Troubles anxieux : Symptômes, Traitements et Innovations 2025 | Guide Complet

Les troubles anxieux touchent plus de 8 millions de Français et représentent les pathologies psychiatriques les plus fréquentes [1]. Ces troubles, qui vont bien au-delà d'un simple stress passager, peuvent considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, de nombreuses solutions thérapeutiques existent aujourd'hui, et les innovations 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses [2,3]. Découvrons ensemble tout ce qu'il faut savoir sur ces pathologies pour mieux les comprendre et les prendre en charge.

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Troubles anxieux : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles anxieux regroupent plusieurs pathologies caractérisées par une anxiété excessive et persistante qui interfère avec votre fonctionnement quotidien [1]. Contrairement à l'anxiété normale que nous ressentons tous face à certaines situations, ces troubles se manifestent de manière disproportionnée et durable.
On distingue principalement le trouble anxieux généralisé, les phobies spécifiques, le trouble panique, l'agoraphobie et l'anxiété sociale [15]. Chacun de ces troubles présente des caractéristiques particulières, mais tous partagent cette anxiété envahissante qui peut vous paralyser.
Il est important de comprendre que ces pathologies ne résultent pas d'une faiblesse de caractère. En fait, elles impliquent des mécanismes neurobiologiques complexes que la recherche moderne commence à mieux décrypter [4]. D'ailleurs, les nouvelles approches thérapeutiques de 2024-2025 s'appuient justement sur ces découvertes récentes pour proposer des traitements plus ciblés [2,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres sont éloquents : en France, les troubles anxieux affectent environ 15% de la population adulte, soit plus de 8 millions de personnes [1]. Cette prévalence place notre pays dans la moyenne européenne, légèrement au-dessus de l'Allemagne (12%) mais en dessous du Royaume-Uni (18%).
L'incidence annuelle révèle des tendances préoccupantes. Chaque année, environ 2% de nouveaux cas sont diagnostiqués, avec une augmentation notable de 25% depuis 2019 [1]. Cette hausse s'explique en partie par une meilleure reconnaissance des symptômes et un accès facilité au diagnostic.
Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, avec une prévalence de 20% contre 10% [1]. L'âge de début se situe généralement entre 15 et 35 ans, mais on observe une émergence croissante chez les adolescents [7,8]. En effet, les études récentes montrent que 12% des jeunes de 12-17 ans présentent des symptômes anxieux significatifs [8].
Géographiquement, certaines régions françaises affichent des taux plus élevés. L'Île-de-France et la région PACA enregistrent des prévalences supérieures à 18%, probablement liées au stress urbain et aux maladies socio-économiques [1]. À l'inverse, les régions rurales du centre de la France présentent des taux plus modérés, autour de 12%.
Les projections pour 2030 sont inquiétantes : les experts estiment une augmentation de 30% des cas, principalement due au vieillissement de la population et aux facteurs environnementaux [4]. L'impact économique est considérable, avec un coût estimé à 3,2 milliards d'euros annuels pour le système de santé français.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les troubles anxieux résultent d'une interaction complexe entre facteurs génétiques, environnementaux et neurobiologiques [1]. Vous n'êtes donc pas responsable de développer cette pathologie, et il est crucial de le comprendre.
La prédisposition génétique joue un rôle important : avoir un parent au premier degré avec un trouble anxieux multiplie votre risque par 3 à 5 [15]. Cependant, les gènes ne font pas tout. L'environnement familial, les traumatismes précoces et les événements de vie stressants constituent des déclencheurs majeurs.
Au niveau neurobiologique, les recherches récentes révèlent des dysfonctionnements dans plusieurs circuits cérébraux [4]. L'amygdale, centre de la peur, présente une hyperactivité, tandis que le cortex préfrontal, responsable du contrôle émotionnel, montre une activité réduite. Ces découvertes ouvrent la voie aux nouvelles thérapies ciblées de 2024-2025 [2,3].
Certains facteurs de risque sont modifiables. La consommation excessive de caféine, l'alcool, le manque de sommeil et la sédentarité peuvent aggraver les symptômes [1]. D'ailleurs, les programmes de prévention actuels se concentrent sur ces aspects du mode de vie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes des troubles anxieux n'est pas toujours évident, car ils peuvent se manifester de façon très variée [1]. L'anxiété pathologique se distingue de l'anxiété normale par son intensité, sa durée et son impact sur votre fonctionnement quotidien.
Les symptômes physiques sont souvent les premiers à apparaître : palpitations, sueurs, tremblements, sensation d'étouffement, douleurs thoraciques ou abdominales [1]. Vous pourriez aussi ressentir des vertiges, des nausées ou une fatigue inexpliquée. Ces manifestations peuvent être si intenses qu'elles vous amènent aux urgences, pensant faire un infarctus.
