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Tumeurs des Cordons Sexuels et du Stroma Gonadique : Guide Complet 2025

Tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique

Les tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique représentent un groupe rare de cancers touchant les ovaires et les testicules. Ces pathologies, qui concernent environ 5% des tumeurs ovariennes et 2% des tumeurs testiculaires, nécessitent une prise en charge spécialisée. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique constituent un groupe hétérogène de néoplasies développées à partir des cellules de soutien des gonades. Ces tumeurs peuvent survenir aussi bien au niveau des ovaires que des testicules [12,13].

Contrairement aux tumeurs germinales, ces pathologies prennent naissance dans les structures qui entourent et nourrissent les cellules reproductrices. Elles incluent notamment les tumeurs de la granulosa, les tumeurs de Sertoli-Leydig, et les fibromes ovariens. Chaque type présente des caractéristiques particulières en termes de présentation clinique et de pronostic [4,5].

Ces tumeurs se distinguent par leur capacité à produire des hormones sexuelles, ce qui explique pourquoi elles peuvent provoquer des symptômes hormonaux marqués. D'ailleurs, c'est souvent cette production hormonale excessive qui alerte les patients et les médecins [6].

L'important à retenir, c'est que malgré leur rareté, ces pathologies bénéficient aujourd'hui d'une meilleure compréhension grâce aux avancées de la recherche. Les innovations diagnostiques et thérapeutiques de 2024-2025 permettent une prise en charge plus précise et personnalisée [1,2,3].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique représentent environ 5% de l'ensemble des tumeurs ovariennes, soit près de 250 nouveaux cas par an selon les données de Santé Publique France [12]. Pour les tumeurs testiculaires, cette proportion descend à 2%, avec environ 50 nouveaux cas annuels [10,11].

L'incidence de ces pathologies varie considérablement selon l'âge. Les tumeurs de la granulosa, par exemple, présentent deux pics d'incidence : un premier vers 30 ans et un second après 50 ans. Cette répartition bimodale s'observe également dans d'autres pays européens, avec des taux similaires en Allemagne et en Italie [3].

Mais ce qui frappe les épidémiologistes, c'est l'augmentation progressive de l'incidence observée ces dernières années. Entre 2015 et 2024, on note une hausse de 15% des diagnostics, probablement liée à l'amélioration des techniques d'imagerie et de diagnostic anatomopathologique [5]. Cette tendance se confirme dans les projections pour 2025-2030.

Les variations régionales en France restent modestes, bien que certaines régions comme l'Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes présentent des taux légèrement supérieurs. Cela s'explique en partie par la concentration des centres spécialisés dans ces zones [13].

L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 12 millions d'euros par an, incluant les coûts de diagnostic, de traitement et de suivi. Ce montant, bien que significatif, reste proportionnel à la rareté de ces pathologies [12].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes exactes des tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique restent largement méconnues. Cependant, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés grâce aux recherches récentes [1,6].

L'âge constitue le principal facteur de risque, avec une incidence qui augmente progressivement après 40 ans pour les tumeurs ovariennes. Pour les tumeurs testiculaires, la situation est différente : elles peuvent survenir à tout âge, mais présentent un pic entre 20 et 40 ans [10,11].

Les antécédents familiaux jouent également un rôle, bien que moins marqué que pour d'autres cancers. Environ 5% des patients présentent des antécédents familiaux de tumeurs gonadiques, suggérant une composante génétique [4]. D'ailleurs, certaines mutations génétiques rares ont été identifiées, notamment dans les gènes FOXL2 et DICER1.

L'exposition à certains facteurs environnementaux pourrait également influencer le risque. Les études de 2024 suggèrent un lien possible avec l'exposition prénatale à certains perturbateurs endocriniens, bien que ces données nécessitent encore confirmation [1]. Cette piste de recherche fait l'objet d'investigations approfondies dans le cadre des programmes européens de surveillance environnementale.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique varient considérablement selon leur localisation et leur capacité à produire des hormones. Reconnaître ces signes précocement peut faire toute la différence [4,5].

Pour les tumeurs ovariennes, les symptômes les plus fréquents incluent des troubles menstruels chez la femme en âge de procréer. Vous pourriez observer des règles irrégulières, des saignements entre les cycles, ou au contraire une absence totale de menstruation. Chez les femmes ménopausées, des saignements vaginaux peuvent réapparaître [12].

Les signes de virilisation constituent un autre groupe de symptômes caractéristiques. Il s'agit de l'apparition de caractères masculins : voix qui mue, pilosité excessive au visage, calvitie, augmentation de la masse musculaire. Ces manifestations, bien qu'impressionnantes, restent heureusement réversibles dans la plupart des cas après traitement [6].

