Troubles de la Réfraction Oculaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les troubles de la réfraction oculaire touchent plus de 2,5 milliards de personnes dans le monde. En France, près de 70% de la population présente un défaut visuel nécessitant une correction. Myopie, hypermétropie, astigmatisme et presbytie constituent les principales pathologies réfractives. Ces troubles résultent d'une inadéquation entre la puissance optique de l'œil et sa longueur axiale, empêchant la formation d'une image nette sur la rétine.

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Troubles de la Réfraction Oculaire : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles de la réfraction oculaire correspondent à des anomalies dans la façon dont votre œil fait converger la lumière sur la rétine [14]. Concrètement, votre œil fonctionne comme un appareil photo sophistiqué. La cornée et le cristallin agissent comme des lentilles qui doivent projeter une image parfaitement nette sur la rétine, située au fond de l'œil.
Mais parfois, cette mécanique optique ne fonctionne pas parfaitement. L'image se forme alors devant ou derrière la rétine, créant une vision floue. C'est exactement ce qui se passe dans les troubles réfractifs [15].
Il existe quatre types principaux de défauts réfractifs. La myopie vous fait voir flou de loin mais net de près. L'hypermétropie provoque l'effet inverse : vision floue de près, nette de loin. L'astigmatisme déforme votre vision dans toutes les directions. Et la presbytie, liée au vieillissement, rend difficile la vision de près après 40 ans [13].
Ces pathologies peuvent se combiner entre elles. Vous pouvez par exemple être à la fois myope et astigmate. D'ailleurs, cette association est fréquente et nécessite une correction optique adaptée [16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres sont impressionnants. En France, les troubles réfractifs concernent environ 68% de la population adulte selon les dernières données disponibles [6]. Cette prévalence ne cesse d'augmenter, particulièrement chez les jeunes.
La myopie connaît une véritable explosion épidémique. Elle touche désormais 37% des Français, contre seulement 20% il y a trente ans [7]. Chez les enfants de 12 à 18 ans, cette proportion atteint même 42% dans certaines régions urbaines [7]. L'hypermétropie affecte quant à elle 25% de la population, tandis que l'astigmatisme concerne 28% des adultes.
Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que 2,6 milliards de personnes vivent avec un trouble réfractif non corrigé. En Asie, la myopie touche jusqu'à 80% des jeunes adultes dans certaines métropoles comme Singapour ou Hong Kong.
L'évolution est particulièrement préoccupante. Les projections indiquent qu'en 2050, la moitié de la population mondiale pourrait être myope [6]. Cette progression s'explique par nos modes de vie : travail sur écran, réduction du temps passé à l'extérieur, urbanisation croissante.
En France, l'impact économique est considérable. Le coût annuel des corrections optiques et des soins liés aux troubles réfractifs dépasse 6 milliards d'euros. Cela représente environ 15% des dépenses totales de santé oculaire [8].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre pourquoi vous développez un trouble réfractif n'est pas toujours simple. Les causes sont multiples et souvent intriquées [13]. L'hérédité joue un rôle majeur. Si vos parents sont myopes, vous avez 3 à 5 fois plus de risques de le devenir également.
Mais la génétique n'explique pas tout. Nos habitudes de vie modernes sont devenues des facteurs de risque majeurs. Le travail prolongé sur écran, la lecture intensive, le manque d'exposition à la lumière naturelle favorisent le développement de la myopie [7]. Les enfants qui passent moins de 2 heures par jour à l'extérieur ont un risque multiplié par 2.
L'âge constitue un facteur incontournable. La presbytie apparaît naturellement après 40 ans, lorsque le cristallin perd sa souplesse. Ce vieillissement oculaire est inéluctable, même si son apparition peut varier selon les individus [16].
Certaines pathologies peuvent également influencer votre réfraction. Le diabète, par exemple, peut provoquer des variations temporaires de votre vision. Les traumatismes oculaires, les infections ou certains médicaments peuvent aussi modifier votre réfraction [8].
L'environnement socio-économique joue aussi son rôle. Les populations urbaines, plus exposées au travail de près et moins à la lumière naturelle, présentent des taux de myopie plus élevés que les populations rurales.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les signes d'un trouble réfractif peuvent être subtils au début. Vous pourriez d'abord ressentir une fatigue oculaire après une journée de travail, des maux de tête en fin d'après-midi, ou remarquer que vous plissez les yeux pour mieux voir [14].