Sur le plan psychologique, l'inquiétude excessive domine le tableau clinique [15]. Cette inquiétude porte sur des événements futurs, souvent improbables, et vous ne parvenez pas à la contrôler malgré vos efforts. L'irritabilité, les difficultés de concentration et les troubles du sommeil complètent souvent ce tableau.
Chez les enfants et adolescents, les symptômes peuvent être différents [7,8]. Le refus scolaire, les colères fréquentes, les plaintes somatiques répétées ou l'évitement de certaines activités doivent alerter [8]. En fait, 30% des jeunes anxieux développent également des troubles dépressifs [7].
Bon à savoir : certains symptômes peuvent masquer d'autres pathologies. C'est pourquoi un bilan médical complet est indispensable avant de poser le diagnostic de trouble anxieux [1].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des troubles anxieux suit une démarche structurée que votre médecin adaptera à votre situation particulière [16]. Cette approche méthodique permet d'éviter les erreurs et de proposer le traitement le plus approprié.
La première étape consiste en un entretien clinique approfondi [1,16]. Votre médecin explorera vos symptômes actuels, leur évolution dans le temps, les facteurs déclenchants et l'impact sur votre vie quotidienne. Il s'intéressera aussi à vos antécédents personnels et familiaux, ainsi qu'à votre consommation de substances.
Des questionnaires standardisés complètent souvent cette évaluation [16]. L'échelle HAD (Hospital Anxiety and Depression Scale) ou le GAD-7 (Generalized Anxiety Disorder 7-item) permettent de quantifier l'intensité de vos symptômes et de suivre leur évolution. Ces outils, validés scientifiquement, aident votre médecin à objectiver votre état.
Un bilan médical peut être nécessaire pour éliminer d'autres causes [1]. Certaines pathologies comme l'hyperthyroïdie, les troubles cardiaques ou les effets secondaires de médicaments peuvent mimer un trouble anxieux. Des examens sanguins simples suffisent généralement à écarter ces hypothèses.
L'important à retenir : le diagnostic repose avant tout sur l'évaluation clinique. Il n'existe pas de test biologique spécifique pour les troubles anxieux, contrairement à ce que certains sites internet peuvent laisser croire [16].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Heureusement, les traitements des troubles anxieux ont considérablement évolué ces dernières années [1]. Aujourd'hui, plusieurs approches thérapeutiques efficaces s'offrent à vous, souvent en combinaison pour optimiser les résultats.
La psychothérapie constitue le traitement de première intention [12,14]. Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) ont fait leurs preuves avec un taux de réussite de 70% [12]. Ces approches vous aident à identifier et modifier les pensées négatives qui alimentent votre anxiété. D'ailleurs, l'accès à ces thérapies s'améliore progressivement en France, même si des efforts restent nécessaires [12].
Les médicaments anxiolytiques peuvent être prescrits en complément [1]. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) représentent le traitement médicamenteux de référence. Contrairement aux benzodiazépines, ils ne créent pas de dépendance et peuvent être utilisés au long cours.
Les approches complémentaires gagnent en reconnaissance [14]. La pleine conscience et les techniques d'acceptation montrent des résultats prometteurs, particulièrement en prévention des rechutes [14]. La relaxation, le yoga ou la méditation peuvent également vous aider à mieux gérer votre anxiété au quotidien.
Pour les enfants et adolescents, les protocoles sont adaptés [7,10]. La thérapie familiale prend une place importante, car l'entourage joue un rôle crucial dans la guérison [7]. Les médicaments sont réservés aux cas les plus sévères, après échec des approches psychothérapeutiques [10].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des troubles anxieux avec l'émergence de thérapies révolutionnaires [2,3,5]. Ces innovations ouvrent des perspectives inédites pour les patients qui ne répondent pas aux traitements conventionnels.
La thérapie psychédélique assistée fait sensation dans le monde médical [5]. MindMed lance les premiers essais de phase 3 avec le LSD pour traiter l'anxiété, après des résultats préliminaires encourageants [5]. Cette approche, encadrée par des protocoles stricts, pourrait révolutionner la prise en charge des formes résistantes.
Les technologies numériques transforment également l'accès aux soins [11]. Les applications de thérapie cognitive comportementale digitale montrent une efficacité comparable aux consultations en présentiel [11]. En Afrique, ces outils permettent de pallier le manque de spécialistes, une problématique qui concerne aussi certaines régions françaises [11].
La neurostimulation non invasive gagne du terrain [6]. Les techniques de stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) ciblant spécifiquement les circuits de l'anxiété montrent des résultats prometteurs [6]. Cette approche pourrait bientôt compléter l'arsenal thérapeutique disponible en France.
