Cancer du Nasopharynx : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

Le cancer du nasopharynx, aussi appelé cancer du cavum, reste une pathologie méconnue du grand public. Pourtant, cette tumeur maligne qui se développe dans la partie supérieure du pharynx touche environ 500 nouvelles personnes chaque année en France [6,7]. Bien que rare dans nos régions, cette maladie présente des particularités géographiques et ethniques marquées, avec des innovations thérapeutiques prometteuses en 2024-2025.

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Cancer du nasopharynx : Définition et Vue d'Ensemble
Le cancer du nasopharynx se développe dans une zone anatomique très spécifique : le cavum. Cette région se situe derrière le nez, au-dessus du voile du palais. Imaginez un carrefour où se rencontrent les voies respiratoires et digestives.
Cette pathologie maligne présente des caractéristiques uniques. D'ailleurs, elle diffère considérablement des autres cancers de la tête et du cou [13]. Le nasopharynx mesure seulement quelques centimètres, mais sa position stratégique explique pourquoi les symptômes peuvent être si variés.
Contrairement à d'autres tumeurs, ce cancer montre une forte prédisposition géographique et ethnique. En effet, il touche principalement les populations d'Asie du Sud-Est et d'Afrique du Nord [6,8]. Cette répartition particulière intrigue les chercheurs depuis des décennies.
L'important à retenir : cette maladie reste curable, surtout quand elle est détectée précocement. Les progrès thérapeutiques récents offrent de nouveaux espoirs aux patients [2,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le cancer du nasopharynx représente moins de 1% de tous les cancers. Concrètement, nous recensons environ 500 nouveaux cas annuellement, avec une légère prédominance masculine [6,7]. Cette incidence reste stable depuis une décennie.
Mais les chiffres varient énormément selon les régions du monde. L'Asie du Sud-Est enregistre des taux 20 à 50 fois supérieurs aux nôtres [6]. La Chine, par exemple, comptabilise plus de 60 000 nouveaux cas chaque année. Ces disparités géographiques fascinent les épidémiologistes.
Aux États-Unis, des disparités ethniques importantes émergent dans les données récentes. Les populations asiatiques-américaines présentent un risque 10 fois plus élevé que les populations caucasiennes [7]. D'ailleurs, l'âge au diagnostic diffère également : 45-55 ans en Asie contre 55-65 ans en Occident.
L'évolution temporelle révèle des tendances contrastées. Alors que l'incidence diminue légèrement en Chine grâce aux campagnes de prévention, elle reste stable en Europe [6,8]. Les projections pour 2030 anticipent une augmentation modérée liée au vieillissement démographique.
Chez les adolescents et jeunes adultes, cette pathologie représente un défi particulier. Une étude récente montre une charge de morbidité croissante dans cette tranche d'âge, notamment dans les pays en développement [8].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le virus d'Epstein-Barr (EBV) constitue le principal facteur de risque identifié. Présent chez 95% des adultes, ce virus reste généralement dormant. Mais chez certaines personnes prédisposées, il peut déclencher la transformation maligne des cellules du nasopharynx [9,13].
Les facteurs environnementaux jouent également un rôle crucial. L'exposition professionnelle aux poussières de bois multiplie le risque par 2 à 3 [12]. Cette association concerne particulièrement les menuisiers, ébénistes et travailleurs de l'industrie du meuble. Au Canada, cette exposition professionnelle représente un enjeu de santé publique significatif.
L'alimentation traditionnelle de certaines régions contribue aussi au risque. La consommation régulière de poissons salés, d'aliments fermentés ou fumés augmente l'incidence [13]. Ces habitudes alimentaires, courantes en Asie du Sud-Est, expliquent partiellement les disparités géographiques observées.
Récemment, les chercheurs s'intéressent au rôle du papillomavirus humain (HPV). Bien que moins fréquent que pour d'autres cancers ORL, le HPV pourrait être impliqué dans certains cas [9]. Cette piste de recherche ouvre de nouvelles perspectives préventives.
