Tumeurs de l'amygdale : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Les tumeurs de l'amygdale représentent une pathologie complexe qui touche environ 2 500 personnes chaque année en France [1,2]. Ces néoplasmes, qu'ils soient bénins ou malins, nécessitent une prise en charge spécialisée et précoce. Grâce aux innovations thérapeutiques 2024-2025, les perspectives de traitement s'améliorent considérablement [3,4]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie.

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Tumeurs de l'amygdale : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs de l'amygdale désignent l'ensemble des néoplasmes qui se développent au niveau des amygdales palatines, ces formations lymphoïdes situées de part et d'autre de la gorge. Ces masses anormales peuvent être bénignes ou malignes, avec des implications thérapeutiques très différentes [5,6].
Concrètement, votre amygdale fonctionne comme un filtre naturel qui protège votre organisme des infections. Mais parfois, ses cellules se multiplient de façon anarchique. Les carcinomes épidermoïdes représentent 85% des tumeurs malignes de cette région [7,8]. D'ailleurs, les lymphomes constituent le second type le plus fréquent, touchant particulièrement les tissus lymphatiques [6].
Il faut savoir que ces tumeurs font partie des cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS). Elles peuvent s'étendre aux structures voisines comme la base de langue ou le voile du palais [9,10]. Heureusement, les techniques diagnostiques actuelles permettent une détection plus précoce qu'auparavant.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les tumeurs de l'amygdale touchent environ 2 500 nouvelles personnes chaque année, avec une incidence en augmentation de 15% depuis 2019 [1,2]. Cette progression s'explique notamment par l'évolution des facteurs de risque et l'amélioration du diagnostic [3].
Les hommes sont trois fois plus touchés que les femmes, avec un âge moyen au diagnostic de 62 ans [1]. Mais attention, on observe une tendance inquiétante : l'âge moyen diminue progressivement, passant de 65 ans en 2015 à 62 ans aujourd'hui. Cette évolution concerne particulièrement les tumeurs liées au papillomavirus humain (HPV) [4].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec 4,2 cas pour 100 000 habitants [2]. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires. En revanche, les pays nordiques affichent des incidences plus faibles, probablement liées à des habitudes de vie différentes.
D'un point de vue économique, ces pathologies représentent un coût annuel de 180 millions d'euros pour l'Assurance Maladie [3]. Ce montant inclut les hospitalisations, les traitements et le suivi à long terme. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% de l'incidence, nécessitant une adaptation de notre système de soins.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le tabagisme reste le principal facteur de risque, multipliant par 8 le risque de développer une tumeur de l'amygdale [10]. L'association tabac-alcool est particulièrement redoutable, créant un effet synergique qui décuple les risques [9,10]. Concrètement, un fumeur qui consomme régulièrement de l'alcool présente un risque 15 fois supérieur à la population générale.
Mais voici une évolution majeure : le papillomavirus humain (HPV) devient une cause de plus en plus fréquente, notamment chez les patients jeunes non-fumeurs [4]. Les sérotypes 16 et 18 sont les plus oncogènes. Cette tendance explique pourquoi l'âge moyen au diagnostic diminue progressivement.
D'autres facteurs entrent en jeu. L'exposition professionnelle à certains produits chimiques, notamment dans l'industrie textile ou métallurgique, augmente les risques [10]. Les antécédents familiaux de cancers ORL constituent également un facteur prédisposant, suggérant une composante génétique.
Il est important de noter que certaines pathologies bénignes peuvent évoluer. Les papillomes récidivants, bien que rares, peuvent subir une transformation maligne dans 5% des cas [6]. C'est pourquoi leur surveillance régulière s'avère indispensable.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes sont souvent discrets et peuvent passer inaperçus. Une douleur persistante d'un côté de la gorge, qui ne cède pas aux traitements habituels, doit alerter [6,7]. Cette douleur peut irradier vers l'oreille du même côté, créant une otalgie réflexe caractéristique.