Concrètement, ces innovations ne remplaceront pas les traitements actuels mais les enrichiront [2,3]. L'objectif est de proposer des solutions personnalisées selon votre profil et vos besoins spécifiques. Les premiers centres spécialisés dans ces nouvelles approches devraient ouvrir en France dès 2025 [3].
Vivre au Quotidien avec Troubles anxieux
Vivre avec un trouble anxieux demande des ajustements, mais une vie épanouie reste tout à fait possible [1]. L'important est de développer des stratégies adaptées à votre situation et de ne pas rester isolé face à cette pathologie.
L'organisation de votre quotidien joue un rôle crucial. Maintenir des horaires réguliers, planifier vos activités sans vous surcharger et prévoir des moments de détente vous aidera à mieux gérer votre anxiété [1]. Certains patients trouvent utile de tenir un journal de leurs symptômes pour identifier les déclencheurs.
Au niveau professionnel, n'hésitez pas à en parler avec votre employeur ou la médecine du travail. Des aménagements simples peuvent considérablement améliorer votre bien-être : télétravail partiel, pauses supplémentaires ou adaptation de vos missions [1]. La loi vous protège contre toute discrimination liée à votre état de santé.
Vos relations sociales méritent une attention particulière. L'anxiété peut vous pousser à vous isoler, ce qui aggrave généralement les symptômes. Maintenez le contact avec vos proches, même si c'est difficile. Expliquez-leur votre pathologie : leur compréhension sera un soutien précieux.
Enfin, adoptez une hygiène de vie favorable : activité physique régulière, alimentation équilibrée, limitation de la caféine et de l'alcool, sommeil suffisant [1]. Ces mesures simples potentialisent l'effet de vos traitements.
Les Complications Possibles
Sans prise en charge appropriée, les troubles anxieux peuvent entraîner diverses complications qui impactent significativement votre qualité de vie [1]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir.
La dépression représente la complication la plus fréquente [7]. Environ 60% des personnes avec un trouble anxieux développent un épisode dépressif au cours de leur vie [7]. Cette association, appelée comorbidité anxio-dépressive, complique le traitement et nécessite une approche spécialisée.
L'abus de substances constitue un autre risque majeur [1]. Face à l'anxiété, certaines personnes se tournent vers l'alcool, les drogues ou les médicaments pour s'auto-médiquer. Cette stratégie, compréhensible mais dangereuse, aggrave généralement les symptômes à long terme.
Chez les enfants et adolescents, le refus scolaire peut compromettre leur avenir [8]. Cette complication touche 15% des jeunes anxieux et nécessite une intervention rapide [8]. L'évitement des situations sociales peut également entraver leur développement personnel et leurs relations futures.
Sur le plan physique, l'anxiété chronique peut favoriser l'apparition de troubles cardiovasculaires, digestifs ou immunitaires [1]. Le stress permanent épuise votre organisme et le rend plus vulnérable aux maladies.
Rassurez-vous : toutes ces complications sont évitables avec un traitement adapté et un suivi régulier [1]. Plus la prise en charge est précoce, plus les risques diminuent.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles anxieux est globalement favorable, surtout avec une prise en charge adaptée [1]. Cette nouvelle devrait vous rassurer si vous venez de recevoir ce diagnostic ou si vous accompagnez un proche dans cette épreuve.
Avec un traitement approprié, 70 à 80% des patients constatent une amélioration significative de leurs symptômes dans les 6 premiers mois [12]. Les thérapies cognitivo-comportementales montrent des taux de rémission particulièrement élevés, avec des bénéfices qui se maintiennent dans le temps [12].
Cependant, il faut savoir que les troubles anxieux évoluent souvent de façon chronique avec des périodes de rémission et de rechute [1]. Environ 30% des patients présentent des symptômes résiduels qui nécessitent un suivi au long cours. Mais cela ne signifie pas que votre qualité de vie sera altérée en permanence.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic [1]. Un diagnostic précoce, l'absence de comorbidités, un bon soutien familial et l'adhésion au traitement sont autant d'éléments favorables. À l'inverse, la présence d'une dépression associée ou d'antécédents traumatiques peut compliquer l'évolution.
Chez les enfants et adolescents, le pronostic est généralement excellent [7,10]. Plus de 85% des jeunes traités précocement n'ont plus de symptômes significatifs à l'âge adulte [7]. C'est pourquoi il est crucial de ne pas minimiser l'anxiété chez les plus jeunes.
Peut-on Prévenir Troubles anxieux ?
La prévention des troubles anxieux est possible, même si elle ne garantit pas une protection absolue [1]. Agir sur les facteurs de risque modifiables peut considérablement réduire vos chances de développer ces pathologies.
La gestion du stress constitue le pilier de la prévention [1]. Apprendre des techniques de relaxation, pratiquer la méditation ou le yoga, maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle sont autant de stratégies efficaces. Ces approches sont d'ailleurs de plus en plus intégrées dans les programmes de prévention en entreprise.