Mais attention, certains symptômes sont plus subtils. Une prise de poids inexpliquée, des douleurs pelviennes sourdes, ou une sensation de pesanteur abdominale peuvent être les seuls signes d'alerte. C'est pourquoi il est important de ne pas les négliger [13].

Pour les tumeurs testiculaires, les symptômes incluent une augmentation du volume d'un testicule, parfois accompagnée de douleurs. Chez l'enfant, une puberté précoce peut révéler la maladie [10,11]. L'important à retenir : tout changement inhabituel au niveau des organes génitaux mérite une consultation médicale.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique nécessite une approche méthodique combinant examens cliniques, biologiques et d'imagerie [5,6].

La première étape consiste en un examen clinique approfondi. Votre médecin recherchera les signes de virilisation ou de féminisation, palpera l'abdomen et réalisera un examen gynécologique ou urologique selon le cas. Cette étape, bien que simple, oriente déjà fortement le diagnostic [4].

Les dosages hormonaux constituent l'étape suivante cruciale. On mesure notamment les taux d'œstradiol, de testostérone, d'inhibine B et d'hormone anti-müllérienne. Ces marqueurs, spécifiques de certains types de tumeurs, permettent d'affiner le diagnostic et de suivre l'évolution [12,13]. D'ailleurs, l'inhibine B s'avère particulièrement utile pour les tumeurs de la granulosa.

L'imagerie médicale apporte ensuite des informations précieuses sur la taille, la localisation et les caractéristiques de la tumeur. L'échographie pelvienne reste l'examen de première intention, complétée si nécessaire par un scanner ou une IRM. Ces techniques permettent également de rechercher d'éventuelles métastases [5].

Enfin, seule l'analyse anatomopathologique permet de confirmer définitivement le diagnostic. Cette analyse, réalisée sur un échantillon de tissu tumoral, détermine le type exact de tumeur et guide le choix thérapeutique. Les techniques de 2024-2025 incluent désormais des analyses moléculaires qui précisent encore davantage le diagnostic [2,3].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique repose principalement sur la chirurgie, complétée selon les cas par d'autres approches thérapeutiques [12,13].

La chirurgie constitue le traitement de référence pour la majorité de ces tumeurs. L'intervention vise à retirer complètement la tumeur tout en préservant au maximum la fonction reproductive quand c'est possible. Pour les tumeurs ovariennes, cela peut aller de la simple kystectomie à l'ovariectomie complète, selon la taille et l'extension de la lésion [6].

Chez les femmes jeunes désirant préserver leur fertilité, des techniques chirurgicales conservatrices sont privilégiées. Il s'agit d'un enjeu majeur, car ces tumeurs touchent souvent des femmes en âge de procréer. Les chirurgiens spécialisés peuvent parfois préserver l'ovaire controlatéral et l'utérus [5].

La chimiothérapie n'est généralement proposée qu'en cas de tumeur avancée ou de récidive. Les protocoles les plus utilisés associent des agents comme le carboplatine et le paclitaxel. Cependant, ces tumeurs répondent généralement moins bien à la chimiothérapie que d'autres cancers [4].

Concrètement, le choix thérapeutique dépend de nombreux facteurs : type histologique de la tumeur, stade d'extension, âge de la patiente, désir de grossesse. C'est pourquoi chaque cas est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire [13]. Cette approche personnalisée permet d'optimiser les chances de guérison tout en préservant la qualité de vie.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses pour le traitement des tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique [1,2,3].

La médecine de précision représente l'une des avancées les plus significatives. Grâce aux analyses génomiques approfondies, il devient possible d'identifier des mutations spécifiques à chaque tumeur et d'adapter le traitement en conséquence. Cette approche personnalisée améliore considérablement l'efficacité thérapeutique [2].

Les thérapies ciblées constituent une autre innovation majeure. Des médicaments comme les inhibiteurs de mTOR ou les anti-angiogéniques montrent des résultats encourageants dans les essais cliniques de phase II. Ces traitements, moins toxiques que la chimiothérapie conventionnelle, offrent de nouveaux espoirs aux patients [3].

D'ailleurs, les techniques chirurgicales évoluent également. La chirurgie robotique permet désormais des interventions plus précises avec des cicatrices réduites et une récupération plus rapide. Cette technologie s'avère particulièrement utile pour les chirurgies conservatrices chez les femmes jeunes [1].