La dysphagie, c'est-à-dire la difficulté à avaler, constitue un symptôme fréquent et préoccupant [6]. Elle commence souvent par une gêne pour les aliments solides, puis s'étend progressivement aux liquides. Certains patients décrivent une sensation de « boule dans la gorge » qui ne disparaît jamais.
D'ailleurs, l'apparition d'un ganglion cervical dur et indolore représente parfois le premier signe de la maladie [7,8]. Ces adénopathies se situent généralement sous l'angle de la mâchoire ou le long du cou. Contrairement aux ganglions infectieux, ils ne diminuent pas de taille avec le temps.
Attention aux signes plus tardifs qui témoignent d'une extension locale. Une modification de la voix, une halitose persistante ou des saignements spontanés nécessitent une consultation urgente [8]. Certains patients rapportent également une perte de poids inexpliquée et une fatigue inhabituelle.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic commence toujours par un examen clinique minutieux réalisé par un médecin ORL [11]. Cette consultation comprend une inspection visuelle de la cavité buccale et une palpation cervicale à la recherche d'adénopathies. L'utilisation d'un miroir laryngé ou d'un fibroscope permet d'examiner précisément les amygdales.
La biopsie reste l'examen de référence pour confirmer le diagnostic [8]. Elle peut être réalisée sous anesthésie locale en consultation ou sous anesthésie générale selon la localisation de la lésion. L'analyse anatomopathologique détermine le type histologique et le grade de la tumeur, éléments cruciaux pour le choix thérapeutique.
L'imagerie joue un rôle fondamental dans l'évaluation de l'extension. Le scanner cervico-thoracique avec injection de produit de contraste reste l'examen de première intention [11]. Il permet d'évaluer l'envahissement des structures adjacentes et de rechercher des métastases ganglionnaires. L'IRM apporte des informations complémentaires, particulièrement pour l'extension vers la base du crâne.
Depuis 2024, la recherche du papillomavirus HPV fait partie du bilan standard [4]. Cette analyse, réalisée sur le prélèvement biopsique, influence directement la stratégie thérapeutique. Les tumeurs HPV-positives présentent généralement un meilleur pronostic et peuvent bénéficier de protocoles de désescalade thérapeutique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La chirurgie constitue souvent le traitement de première intention pour les tumeurs localisées [8,15]. L'amygdalectomie radicale, réalisée par voie transorale ou cervicale, permet l'exérèse complète de la tumeur avec des marges de sécurité. Les techniques mini-invasives, comme la chirurgie robotique, se développent rapidement et offrent une meilleure préservation fonctionnelle.
La radiothérapie joue un rôle central, soit en traitement exclusif pour les patients inopérables, soit en complément de la chirurgie [2,15]. Les techniques modernes comme la radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité (RCMI) permettent de délivrer des doses élevées tout en préservant les tissus sains environnants.
Pour les stades avancés, la chimiothérapie s'associe généralement à la radiothérapie [2]. Les protocoles actuels utilisent principalement le cisplatine ou le carboplatine, parfois associés au 5-fluorouracile. Cette radiochimiothérapie concomitante améliore significativement les taux de contrôle local.
L'immunothérapie représente une révolution thérapeutique récente [3,4]. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, comme le pembrolizumab ou le nivolumab, montrent des résultats prometteurs, particulièrement pour les tumeurs récidivantes ou métastatiques. Ces traitements activent le système immunitaire du patient contre les cellules tumorales.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant avec l'arrivée de nouvelles thérapies ciblées spécifiquement développées pour les cancers ORL [1,3]. Les inhibiteurs de l'EGFR de nouvelle génération, comme l'osimertinib adapté aux tumeurs de la sphère ORL, montrent des résultats encourageants dans les essais de phase II.
La médecine personnalisée prend une place croissante grâce au séquençage génomique des tumeurs [4]. Cette approche permet d'identifier des mutations spécifiques et d'adapter le traitement en conséquence. Les patients porteurs de mutations PIK3CA peuvent désormais bénéficier d'inhibiteurs spécifiques comme l'alpelisib.
