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Tumeurs Canalaires, Lobulaires et Médullaires : Guide Complet 2025

Tumeurs canalaires, lobulaires et médullaires

Les tumeurs canalaires, lobulaires et médullaires représentent les trois principaux types de cancers du sein. Chaque année en France, plus de 58 000 nouveaux cas sont diagnostiqués [1,2]. Ces pathologies touchent principalement les femmes après 50 ans, mais peuvent survenir à tout âge. Comprendre leurs spécificités permet un diagnostic précoce et un traitement adapté. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [3,4].

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Tumeurs Canalaires, Lobulaires et Médullaires : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs mammaires se développent dans différentes structures du sein. Mais qu'est-ce qui les distingue exactement ?

Le carcinome canalaire prend naissance dans les canaux galactophores, ces petits tubes qui transportent le lait vers le mamelon. Il représente 80% des cancers du sein [6]. D'ailleurs, on distingue le carcinome canalaire in situ (CCIS) qui reste localisé, du carcinome canalaire infiltrant qui peut se propager [14].

Le carcinome lobulaire se forme dans les lobules, ces petites poches où se produit le lait maternel. Plus discret à l'imagerie, il nécessite souvent des examens complémentaires pour être détecté [15]. En fait, il représente environ 10 à 15% des cancers du sein.

Le carcinome médullaire constitue une forme plus rare, représentant 3 à 5% des cas [8]. Paradoxalement, malgré son aspect agressif au microscope, il présente souvent un meilleur pronostic que les autres types. Cette particularité s'explique par sa forte infiltration lymphocytaire [11].

Bon à savoir : ces trois types de tumeurs peuvent coexister chez une même patiente. L'important à retenir, c'est que chaque type nécessite une approche thérapeutique spécifique [9].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le cancer du sein touche une femme sur huit au cours de sa vie. Concrètement, cela représente 58 459 nouveaux cas diagnostiqués en 2023 selon Santé Publique France [1,2].

L'incidence varie selon le type histologique. Les carcinomes canalaires infiltrants dominent largement avec 46 768 cas annuels, soit 80% du total [9]. Les carcinomes lobulaires représentent 8 769 cas par an, tandis que les formes médullaires restent rares avec environ 1 754 nouveaux cas annuellement [8,9].

Et l'évolution dans le temps ? L'incidence globale a augmenté de 1,1% par an entre 2010 et 2023, principalement due au vieillissement de la population et à l'amélioration du dépistage [1]. Mais rassurez-vous, la mortalité diminue régulièrement grâce aux progrès thérapeutiques : -1,6% par an depuis 2010.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec 99,1 cas pour 100 000 femmes. L'Allemagne (101,3/100 000) et les Pays-Bas (105,2/100 000) présentent des taux légèrement supérieurs [2]. Cette variation s'explique par les différences de mode de vie, d'exposition hormonale et de politiques de dépistage.

Concernant l'âge, l'incidence augmente progressivement : 12 cas pour 100 000 femmes entre 30-39 ans, puis 180 cas pour 100 000 entre 50-59 ans [1,2]. Le pic se situe entre 65 et 74 ans avec 285 cas pour 100 000 femmes.

Les Causes et Facteurs de Risque

Pourquoi certaines femmes développent-elles ces tumeurs ? La réponse n'est jamais simple, car plusieurs facteurs s'entremêlent.

L'âge reste le principal facteur de risque. Après 50 ans, le risque double tous les 10 ans [1,2]. Les hormones jouent également un rôle majeur : une exposition prolongée aux œstrogènes (règles précoces, ménopause tardive, absence de grossesse) augmente le risque [6].

Les facteurs génétiques concernent 5 à 10% des cas. Les mutations BRCA1 et BRCA2 multiplient le risque par 5 à 10 [3]. D'ailleurs, de nouveaux gènes de prédisposition sont régulièrement identifiés grâce aux recherches 2024-2025 [1,2].

Le mode de vie influence aussi le développement tumoral. L'alcool augmente le risque de 7% par verre quotidien [9]. Le surpoids après la ménopause, la sédentarité et le tabagisme constituent d'autres facteurs modifiables. En revanche, l'allaitement maternel et l'activité physique régulière exercent un effet protecteur.