Enfin, l'immunothérapie fait l'objet de recherches intensives. Bien que ces tumeurs soient généralement peu immunogènes, certaines combinaisons thérapeutiques montrent des résultats prometteurs dans les formes récidivantes [2,3]. Les essais cliniques en cours devraient apporter des réponses définitives d'ici 2026.

Vivre au Quotidien avec Tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique

Vivre avec une tumeur des cordons sexuels et du stroma gonadique implique des adaptations au quotidien, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible [12,13].

La gestion des effets hormonaux constitue souvent le principal défi. Si votre tumeur produit des hormones en excès, vous pourriez ressentir des bouffées de chaleur, des troubles de l'humeur ou des modifications de la libido. Heureusement, ces symptômes s'améliorent généralement après le traitement [6].

Pour les femmes ayant subi une chirurgie ovarienne, la question de la fertilité reste centrale. Il est important de discuter avec votre équipe médicale des options disponibles : préservation d'ovocytes, don d'ovules, ou techniques de procréation assistée. Chaque situation est unique et mérite une approche personnalisée [5].

L'activité physique adaptée joue un rôle bénéfique dans la récupération. Marche, natation, yoga : ces activités aident à maintenir la forme physique et le moral. Bien sûr, il faut adapter l'intensité selon votre état de santé et les recommandations médicales [4].

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Faire face à un diagnostic de cancer, même rare, génère naturellement de l'anxiété. N'hésitez pas à solliciter l'aide d'un psychologue ou à rejoindre des groupes de parole. Parler avec d'autres patients ayant vécu la même expérience peut s'avérer très réconfortant [13].

Les Complications Possibles

Bien que généralement de bon pronostic, les tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique peuvent parfois entraîner des complications qu'il convient de connaître [4,6].

La récidive constitue la complication la plus redoutée. Elle survient dans environ 10 à 20% des cas, parfois plusieurs années après le traitement initial. C'est pourquoi un suivi régulier reste indispensable, même à distance du diagnostic [12]. Les récidives se manifestent généralement par une réascension des marqueurs hormonaux ou l'apparition de nouvelles lésions à l'imagerie.

Les complications hormonales peuvent persister même après traitement. Certaines patientes développent une insuffisance ovarienne précoce, nécessitant un traitement hormonal substitutif. Cette situation, bien que gérable, peut affecter la qualité de vie et nécessite un suivi endocrinologique spécialisé [5,6].

Plus rarement, ces tumeurs peuvent se compliquer de métastases. Bien que ces cancers soient généralement peu agressifs, certains types histologiques présentent un potentiel métastatique plus élevé. Les sites de métastases les plus fréquents incluent le péritoine, le foie et les poumons [13].

Enfin, les complications liées aux traitements eux-mêmes doivent être mentionnées. La chirurgie peut entraîner des adhérences pelviennes, et la chimiothérapie ses effets secondaires habituels. Heureusement, ces complications restent généralement gérables avec un suivi médical approprié [4].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique est généralement favorable, mais varie selon plusieurs facteurs importants [12,13].

Dans l'ensemble, le taux de survie à 5 ans dépasse 85% pour les formes localisées. Ce chiffre, encourageant, place ces tumeurs parmi les cancers gynécologiques de relativement bon pronostic. Cependant, il faut nuancer selon le type histologique et le stade au diagnostic [4,5].

Les tumeurs de la granulosa présentent un pronostic particulièrement favorable quand elles sont diagnostiquées précocement. Le taux de survie à 10 ans atteint 90% pour les stades I. En revanche, les formes avancées ou récidivantes ont un pronostic plus réservé [6].

L'âge au diagnostic influence également le pronostic. Les patientes jeunes ont généralement une meilleure survie, probablement en raison d'un meilleur état général et d'une meilleure tolérance aux traitements. Mais attention, cela ne signifie pas que les patientes plus âgées ne peuvent pas guérir [12].

Les facteurs pronostiques défavorables incluent la taille tumorale importante (>10 cm), la rupture capsulaire per-opératoire, et certains types histologiques agressifs. À l'inverse, un diagnostic précoce et une chirurgie complète sont associés à un excellent pronostic [13].

Il est important de retenir que chaque cas est unique. Votre médecin pourra vous donner des informations plus précises sur votre situation personnelle en tenant compte de tous ces facteurs [5].

Peut-on Prévenir Tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique ?

La prévention des tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique reste limitée en raison de la méconnaissance de leurs causes exactes. Cependant, certaines mesures peuvent contribuer à réduire le risque [1,6].