La myopie se manifeste typiquement par une vision floue de loin. Vous avez du mal à lire les panneaux routiers, à reconnaître les visages à distance, ou à suivre un match de football au stade. En revanche, votre vision de près reste parfaite pour lire ou travailler sur ordinateur.
L'hypermétropie provoque l'effet inverse. Vous voyez bien de loin mais éprouvez des difficultés pour les tâches de près : lecture, couture, utilisation du smartphone. Cette pathologie s'accompagne souvent de fatigue oculaire et de maux de tête, surtout en fin de journée [15].
L'astigmatisme crée une vision déformée à toutes les distances. Les lignes droites peuvent paraître ondulées, les cercles ovales. Vous pourriez confondre certaines lettres comme le H et le N, ou avoir du mal à distinguer les détails fins [16].
La presbytie s'installe progressivement après 40 ans. Le premier signe ? Vous tendez le bras pour éloigner votre livre ou votre téléphone afin de mieux voir. L'éclairage devient crucial pour la lecture. Ces symptômes s'aggravent progressivement jusqu'à 60 ans environ.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'un trouble réfractif commence par un examen ophtalmologique complet [12]. Votre ophtalmologiste évalue d'abord votre acuité visuelle à l'aide de l'échelle de Monoyer - ces lettres de tailles décroissantes que vous connaissez bien.
L'étape cruciale est la réfractométrie. Cet examen mesure précisément votre défaut optique. L'ophtalmologiste utilise un réfractomètre automatique, puis affine les résultats manuellement en vous faisant essayer différentes lentilles. "C'est mieux comme ça ou comme ça ?" - cette question vous sera posée de nombreuses fois [10].
Chez l'enfant et l'adulte jeune, une réfraction sous cycloplégique peut être nécessaire. Des gouttes paralysent temporairement le muscle d'accommodation, permettant une mesure plus précise de l'hypermétropie [10]. Cet examen est particulièrement important car l'œil jeune compense naturellement certains défauts.
D'autres examens complètent le bilan. La topographie cornéenne analyse la courbure de votre cornée pour détecter un astigmatisme irrégulier. La biométrie oculaire mesure la longueur de votre œil. Ces données sont essentielles si vous envisagez une chirurgie réfractive [1].
Le diagnostic différentiel est important. Votre médecin s'assure que vos symptômes ne cachent pas une pathologie plus grave comme un glaucome débutant ou une cataracte précoce.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Heureusement, les solutions pour corriger les troubles réfractifs sont nombreuses et efficaces [13]. Les lunettes restent la correction la plus simple et la plus sûre. Elles conviennent à tous les âges et à tous les défauts visuels, même complexes.
Les lentilles de contact offrent une alternative intéressante. Elles procurent un champ visuel plus large et une meilleure esthétique. Les lentilles souples journalières sont particulièrement pratiques et hygiéniques. Pour l'astigmatisme, les lentilles toriques corrigent efficacement la déformation visuelle [15].
La chirurgie réfractive représente une solution définitive pour de nombreux patients. Le LASIK reste la technique de référence : un laser sculpte la cornée pour corriger le défaut optique. Cette intervention, réalisée en ambulatoire, dure moins de 15 minutes par œil [1]. Les résultats sont excellents avec plus de 95% de patients satisfaits.
D'autres techniques chirurgicales existent. La PKR (photokératectomie réfractive) convient aux cornées fines. Les implants intraoculaires corrigent les fortes myopies ou hypermétropies. Pour la presbytie, les implants multifocaux permettent une vision nette à toutes les distances [3].
Le choix du traitement dépend de nombreux facteurs : votre âge, votre mode de vie, l'importance de votre défaut visuel, vos attentes. Une discussion approfondie avec votre ophtalmologiste vous aidera à faire le bon choix [12].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans le traitement des troubles réfractifs. Les innovations présentées lors du congrès de la Société Française d'Ophtalmologie ouvrent de nouvelles perspectives [3]. Les lasers femtosecondes de nouvelle génération permettent des corrections plus précises et des suites opératoires simplifiées.