Le tabagisme et la consommation d'alcool, facteurs classiques des cancers ORL, semblent moins déterminants pour cette pathologie spécifique. Néanmoins, ils peuvent agir comme cofacteurs [11,13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes du cancer du nasopharynx passent souvent inaperçus. Ils ressemblent à ceux d'un simple rhume ou d'une sinusite chronique. Cette similitude explique pourquoi le diagnostic est parfois retardé [14].
L'obstruction nasale unilatérale constitue le symptôme le plus fréquent. Vous pourriez avoir l'impression qu'une narine est constamment bouchée, sans amélioration malgré les traitements habituels. Cette gêne s'accompagne souvent d'écoulements nasaux teintés de sang [14].
Les troubles auditifs représentent un autre signe d'alerte important. Une sensation d'oreille bouchée, des bourdonnements ou une diminution de l'audition d'un côté doivent vous alerter. Ces symptômes résultent de l'obstruction de la trompe d'Eustache par la tumeur [13,14].
Mais attention, certains symptômes apparaissent plus tardivement. Les ganglions cervicaux gonflés, notamment derrière l'oreille ou dans le cou, peuvent révéler la maladie. Ces adénopathies sont souvent le premier motif de consultation [14].
D'autres manifestations incluent des maux de tête persistants, des douleurs faciales ou des troubles de la vision. Ces signes neurologiques surviennent quand la tumeur s'étend vers la base du crâne [13]. Heureusement, ils restent moins fréquents au moment du diagnostic initial.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du cancer du nasopharynx nécessite une approche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes et vos antécédents. Cette première étape oriente déjà les investigations suivantes [13].
L'examen clinique comprend une palpation minutieuse du cou et des ganglions. Le médecin recherche des adénopathies suspectes, souvent révélatrices de la maladie. Cette palpation doit être systématique et bilatérale [14].
La nasofibroscopie constitue l'examen clé du diagnostic. Cette endoscopie permet de visualiser directement le nasopharynx et d'identifier d'éventuelles lésions suspectes. L'examen, réalisé sous anesthésie locale, reste généralement bien toléré [13].
En cas de lésion suspecte, une biopsie s'impose pour confirmer le diagnostic. Ce prélèvement tissulaire permet l'analyse histologique et détermine le type exact de cancer. Parallèlement, des examens sanguins recherchent les anticorps anti-EBV [13,14].
Le bilan d'extension évalue l'étendue de la maladie. Il comprend un scanner cervico-thoracique, une IRM cérébrale et parfois un TEP-scan. Ces examens déterminent le stade de la tumeur et guident les choix thérapeutiques [13]. Cette étape cruciale maladiene tout le plan de traitement.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La radiothérapie reste le traitement de référence du cancer du nasopharynx. Cette technique utilise des rayons à haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses. Les progrès technologiques récents permettent une précision remarquable, épargnant mieux les tissus sains [13].
La radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité (RCMI) représente aujourd'hui le standard. Cette approche adapte la dose de radiation à la forme exacte de la tumeur. Résultat : une efficacité maximale avec moins d'effets secondaires [13].
Pour les stades avancés, l'association radio-chimiothérapie s'impose. La chimiothérapie concomitante potentialise l'effet des rayons. Les protocoles actuels utilisent principalement le cisplatine, administré pendant les séances de radiothérapie [13].
La chimiothérapie d'induction peut précéder la radiothérapie dans certains cas. Cette stratégie vise à réduire la taille tumorale avant le traitement local. Elle améliore parfois les résultats, notamment pour les tumeurs volumineuses [13].
Bon à savoir : la chirurgie reste exceptionnelle pour cette localisation. La position anatomique du nasopharynx rend l'intervention chirurgicale très complexe et risquée. Elle se réserve aux récidives locales très spécifiques [13].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans le traitement du cancer du nasopharynx. L'immunothérapie révolutionne la prise en charge, avec des résultats encourageants dans les essais cliniques récents [2,3].
