Tumeurs de la Glande Sublinguale : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les tumeurs de la glande sublinguale représentent une pathologie rare mais complexe qui touche les plus petites glandes salivaires situées sous la langue. Bien que peu fréquentes, ces néoplasmes nécessitent une prise en charge spécialisée et précoce. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients concernés par cette maladie.

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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Tumeurs de la glande sublinguale : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs de la glande sublinguale sont des néoplasmes qui se développent dans les plus petites glandes salivaires de notre bouche. Ces glandes, situées sous la langue de chaque côté du frein lingual, produisent normalement de la salive pour faciliter la digestion et maintenir l'hygiène buccale.
Contrairement aux tumeurs des glandes parotides ou submandibulaires, les néoplasmes sublinguaux sont particulièrement rares. Ils représentent moins de 1% de l'ensemble des tumeurs des glandes salivaires [7,13]. Cette rareté explique pourquoi leur diagnostic peut parfois être retardé.
Ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Les formes bénignes incluent principalement l'adénome pléomorphe, tandis que les formes malignes comprennent le carcinome adénoïde kystique, le carcinome mucoépidermoïde et d'autres types histologiques plus rares [8,13].
L'important à retenir, c'est que même si ces tumeurs sont rares, elles nécessitent une évaluation médicale spécialisée. En effet, leur localisation particulière sous la langue peut compliquer à la fois le diagnostic et le traitement. D'ailleurs, les recommandations REFCOR de 2024 insistent sur l'importance d'une approche multidisciplinaire pour ces pathologies [7].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises récentes révèlent que les tumeurs de la glande sublinguale touchent environ 0,5 à 1 personne sur 100 000 habitants par an [1,7]. Cette incidence extrêmement faible explique pourquoi ces pathologies sont considérées comme des maladies rares.
En France, on estime qu'environ 30 à 50 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Les données du registre national des tumeurs montrent une légère prédominance féminine, avec un ratio femme/homme de 1,3:1 [10,13]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 50-60 ans, bien que des cas pédiatriques soient occasionnellement rapportés.
Comparativement aux autres pays européens, la France présente une incidence similaire à celle observée en Allemagne et en Italie. Cependant, les données scandinaves suggèrent une incidence légèrement plus élevée, possiblement liée à des facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques [17].
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 anticipent une stabilité de l'incidence, sans augmentation significative attendue. Néanmoins, l'amélioration des techniques diagnostiques pourrait conduire à une meilleure détection de ces tumeurs, particulièrement dans leurs formes précoces [2,3].
L'impact économique sur le système de santé français reste modéré en raison de la rareté de ces pathologies. Toutefois, le coût moyen de prise en charge par patient est estimé à 15 000-25 000 euros, incluant le diagnostic, le traitement chirurgical et le suivi [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes des tumeurs de la glande sublinguale restent largement méconnues. Contrairement à d'autres cancers, il n'existe pas de facteur de risque clairement identifié pour ces néoplasmes rares [16,17].
Cependant, certains éléments semblent jouer un rôle dans leur développement. L'exposition aux radiations ionisantes, notamment lors de traitements radiothérapiques antérieurs de la région cervico-faciale, pourrait augmenter le risque [11]. De même, certaines infections virales chroniques, comme le virus d'Epstein-Barr, sont suspectées d'être impliquées.
Les facteurs génétiques constituent un domaine de recherche active. Bien qu'aucune mutation spécifique n'ait été formellement identifiée, des études récentes suggèrent l'implication de certains gènes suppresseurs de tumeurs [4,6]. D'ailleurs, les recherches menées en 2024-2025 explorent de nouvelles pistes génétiques prometteuses.
Il est important de noter que le tabagisme et la consommation d'alcool, facteurs de risque majeurs pour d'autres cancers ORL, ne semblent pas directement liés aux tumeurs sublinguales. Cette particularité distingue ces néoplasmes des autres cancers de la sphère oro-pharyngée [15,16].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs de la glande sublinguale peuvent être subtils au début, ce qui explique parfois un retard de diagnostic. Le signe le plus fréquent est l'apparition d'une masse palpable sous la langue, généralement indolore dans les formes bénignes [15,16].