Une révolution se dessine pour la presbytie. Les collyres presbytiques arrivent enfin sur le marché européen après leur succès aux États-Unis [5]. Ces gouttes, instillées une fois par jour, contractent temporairement la pupille et augmentent la profondeur de champ. L'effet dure 6 à 8 heures, permettant une vision de près sans lunettes.
La chirurgie réfractive évolue également. Les techniques de cross-linking cornéen, initialement développées pour le kératocône, trouvent de nouvelles applications dans la correction des amétropies [1]. Cette approche renforce la cornée tout en modifiant sa courbure.
L'intelligence artificielle transforme le diagnostic. Les nouveaux autoréfractomètres intègrent des algorithmes d'apprentissage automatique qui améliorent la précision des mesures de 15% par rapport aux appareils traditionnels [4]. Cette technologie facilite également le dépistage de masse dans les pays en développement.
Les recherches sur la thérapie génique progressent. Plusieurs essais cliniques testent des traitements pour ralentir la progression de la myopie chez l'enfant. Les premiers résultats sont encourageants avec une réduction de 40% de l'évolution myopique [2].
Vivre au Quotidien avec des Troubles de la Réfraction Oculaire
Adapter votre quotidien à un trouble réfractif demande quelques ajustements, mais rien d'insurmontable [8]. L'important est de bien comprendre vos besoins visuels selon vos activités. Au travail, l'éclairage joue un rôle crucial. Évitez les reflets sur votre écran et positionnez-vous perpendiculairement aux fenêtres.
Pour les activités sportives, les lentilles de contact offrent plus de liberté que les lunettes. Elles ne glissent pas, ne s'embuent pas et procurent un champ visuel complet. Certains sports comme la natation nécessitent des lunettes de piscine avec correction [15].
La conduite automobile mérite une attention particulière. Votre correction doit être parfaitement adaptée, surtout pour la conduite nocturne. Les verres antireflets améliorent le confort et réduisent l'éblouissement des phares. N'hésitez pas à garder une paire de lunettes de secours dans votre voiture.
L'âge apporte ses défis spécifiques. Avec la presbytie, vous devrez peut-être jongler entre plusieurs paires de lunettes ou opter pour des verres progressifs. Ces derniers demandent un temps d'adaptation mais offrent une vision nette à toutes les distances [16].
Bon à savoir : certaines professions ont des exigences visuelles particulières. Pilotes, conducteurs professionnels, forces de l'ordre doivent respecter des normes strictes d'acuité visuelle [8]. Renseignez-vous auprès de votre médecin du travail si nécessaire.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénins, les troubles réfractifs peuvent parfois s'accompagner de complications [14]. La myopie forte, supérieure à -6 dioptries, augmente le risque de décollement de rétine. Cette complication grave nécessite une prise en charge chirurgicale urgente.
Les myopes forts présentent également plus de risques de développer un glaucome ou une cataracte précoce. C'est pourquoi un suivi ophtalmologique régulier est indispensable, au moins une fois par an [16]. Votre ophtalmologiste surveillera l'évolution de votre fond d'œil et mesurera votre pression intraoculaire.
L'hypermétropie forte peut provoquer des crises de glaucome aigu par fermeture de l'angle. Cette urgence ophtalmologique se manifeste par des douleurs oculaires intenses, des nausées et une baisse brutale de la vision. Elle nécessite un traitement immédiat [15].
Les complications liées aux corrections sont rares mais existent. Les lentilles de contact mal entretenues peuvent causer des infections cornéennes graves. Respectez scrupuleusement les règles d'hygiène et les durées de port recommandées.
La chirurgie réfractive, bien que très sûre, comporte des risques minimes. Sécheresse oculaire temporaire, halos nocturnes, ou très rarement infection, peuvent survenir. Ces complications sont généralement transitoires et bien prises en charge [1].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles réfractifs est généralement excellent avec une prise en charge adaptée [13]. La plupart des défauts visuels se corrigent parfaitement par lunettes, lentilles ou chirurgie. Vous pouvez mener une vie normale sans limitation particulière.
L'évolution dépend du type de trouble. La myopie progresse souvent jusqu'à 20-25 ans, puis se stabilise généralement. Chez certaines personnes, elle peut continuer à évoluer lentement tout au long de la vie. La myopie forte nécessite une surveillance particulière en raison des risques de complications [7].