Certains facteurs spécifiques influencent le type histologique. Les carcinomes lobulaires sont plus fréquents chez les femmes sous traitement hormonal substitutif [15]. Les formes médullaires touchent davantage les femmes jeunes porteuses de mutations BRCA1 [8].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les signes d'alerte varient selon le type de tumeur. Heureusement, connaître ces symptômes permet un diagnostic précoce.

Pour les carcinomes canalaires, la découverte se fait souvent par autopalpation. Vous pourriez sentir une masse dure, irrégulière, généralement indolore [14]. Parfois, un écoulement sanglant du mamelon constitue le premier signe. La peau peut présenter un aspect de "peau d'orange" ou se rétracter localement.

Les carcinomes lobulaires sont plus sournois. Ils forment rarement une masse palpable nette, mais plutôt un épaississement diffus [15]. Cette particularité explique pourquoi ils sont souvent diagnostiqués à un stade plus avancé. Vous pourriez ressentir une zone plus ferme, différente du reste du sein.

Les carcinomes médullaires se manifestent par une masse bien délimitée, mobile, parfois confondue avec un kyste [8]. Paradoxalement, malgré leur croissance rapide, ils restent souvent localisés plus longtemps.

Attention aux signes généraux : modification de la forme du sein, rétraction du mamelon, ganglions palpables sous le bras. Il est normal de s'inquiéter, mais rappelez-vous que 80% des masses mammaires sont bénignes [6].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic suit un protocole précis pour identifier le type exact de tumeur. Chaque étape apporte des informations cruciales.

L'examen clinique constitue la première étape. Votre médecin palpe minutieusement vos seins et examine les ganglions. Cette consultation permet d'orienter les examens complémentaires selon les signes découverts [3].

La mammographie reste l'examen de référence. Elle détecte 85% des cancers du sein [1,2]. Cependant, les carcinomes lobulaires peuvent échapper à cet examen dans 20% des cas, nécessitant une IRM complémentaire [15]. L'échographie mammaire complète souvent le bilan, particulièrement chez les femmes jeunes.

L'imagerie moléculaire révolutionne le diagnostic en 2024-2025. Les nouveaux radio-ligands permettent une caractérisation tumorale plus précise [7]. Cette innovation aide notamment à différencier les sous-types histologiques avant même la biopsie.

La biopsie confirme définitivement le diagnostic. Elle détermine le type histologique exact, le grade tumoral et les récepteurs hormonaux [6]. Pour les carcinomes médullaires, l'analyse des lymphocytes infiltrants devient cruciale pour le pronostic [11].

Le bilan d'extension recherche d'éventuelles métastases. Scanner thoraco-abdomino-pelvien, scintigraphie osseuse ou TEP-scan selon le stade initial [3,4].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement dépend du type histologique, du stade et de vos caractéristiques personnelles. L'approche multidisciplinaire garantit les meilleurs résultats.

La chirurgie reste le pilier du traitement. Pour les carcinomes canalaires, la tumorectomie suffit souvent si les marges sont saines [14]. Les carcinomes lobulaires nécessitent parfois des marges plus larges en raison de leur croissance diffuse [15]. La mastectomie devient nécessaire dans 20% des cas.

La chimiothérapie s'adapte au type tumoral. Les carcinomes médullaires, malgré leur aspect agressif, répondent souvent mieux aux traitements [8]. Les protocoles actuels intègrent des marqueurs sanguins pour adapter les doses [13]. Cette personnalisation améliore l'efficacité tout en réduisant les effets secondaires.

L'hormonothérapie concerne 70% des patientes dont les tumeurs expriment les récepteurs hormonaux [6]. Le tamoxifène reste le traitement de référence chez les femmes non ménopausées. Les inhibiteurs d'aromatase prennent le relais après la ménopause.

La radiothérapie complète souvent la chirurgie conservatrice. Les nouvelles techniques de 2024-2025 permettent un ciblage plus précis, réduisant les séquelles [4,5]. L'irradiation partielle du sein se développe pour certaines patientes sélectionnées.

