protecteur [16]. Cependant, ces données restent préliminaires et ne remplacent pas les mesures de prévention professionnelle établies.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs des sinus de la face, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [6].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant ORL, radiothérapeutes, oncologues et chirurgiens maxillo-faciaux. Cette concertation pluridisciplinaire, obligatoire pour toutes les tumeurs malignes, garantit une prise en charge optimale adaptée à chaque situation [12].
Concernant le dépistage, aucun programme de dépistage systématique n'est actuellement recommandé en population générale. Cependant, un suivi renforcé est préconisé pour les travailleurs exposés aux facteurs de risque professionnels [15]. Ce suivi comprend un examen ORL annuel et, si nécessaire, une imagerie des sinus.
Les recommandations 2024 insistent particulièrement sur la délinéation précise des volumes cibles en radiothérapie postopératoire [6]. Ces nouvelles directives, fruit d'un consensus d'experts français, permettent d'optimiser l'efficacité du traitement tout en réduisant les effets secondaires. L'objectif est d'harmoniser les pratiques sur l'ensemble du territoire national.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins et vous apporter un soutien précieux face aux tumeurs des sinus de la face.
La Ligue contre le Cancer propose des services d'accompagnement spécialisés, notamment des groupes de parole et un soutien psychologique. Leurs équipes connaissent bien les spécificités de ces pathologies rares et peuvent vous orienter vers les centres experts les plus proches de votre domicile.
L'Association des Malades des Voies Aérodigestives Supérieures (AMVADS) constitue une ressource spécialisée particulièrement utile. Cette association regroupe des patients et leurs proches confrontés à ces pathologies. Elle organise régulièrement des rencontres d'information et facilite les échanges d'expériences entre patients.
D'autres ressources méritent votre attention. Les Centres de Coordination en Cancérologie (3C) de votre région peuvent vous aider dans vos démarches administratives et sociales. Les assistantes sociales hospitalières sont également des interlocutrices précieuses pour vous accompagner dans les aspects pratiques de votre prise en charge. N'hésitez pas à solliciter ces différents soutiens : ils font partie intégrante de votre parcours de soins.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec une tumeur des sinus de la face et optimiser votre prise en charge.
Première chose importante : tenez un carnet de symptômes. Notez quotidiennement l'évolution de vos symptômes, leur intensité et les facteurs déclenchants éventuels. Ces informations précieuses aideront votre médecin à adapter votre traitement et à détecter précocement toute évolution.
Concernant votre environnement, quelques aménagements simples peuvent améliorer votre confort. Maintenez un taux d'humidité optimal dans votre logement (entre 40 et 60%) à l'aide d'un humidificateur si nécessaire. Évitez les parfums d'ambiance et les produits ménagers agressifs qui peuvent irriter vos muqueuses fragilisées.
N'oubliez pas l'importance de l'activité physique adaptée. Même si vous ressentez de la fatigue, une marche quotidienne de 20-30 minutes favorise votre récupération et améliore votre moral. Discutez avec votre médecin des activités les plus appropriées selon votre situation.
Enfin, restez connecté avec vos proches et n'hésitez pas à exprimer vos inquiétudes. Le soutien familial et amical constitue un facteur pronostique positif reconnu. Certains patients trouvent également un réconfort dans la méditation ou les techniques de relaxation, compléments utiles à votre traitement médical.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin, idéalement un ORL, pour éliminer une tumeur des sinus de la face [14].
Consultez sans délai si vous présentez une obstruction nasale unilatérale persistante depuis plus de 4 semaines, surtout si elle s'accompagne d'écoulements sanglants. Ces symptômes, bien qu'ils puissent avoir d'autres causes, nécessitent un examen spécialisé pour éliminer une pathologie tumorale [15].
D'autres signaux d'alarme justifient une consultation urgente. Il s'agit notamment des troubles visuels (vision double, baisse de l'acuité visuelle), des douleurs faciales intenses et localisées, ou encore d'une perte complète de l'odorat d'apparition récente [16]. Ces symptômes peuvent témoigner d'une extension tumorale vers les structures voisines.
Si vous travaillez ou avez travaillé dans un environnement à risque (menuiserie, industrie chimique), un suivi préventif annuel chez un ORL est recommandé, même en l'absence de symptômes [15]. Cette surveillance permet un diagnostic précoce et améliore considérablement le pronostic en cas de pathologie.
En cas de doute, n'hésitez jamais à consulter. Il vaut mieux une consultation de trop qu'un diagnostic tardif. Votre médecin traitant peut vous orienter vers un spécialiste si nécessaire, et les délais de consultation en ORL se sont considérablement améliorés ces dernières années.
Questions Fréquentes
Les tumeurs des sinus sont-elles toujours cancéreuses ?Non, heureusement ! La grande majorité des tumeurs des sinus sont bénignes. Les polypes et papillomes représentent plus de 90% des cas [8]. Seule une minorité correspond à des tumeurs malignes nécessitant un traitement oncologique.
Peut-on guérir complètement d'une tumeur des sinus ?
Oui, dans la plupart des cas. Pour les tumeurs bénignes, le taux de guérison après chirurgie dépasse 95% [8]. Même pour les tumeurs malignes diagnostiquées précocement, les taux de survie à long terme sont encourageants, dépassant 70% à 5 ans [5].
