Aller au contenu principal

Tumeurs de l'Uretère : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Tumeurs de l'uretère

Les tumeurs de l'uretère représentent une pathologie rare mais sérieuse qui touche les conduits reliant les reins à la vessie. Bien que peu fréquentes, ces tumeurs nécessitent une prise en charge spécialisée et précoce. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : symptômes, diagnostic, traitements innovants et conseils pratiques pour mieux vivre au quotidien.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Tumeurs de l'Uretère : Définition et Vue d'Ensemble

L'uretère est un conduit musculaire d'environ 25 centimètres qui transporte l'urine du rein vers la vessie. Chaque personne possède deux uretères, un pour chaque rein. Les tumeurs de l'uretère sont des masses anormales qui se développent dans la paroi de ce conduit [15,16].

Dans 95% des cas, il s'agit de carcinomes urothéliaux, également appelés carcinomes transitionnels. Ces tumeurs prennent naissance dans les cellules qui tapissent l'intérieur de l'uretère. D'autres types plus rares existent, comme les carcinomes épidermoïdes ou les adénocarcinomes [17].

Concrètement, imaginez l'uretère comme un tuyau souple. La tumeur se développe généralement sur la paroi interne, pouvant progressivement obstruer le passage de l'urine. Cette obstruction peut entraîner une dilatation du rein, appelée hydronéphrose [14].

L'important à retenir : ces tumeurs font partie des cancers des voies excrétrices urinaires supérieures, au même titre que les tumeurs du bassinet rénal. Elles partagent d'ailleurs de nombreuses caractéristiques avec les cancers de la vessie, ce qui explique pourquoi les traitements sont souvent similaires [7,8].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les tumeurs de l'uretère représentent une pathologie relativement rare en France. Selon les données de Santé Publique France 2024-2025, l'incidence annuelle est estimée à environ 2 à 3 cas pour 100 000 habitants [1]. Cela représente approximativement 1 500 à 2 000 nouveaux cas par an dans notre pays.

Cette maladie touche principalement les personnes âgées, avec un pic d'incidence entre 65 et 75 ans. Les hommes sont plus fréquemment atteints que les femmes, avec un ratio de 2 à 3 hommes pour 1 femme [1,15]. Cette différence s'explique en partie par l'exposition professionnelle plus fréquente aux facteurs de risque chez les hommes.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne des pays développés. Les pays scandinaves présentent des taux légèrement plus élevés, probablement en raison de facteurs génétiques et environnementaux spécifiques. En revanche, les pays d'Asie du Sud-Est montrent des incidences plus faibles [2,3].

Bon à savoir : l'évolution sur les 10 dernières années montre une stabilité de l'incidence, contrairement à d'autres cancers urologiques qui sont en augmentation. Cette stabilité pourrait s'expliquer par une meilleure prévention de l'exposition aux facteurs de risque professionnels [1].

Les projections pour 2030 suggèrent une légère augmentation du nombre de cas, principalement due au vieillissement de la population française. L'impact économique sur le système de santé est estimé à environ 50 millions d'euros par an, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Le tabagisme constitue le principal facteur de risque des tumeurs de l'uretère. Les fumeurs présentent un risque 3 à 4 fois plus élevé que les non-fumeurs [15,16]. Les substances cancérigènes du tabac sont filtrées par les reins et concentrées dans l'urine, exposant directement les cellules de l'uretère.

L'exposition professionnelle à certaines substances chimiques représente le deuxième facteur de risque majeur. Les colorants industriels, notamment les amines aromatiques utilisées dans l'industrie textile et chimique, sont particulièrement dangereux [17]. Les travailleurs de l'industrie du caoutchouc, de la peinture et de la métallurgie sont également plus exposés.

Certaines infections chroniques peuvent favoriser le développement de ces tumeurs. L'infection par le parasite Schistosoma haematobium, fréquente en Afrique et au Moyen-Orient, augmente significativement le risque. Heureusement, cette cause reste rare en France métropolitaine [15].

D'autres facteurs contribuent au risque, bien que de manière moins importante. L'utilisation prolongée de certains médicaments, comme la phénacétine (aujourd'hui interdite), ou l'exposition aux radiations ionisantes peuvent jouer un rôle [16,17]. Les antécédents familiaux de cancers urologiques constituent également un facteur à prendre en compte.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le symptôme le plus fréquent et le plus préoccupant est la présence de sang dans les urines, appelée hématurie. Cette hématurie peut être visible à l'œil nu (hématurie macroscopique) ou détectable uniquement au microscope (hématurie microscopique) [15,16]. Attention : même si le saignement disparaît spontanément, il faut absolument consulter.