Cette masse peut progressivement augmenter de volume, créant une sensation de gêne lors de la déglutition ou de l'élocution. Certains patients décrivent une impression de "quelque chose qui pousse" sous la langue. D'ailleurs, cette sensation peut être particulièrement gênante lors des repas.
Dans les formes malignes, d'autres symptômes peuvent apparaître. Une douleur persistante sous la langue, des difficultés à avaler (dysphagie), ou encore des troubles de l'articulation peuvent survenir [12,15]. Parfois, une modification du goût ou une sécheresse buccale accompagnent ces signes.
Il faut savoir que certains symptômes doivent alerter rapidement. Une croissance rapide de la masse, l'apparition de douleurs intenses, ou la présence de ganglions cervicaux palpables nécessitent une consultation urgente [7,16]. Heureusement, ces signes d'alarme restent rares dans les formes bénignes.
Bon à savoir : les symptômes peuvent parfois être confondus avec d'autres pathologies buccales comme les kystes ou les infections. C'est pourquoi seul un examen médical spécialisé permet d'établir le diagnostic correct [9,15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs de la glande sublinguale suit un protocole précis établi par les recommandations REFCOR 2024 [7]. La première étape consiste en un examen clinique minutieux par un spécialiste ORL ou un chirurgien maxillo-facial.
L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans l'évaluation. L'échographie permet une première approche, mais l'IRM reste l'examen de référence pour caractériser la tumeur et évaluer son extension [2,7]. Le scanner peut être complémentaire pour analyser les structures osseuses adjacentes.
La biopsie constitue l'étape diagnostique définitive. Cependant, sa réalisation nécessite une expertise particulière en raison de la localisation délicate de ces glandes [7]. Parfois, l'examen anatomopathologique per-opératoire (extemporané) est préféré pour éviter les risques de dissémination tumorale.
Les nouvelles technologies diagnostiques de 2024-2025 incluent l'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse des images IRM [2,3]. Ces innovations permettent une meilleure caractérisation tumorale et une planification chirurgicale optimisée.
Concrètement, le délai entre la première consultation et le diagnostic définitif varie de 2 à 6 semaines selon la complexité du cas. L'important est de ne pas précipiter les examens au détriment de leur qualité [4,6].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des tumeurs de la glande sublinguale repose principalement sur la chirurgie. L'exérèse complète de la tumeur avec des marges de sécurité constitue le traitement de référence, tant pour les formes bénignes que malignes [7,10].
La technique chirurgicale varie selon la taille et la localisation précise de la tumeur. Pour les petites lésions, une approche endobuccale peut suffire. Mais pour les tumeurs plus volumineuses, une voie d'abord cervicale combinée peut être nécessaire [7]. D'ailleurs, cette chirurgie nécessite une expertise particulière en raison des structures anatomiques sensibles de la région.
Dans les formes malignes, un curage ganglionnaire cervical peut être indiqué selon le type histologique et le stade de la maladie [12]. Les recommandations REFCOR 2024 précisent les indications de ce geste complémentaire [7].
La radiothérapie post-opératoire est parfois proposée dans certaines formes malignes à haut risque de récidive [11]. Les techniques modernes de radiothérapie conformationnelle permettent de limiter l'irradiation des tissus sains environnants.
Heureusement, les complications post-opératoires restent rares lorsque la chirurgie est réalisée par une équipe expérimentée. Les principaux risques incluent les troubles de la sensibilité linguale et les difficultés transitoires de déglutition [5,7].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives pour le traitement des tumeurs de la glande sublinguale. L'utilisation de thérapies ciblées, notamment les inhibiteurs de tyrosine kinase comme le VITRAKVI, montre des résultats prometteurs dans certains sous-types tumoraux [1,2].
La chirurgie robotique représente une avancée majeure présentée lors du Congrès CMF 2025 [3]. Cette technologie permet une précision chirurgicale accrue tout en réduisant la morbidité post-opératoire. Les premiers résultats français montrent une diminution significative des complications [3,6].