Les thérapies ciblées révolutionnent la prise en charge. Les anti-HER2 transforment le pronostic des tumeurs surexprimant cette protéine [3]. Les inhibiteurs de CDK4/6 prolongent significativement la survie dans les formes métastatiques.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche avance à grands pas. Les projets innovants de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [1,2].

L'immunothérapie montre des résultats prometteurs, particulièrement pour les carcinomes médullaires riches en lymphocytes [11]. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (anti-PD1, anti-PD-L1) s'intègrent progressivement aux protocoles standard. Cette approche exploite les défenses naturelles de l'organisme contre la tumeur.

Les thérapies personnalisées se développent grâce au séquençage génomique. Chaque tumeur possède sa "carte d'identité" moléculaire permettant un traitement sur mesure [3,4]. Les essais cliniques actuels testent des combinaisons thérapeutiques ciblées selon le profil génétique tumoral.

L'imagerie moléculaire révolutionne le suivi thérapeutique. Les nouveaux radio-ligands permettent d'évaluer en temps réel l'efficacité des traitements [7]. Cette innovation évite des biopsies répétées et guide les adaptations thérapeutiques.

Les inhibiteurs de STS (sulfatase stéroïdienne) représentent une voie prometteuse pour bloquer la production locale d'œstrogènes [10]. Ces molécules pourraient révolutionner l'hormonothérapie, particulièrement après échec des traitements classiques.

Enfin, l'intelligence artificielle s'invite dans la prise en charge. Les algorithmes d'aide au diagnostic améliorent la détection précoce, tandis que les modèles prédictifs optimisent le choix thérapeutique [4].

Vivre au Quotidien avec les Tumeurs Mammaires

Recevoir un diagnostic de cancer du sein bouleverse la vie. Mais de nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans cette épreuve.

La fatigue constitue l'effet secondaire le plus fréquent des traitements. Elle touche 80% des patientes pendant la chimiothérapie [13]. Planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le mieux, généralement le matin. N'hésitez pas à déléguer certaines tâches et à accepter l'aide de vos proches.

L'alimentation joue un rôle crucial dans votre récupération. Privilégiez les fruits et légumes riches en antioxydants. Limitez les aliments transformés et maintenez un poids stable. Certaines patientes bénéficient d'un suivi nutritionnel personnalisé [9].

L'activité physique adaptée améliore la qualité de vie et réduit le risque de récidive. Commencez progressivement : 15 minutes de marche quotidienne, puis augmentez selon votre tolérance. Les programmes d'activité physique adaptée se développent dans de nombreux centres [3].

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Rejoindre un groupe de parole ou consulter un psycho-oncologue aide à traverser cette période difficile. Vos émotions sont légitimes : colère, peur, tristesse font partie du processus d'adaptation.

Côté professionnel, le mi-temps thérapeutique facilite la reprise progressive du travail. Votre médecin du travail peut proposer des aménagements de poste si nécessaire.

Les Complications Possibles

Bien que les traitements soient de plus en plus efficaces, certaines complications peuvent survenir. Les connaître permet de mieux les prévenir et les gérer.

Le lymphœdème touche 15 à 20% des patientes après curage ganglionnaire [3]. Ce gonflement du bras résulte d'une perturbation de la circulation lymphatique. La kinésithérapie précoce et le port de manchons de compression limitent son développement. Les nouvelles techniques chirurgicales réduisent significativement ce risque.

Les récidives locales concernent 5% des patientes après chirurgie conservatrice [6]. Elles se manifestent par l'apparition d'une nouvelle masse dans le sein traité. Le suivi régulier par mammographie permet une détection précoce. Heureusement, une récidive locale ne compromet pas le pronostic si elle est traitée rapidement.

Les métastases représentent la complication la plus redoutée. Elles surviennent chez 20 à 30% des patientes, principalement dans les os, le foie, les poumons ou le cerveau [9]. Les carcinomes lobulaires ont une tendance particulière à métastaser vers les os et le tube digestif [15]. Les nouveaux traitements prolongent considérablement la survie même à ce stade.

Les effets tardifs des traitements méritent attention. La radiothérapie peut provoquer une fibrose cutanée années après. Certaines chimiothérapies augmentent le risque cardiovasculaire. Un suivi cardiologique régulier est recommandé [13].