Les douleurs lombaires constituent le deuxième symptôme le plus courant. Ces douleurs, situées sur le côté du rein atteint, peuvent être sourdes et persistantes ou parfois aiguës, ressemblant à une colique néphrétique [17]. Elles s'expliquent par l'obstruction progressive de l'uretère qui empêche l'évacuation normale de l'urine.

D'autres signes peuvent alerter, bien qu'ils soient moins spécifiques. Des troubles urinaires comme des envies fréquentes d'uriner, des brûlures ou une sensation de vidange incomplète de la vessie peuvent survenir [14]. Une fatigue inexpliquée, une perte de poids ou des infections urinaires à répétition doivent également faire penser à cette pathologie.

Il est important de savoir que ces tumeurs peuvent rester longtemps silencieuses. Certains patients ne présentent aucun symptôme, et la découverte se fait de manière fortuite lors d'examens réalisés pour d'autres raisons [15]. C'est pourquoi un suivi médical régulier est essentiel, surtout chez les personnes à risque.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic commence toujours par un interrogatoire médical approfondi et un examen clinique. Votre médecin recherchera les facteurs de risque et évaluera vos symptômes. Un examen des urines (ECBU) sera systématiquement prescrit pour confirmer la présence de sang et éliminer une infection [15].

L'échographie rénale et vésicale constitue généralement le premier examen d'imagerie. Elle permet de visualiser une éventuelle dilatation du rein (hydronéphrose) et d'orienter le diagnostic. Cependant, cet examen ne permet pas toujours de voir directement la tumeur de l'uretère [16].

Le scanner abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste (uro-scanner) représente l'examen de référence. Il permet de visualiser précisément l'uretère, de localiser la tumeur et d'évaluer son extension. Cet examen est indispensable pour planifier le traitement [9,17].

L'urétéroscopie est un examen endoscopique qui permet de voir directement l'intérieur de l'uretère à l'aide d'une petite caméra. Cette technique, dont les modalités ont été récemment actualisées en 2025, permet non seulement de visualiser la tumeur mais aussi de réaliser des biopsies pour confirmer le diagnostic [9]. L'examen se déroule sous anesthésie et nécessite généralement une hospitalisation de courte durée.

Des examens complémentaires peuvent être nécessaires selon les cas : IRM, scintigraphie rénale pour évaluer la fonction rénale, ou encore cystoscopie pour examiner la vessie. Le bilan d'extension recherchera d'éventuelles métastases [10,12].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de référence reste la chirurgie, dont les modalités dépendent de la localisation et de l'extension de la tumeur. Pour les tumeurs de l'uretère distal (près de la vessie), une urétérectomie distale peut suffire, comme le montrent les résultats oncologiques récents d'une étude multicentrique du CCAFU [12].

Pour les tumeurs plus étendues ou situées dans la partie haute de l'uretère, une néphro-urétérectomie est souvent nécessaire. Cette intervention consiste à retirer le rein, l'uretère et une partie de la vessie en un seul bloc. Bien que cette chirurgie soit lourde, elle offre les meilleures chances de guérison [7,8].

Dans certains cas sélectionnés, des traitements conservateurs peuvent être proposés. L'urétéroscopie thérapeutique permet de détruire de petites tumeurs superficielles tout en préservant l'uretère et le rein. Cette approche nécessite un suivi très strict car le risque de récidive est plus élevé [9].

La chimiothérapie peut être utilisée avant la chirurgie (chimiothérapie néoadjuvante) pour réduire la taille de la tumeur, ou après l'intervention (chimiothérapie adjuvante) pour diminuer le risque de récidive. Les protocoles utilisés sont similaires à ceux du cancer de la vessie [10,11].

Pour les patients ne pouvant pas bénéficier de chirurgie, la radiothérapie peut être une option palliative. Elle permet de soulager les symptômes et de ralentir l'évolution de la maladie [15,16].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque une véritable révolution dans la prise en charge des cancers urologiques, y compris les tumeurs de l'uretère. Les experts du GETUG (Groupe d'Étude des Tumeurs Urogénitales) développent actuellement de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [3].