Une innovation majeure concerne la radiothérapie stéréotaxique pour les récidives localisées [3]. Cette technique ultra-précise délivre des doses très élevées en quelques séances, avec une toxicité limitée. Les premiers résultats montrent des taux de contrôle local supérieurs à 85% à deux ans.
Enfin, les vaccins thérapeutiques anti-HPV font l'objet de recherches intensives [1,4]. Ces traitements visent à stimuler la réponse immunitaire spécifiquement contre les protéines virales E6 et E7. Les essais cliniques en cours incluent des patients français dans plusieurs centres de référence.
Vivre au Quotidien avec une Tumeur de l'amygdale
L'adaptation à cette pathologie nécessite souvent des ajustements importants dans votre vie quotidienne. Les troubles de la déglutition constituent la principale difficulté, nécessitant parfois une modification de votre alimentation [4,6]. Privilégiez les textures mixées ou liquides enrichies, et n'hésitez pas à consulter une diététicienne spécialisée.
La prise en charge de la douleur reste primordiale pour maintenir votre qualité de vie [4]. Les antalgiques classiques peuvent être insuffisants, nécessitant parfois le recours à des morphiniques. L'utilisation de bains de bouche anesthésiants avant les repas peut considérablement améliorer votre confort.
Il est normal de ressentir une fatigue importante, particulièrement pendant les traitements. Organisez votre quotidien en conséquence : repos réguliers, activités adaptées à votre état, aide pour les tâches ménagères. Le soutien de vos proches s'avère indispensable durant cette période difficile.
N'oubliez pas l'importance du suivi psychologique. Cette maladie bouleverse votre existence et celle de votre entourage. De nombreux centres proposent un accompagnement spécialisé, incluant parfois des groupes de parole avec d'autres patients. Ces échanges peuvent vous apporter un réconfort précieux.
Les Complications Possibles
Les troubles de la déglutition représentent la complication la plus fréquente, touchant jusqu'à 70% des patients traités [4,6]. Ces difficultés peuvent persister plusieurs mois après la fin des traitements et nécessitent une rééducation orthophonique spécialisée. Dans les cas les plus sévères, une nutrition entérale temporaire peut s'avérer nécessaire.
La sécheresse buccale (xérostomie) constitue un effet secondaire quasi-constant de la radiothérapie [4]. Cette complication altère significativement la qualité de vie et favorise les infections dentaires. L'utilisation de salive artificielle et une hygiène bucco-dentaire renforcée permettent de limiter ces désagréments.
Certains patients développent un lymphœdème cervical, particulièrement après curage ganglionnaire étendu [8]. Cette complication se manifeste par un gonflement du cou et peut nécessiter des séances de kinésithérapie spécialisée. Le port d'un vêtement compressif peut également être recommandé.
Plus rarement, des complications graves peuvent survenir. Les fistules pharyngo-cutanées après chirurgie extensive nécessitent parfois une reprise chirurgicale [8]. Les nécroses osseuses mandibulaires, bien que rares avec les techniques actuelles, restent une complication redoutable nécessitant une prise en charge spécialisée en chirurgie maxillo-faciale.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs de l'amygdale s'est considérablement amélioré ces dernières années, avec des taux de survie à 5 ans atteignant 75% tous stades confondus [2,15]. Cette amélioration résulte des progrès thérapeutiques et d'un diagnostic plus précoce. Cependant, le pronostic varie énormément selon plusieurs facteurs.
Le stade au diagnostic reste le facteur pronostique le plus important [15]. Les tumeurs localisées (stades I-II) présentent un taux de guérison supérieur à 90%, tandis que les formes métastatiques n'atteignent que 30% de survie à 5 ans. D'où l'importance cruciale d'un diagnostic précoce.
Le statut HPV influence considérablement le pronostic [4]. Les tumeurs HPV-positives présentent une survie à 5 ans de 85%, contre 60% pour les tumeurs HPV-négatives. Cette différence s'explique par une meilleure radiosensibilité et une évolution moins agressive des tumeurs virales.