Le camrelizumab, un inhibiteur de PD-1, montre des résultats prometteurs. L'essai DIPPER de phase III démontre une amélioration significative de la survie chez les patients avec maladie avancée [3]. Cette molécule pourrait bientôt rejoindre l'arsenal thérapeutique standard.
Parallèlement, le penpulimab vient d'obtenir une autorisation en première ligne pour les formes récidivantes ou métastatiques [4]. Cette approbation ouvre de nouvelles perspectives pour les patients en échec thérapeutique. L'efficacité semble particulièrement intéressante chez les patients asiatiques.
BeOne Medicines lance également son activité avec des innovations thérapeutiques ciblées [1]. Cette entreprise développe des approches personnalisées basées sur le profil génétique tumoral. Ces thérapies ciblées représentent l'avenir du traitement oncologique.
La protonthérapie gagne aussi en précision grâce à l'intelligence artificielle. Des modèles d'apprentissage profond permettent désormais de générer des images CT synthétiques à partir de CBCT [10]. Cette innovation améliore la planification des traitements adaptatifs.
D'ailleurs, les recherches actuelles explorent aussi les combinaisons thérapeutiques. L'association immunothérapie-radiothérapie semble particulièrement prometteuse [2]. Ces synergies thérapeutiques pourraient transformer le pronostic de cette maladie.
Vivre au Quotidien avec Cancer du nasopharynx
Vivre avec un cancer du nasopharynx implique des adaptations quotidiennes importantes. Les traitements, notamment la radiothérapie, peuvent provoquer des effets secondaires durables qui impactent votre qualité de vie [13].
La sécheresse buccale constitue l'effet secondaire le plus fréquent et persistant. Elle résulte de l'irradiation des glandes salivaires. Pour la gérer, buvez régulièrement, utilisez des substituts salivaires et évitez les aliments épicés ou acides [13].
Les troubles de la déglutition peuvent également survenir. Ils nécessitent parfois l'intervention d'un orthophoniste spécialisé. Des exercices de rééducation aident à retrouver une déglutition normale. L'important : ne pas rester isolé face à ces difficultés.
Côté alimentation, privilégiez des textures adaptées et des repas fractionnés. Les aliments liquides ou mixés facilitent la déglutition pendant la phase aiguë. Progressivement, vous pourrez reprendre une alimentation normale [13].
Le soutien psychologique s'avère souvent nécessaire. Cette maladie rare peut générer de l'anxiété et un sentiment d'isolement. N'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients ou à consulter un psycho-oncologue. Votre équipe soignante peut vous orienter vers ces ressources.
Les Complications Possibles
Le cancer du nasopharynx peut entraîner diverses complications, liées soit à l'évolution tumorale, soit aux traitements. Comprendre ces risques vous aide à mieux les anticiper et les gérer [13].
L'extension locale de la tumeur peut affecter les structures voisines. L'envahissement de la base du crâne provoque des céphalées persistantes et parfois des troubles neurologiques. Ces complications restent heureusement rares avec les traitements actuels [13].
Les métastases ganglionnaires représentent le mode d'extension le plus fréquent. Elles touchent principalement les ganglions cervicaux et peuvent comprimer les structures vasculo-nerveuses du cou. Un suivi régulier permet de les détecter précocement [13].
Concernant les complications thérapeutiques, la radiodermite survient fréquemment. Cette inflammation cutanée dans la zone irradiée nécessite des soins locaux spécifiques. Elle guérit généralement en quelques semaines après la fin du traitement [13].
Plus préoccupante, l'ostéoradionécrose peut affecter les os irradiés. Cette complication tardive nécessite parfois une prise en charge chirurgicale. D'où l'importance d'une hygiène dentaire irréprochable avant et après le traitement [13].