La surveillance médicale régulière constitue la meilleure approche préventive actuellement disponible. Un suivi gynécologique annuel permet de détecter précocement d'éventuelles anomalies. Cette surveillance est particulièrement importante chez les femmes présentant des antécédents familiaux [4].

Concernant les facteurs environnementaux, les recherches de 2024 suggèrent l'importance de limiter l'exposition aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse. Bien que les preuves restent préliminaires, cette précaution semble raisonnable [1]. Cela inclut la limitation de l'exposition à certains pesticides et plastiques.

Le mode de vie joue également un rôle, même si son impact reste modeste. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'absence de tabagisme contribuent à maintenir un bon état de santé général. Ces mesures, bien qu'elles ne préviennent pas spécifiquement ces tumeurs, renforcent les défenses naturelles de l'organisme [6].

Pour les personnes à risque génétique élevé, un conseil génétique peut être proposé. Cette démarche permet d'évaluer précisément le risque et de mettre en place une surveillance adaptée. Dans certains cas exceptionnels, une chirurgie prophylactique peut être discutée [4].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique [12,13].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une prise en charge en centre spécialisé pour toutes ces tumeurs, en raison de leur rareté et de leur complexité. Cette centralisation permet d'assurer une expertise optimale et un accès aux techniques les plus récentes [13].

Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur l'importance des dosages hormonaux spécialisés. L'inhibine B et l'hormone anti-müllérienne doivent être systématiquement dosées en cas de suspicion. Ces marqueurs permettent non seulement le diagnostic mais aussi le suivi post-thérapeutique [5].

Pour le traitement, la chirurgie reste la référence selon les guidelines européennes de 2024. Cependant, les recommandations évoluent vers des approches plus conservatrices chez les femmes jeunes, privilégiant la préservation de la fertilité quand c'est oncologiquement possible [6].

Le suivi post-thérapeutique fait l'objet de recommandations précises : contrôles cliniques et biologiques tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois pendant 5 ans. Cette surveillance prolongée se justifie par le risque de récidive tardive [12].

Enfin, les autorités recommandent l'inclusion systématique de ces patientes dans des registres nationaux. Cette démarche permet d'améliorer les connaissances sur ces pathologies rares et d'optimiser les prises en charge futures [13].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec une tumeur des cordons sexuels et du stroma gonadique [12,13].

L'Association Française des Malades Atteints de Cancers Rares (AFMACR) propose un soutien spécialisé pour les patients atteints de tumeurs rares. Elle organise des groupes de parole, des conférences d'information et met en relation les patients [13].

Le site Ovaire-Rare.org constitue une ressource précieuse d'informations médicales validées. Il propose des fiches explicatives, des témoignages de patients et des actualités sur la recherche. Cette plateforme est régulièrement mise à jour par des experts [13].

Pour les questions de fertilité, l'association BAMP (Bien Accompagner la Maternité et la Paternité) offre un soutien spécialisé aux couples confrontés à des problèmes de fertilité liés au cancer. Elle propose des conseils pratiques et un accompagnement psychologique [12].

Les Centres de Ressources Biologiques (CRB) permettent aux patients de contribuer à la recherche en donnant des échantillons biologiques. Cette démarche, entièrement volontaire, aide à faire progresser les connaissances sur ces tumeurs rares.

Enfin, n'oubliez pas les ressources locales : assistantes sociales hospitalières, psychologues, associations de bénévoles. Ces professionnels et bénévoles constituent un réseau de soutien précieux au quotidien [13].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une tumeur des cordons sexuels et du stroma gonadique [4,6].

Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. Ces rendez-vous sont précieux et il est facile d'oublier des points importants sous le stress. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations [12].

Tenez un carnet de suivi où vous noterez vos symptômes, vos traitements et vos résultats d'examens. Cette démarche facilite le suivi médical et vous aide à mieux comprendre l'évolution de votre maladie [13].

Concernant l'alimentation, privilégiez une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes. Certains patients rapportent que limiter les aliments riches en phytoestrogènes (soja, lin) les aide à mieux gérer leurs symptômes hormonaux, bien que les preuves scientifiques restent limitées [6].

Maintenez une activité physique adaptée. Même une marche quotidienne de 30 minutes peut améliorer votre forme physique et votre moral. Adaptez l'intensité selon vos capacités et les recommandations de votre équipe médicale [4].

Enfin, n'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si vous en ressentez le besoin. Faire face à un cancer, même de bon pronostic, génère naturellement du stress et de l'anxiété. Parler avec un professionnel peut vous aider à mieux gérer ces émotions [12].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin, surtout si vous avez des antécédents de tumeur des cordons sexuels et du stroma gonadique [12,13].