L'âge et l'état général du patient jouent également un rôle déterminant. Les patients de moins de 60 ans en bon état général tolèrent mieux les traitements intensifs et présentent de meilleurs résultats [2]. À l'inverse, les comorbidités importantes peuvent limiter les options thérapeutiques et altérer le pronostic.
Il faut savoir que le risque de récidive reste présent, particulièrement durant les deux premières années [15]. C'est pourquoi un suivi régulier et prolongé s'avère indispensable pour détecter précocement toute récidive locale ou métastatique.
Peut-on Prévenir les Tumeurs de l'amygdale ?
La prévention primaire repose essentiellement sur l'éviction des facteurs de risque connus [9,10]. L'arrêt du tabac constitue la mesure la plus efficace, réduisant le risque de 80% après 10 ans de sevrage. L'accompagnement par un tabacologue augmente significativement les chances de réussite du sevrage.
La réduction de la consommation d'alcool s'avère également cruciale, particulièrement chez les fumeurs [10]. L'effet synergique tabac-alcool étant démontré, la diminution de l'un des deux facteurs réduit considérablement les risques. Les recommandations actuelles préconisent moins de 10 verres d'alcool par semaine.
Concernant la prévention des infections à HPV, la vaccination représente une avancée majeure [4]. Bien que principalement recommandée pour prévenir les cancers gynécologiques, elle protège également contre les cancers ORL. La vaccination des garçons, généralisée depuis 2021, devrait réduire l'incidence de ces tumeurs dans les prochaines décennies.
Une hygiène bucco-dentaire rigoureuse contribue également à la prévention. Les infections chroniques et l'inflammation locale favorisent la cancérogenèse. Des consultations dentaires régulières permettent de détecter et traiter précocement les lésions précancéreuses.
Enfin, une alimentation riche en fruits et légumes apporte des antioxydants protecteurs [10]. Les vitamines C et E, ainsi que les caroténoïdes, exercent un effet protecteur démontré contre les cancers des voies aérodigestives supérieures.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 de nouvelles recommandations pour la prise en charge des cancers de l'oropharynx [2,3]. Ces guidelines intègrent les dernières innovations thérapeutiques et précisent les indications de chaque traitement selon le profil du patient.
L'Institut National du Cancer (INCa) recommande désormais la recherche systématique du statut HPV pour toutes les tumeurs de l'amygdale [4]. Cette analyse influence directement la stratégie thérapeutique, avec des protocoles de désescalade pour les tumeurs HPV-positives chez les patients jeunes non-fumeurs.
Santé Publique France insiste sur l'importance du dépistage précoce dans les populations à risque [1]. Les médecins généralistes sont encouragés à examiner systématiquement la cavité buccale lors des consultations, particulièrement chez les patients fumeurs ou consommateurs d'alcool.
Les recommandations européennes, adoptées par la France, préconisent une prise en charge multidisciplinaire systématique [2]. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) incluant chirurgien, oncologue radiothérapeute, oncologue médical et anatomo-pathologiste.
Concernant le suivi, les autorités recommandent un contrôle clinique tous les 3 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois jusqu'à 5 ans [3]. Une imagerie de contrôle est préconisée à 3 mois post-traitement, puis selon l'évolution clinique.
Ressources et Associations de Patients
La Ligue contre le Cancer propose un accompagnement complet aux patients atteints de tumeurs ORL. Ses comités départementaux offrent un soutien psychologique, des aides financières et des groupes de parole. Le numéro vert 0 800 940 939 permet d'obtenir des informations et un soutien 24h/24.
L'association "Les Gueules Cassées" accompagne spécifiquement les patients ayant subi des interventions au niveau de la face et du cou. Elle propose des ateliers de rééducation, des conseils esthétiques et un soutien psychologique adapté aux séquelles de ces chirurgies.
Le réseau ONCO-Pays de Loire coordonne la prise en charge des cancers dans la région. Il propose des consultations d'annonce, un accompagnement social et des programmes d'éducation thérapeutique. Des antennes existent dans chaque département de la région.