Les modèles précliniques développés en 2024 permettent désormais de mieux comprendre la biologie de ces tumeurs rares [4]. Ces recherches ouvrent la voie à de nouvelles approches thérapeutiques personnalisées basées sur le profil moléculaire de chaque tumeur.
L'immunothérapie fait également l'objet de recherches actives. Bien que les résultats soient encore préliminaires, certains patients avec des formes métastatiques pourraient bénéficier de ces nouveaux traitements [2,5]. Les essais cliniques en cours évaluent l'efficacité de différents immunomodulateurs.
Enfin, les techniques de médecine régénérative permettent d'envisager une reconstruction fonctionnelle optimale après chirurgie extensive. Ces approches innovantes visent à préserver au maximum les fonctions de déglutition et d'élocution [4,6].
Vivre au Quotidien avec Tumeurs de la glande sublinguale
Vivre avec une tumeur de la glande sublinguale nécessite certains ajustements dans la vie quotidienne, particulièrement pendant la période de traitement et de récupération. La plupart des patients s'adaptent bien après la phase initiale [5,15].
L'alimentation peut nécessiter des modifications temporaires. Privilégier les aliments mous et éviter les textures trop rugueuses facilite la déglutition dans les premiers temps post-opératoires. D'ailleurs, un suivi nutritionnel peut être bénéfique pour maintenir un état général optimal [10,15].
La rééducation orthophonique joue un rôle important dans la récupération fonctionnelle. Elle aide à retrouver une déglutition normale et à améliorer l'articulation si celle-ci a été affectée [5]. Généralement, cette rééducation s'étale sur quelques semaines à quelques mois.
Il est normal de ressentir une certaine anxiété face à cette pathologie rare. Le soutien psychologique, qu'il soit professionnel ou associatif, peut s'avérer précieux. Beaucoup de patients trouvent du réconfort dans l'échange avec d'autres personnes ayant vécu une expérience similaire [15,16].
Bon à savoir : la reprise des activités professionnelles est généralement possible 2 à 4 semaines après la chirurgie, selon la nature du travail. L'important est de respecter les recommandations médicales et de ne pas forcer la récupération [5,10].
Les Complications Possibles
Les complications liées aux tumeurs de la glande sublinguale peuvent survenir à différents moments : pendant l'évolution naturelle de la maladie, lors du traitement, ou à distance de celui-ci [5,7].
Les complications liées à la tumeur elle-même incluent principalement l'obstruction des voies aériennes supérieures en cas de volume important, bien que cela reste exceptionnel. Plus fréquemment, on observe des troubles de la déglutition et de l'élocution [15,16].
Les complications chirurgicales, bien que rares, peuvent inclure des lésions nerveuses temporaires ou permanentes. Le nerf lingual, responsable de la sensibilité de la langue, peut être affecté, entraînant une diminution de la sensibilité gustative [5,7]. Heureusement, ces troubles sont souvent transitoires.
Les infections post-opératoires restent possibles, comme pour toute chirurgie. Un suivi médical rigoureux permet de les détecter et de les traiter précocement [10]. D'ailleurs, l'antibiothérapie prophylactique réduit significativement ce risque.
À long terme, la principale complication à surveiller est la récidive tumorale, particulièrement dans les formes malignes. C'est pourquoi un suivi régulier est indispensable, avec des examens cliniques et radiologiques programmés [7,11]. Les données récentes montrent un taux de récidive inférieur à 5% pour les formes bénignes correctement traitées [13].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs de la glande sublinguale dépend essentiellement du type histologique et du stade au moment du diagnostic [7,13]. Rassurez-vous, la majorité de ces tumeurs ont un pronostic favorable lorsqu'elles sont prises en charge correctement.
Pour les tumeurs bénignes, comme l'adénome pléomorphe, le pronostic est excellent. Le taux de guérison après chirurgie complète avoisine les 95-98% [8,10]. Les récidives sont exceptionnelles si l'exérèse a été complète avec des marges saines.