L'immunothérapie représente l'avancée la plus significative. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, comme le pembrolizumab ou l'atézolizumab, montrent des résultats encourageants dans les formes métastatiques. Ces traitements permettent au système immunitaire de mieux reconnaître et détruire les cellules cancéreuses [2,4].

Les thérapies ciblées constituent une autre voie d'avenir. L'identification de biomarqueurs spécifiques permet de personnaliser les traitements selon le profil génétique de chaque tumeur. Cette approche de médecine personnalisée améliore l'efficacité tout en réduisant les effets secondaires [10].

Les highlights de l'ASCO-GU 2025 ont présenté des résultats prometteurs pour de nouvelles combinaisons thérapeutiques. L'association chimiothérapie-immunothérapie semble particulièrement intéressante pour les patients en situation métastatique [4].

Des essais cliniques de phase 1b évaluent actuellement la tolérance et l'activité de nouvelles molécules. Ces études, menées dans des centres spécialisés, offrent aux patients l'accès aux traitements les plus innovants [6]. La recherche se concentre également sur l'amélioration des techniques chirurgicales, notamment la chirurgie robotique qui permet une précision accrue [5].

Vivre au Quotidien avec les Tumeurs de l'Uretère

Recevoir un diagnostic de tumeur de l'uretère bouleverse inévitablement le quotidien. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse. Ces émotions font partie du processus d'adaptation à la maladie [15].

L'organisation pratique devient essentielle. Vous devrez probablement adapter votre rythme de travail, surtout pendant les périodes de traitement. N'hésitez pas à discuter avec votre employeur des aménagements possibles. Le médecin du travail peut vous accompagner dans ces démarches.

Sur le plan alimentaire, aucun régime spécifique n'est nécessaire, mais une alimentation équilibrée aide à mieux supporter les traitements. Buvez suffisamment d'eau (sauf contre-indication médicale) pour maintenir une bonne fonction rénale. Limitez le tabac et l'alcool qui peuvent interférer avec les traitements [16].

L'activité physique adaptée présente de nombreux bénéfices. Elle améliore la tolérance aux traitements, réduit la fatigue et maintient le moral. Commencez progressivement et adaptez l'intensité selon vos capacités du moment [17].

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. De nombreux centres proposent un accompagnement par des psycho-oncologues spécialisés. Les groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres patients vivant la même situation.

Les Complications Possibles

La principale complication des tumeurs de l'uretère est l'obstruction urinaire. Lorsque la tumeur grossit, elle peut bloquer complètement le passage de l'urine, entraînant une dilatation du rein (hydronéphrose). Cette situation nécessite parfois un drainage d'urgence [14,15].

L'insuffisance rénale peut survenir, surtout si la tumeur touche l'uretère du rein unique fonctionnel ou si les deux uretères sont atteints simultanément. Cette complication, heureusement rare, peut nécessiter une dialyse temporaire ou définitive [16].

Les infections urinaires récidivantes sont fréquentes. La stagnation d'urine en amont de la tumeur favorise la prolifération bactérienne. Ces infections peuvent être graves et nécessiter des hospitalisations répétées [17].

Après le traitement, certaines complications spécifiques peuvent apparaître. La récidive vésicale après traitement radical des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure concerne environ 30% des patients selon les études récentes [7]. Un suivi cystoscopique régulier est donc indispensable.

Les complications chirurgicales, bien que rares, incluent les saignements, les infections post-opératoires et les fistules urinaires. L'expérience du chirurgien et la qualité du centre sont des facteurs déterminants pour minimiser ces risques [8,12].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs de l'uretère dépend principalement du stade de la maladie au moment du diagnostic. Les tumeurs superficielles, limitées à la muqueuse, ont un excellent pronostic avec des taux de survie à 5 ans supérieurs à 90% [15,16].

Pour les tumeurs infiltrantes, le pronostic est plus réservé mais reste encourageant si le traitement est adapté. La survie à 5 ans varie entre 50 et 80% selon l'extension locale et l'atteinte ganglionnaire [17]. L'âge du patient et son état général influencent également le pronostic.

La précocité du diagnostic joue un rôle crucial. C'est pourquoi il est essentiel de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs, notamment la présence de sang dans les urines. Un diagnostic précoce permet souvent un traitement conservateur et améliore significativement les chances de guérison [7].