La chirurgie laisse-t-elle des cicatrices visibles ?
Non, la chirurgie endoscopique endonasale, technique de référence actuelle, ne laisse aucune cicatrice visible. L'intervention se fait entièrement par les narines, sans incision externe [8].
Combien de temps dure la convalescence ?
Pour une chirurgie endoscopique simple, la convalescence dure généralement 2 à 3 semaines. La reprise d'activité normale est possible après 1 mois dans la plupart des cas. Les traitements complémentaires peuvent prolonger cette période.
Ces tumeurs sont-elles héréditaires ?
Non, dans l'immense majorité des cas, ces tumeurs ne sont pas héréditaires. Elles résultent principalement d'expositions environnementales ou professionnelles [15]. Les formes familiales sont exceptionnelles.
Questions Fréquentes
Les tumeurs des sinus sont-elles toujours cancéreuses ?
Non, heureusement ! La grande majorité des tumeurs des sinus sont bénignes. Les polypes et papillomes représentent plus de 90% des cas. Seule une minorité correspond à des tumeurs malignes nécessitant un traitement oncologique.
Peut-on guérir complètement d'une tumeur des sinus ?
Oui, dans la plupart des cas. Pour les tumeurs bénignes, le taux de guérison après chirurgie dépasse 95%. Même pour les tumeurs malignes diagnostiquées précocement, les taux de survie à long terme sont encourageants, dépassant 70% à 5 ans.
La chirurgie laisse-t-elle des cicatrices visibles ?
Non, la chirurgie endoscopique endonasale, technique de référence actuelle, ne laisse aucune cicatrice visible. L'intervention se fait entièrement par les narines, sans incision externe.
Combien de temps dure la convalescence ?
Pour une chirurgie endoscopique simple, la convalescence dure généralement 2 à 3 semaines. La reprise d'activité normale est possible après 1 mois dans la plupart des cas.
Ces tumeurs sont-elles héréditaires ?
Non, dans l'immense majorité des cas, ces tumeurs ne sont pas héréditaires. Elles résultent principalement d'expositions environnementales ou professionnelles. Les formes familiales sont exceptionnelles.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Phase II Trial of Induction Chemotherapy for Advanced Sinonasal TumorsLien
- [5] Survivorship in Tumors of the Sinonasal TractLien
- [6] Proposition de délinéation des volumes cibles anatomocliniques postopératoires de la tumeur primitive des cancers du sinus maxillaire et des cavités nasalesLien
- [7] Aspects Scanographiques des Lésions des Sinus de la Face et des Fosses Nasales au CHU du Point GLien
- [8] TUMEURS BENIGNES NASOSINUSIENNES: ETUDE RÉTROSPECTIVELien
- [10] Prise en charge des tumeurs intra orbitaires dans le service de neurochirurgie du CHU Gabriel TOURELien
- [11] Neuropathie optique et tumeur orbitaire au cours de la granulomatose avec polyangéiteLien
- [12] Radiothérapie des tumeurs rares des voies aérodigestives supérieuresLien
- [14] Fosses nasales et sinus paranasaux - Signes et symptômesLien
- [15] Cancer des sinus et fosses nasales : cancer du nezLien
- [16] Fosses nasales et sinus paranasaux - DiagnosticLien
Publications scientifiques
- Proposition de délinéation des volumes cibles anatomocliniques postopératoires de la tumeur primitive des cancers du sinus maxillaire et des cavités nasales (2024)
- Aspects Scanographiques des Lésions des Sinus de la Face et des Fosses Nasales au CHU du Point G (2023)1 citations
- [PDF][PDF] TUMEURS BENIGNES NASOSINUSIENNES: ETUDE RÉTROSPECTIVE EXPÉRIENCE DU SERVICE D'OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE DE L'HÔPITAL … (2022)[PDF]
- [HTML][HTML] Sonda de Foley como auxiliar na reconstrução de terço médio de face (2022)
- Prise en charge des tumeurs intra orbitaires dans le service de neurochirurgie du CHU Gabriel TOURE de BAMAKO, d'avril 2023 à d'avril 2024. (2024)[PDF]
Ressources web
- Fosses nasales et sinus paranasaux (cancer.ca)
saignements de nez; · maux de tête; · douleur aux sinus; · douleur au-dessus ou au-dessous des yeux; · bosse ou masse dans le visage, sur le plafond de la bouche ou ...
- Cancer des sinus et fosses nasales : cancer du nez (elsan.care)
4 oct. 2023 — Cancer des sinus et des fosses nasales : les symptômes · Une obstruction nasale · Un écoulement nasal inhabituel · Une réduction ou perte de l' ...
- Fosses nasales et sinus paranasaux (cancer.ca)
Le diagnostic est le processus qui permet d'identifier la cause d'un problème de santé. · Antécédents de santé et examen physique · Endoscopie nasale · Biopsie.
- Cancer des fosses nasales, sinus, bouche, pharynx et larynx (ameli.fr)
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Diagnostic du cancer du sinus paranasal ... L'endoscopie, la TDM et l'IRM sont le plus souvent utilisées pour localiser et aider à définir le stade de la tumeur.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.