Concernant les formes malignes, le pronostic varie selon le type histologique. Le carcinome adénoïde kystique, forme la plus fréquente, présente un taux de survie à 5 ans de 70-80% [12,13]. Cependant, ce type de cancer a tendance à évoluer lentement et peut récidiver à distance.
Les facteurs pronostiques favorables incluent un diagnostic précoce, une tumeur de petite taille, l'absence d'envahissement des structures adjacentes, et une chirurgie complète [7,11]. À l'inverse, la présence de métastases ganglionnaires ou à distance assombrit le pronostic.
Il faut savoir que les innovations thérapeutiques de 2024-2025 améliorent progressivement ces statistiques. Les thérapies ciblées et l'immunothérapie offrent de nouveaux espoirs, particulièrement pour les formes avancées [1,2]. L'important est de maintenir un suivi régulier et de rester optimiste face aux progrès constants de la médecine [3,4].
Peut-on Prévenir Tumeurs de la glande sublinguale ?
La prévention primaire des tumeurs de la glande sublinguale reste limitée en raison de la méconnaissance de leurs causes exactes [16,17]. Contrairement à d'autres cancers ORL, il n'existe pas de facteurs de risque modifiables clairement identifiés.
Cependant, certaines mesures générales de prévention peuvent être recommandées. Éviter l'exposition excessive aux radiations ionisantes, maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire, et adopter un mode de vie sain constituent des bases raisonnables [15,16].
La prévention secondaire repose sur le dépistage précoce. Il est important de consulter rapidement en cas d'apparition d'une masse sous la langue, même si elle semble bénigne. Un examen clinique régulier chez le dentiste ou le médecin traitant peut permettre une détection précoce [9,15].
Pour les personnes ayant des antécédents familiaux de tumeurs des glandes salivaires, bien que rares, une surveillance particulière peut être envisagée. Les recherches génétiques actuelles pourraient à l'avenir identifier des marqueurs de prédisposition [4,6].
Concrètement, la meilleure prévention reste l'information et la sensibilisation. Connaître les symptômes d'alerte et ne pas hésiter à consulter constituent les meilleures armes contre cette pathologie rare [2,15]. D'ailleurs, les campagnes de sensibilisation menées en 2024-2025 visent à améliorer cette connaissance du grand public [3].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles pour la prise en charge des tumeurs de la glande sublinguale ont été actualisées en 2024 par le REFCOR (Réseau d'Expertise Français des Cancers ORL Rares) [7]. Ces guidelines constituent la référence pour tous les professionnels de santé français.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a validé l'utilisation de nouvelles thérapies ciblées comme le VITRAKVI dans certaines indications spécifiques [1]. Cette validation ouvre l'accès à des traitements innovants pour les patients français, avec une prise en charge par l'Assurance Maladie.
Les recommandations insistent sur la nécessité d'une prise en charge multidisciplinaire dans des centres experts. Chaque cas doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) incluant chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes et anatomopathologistes [7,11].
Concernant le suivi post-thérapeutique, les autorités recommandent un examen clinique tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois pendant 5 ans. Une imagerie de contrôle est préconisée annuellement pendant les 3 premières années [7,10].
Les innovations diagnostiques de 2024-2025, notamment l'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse d'images, sont en cours d'évaluation par les autorités sanitaires [2,3]. Leur intégration dans les recommandations officielles est attendue pour 2025-2026 [4].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins. La Ligue contre le Cancer propose un soutien spécialisé pour les cancers rares, incluant les tumeurs des glandes salivaires [15,16].
L'Association des Malades Atteints de Cancers ORL (AMACOR) offre un accompagnement spécifique pour ces pathologies. Elle organise des groupes de parole et met en relation les patients avec des bénévoles ayant vécu une expérience similaire.
Les centres de ressources spécialisés dans les maladies rares, comme ceux labellisés par le Plan National Maladies Rares, peuvent fournir des informations actualisées et orienter vers les équipes expertes [10,17].