Rassurez-vous : la majorité des patientes ne développent aucune complication majeure. Les progrès thérapeutiques de 2024-2025 réduisent encore ces risques [1,2].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Aujourd'hui, 87% des femmes sont vivantes 5 ans après le diagnostic [1,2].

Le type histologique influence directement le pronostic. Les carcinomes médullaires, malgré leur aspect agressif, présentent paradoxalement une survie à 5 ans de 95% [8]. Cette excellente évolution s'explique par leur forte infiltration lymphocytaire et leur sensibilité aux traitements.

Les carcinomes canalaires ont un pronostic variable selon le grade et le stade. Au stade précoce (T1N0), la survie à 10 ans dépasse 95% [14]. Même aux stades plus avancés, les nouveaux traitements améliorent significativement les résultats.

Les carcinomes lobulaires présentent généralement un pronostic favorable, avec une survie à 5 ans de 90% [15]. Cependant, leur tendance à la récidive tardive nécessite un suivi prolongé. Certaines récidives surviennent 10 à 15 ans après le diagnostic initial.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic : l'âge au diagnostic, la taille tumorale, l'envahissement ganglionnaire, le grade histologique et les récepteurs hormonaux [6,9]. Les tumeurs exprimant les récepteurs hormonaux ont généralement un meilleur pronostic.

L'important à retenir : chaque situation est unique. Votre oncologue évalue votre pronostic personnel en tenant compte de tous ces éléments. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 continuent d'améliorer ces perspectives [3,4].

Peut-on Prévenir les Tumeurs Mammaires ?

La prévention primaire reste limitée, mais certaines mesures réduisent significativement le risque. Adopter un mode de vie sain constitue votre meilleur atout.

L'activité physique régulière diminue le risque de 20 à 30% [9]. Pratiquez au moins 150 minutes d'activité modérée par semaine : marche rapide, natation, vélo. L'exercice régule les hormones et renforce le système immunitaire.

Le contrôle du poids après la ménopause est crucial. Le surpoids augmente le risque de 50% chez les femmes ménopausées [1,2]. Le tissu adipeux produit des œstrogènes qui stimulent la croissance tumorale. Maintenez un IMC entre 18,5 et 25 kg/m².

La limitation de l'alcool représente une mesure préventive importante. Chaque verre quotidien augmente le risque de 7% [9]. Si vous consommez de l'alcool, limitez-vous à un verre par jour maximum. Privilégiez les jours sans alcool.

L'allaitement maternel exerce un effet protecteur dose-dépendant. Chaque année d'allaitement réduit le risque de 4% [6]. Cet effet s'explique par la diminution de l'exposition aux œstrogènes et la différenciation complète du tissu mammaire.

Pour les femmes à haut risque génétique, la chimioprévention par tamoxifène réduit le risque de 50% [3]. Cette approche nécessite une évaluation bénéfice-risque individuelle. La mastectomie prophylactique reste réservée aux situations exceptionnelles.

Le dépistage organisé permet une détection précoce. Participez aux mammographies de dépistage tous les 2 ans entre 50 et 74 ans. Cette mesure réduit la mortalité de 20% [1,2].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises actualisent régulièrement leurs recommandations. Ces guidelines 2024-2025 intègrent les dernières innovations thérapeutiques [3].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une prise en charge multidisciplinaire systématique. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) avant toute décision thérapeutique. Cette approche garantit l'optimisation du traitement selon les spécificités de chaque patiente.

L'Institut National du Cancer (INCa) préconise l'intégration des tests génomiques dans la stratégie thérapeutique. Ces examens permettent d'identifier les patientes pouvant bénéficier d'une chimiothérapie ou, au contraire, celles pour qui elle serait inutile [1,2].

Concernant le dépistage, Santé Publique France maintient ses recommandations : mammographie tous les 2 ans entre 50 et 74 ans. Pour les femmes à haut risque, un dépistage personnalisé peut débuter dès 40 ans avec IRM mammaire annuelle [3].

Les référentiels de traitement évoluent constamment. Les dernières recommandations 2024-2025 intègrent les thérapies ciblées et l'immunothérapie dans les algorithmes décisionnels [3,4]. L'hormonothérapie prolongée (10 ans au lieu de 5) devient standard pour certaines patientes à haut risque.