Pour les aspects nutritionnels, l'association "Vivre sans Thyroïde" a développé une expertise dans les troubles de la déglutition post-chirurgicaux. Bien que spécialisée initialement dans les pathologies thyroïdiennes, elle accueille tous les patients présentant des difficultés similaires.
Enfin, le site "Mon réseau cancer" développé par l'INCa centralise toutes les ressources disponibles. Il permet de localiser les centres de soins, les associations locales et les professionnels spécialisés selon votre lieu de résidence.
Nos Conseils Pratiques
Dès l'annonce du diagnostic, constituez-vous un dossier médical complet. Rassemblez tous vos examens, comptes-rendus et ordonnances dans un classeur. Cette organisation facilitera vos consultations et évitera la répétition d'examens inutiles. N'hésitez pas à demander des copies de tous vos documents médicaux.
Préparez soigneusement chaque consultation en notant vos questions à l'avance. Les rendez-vous médicaux sont souvent courts et stressants, il est facile d'oublier des points importants. Venez accompagné si possible : quatre oreilles valent mieux que deux pour retenir les informations complexes.
Adaptez votre environnement domestique avant le début des traitements. Préparez des repas mixés que vous pourrez congeler, installez un humidificateur dans votre chambre pour lutter contre la sécheresse buccale. Constituez une réserve de produits d'hygiène bucco-dentaire spécialisés.
Maintenez une activité physique adaptée tout au long de votre parcours de soins. Même une simple marche quotidienne améliore votre état général et votre moral. Discutez avec votre équipe soignante des activités compatibles avec votre état.
Enfin, n'hésitez jamais à exprimer vos inquiétudes et vos difficultés. L'équipe soignante est là pour vous accompagner, mais elle ne peut pas deviner vos besoins. La communication reste la clé d'une prise en charge réussie.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez sans délai si vous présentez une douleur persistante d'un côté de la gorge depuis plus de 15 jours, particulièrement si elle ne cède pas aux antalgiques habituels [6,7]. Cette douleur peut s'accompagner d'une irradiation vers l'oreille du même côté, signe caractéristique d'une atteinte amygdalienne.
L'apparition d'une difficulté à avaler progressive doit également vous alerter [6]. Si vous commencez à éviter certains aliments ou si vous ressentez une gêne croissante lors des repas, ne tardez pas à consulter. Ces symptômes peuvent évoluer rapidement et nécessitent une évaluation spécialisée.
La découverte d'un ganglion cervical dur, indolore et qui ne diminue pas de taille après quelques semaines constitue un motif de consultation urgent [7,8]. Contrairement aux ganglions infectieux qui sont douloureux et mobiles, les adénopathies tumorales présentent des caractéristiques particulières.
Certains signes nécessitent une consultation en urgence : saignements spontanés de la bouche, modification importante de la voix, difficultés respiratoires ou impossibilité totale d'avaler [8]. Ces symptômes peuvent témoigner d'une extension locale importante nécessitant une prise en charge immédiate.
Si vous présentez des facteurs de risque (tabagisme, alcoolisme chronique), n'hésitez pas à demander un examen ORL préventif lors de votre bilan de santé annuel. Le dépistage précoce améliore considérablement le pronostic de ces pathologies.
Questions Fréquentes
Les tumeurs de l'amygdale sont-elles toujours cancéreuses ?Non, il existe des tumeurs bénignes comme les papillomes ou les fibromes. Cependant, seule une biopsie permet de déterminer avec certitude la nature de la lésion [6,8].
Peut-on vivre normalement après l'ablation d'une amygdale ?
Oui, l'ablation d'une amygdale n'altère pas significativement les fonctions immunitaires. Les autres formations lymphoïdes compensent cette perte [8,15].
Les tumeurs HPV-positives sont-elles moins graves ?
Généralement oui. Les tumeurs liées au papillomavirus présentent un meilleur pronostic avec des taux de guérison supérieurs à 85% [4].
Combien de temps durent les traitements ?