Enfin, certains patients développent des cancers secondaires radio-induits. Ces tumeurs apparaissent plusieurs années après le traitement initial. Un suivi oncologique à vie s'impose donc pour tous les patients [13].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du cancer du nasopharynx s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Cette pathologie présente une radiosensibilité remarquable, ce qui explique les bons résultats thérapeutiques [13].
Pour les stades précoces (T1-T2 N0), la survie à 5 ans dépasse 90%. Ces excellents résultats justifient l'importance du diagnostic précoce. Malheureusement, beaucoup de patients consultent à des stades plus avancés [13].
Même pour les stades avancés, les perspectives restent encourageantes. La survie à 5 ans atteint 70-80% avec les protocoles actuels de radio-chimiothérapie. Ces chiffres continuent de s'améliorer grâce aux innovations thérapeutiques [2,3].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge au diagnostic, l'état général du patient et surtout le stade tumoral déterminent les chances de guérison. Les patients jeunes et en bon état général ont généralement un meilleur pronostic [13].
L'important à retenir : ce cancer reste curable dans la majorité des cas. Les récidives locales sont possibles mais souvent accessibles à un traitement de rattrapage. Les métastases à distance restent l'évolution la plus préoccupante [13].
Les innovations récentes en immunothérapie laissent espérer une amélioration supplémentaire du pronostic [2,3,4]. Ces nouvelles approches thérapeutiques transforment progressivement la prise en charge de cette maladie.
Peut-on Prévenir Cancer du nasopharynx ?
La prévention du cancer du nasopharynx reste complexe en raison de ses causes multifactorielles. Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire votre risque de développer cette pathologie [12,13].
La prévention professionnelle constitue un enjeu majeur. Si vous travaillez dans l'industrie du bois, utilisez systématiquement des équipements de protection respiratoire. Les masques filtrants réduisent significativement l'exposition aux poussières cancérigènes [12].
Côté alimentation, limitez la consommation d'aliments conservés traditionnels. Les poissons salés, viandes fumées et légumes fermentés augmentent le risque. Privilégiez une alimentation fraîche et variée, riche en fruits et légumes [13].
Concernant le virus d'Epstein-Barr, aucune prévention spécifique n'existe actuellement. Ce virus étant ubiquitaire, la plupart d'entre nous le portons sans développer de cancer. Les recherches sur un vaccin préventif se poursuivent [13].
Le dépistage précoce représente une stratégie prometteuse dans les populations à risque. En Chine, des programmes de dépistage par dosage des anticorps anti-EBV montrent des résultats encourageants. Cette approche pourrait s'étendre à d'autres régions [6].
Enfin, maintenez un mode de vie sain : évitez le tabac, limitez l'alcool et consultez rapidement en cas de symptômes persistants. Ces mesures générales contribuent à votre santé globale [13].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du cancer du nasopharynx. Ces guidelines évoluent régulièrement avec les avancées scientifiques [2,13].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une prise en charge multidisciplinaire systématique. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) avant toute décision thérapeutique. Cette approche garantit une prise en charge optimale [13].
Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur la nécessité d'une confirmation histologique. La biopsie reste indispensable, même en présence d'une imagerie évocatrice. Le dosage des anticorps anti-EBV complète le bilan initial [13].
Pour le traitement, la radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité constitue le standard recommandé. Les doses prescrites suivent des protocoles précis : 70 Gy sur la tumeur primitive et 50-60 Gy sur les aires ganglionnaires [13].
Les innovations thérapeutiques récentes font l'objet d'évaluations continues. L'immunothérapie entre progressivement dans les recommandations, notamment pour les formes métastatiques [2,4]. Ces évolutions nécessitent une formation continue des équipes soignantes.
Le suivi post-thérapeutique suit également des recommandations strictes. Examens cliniques réguliers, imagerie de contrôle et surveillance des effets secondaires tardifs constituent les piliers de ce suivi [13].