Sur internet, plusieurs plateformes fiables proposent des informations médicales validées. Le site de l'Institut National du Cancer (INCa) contient une section dédiée aux cancers rares [15]. De même, les sites des sociétés savantes comme la SFORL offrent des ressources pour les patients.
N'hésitez pas à solliciter les services sociaux hospitaliers qui peuvent vous aider dans vos démarches administratives et vous informer sur vos droits. L'Affection de Longue Durée (ALD) peut être accordée pour certaines formes de ces tumeurs [1,10].
Nos Conseils Pratiques
Face à une tumeur de la glande sublinguale, voici nos conseils pratiques pour mieux vivre cette épreuve. Tout d'abord, n'hésitez jamais à poser des questions à votre équipe médicale. Comprendre sa maladie et son traitement aide à mieux les accepter [15,16].
Préparez vos consultations médicales en notant vos questions à l'avance. Venez accompagné si possible, car il est parfois difficile de retenir toutes les informations données par le médecin. D'ailleurs, n'hésitez pas à demander un compte-rendu écrit de chaque consultation.
Concernant l'alimentation post-opératoire, privilégiez les textures lisses et les aliments à température ambiante les premiers jours. Les compotes, yaourts, soupes mixées et purées sont vos alliés. Évitez les aliments acides ou épicés qui pourraient irriter la zone opérée [5,10].
Maintenez une hygiène bucco-dentaire rigoureuse, mais adaptée. Utilisez une brosse à dents souple et un bain de bouche antiseptique si votre chirurgien le recommande. Cette précaution prévient les infections post-opératoires [15].
Enfin, accordez-vous du temps pour récupérer. Chaque personne guérit à son rythme, et il est normal de ressentir de la fatigue après une chirurgie. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à demander de l'aide à vos proches [5,16].
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de consulter rapidement dès l'apparition de certains signes d'alerte. Toute masse palpable sous la langue, même indolore, justifie un avis médical spécialisé [15,16]. Ne remettez pas cette consultation à plus tard en pensant que "ça va passer".
Consultez en urgence si vous observez une croissance rapide de la masse, l'apparition de douleurs intenses, ou des difficultés importantes à avaler. De même, la présence de ganglions cervicaux palpables nécessite une évaluation immédiate [7,15].
D'autres symptômes doivent vous alerter : des troubles de l'élocution persistants, une modification du goût, ou une sécheresse buccale inhabituelle. Ces signes peuvent témoigner d'une évolution de la pathologie [12,16].
Si vous avez des antécédents personnels de radiothérapie cervico-faciale ou des antécédents familiaux de tumeurs des glandes salivaires, une surveillance particulière est recommandée. Parlez-en à votre médecin traitant qui pourra organiser un suivi adapté [4,17].
En cas de doute, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant en première intention. Il pourra vous orienter vers un spécialiste ORL ou un chirurgien maxillo-facial si nécessaire. Rappelez-vous qu'un diagnostic précoce améliore toujours le pronostic [2,15].
Questions Fréquentes
Les tumeurs de la glande sublinguale sont-elles héréditaires ?Il n'existe pas de prédisposition héréditaire clairement établie pour ces tumeurs. Cependant, des recherches génétiques sont en cours pour identifier d'éventuels facteurs de susceptibilité [4,6].
Peut-on vivre normalement après l'ablation de la glande sublinguale ?
Oui, absolument. La glande sublinguale ne représente qu'une petite partie de la production salivaire totale. Son ablation n'entraîne pas de sécheresse buccale significative [10,15].
Combien de temps dure l'intervention chirurgicale ?
La durée varie selon la complexité du cas, généralement entre 1 et 3 heures. Les techniques modernes permettent des interventions de plus en plus précises [7,3].
Y a-t-il des restrictions alimentaires définitives ?
Non, les restrictions alimentaires ne sont que temporaires, le temps de la cicatrisation. La plupart des patients retrouvent une alimentation normale après quelques semaines [5,10].
Quel est le risque de récidive après chirurgie ?