L'hypermétropie légère peut passer inaperçue longtemps grâce à l'accommodation naturelle de l'œil. Avec l'âge, cette capacité diminue et la correction devient nécessaire. L'astigmatisme reste généralement stable tout au long de la vie [16].
La presbytie évolue de façon prévisible. Elle débute vers 40-45 ans et progresse jusqu'à 60 ans environ, puis se stabilise. L'addition nécessaire pour la vision de près augmente progressivement de +1 à +3 dioptries en moyenne.
Avec les traitements actuels, plus de 98% des patients retrouvent une acuité visuelle satisfaisante. Les innovations thérapeutiques récentes améliorent encore ces résultats et simplifient la prise en charge [3]. L'avenir s'annonce prometteur avec les nouvelles technologies en développement.
Peut-on Prévenir les Troubles de la Réfraction Oculaire ?
La prévention des troubles réfractifs est partiellement possible, surtout pour la myopie [7]. Les habitudes de vie jouent un rôle crucial. Encouragez vos enfants à passer au moins 2 heures par jour à l'extérieur. La lumière naturelle stimule la production de dopamine rétinienne, qui freine l'élongation de l'œil responsable de la myopie.
Limitez le temps d'écran, particulièrement chez les jeunes. La règle du 20-20-20 est efficace : toutes les 20 minutes, regardez un objet situé à 20 pieds (6 mètres) pendant 20 secondes. Cette pause permet de relâcher l'accommodation et de reposer les muscles oculaires [6].
L'ergonomie visuelle au travail est importante. Maintenez une distance de 50-70 cm avec votre écran, positionnez-le légèrement en dessous du niveau des yeux. Un éclairage adapté évite les contrastes excessifs et réduit la fatigue oculaire [8].
Certains traitements préventifs émergent. Les lentilles d'orthokératologie portées la nuit ralentissent la progression myopique chez l'enfant. Les collyres à base d'atropine faiblement dosée montrent également des résultats prometteurs [2].
Le dépistage précoce reste essentiel. Un examen ophtalmologique vers 3 ans, puis régulièrement pendant la scolarité, permet de détecter et corriger rapidement les troubles réfractifs. Cette prise en charge précoce évite l'amblyopie et optimise le développement visuel [12].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant les troubles réfractifs [12]. La Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique chez l'enfant : examen à 9 mois, 2 ans, puis avant l'entrée en CP. Cette surveillance permet de détecter précocement les amétropies et de prévenir l'amblyopie.
Pour les adultes, un contrôle ophtalmologique est recommandé tous les 2 à 3 ans avant 45 ans, puis annuellement après cet âge. Cette fréquence augmente en cas de facteurs de risque : antécédents familiaux, diabète, hypertension artérielle [8].
Concernant la chirurgie réfractive, les recommandations sont strictes. L'âge minimal est fixé à 18 ans, avec une stabilité réfractive d'au moins 2 ans. Certaines contre-indications absolues existent : kératocône évolutif, maladies auto-immunes, grossesse [1].
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament surveille étroitement les nouveaux traitements. Les collyres presbytiques récemment autorisés font l'objet d'un suivi renforcé pour évaluer leur tolérance à long terme [5].
Les recommandations évoluent avec les connaissances scientifiques. Le rapport 2024 de l'INSERM souligne l'importance de la prévention primaire, particulièrement chez l'enfant, face à l'épidémie de myopie [6]. Des campagnes de sensibilisation sont prévues dans les établissements scolaires.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans la gestion de vos troubles réfractifs. L'Association Nationale pour l'Amélioration de la Vue (ASNAV) propose des informations fiables et des campagnes de dépistage gratuit. Leur site internet regorge de conseils pratiques pour préserver votre capital visuel.
La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France peut vous orienter si votre trouble visuel impacte significativement votre quotidien. Bien que les troubles réfractifs simples ne relèvent pas de leur champ d'action principal, ils disposent d'un réseau de professionnels compétents.
Pour les parents d'enfants myopes, l'association "Myopie Info" offre un soutien précieux. Elle organise des conférences, diffuse les dernières recherches sur la prévention et met en relation les familles concernées. Leur forum en ligne permet d'échanger expériences et conseils.
Les réseaux sociaux regroupent de nombreuses communautés de patients. Le groupe Facebook "Chirurgie réfractive - Témoignages" compte plus de 15 000 membres qui partagent leurs expériences. Attention cependant à vérifier les informations avec votre ophtalmologiste.