La surveillance post-thérapeutique se simplifie. Les examens systématiques (scanner, marqueurs tumoraux) ne sont plus recommandés en l'absence de symptômes. Cette approche réduit l'anxiété et les coûts sans compromettre le pronostic [1,2].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les patientes et leurs proches. Ces structures offrent soutien, information et entraide.

Europa Donna France milite pour l'amélioration du dépistage et de la prise en charge. Cette association européenne organise des conférences d'information et sensibilise le grand public. Elle publie régulièrement des guides pratiques sur les innovations thérapeutiques.

Vivre Comme Avant propose un accompagnement par des bénévoles ayant vécu la même épreuve. Ces "marraines" visitent les patientes hospitalisées et partagent leur expérience. L'association organise également des ateliers bien-être et des groupes de parole.

Le Cancer du Sein, Parlons-en ! sensibilise à l'importance du dépistage précoce. Chaque octobre, l'association coordonne la campagne "Octobre Rose" qui mobilise des milliers de participants. Elle finance également des programmes de recherche innovants [1,2].

Les Maisons de Répit offrent des séjours de ressourcement aux patientes et leurs familles. Ces structures proposent des activités de bien-être, des consultations de support et un cadre apaisant pour se reconstruire.

Au niveau local, de nombreuses associations proposent des activités adaptées : aquagym, yoga, ateliers créatifs. Renseignez-vous auprès de votre centre de soins ou de votre mairie. Ces activités favorisent les rencontres et rompent l'isolement.

N'oubliez pas les plateformes numériques : forums de discussion, applications mobiles de suivi, téléconsultations. Ces outils modernes complètent l'accompagnement traditionnel [4].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec votre pathologie et optimiser votre prise en charge.

Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. Les rendez-vous médicaux sont souvent courts et l'émotion peut faire oublier l'essentiel. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations importantes.

Tenez un carnet de bord de vos symptômes et effets secondaires. Cette information aide votre équipe soignante à adapter les traitements. Notez également vos prises médicamenteuses pour éviter les oublis ou les interactions [13].

Maintenez une activité sociale malgré la fatigue. Isolement et dépression aggravent le pronostic. Acceptez les invitations, même si vous ne restez qu'un moment. Vos amis comprendront vos contraintes si vous les expliquez.

Adaptez votre alimentation selon vos traitements. En cas de nausées, privilégiez les repas fractionnés et froids. Les aliments riches en fibres combattent la constipation liée aux antalgiques. Hydratez-vous suffisamment, surtout pendant la chimiothérapie [9].

Organisez votre quotidien pour économiser votre énergie. Planifiez les tâches importantes aux moments où vous vous sentez le mieux. Déléguez ce qui peut l'être et acceptez que tout ne soit pas parfait.

Restez informée des innovations thérapeutiques, mais méfiez-vous des informations non vérifiées sur internet. Privilégiez les sites institutionnels et discutez des nouveautés avec votre oncologue [3,4].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes nécessitent une consultation rapide. Savoir les reconnaître peut faire la différence.

Consultez en urgence si vous présentez une fièvre supérieure à 38°C pendant la chimiothérapie. Cette situation peut révéler une neutropénie, complication potentiellement grave nécessitant une hospitalisation immédiate [13]. N'attendez pas que la fièvre monte davantage.

Prenez rendez-vous rapidement en cas d'apparition d'une nouvelle masse, même petite. Après un cancer du sein, toute modification doit être explorée sans délai [6]. Il peut s'agir d'une récidive locale ou d'un nouveau cancer controlatéral.

Les douleurs osseuses persistantes, particulièrement nocturnes, justifient un bilan d'imagerie. Les carcinomes lobulaires ont une prédilection pour les métastases osseuses [15]. Une scintigraphie osseuse ou un scanner permettront d'éliminer cette hypothèse.

Surveillez les signes neurologiques : maux de tête persistants, troubles visuels, difficultés d'élocution. Bien que rares, les métastases cérébrales nécessitent une prise en charge spécialisée urgente. L'IRM cérébrale confirmera ou infirmera ce diagnostic.