Les facteurs pronostiques défavorables incluent la taille importante de la tumeur, l'atteinte ganglionnaire, et la présence de métastases. À l'inverse, un bon état général, l'absence d'envahissement vasculaire et une réponse favorable à la chimiothérapie sont des éléments encourageants [8,10].

Il est important de noter que ces statistiques sont des moyennes et que chaque cas est unique. Votre médecin pourra vous donner des informations plus précises en fonction de votre situation particulière. Les progrès thérapeutiques récents, notamment en immunothérapie, laissent espérer une amélioration du pronostic dans les années à venir [2,3].

Peut-on Prévenir les Tumeurs de l'Uretère ?

La prévention primaire repose essentiellement sur l'arrêt du tabac. Étant donné que le tabagisme multiplie par 3 à 4 le risque de développer cette pathologie, son arrêt constitue la mesure préventive la plus efficace. Il n'est jamais trop tard pour arrêter : même après des années de tabagisme, l'arrêt réduit progressivement le risque [15,16].

La protection professionnelle est cruciale pour les personnes exposées aux substances chimiques cancérigènes. Le port d'équipements de protection individuelle, le respect des consignes de sécurité et la surveillance médicale renforcée sont indispensables. Les employeurs ont l'obligation de mettre en place ces mesures [17].

Une hydratation suffisante pourrait avoir un effet protecteur en diluant les substances toxiques dans l'urine et en réduisant leur temps de contact avec les parois urinaires. Buvez au moins 1,5 à 2 litres d'eau par jour, sauf contre-indication médicale.

Le dépistage systématique n'existe pas pour cette pathologie rare. Cependant, les personnes à haut risque (exposition professionnelle, antécédents familiaux) peuvent bénéficier d'une surveillance particulière avec des examens d'urine réguliers [15].

Concrètement, adoptez un mode de vie sain : alimentation équilibrée, activité physique régulière, limitation de l'alcool. Ces mesures, bien qu'elles n'aient pas d'effet spécifique prouvé sur les tumeurs de l'uretère, contribuent à réduire le risque global de cancer [16,17].

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) et les sociétés savantes françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs de l'uretère. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, définissent les standards de soins à respecter [1].

Le parcours de soins coordonné est fortement recommandé. Chaque patient doit bénéficier d'une prise en charge multidisciplinaire impliquant urologue, oncologue, radiologue et autres spécialistes selon les besoins. Cette approche améliore significativement les résultats [2,3].

Les recommandations insistent sur l'importance du diagnostic précoce. Tout épisode d'hématurie chez un patient de plus de 50 ans, ou plus jeune en cas de facteurs de risque, doit faire l'objet d'explorations urologiques complètes [15,16].

Concernant le traitement, les autorités préconisent une discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour chaque cas. Cette démarche garantit que toutes les options thérapeutiques sont envisagées et que le traitement le plus adapté est choisi [17].

Le suivi post-thérapeutique fait l'objet de protocoles stricts. Les recommandations prévoient des examens réguliers pendant au moins 5 ans, avec une fréquence adaptée au risque de récidive de chaque patient [7,8]. L'accès aux innovations thérapeutiques 2024-2025 doit être facilité dans le cadre d'essais cliniques ou d'autorisations temporaires d'utilisation [4,6].

Ressources et Associations de Patients

L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des ressources documentaires et des conseils pratiques pour les patients atteints de tumeurs urologiques. Leur site internet contient des fiches d'information validées par des experts [15].

La Ligue contre le Cancer offre un accompagnement global : soutien psychologique, aide sociale, groupes de parole. Leurs comités départementaux proposent des services de proximité adaptés aux besoins locaux. N'hésitez pas à les contacter dès l'annonce du diagnostic.

L'Institut National du Cancer (INCa) met à disposition des guides patients détaillés et régulièrement actualisés. Leur plateforme Cancer Info Service (0 805 123 124) offre une écoute et des conseils personnalisés par des professionnels de santé.

Les centres de ressources hospitaliers proposent souvent des consultations d'annonce, des ateliers d'éducation thérapeutique et des rencontres avec d'autres patients. Ces services, généralement gratuits, constituent un complément précieux à la prise en charge médicale [16].

Sur internet, méfiez-vous des informations non validées. Privilégiez les sites officiels des institutions de santé, des sociétés savantes ou des associations reconnues. Votre équipe soignante reste votre meilleure source d'information personnalisée [17].