N'oubliez pas les ressources professionnelles. Le Syndicat National des Ophtalmologistes de France (SNOF) propose un annuaire des praticiens et des fiches d'information patient. Votre mutuelle peut également vous orienter vers des professionnels conventionnés.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour bien vivre avec vos troubles réfractifs. Premièrement, respectez scrupuleusement les prescriptions de votre ophtalmologiste. Une correction inadaptée fatigue vos yeux et peut aggraver certains symptômes comme les maux de tête [15].
Pour l'entretien de vos lunettes, utilisez uniquement des produits adaptés. L'eau chaude et le liquide vaisselle suffisent pour un nettoyage quotidien. Évitez les tissus rugueux qui rayent les verres. Un chiffon microfibre propre est idéal.
Si vous portez des lentilles, l'hygiène est cruciale. Lavez-vous toujours les mains avant manipulation. Respectez les durées de port recommandées : 8 heures maximum pour un premier équipement, 12 heures au maximum ensuite. N'dormez jamais avec vos lentilles sauf si elles sont spécifiquement conçues pour cela [8].
Adaptez votre environnement de travail. Réglez la luminosité de votre écran selon l'éclairage ambiant. Utilisez un filtre anti-lumière bleue si vous travaillez longtemps sur ordinateur. Pensez à cligner des yeux régulièrement pour maintenir une bonne hydratation oculaire.
Constituez une trousse de secours visuelle : lunettes de rechange, lentilles de dépannage, sérum physiologique, larmes artificielles. Cette précaution vous évitera bien des désagréments en cas de perte ou de casse [16].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide chez votre ophtalmologiste [14]. Une baisse brutale de la vision, même légère, nécessite un avis médical dans les 48 heures. Cette modification peut révéler une complication ou une pathologie associée.
Les maux de tête persistants, surtout s'ils surviennent après un effort visuel, peuvent signaler un trouble réfractif non corrigé ou mal corrigé. N'hésitez pas à consulter si ces symptômes perturbent votre quotidien [15].
Chez l'enfant, soyez attentif aux signes indirects. Difficultés scolaires inexpliquées, fatigue après les devoirs, tendance à se rapprocher de la télévision ou du livre peuvent révéler un problème visuel. Un enfant qui plisse souvent les yeux ou se frotte fréquemment les paupières doit être examiné [12].
Les porteurs de lentilles doivent consulter en urgence en cas de douleur oculaire, rougeur importante ou sensation de corps étranger persistante. Ces symptômes peuvent signaler une infection cornéenne qui nécessite un traitement antibiotique rapide [8].
Après une chirurgie réfractive, respectez scrupuleusement les rendez-vous de contrôle. Contactez immédiatement votre chirurgien en cas de douleur intense, baisse de vision ou écoulement purulent. Ces signes, bien que rares, peuvent indiquer une complication post-opératoire [1].
Questions Fréquentes
Les troubles réfractifs peuvent-ils guérir spontanément ?Non, les troubles réfractifs ne guérissent pas spontanément. Ils nécessitent une correction optique ou chirurgicale. Seule exception : certaines hypermétropies légères de l'enfant peuvent se compenser naturellement avec la croissance [16].
La chirurgie réfractive est-elle définitive ?
Dans la majorité des cas, oui. Cependant, l'œil peut évoluer avec l'âge. La presbytie apparaîtra naturellement après 40 ans, même après chirurgie de la myopie. Une retouche est parfois nécessaire à long terme [1].
Peut-on porter des lentilles avec un astigmatisme ?
Absolument ! Les lentilles toriques corrigent parfaitement l'astigmatisme. Elles sont spécialement conçues avec des courbures différentes selon les axes. Leur adaptation demande parfois plus de temps qu'une lentille sphérique classique [15].
Les écrans abîment-ils vraiment les yeux ?
Les écrans ne causent pas de lésions permanentes, mais ils favorisent la fatigue oculaire et peuvent accélérer la progression myopique chez l'enfant. La lumière bleue qu'ils émettent perturbe également le sommeil [6].
À partir de quel âge peut-on opérer ?