Côté cardiaque, consultez si vous ressentez un essoufflement inhabituel, des palpitations ou des douleurs thoraciques. Certaines chimiothérapies peuvent affecter la fonction cardiaque [13]. Un électrocardiogramme et une échographie cardiaque évalueront votre fonction ventriculaire.

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe soignante. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'un retard de diagnostic [3,4].

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants après un cancer du sein ?
Oui, dans la majorité des cas. Discutez de votre projet parental avec votre oncologue avant de débuter les traitements. La préservation de la fertilité (congélation d'ovocytes) peut être proposée selon votre âge et le type de chimiothérapie [3].

Le cancer du sein est-il héréditaire ?
Seulement 5 à 10% des cancers du sein sont héréditaires, liés aux mutations BRCA1 ou BRCA2 [6]. Une consultation d'oncogénétique est recommandée si vous avez des antécédents familiaux importants ou si vous êtes jeune au diagnostic.

Dois-je changer mon alimentation ?
Aucun régime spécifique n'est prouvé contre le cancer. Privilégiez une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, pauvre en graisses saturées. Limitez l'alcool et maintenez un poids stable [9].

Puis-je prendre un traitement hormonal substitutif ?
Non, si votre cancer exprime les récepteurs hormonaux. Les œstrogènes peuvent stimuler une récidive. Discutez des alternatives non hormonales avec votre gynécologue pour gérer les symptômes de la ménopause [15].

Quand puis-je reprendre le sport ?
Progressivement, selon votre tolérance. Commencez par de la marche, puis augmentez l'intensité. L'activité physique améliore la qualité de vie et réduit le risque de récidive. Demandez conseil à votre équipe soignante [3].

Les carcinomes médullaires sont-ils plus graves ?
Paradoxalement non. Malgré leur aspect agressif au microscope, ils ont souvent un meilleur pronostic grâce à leur forte infiltration lymphocytaire [8,11].

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants après un cancer du sein ?

Oui, dans la majorité des cas. Discutez de votre projet parental avec votre oncologue avant de débuter les traitements. La préservation de la fertilité peut être proposée selon votre âge et le type de chimiothérapie.

Le cancer du sein est-il héréditaire ?

Seulement 5 à 10% des cancers du sein sont héréditaires, liés aux mutations BRCA1 ou BRCA2. Une consultation d'oncogénétique est recommandée si vous avez des antécédents familiaux importants.

Dois-je changer mon alimentation ?

Privilégiez une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, pauvre en graisses saturées. Limitez l'alcool et maintenez un poids stable.

Les carcinomes médullaires sont-ils plus graves ?

Paradoxalement non. Malgré leur aspect agressif au microscope, ils ont souvent un meilleur pronostic grâce à leur forte infiltration lymphocytaire.

Sources et références

Références

  1. [1] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Référence Sein (principes de prise en charge). Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Clinical Trials & Studies. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Dr. William C. Chen, MD | Bay Shore, NY | Radiation OncologistLien
  6. [6] F Carlet, Y Kirova. Tumeurs rares du sein. 2023Lien
  7. [7] M Masse, C Bailleux. Imagerie moléculaire et radio-ligands dans le cancer du sein. 2025Lien
  8. [8] F AMQRANE. CARCINOME MEDDULLAIRE DU SEIN A PROPOS DE 2 CAS ET REVUES DE LA LITTERATURE. 2022Lien
  9. [9] D Kassé. Profils comparatifs des cancers du sein selon le type de tumeur. 2024Lien
  10. [10] Z Soubai. Exploration des inhibiteurs de STS par approche QSAR pour le traitement de cancer du sein. 2022Lien
  11. [11] A Gouasmia, A Belarbi. Evaluation morphologique et immunohistochimique des TILs dans les cancers du sein. 2025Lien
  12. [12] B YARRO. Faculté de Médecine et d'odontostomatologieLien
  13. [13] C BENHADDOU, A BELMOSTEFA. Etude des variations des marqueurs sanguins hématologiques durant la chimiothérapie dans le cancer du sein. 2024Lien
  14. [14] Le carcinome canalaire infiltrant – Diagnostic et traitementLien
  15. [15] Carcinome lobulaire in situ: Diagnostic et TraitementsLien
  16. [16] Foire aux questions sur le carcinome lobulaire infiltrantLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.