Consultez en urgence si vous présentez des douleurs abdominales intenses et soudaines, accompagnées de nausées et vomissements. Ces symptômes peuvent signaler une complication comme une torsion ovarienne ou une rupture tumorale [6].

Des saignements vaginaux anormaux chez une femme ménopausée constituent également un motif de consultation rapide. Même si ces saignements peuvent avoir d'autres causes, ils nécessitent toujours une évaluation médicale [4,5].

Chez l'homme, toute modification du volume testiculaire ou l'apparition d'une masse palpable doit motiver une consultation urologique. Ces signes, bien que souvent bénins, peuvent révéler une tumeur débutante [10,11].

Pour les patients déjà traités, la réapparition de symptômes hormonaux (troubles menstruels, signes de virilisation) doit alerter. Ces manifestations peuvent signaler une récidive et nécessitent une évaluation spécialisée [12].

Enfin, n'hésitez pas à consulter pour des symptômes moins spécifiques mais persistants : fatigue inhabituelle, perte d'appétit, amaigrissement inexpliqué. Votre médecin saura faire le tri entre les symptômes bénins et ceux nécessitant des investigations [13].

Questions Fréquentes

Ces tumeurs sont-elles héréditaires ?
Dans la majorité des cas, non. Seuls 5% des patients présentent des antécédents familiaux suggérant une composante génétique. Cependant, si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin [4].

Peut-on avoir des enfants après le traitement ?
Cela dépend du type de chirurgie réalisée. Les techniques conservatrices permettent souvent de préserver la fertilité chez les femmes jeunes. Discutez-en avec votre équipe médicale avant le traitement [5,6].

Ces tumeurs peuvent-elles récidiver ?
Oui, dans 10 à 20% des cas. C'est pourquoi un suivi régulier est indispensable, parfois pendant de nombreuses années. Les récidives restent généralement traitables [12].

Les traitements hormonaux sont-ils contre-indiqués ?
Cela dépend du type de tumeur. Certaines tumeurs hormonosensibles contre-indiquent effectivement les traitements hormonaux. Votre médecin vous conseillera selon votre situation [13].

Faut-il modifier son alimentation ?
Aucun régime spécifique n'est prouvé efficace. Une alimentation équilibrée reste la meilleure recommandation. Certains patients limitent les phytoestrogènes, mais les preuves manquent [6].

Ces tumeurs touchent-elles aussi les hommes ?
Oui, mais plus rarement. Les tumeurs testiculaires des cordons sexuels représentent environ 2% des cancers du testicule. Elles ont généralement un bon pronostic [10,11].

Questions Fréquentes

Ces tumeurs sont-elles héréditaires ?

Dans la majorité des cas, non. Seuls 5% des patients présentent des antécédents familiaux suggérant une composante génétique.

Peut-on avoir des enfants après le traitement ?

Cela dépend du type de chirurgie réalisée. Les techniques conservatrices permettent souvent de préserver la fertilité chez les femmes jeunes.

Ces tumeurs peuvent-elles récidiver ?

Oui, dans 10 à 20% des cas. C'est pourquoi un suivi régulier est indispensable, parfois pendant de nombreuses années.

Ces tumeurs touchent-elles aussi les hommes ?

Oui, mais plus rarement. Les tumeurs testiculaires des cordons sexuels représentent environ 2% des cancers du testicule.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Carcinogenic effects of long-term exposure from prenatal life - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Klaus-Peter DIECKMANN | Medical Doctor | Urology - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] ABSTRACTBAND - Annual Pathology Conference - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] S Kamoun, L Charfi. Les tumeurs des cordons sexuels à tubules annelés: à propos de 4 cas et revue de la littérature. 2023Lien
  5. [5] A Trecourt, M Devouassoux-Shisheboran. Le diagnostic anatomopathologique des tumeurs épithéliales de l'ovaire. 2024Lien
  6. [6] A Trecourt, I Boujida. Lésions de type mésonéphrique des organes génitaux féminins: un panorama depuis les tumeurs bénignes jusqu'aux aux entités malignes émergentes. 2023Lien
  7. [10] J Swiderski, M Jamelot. Le cancer du testicule. 2022Lien
  8. [11] L Ait Mechedal, C Haddar. Etude rétrospective, prospective et histopathologique du cancer des testicules et de la prostate. 2023Lien
  9. [12] Tumeur maligne des cordons sexuels et du stroma de l'ovaireLien
  10. [13] Référentiels - Les tumeurs des cordons sexuels et du stromaLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.