L'âge minimal légal est 18 ans, mais la plupart des chirurgiens préfèrent attendre 21-25 ans pour s'assurer de la stabilité réfractive. Chaque cas est évalué individuellement selon la maturité oculaire [1].
Questions Fréquentes
Les troubles réfractifs peuvent-ils guérir spontanément ?
Non, les troubles réfractifs ne guérissent pas spontanément. Ils nécessitent une correction optique ou chirurgicale. Seule exception : certaines hypermétropies légères de l'enfant peuvent se compenser naturellement avec la croissance.
La chirurgie réfractive est-elle définitive ?
Dans la majorité des cas, oui. Cependant, l'œil peut évoluer avec l'âge. La presbytie apparaîtra naturellement après 40 ans, même après chirurgie de la myopie. Une retouche est parfois nécessaire à long terme.
Peut-on porter des lentilles avec un astigmatisme ?
Absolument ! Les lentilles toriques corrigent parfaitement l'astigmatisme. Elles sont spécialement conçues avec des courbures différentes selon les axes. Leur adaptation demande parfois plus de temps qu'une lentille sphérique classique.
Les écrans abîment-ils vraiment les yeux ?
Les écrans ne causent pas de lésions permanentes, mais ils favorisent la fatigue oculaire et peuvent accélérer la progression myopique chez l'enfant. La lumière bleue qu'ils émettent perturbe également le sommeil.
À partir de quel âge peut-on opérer ?
L'âge minimal légal est 18 ans, mais la plupart des chirurgiens préfèrent attendre 21-25 ans pour s'assurer de la stabilité réfractive. Chaque cas est évalué individuellement selon la maturité oculaire.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Cornée (chirurgie et réfraction). Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Congrès ARMD 2024 - Les présentations en résuméLien
- [3] SFO-2024.pdfLien
- [4] CCS 2025: Getting to know the refractive surgery patientLien
- [5] The Future of Presbyopia DropsLien
- [6] Incidence des troubles de la vueLien
- [7] Amétropie chez les enfants de 12-18 ans au centre secondaire d'ophtalmologie de OuelessebougouLien
- [8] Aptitude médicale au travail chez des salariés atteints de pathologies oculairesLien
- [10] Interêt de la Refraction Sous Cycloplegie chez l'Adulte Jeybe a CitonouLien
- [12] La primo-prescription et ses contre-indications: comment mettre en pratique?Lien
- [13] Réfractions: Du diagnostic aux traitements optiques et chirurgicauxLien
- [14] Présentation des troubles de la réfractionLien
- [15] Les troubles de la réfractionLien
- [16] Revue générale des troubles de la réfractionLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Incidence des troubles de la vue [PDF]
- Amétropie chez les enfants de 12-18 ans au centre secondaire d'ophtalmologie de Ouelessebougou (2024)[PDF]
- Aptitude médicale au travail chez des salariés atteints de pathologies oculaires (2022)
- Causes of visual impairment among people living with HIV at the University Hospital of Libreville (2023)
- [PDF][PDF] Interêt de la Refraction Sous Cycloplegie chez l'Adulte Jeybe a Citonou (2024)[PDF]
Ressources web
- Présentation des troubles de la réfraction (msdmanuals.com)
Les yeux peuvent s'assécher et devenir rouges, irrités ou démanger, et la vision semble temporairement floue. Diagnostic des troubles de la réfraction. Examen ...
- Les troubles de la réfraction (opticiensparconviction.fr)
Il se traduit par un manque de netteté des images, une vision brouillée, une faible acuité visuelle. Dans certains cas, un trouble de la réfraction peut ...
- Revue générale des troubles de la réfraction (msdmanuals.com)
Les troubles de la réfraction désignent un défaut de focalisation des rayons lumineux issus d'un objet dans le plan de la rétine lorsque l'œil est au repos, et ...
- Trouble de la réfraction | Pole Ophtalmologique Yvelines 78 (poleophtalmologique.fr)
Ceci a pour conséquences divers signes fonctionnels : céphalées, asthénopie, tableau évoquant une conjonctivite avec hyperhémie, picotements et larmoiement.
- Troubles réfractifs (Myopie, Hypermétropie et Astigmatisme) (relais-vision.fr)
Symptômes : · Vision floue de près. · Fatigue oculaire, notamment lors de la lecture ou de l'écriture. · Sensation de tension dans les yeux ou maux de tête.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.