Nos Conseils Pratiques

Préparez soigneusement vos consultations médicales. Notez vos questions à l'avance, apportez tous vos examens et n'hésitez pas à vous faire accompagner. Un proche peut vous aider à retenir les informations importantes et vous soutenir moralement.

Tenez un carnet de suivi où vous noterez vos symptômes, vos traitements et vos rendez-vous. Cette démarche facilite le dialogue avec l'équipe soignante et permet un meilleur suivi de votre évolution [15].

Organisez votre environnement domestique pour faciliter votre quotidien pendant les traitements. Préparez des repas à l'avance, aménagez un espace de repos confortable et assurez-vous d'avoir une aide pour les tâches ménagères si nécessaire.

Maintenez autant que possible vos activités sociales. L'isolement aggrave souvent l'anxiété et la dépression. Continuez à voir vos proches, participez aux activités qui vous plaisent, dans la mesure de vos possibilités [16].

N'oubliez pas de prendre soin de vos proches aidants. Ils vivent aussi cette épreuve et peuvent avoir besoin de soutien. Encouragez-les à participer aux consultations d'information ou aux groupes de soutien destinés aux familles [17].

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez immédiatement si vous observez du sang dans vos urines, même si cela ne se reproduit qu'une seule fois. Ce symptôme, appelé hématurie, nécessite toujours des explorations, quel que soit votre âge [15,16].

Les douleurs lombaires persistantes, surtout si elles s'accompagnent de troubles urinaires, doivent vous amener à consulter rapidement. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable : une prise en charge précoce améliore le pronostic [17].

Prenez rendez-vous avec votre médecin si vous présentez des troubles urinaires récents : envies fréquentes d'uriner, brûlures, sensation de vidange incomplète, ou infections urinaires à répétition. Ces symptômes peuvent révéler diverses pathologies urologiques [14].

Les personnes à haut risque (fumeurs, exposition professionnelle, antécédents familiaux) doivent bénéficier d'un suivi médical régulier. Parlez-en à votre médecin traitant qui pourra organiser une surveillance adaptée [15].

En cas d'urgence (douleurs intenses, fièvre élevée, impossibilité d'uriner), rendez-vous directement aux urgences. Ces situations peuvent nécessiter une prise en charge immédiate pour éviter des complications graves [16,17].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs de l'uretère :

Questions Fréquentes

Les tumeurs de l'uretère sont-elles héréditaires ?

Il n'existe pas de forme héréditaire clairement identifiée pour les tumeurs de l'uretère. Cependant, des antécédents familiaux de cancers urologiques peuvent légèrement augmenter le risque. Les facteurs environnementaux (tabac, exposition professionnelle) restent les causes principales.

Peut-on vivre normalement avec un seul rein après l'opération ?

Oui, il est tout à fait possible de vivre normalement avec un seul rein. Le rein restant compense en augmentant sa fonction. Il faudra simplement adapter certaines habitudes (hydratation, surveillance médicale) et éviter les médicaments toxiques pour le rein.

Combien de temps dure la convalescence après une chirurgie ?

La convalescence varie selon le type d'intervention. Pour une urétérectomie distale, comptez 4 à 6 semaines. Pour une néphro-urétérectomie, la récupération peut prendre 2 à 3 mois. L'âge, l'état général et d'éventuelles complications influencent la durée.

Les tumeurs de l'uretère peuvent-elles récidiver ?

Oui, le risque de récidive existe, notamment au niveau de la vessie (30% des cas environ). C'est pourquoi un suivi régulier avec cystoscopies est indispensable pendant plusieurs années après le traitement.

Quels sont les effets secondaires de la chimiothérapie ?

Les effets secondaires dépendent des médicaments utilisés. Les plus fréquents sont la fatigue, les nausées, la chute de cheveux et la baisse des défenses immunitaires. Votre équipe médicale vous prescrira des traitements pour limiter ces désagréments.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Grandes causes de mortalité en France en 2022 et tendances. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Cancer de la vessie : l'ère des grandes espérances. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Getug, experts des cancers urologiques. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [7] Facteurs prédictifs de récidive vésicale après traitement radical des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure. 2023.Lien
  5. [9] Comment je fais une urétéroscopie diagnostique+/− thérapeutique pour tumeur des voies excrétrices? 2025.Lien
  6. [15] Cancers du bassinet et de l'uretère. MSD Manuals.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.