Ressources et Associations de Patients
Face au cancer du nasopharynx, vous n'êtes pas seul. Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner tout au long de votre parcours de soins [15].
La Ligue contre le Cancer propose un accompagnement personnalisé. Ses comités départementaux offrent soutien psychologique, aide sociale et information médicale. N'hésitez pas à les contacter dès l'annonce du diagnostic.
L'Institut National du Cancer (INCa) met à disposition une documentation complète sur cette pathologie. Son site internet regorge d'informations fiables et actualisées. Vous y trouverez aussi des témoignages d'autres patients [15].
Pour les questions spécifiques, Cancer Info (0 805 123 124) reste disponible gratuitement. Cette ligne d'écoute, tenue par des professionnels, répond à toutes vos interrogations. Le service fonctionne du lundi au vendredi.
Les réseaux sociaux hébergent également des groupes de patients. Ces communautés virtuelles permettent d'échanger avec d'autres personnes confrontées à la même maladie. Attention toutefois à vérifier la fiabilité des informations partagées.
Votre équipe soignante constitue votre première ressource. Médecins, infirmières, psychologues et assistantes sociales travaillent ensemble pour votre bien-être. N'hésitez jamais à leur poser vos questions, même celles qui vous semblent triviales.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un cancer du nasopharynx nécessite quelques adaptations pratiques. Ces conseils, issus de l'expérience des patients et des soignants, peuvent améliorer votre quotidien.
Pour gérer la sécheresse buccale, ayez toujours une bouteille d'eau à portée de main. Buvez par petites gorgées régulières plutôt qu'en grande quantité. Les pastilles sans sucre stimulent la production salivaire résiduelle [13].
Adaptez votre environnement domestique pendant les traitements. Humidifiez l'air de votre chambre, évitez les courants d'air et maintenez une température constante. Ces mesures simples améliorent votre confort respiratoire.
Côté alimentation, privilégiez les textures lisses et les températures tièdes. Évitez les aliments acides, épicés ou trop salés qui irritent les muqueuses. Les compotes, yaourts et soupes constituent d'excellents choix [13].
Maintenez une hygiène bucco-dentaire irréprochable. Utilisez une brosse à dents souple et un dentifrice fluoré. Les bains de bouche sans alcool complètent efficacement le brossage. Consultez régulièrement votre dentiste [13].
Enfin, restez actif physiquement selon vos possibilités. La marche, le yoga ou la natation douce maintiennent votre forme et votre moral. Adaptez l'intensité à votre état de fatigue du moment.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. La précocité du diagnostic améliore considérablement le pronostic de cette pathologie [14].
Consultez sans délai si vous présentez une obstruction nasale unilatérale persistant plus de trois semaines. Ce symptôme, surtout s'il s'accompagne d'écoulements sanglants, nécessite un avis médical rapide [14].
Les troubles auditifs unilatéraux constituent également un motif de consultation urgent. Une sensation d'oreille bouchée, des bourdonnements ou une baisse d'audition d'un côté doivent vous alerter [14].
La découverte d'un ganglion cervical gonflé, dur et indolore impose une consultation immédiate. Ces adénopathies peuvent révéler la maladie avant même l'apparition d'autres symptômes [14].
N'attendez pas non plus en cas de maux de tête persistants, de douleurs faciales inexpliquées ou de troubles visuels. Ces signes peuvent témoigner d'une extension tumorale [13,14].
En cas de doute, votre médecin traitant reste votre premier interlocuteur. Il évaluera vos symptômes et vous orientera si nécessaire vers un spécialiste ORL. N'hésitez jamais à consulter : il vaut mieux une consultation de trop qu'un diagnostic tardif.
Questions Fréquentes
Le cancer du nasopharynx est-il héréditaire ?Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions génétiques peuvent augmenter le risque, notamment chez les populations asiatiques [13].