Pour les tumeurs bénignes correctement opérées, le risque de récidive est inférieur à 5%. Pour les formes malignes, un suivi régulier permet de détecter précocement toute récidive [13,7].
Les nouvelles thérapies sont-elles accessibles en France ?
Oui, les thérapies innovantes comme le VITRAKVI sont désormais accessibles et remboursées pour certaines indications validées par la HAS [1,2].
Questions Fréquentes
Les tumeurs de la glande sublinguale sont-elles héréditaires ?
Il n'existe pas de prédisposition héréditaire clairement établie pour ces tumeurs. Cependant, des recherches génétiques sont en cours pour identifier d'éventuels facteurs de susceptibilité.
Peut-on vivre normalement après l'ablation de la glande sublinguale ?
Oui, absolument. La glande sublinguale ne représente qu'une petite partie de la production salivaire totale. Son ablation n'entraîne pas de sécheresse buccale significative.
Combien de temps dure l'intervention chirurgicale ?
La durée varie selon la complexité du cas, généralement entre 1 et 3 heures. Les techniques modernes permettent des interventions de plus en plus précises.
Y a-t-il des restrictions alimentaires définitives ?
Non, les restrictions alimentaires ne sont que temporaires, le temps de la cicatrisation. La plupart des patients retrouvent une alimentation normale après quelques semaines.
Quel est le risque de récidive après chirurgie ?
Pour les tumeurs bénignes correctement opérées, le risque de récidive est inférieur à 5%. Pour les formes malignes, un suivi régulier permet de détecter précocement toute récidive.
Les nouvelles thérapies sont-elles accessibles en France ?
Oui, les thérapies innovantes comme le VITRAKVI sont désormais accessibles et remboursées pour certaines indications validées par la HAS.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] VITRAKVI 25 mg, 100 mg, et 20 mg/ml, HAS 2024-2025Lien
- [2] Comment les nouvelles technologies peuvent améliorer la prise en charge, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Congrès CMF 2025 - Programme scientifique, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Développement, caractérisation et utilisation de modèles, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Prevalence and characteristics of persistent pain among head and neck cancer patients, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Jakub BARGIEL, Medical Doctor, Maxillofacial Surgeon, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [7] Chirurgie des cancers des glandes salivaires accessoires et de la glande sublinguale: recommandations REFCOR par consensus formalisé, 2024Lien
- [8] Adénome pléomorphe des glandes salivaires accessoires: à propos de deux cas au CHU Mère-Enfant «le Luxembourg» de Bamako, 2024Lien
- [9] La Grenouillette à l'aube de la République française, 2024Lien
- [10] Pathologies des glandes parotides et submandibulaires de l'adulte et de l'enfant: Rapport SFORL 2020, 2022Lien
- [11] Radiothérapie des cancers salivaires: recommandations REFCOR par consensus formalisé, 2024Lien
- [12] Carcinome adénoïde kystique du plancher buccal sur terrain gravidique: prise en charge au centre national d'odontostomatologie, 2024Lien
- [13] Tumeurs des glandes salivaires: OMS 2022 et au-delà, 2024Lien
- [15] Symptômes du cancer des glandes salivaires, cancer.caLien
- [16] Tumeurs des glandes salivaires - Affections de l'oreille, du nez et de la gorge, MSD ManualsLien
- [17] Tumeurs des glandes salivaires, Fondazione CNAOLien
Publications scientifiques
- Chirurgie des cancers des glandes salivaires accessoires et de la glande sublinguale: recommandations REFCOR par consensus formalisé (2024)
- Adénome pléomorphe des glandes salivaires accessoires: à propos de deux cas au CHU Mère-Enfant «le Luxembourg» de Bamako (2024)[PDF]
- [HTML][HTML] La Grenouillette à l'aube de la République française (2024)
- [LIVRE][B] Pathologies des glandes parotides et submandibulaires de l'adulte et de l'enfant: Rapport SFORL 2020 (2022)
- Radiothérapie des cancers salivaires: recommandations REFCOR par consensus formalisé (2024)1 citations
Ressources web
- Symptômes du cancer des glandes salivaires (cancer.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.