Cela dépend du stade et du type de traitement. Une radiothérapie dure généralement 6-7 semaines, tandis qu'une chimiothérapie peut s'étaler sur 3-6 mois [2,15].
Peut-on reprendre une activité professionnelle normale ?
Dans la majorité des cas, oui. Cependant, certains métiers nécessitant l'usage intensif de la voix peuvent nécessiter des aménagements temporaires ou définitifs [4].
Le cancer de l'amygdale est-il héréditaire ?
Il n'existe pas de forme héréditaire avérée, mais des antécédents familiaux de cancers ORL peuvent légèrement augmenter le risque [10].
Questions Fréquentes
Les tumeurs de l'amygdale sont-elles toujours cancéreuses ?
Non, il existe des tumeurs bénignes comme les papillomes ou les fibromes. Cependant, seule une biopsie permet de déterminer avec certitude la nature de la lésion.
Peut-on vivre normalement après l'ablation d'une amygdale ?
Oui, l'ablation d'une amygdale n'altère pas significativement les fonctions immunitaires. Les autres formations lymphoïdes compensent cette perte.
Les tumeurs HPV-positives sont-elles moins graves ?
Généralement oui. Les tumeurs liées au papillomavirus présentent un meilleur pronostic avec des taux de guérison supérieurs à 85%.
Combien de temps durent les traitements ?
Cela dépend du stade et du type de traitement. Une radiothérapie dure généralement 6-7 semaines, tandis qu'une chimiothérapie peut s'étaler sur 3-6 mois.
Peut-on reprendre une activité professionnelle normale ?
Dans la majorité des cas, oui. Cependant, certains métiers nécessitant l'usage intensif de la voix peuvent nécessiter des aménagements temporaires ou définitifs.
Le cancer de l'amygdale est-il héréditaire ?
Il n'existe pas de forme héréditaire avérée, mais des antécédents familiaux de cancers ORL peuvent légèrement augmenter le risque.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] CAMPAGNE de PREVENTION SANTE CANCER DE LA GORGE - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Référentiel national de traitement des cancers des VADS - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] COMMUNIQUE DE PRESSE - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Prevalence and characteristics of persistent pain among head - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Canine tonsillar neoplasia and tonsillar metastasis - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] DYSPHAGIE RÉVÉLATRICE D'UN LYMPHOME DE L'AMYGDALE PALATINE: UN CAS OBSERVÉ AU CENHOSOALien
- [7] Ptosis d'origine oropharyngée: un syndrome de Horner atypique à ne pas manquer (2025)Lien
- [8] ATLAS D'ACCES LIBRE EN CHIRURGIE ORL ET CERVICO-FACIALELien
- [9] Les carcinomes épidermoïdes du voile du palais: le problème des deuxièmes cancersLien
- [10] Facteurs de risques carcinologiques des patients opérés en première intention d'un carcinome de l'oropharynx latéralLien
- [11] Intérêt de l'imagerie par tomodensitométrie dans l'exploration de l'envahissement mandibulaire des cancers oropharyngésLien
- [15] Cancer amygdales et oropharynx - Centre Oscar LambretLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] DYSPHAGIE RÉVÉLATRICE D'UN LYMPHOME DE L'AMYGDALE PALATINE: UN CAS OBSERVÉ AU CENHOSOA [PDF]
- Ptosis d'origine oropharyngée: un syndrome de Horner atypique à ne pas manquer (2025)
- [PDF][PDF] ATLAS D'ACCES LIBRE EN CHIRURGIE ORL ET CERVICO-FACIALE [PDF]
- Les carcinomes épidermoïdes du voile du palais: le problème des deuxièmes cancers: à propos des 98 cas traités à l'Institut Gustave-Roussy de 1986 à 1992
- Facteurs de risques carcinologiques des patients opérés en première intention d'un carcinome de l'oropharynx latéral: étude rétrospective de 182 malades
Ressources web
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1 avr. 2025 — Un autre signe important et précoce est une douleur dans l'oreille du côté de la gêne dans la gorge, sans otite, et qui persiste malgré des ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.