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, le cancer du nasopharynx se guérit dans la majorité des cas, surtout quand il est diagnostiqué précocement. Les taux de guérison dépassent 90% pour les stades précoces [13].
Les traitements sont-ils très douloureux ?
La radiothérapie moderne est généralement bien tolérée. Les effets secondaires principaux sont la fatigue et la sécheresse buccale. Des traitements existent pour soulager ces désagréments [13].
Combien de temps durent les traitements ?
La radiothérapie s'étale généralement sur 6 à 7 semaines, à raison de 5 séances par semaine. La chimiothérapie, si nécessaire, peut précéder ou accompagner la radiothérapie [13].
Peut-on reprendre une vie normale après ?
Absolument. La plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante après les traitements. Certains effets secondaires peuvent persister mais s'améliorent avec le temps [13].
Questions Fréquentes
Le cancer du nasopharynx est-il héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions génétiques peuvent augmenter le risque, notamment chez les populations asiatiques.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, le cancer du nasopharynx se guérit dans la majorité des cas, surtout quand il est diagnostiqué précocement. Les taux de guérison dépassent 90% pour les stades précoces.
Les traitements sont-ils très douloureux ?
La radiothérapie moderne est généralement bien tolérée. Les effets secondaires principaux sont la fatigue et la sécheresse buccale. Des traitements existent pour soulager ces désagréments.
Combien de temps durent les traitements ?
La radiothérapie s'étale généralement sur 6 à 7 semaines, à raison de 5 séances par semaine. La chimiothérapie, si nécessaire, peut précéder ou accompagner la radiothérapie.
Peut-on reprendre une vie normale après ?
Absolument. La plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante après les traitements. Certains effets secondaires peuvent persister mais s'améliorent avec le temps.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] BeOne Medicines lance son activité suite à une redomiciliation en SuisseLien
- [2] Updates on Treatments and Management of Nasopharyngeal CarcinomaLien
- [3] Phase III DIPPER Trial Shows Camrelizumab Boosts Survival in Advanced Nasopharyngeal CarcinomaLien
- [4] Penpulimab Gains NMPA Approval for First-Line Treatment of Recurrent or Metastatic NPCLien
- [5] Breast cancer metastasis to the nasopharynx: A case reportLien
- [6] Incidence and mortality trends of nasopharynx cancer from 1990 to 2019 in China: an age-period-cohort analysisLien
- [7] Nasopharynx cancer in the United States: racial and ethnic disparities in stage at presentationLien
- [8] Global, regional and national burdens of Nasopharynx cancer in the adolescents and young adults from 1990 to 2019Lien
- [9] Association of nasopharynx cancer with human papillomavirus infectionsLien
- [10] Comparison and evaluation of different deep learning models of synthetic CT generation from CBCT for nasopharynx cancer adaptive proton therapyLien
- [11] Carcinogenicity of nicotine and signal pathways in cancer progression: a reviewLien
- [12] Occupational exposure to wood dust and the burden of nasopharynx and sinonasal cancer in CanadaLien
- [13] Cancer du nasopharynx - Affections de l'oreille, du nez et de la gorgeLien
- [14] Symptômes du cancer du nasopharynxLien
- [15] Cancer du nasopharynx (cavum)Lien
Publications scientifiques
- Breast cancer metastasis to the nasopharynx: A case report (2025)
- Incidence and mortality trends of nasopharynx cancer from 1990 to 2019 in China: an age-period-cohort analysis (2022)43 citations[PDF]
- Nasopharynx cancer in the United States: racial and ethnic disparities in stage at presentation (2025)2 citations
- Global, regional and national burdens of Nasopharynx cancer in the adolescents and young adults from 1990 to 2019 and its predictions (2024)6 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Association of nasopharynx cancer with human papillomavirus infections (2023)6 citations
Ressources web
- Cancer du nasopharynx - Affections de l'oreille, du nez et ... (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.