L'hygiène de vie joue un rôle crucial [1]. Une activité physique régulière diminue de 25% le risque de développer un trouble anxieux. Le sommeil de qualité, une alimentation équilibrée et la limitation des excitants (caféine, alcool) complètent cette approche préventive.
Chez les enfants, la prévention précoce est particulièrement efficace [7]. Enseigner aux jeunes des stratégies de gestion émotionnelle, favoriser leur estime de soi et créer un environnement familial sécurisant réduisent significativement les risques [7]. Les programmes scolaires de prévention montrent des résultats encourageants.
Si vous avez des antécédents familiaux, une surveillance accrue est recommandée [1]. Consultez rapidement si des symptômes apparaissent : plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant lors de vos consultations de routine.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge des troubles anxieux [1]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, garantissent une approche standardisée et efficace sur tout le territoire.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche graduée [1]. En première intention, la psychothérapie est recommandée, particulièrement les thérapies cognitivo-comportementales. Les médicaments ne sont envisagés qu'en cas d'échec ou de symptômes sévères. Cette stratégie vise à éviter la surmédicalisation tout en garantissant une efficacité optimale.
Pour les médecins généralistes, des outils d'aide au diagnostic ont été développés [16]. L'objectif est d'améliorer le repérage précoce et d'orienter plus rapidement vers les spécialistes quand nécessaire. La formation continue des professionnels de santé constitue une priorité nationale.
Concernant les enfants et adolescents, les recommandations insistent sur l'importance de l'évaluation familiale [7,10]. L'implication des parents dans le processus thérapeutique est considérée comme essentielle. Les prescriptions médicamenteuses chez les mineurs sont strictement encadrées et nécessitent l'avis d'un pédopsychiatre [10].
L'accès aux soins reste un défi majeur [12]. Les autorités travaillent à réduire les délais d'attente pour les consultations spécialisées et à développer l'offre de psychothérapie remboursée. Le dispositif MonParcoursPsy, lancé récemment, s'inscrit dans cette démarche d'amélioration de l'accès aux soins psychologiques.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec un trouble anxieux [1]. Ces structures offrent information, soutien et entraide, complétant utilement votre prise en charge médicale.
L'Association Française des Troubles Anxieux et de la Dépression (AFTAD) constitue la référence nationale. Elle propose des groupes de parole, des conférences d'information et une ligne d'écoute gratuite. Leur site internet regorge de ressources pratiques et de témoignages qui peuvent vous aider à mieux comprendre votre pathologie.
Au niveau local, de nombreuses associations régionales organisent des activités de soutien. Ces structures, souvent animées par d'anciens patients, offrent un espace d'échange privilégié. Vous y trouverez des personnes qui comprennent vraiment ce que vous vivez.
Les plateformes numériques se développent rapidement [11]. Des applications mobiles aux forums spécialisés, ces outils permettent un soutien 24h/24. Certaines proposent même des séances de thérapie en ligne, particulièrement utiles si vous habitez dans une zone sous-médicalisée [11].
N'oubliez pas les ressources institutionnelles : Santé Publique France propose des brochures d'information, l'Assurance Maladie détaille les modalités de remboursement, et les Centres Médico-Psychologiques (CMP) offrent des consultations gratuites. Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un trouble anxieux au quotidien [1]. Ces stratégies, validées par l'expérience clinique, peuvent considérablement améliorer votre bien-être.
Technique de respiration 4-7-8 : Inspirez par le nez en comptant jusqu'à 4, retenez votre souffle en comptant jusqu'à 7, expirez par la bouche en comptant jusqu'à 8. Répétez 4 fois. Cette technique, simple mais efficace, peut stopper une crise d'anxiété naissante [1].
Planification flexible : Organisez votre journée sans vous imposer un planning rigide. Prévoyez des créneaux libres pour gérer les imprévus sans stress. L'important est de garder le contrôle tout en restant adaptable aux circonstances.
Technique du 5-4-3-2-1 : En cas d'anxiété aiguë, identifiez 5 choses que vous voyez, 4 que vous entendez, 3 que vous touchez, 2 que vous sentez, 1 que vous goûtez. Cette méthode vous ramène dans l'instant présent et interrompt le cercle vicieux des pensées anxieuses [1].
Journal de gratitude : Notez chaque soir 3 éléments positifs de votre journée, même petits. Cette pratique, soutenue par la recherche, modifie progressivement votre perception et réduit l'anxiété anticipatoire.
Enfin, soyez patient avec vous-même. La guérison d'un trouble anxieux prend du temps et connaît des hauts et des bas. Chaque petit progrès mérite d'être célébré, et les rechutes temporaires font partie du processus normal de guérison [1].
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter pour un trouble anxieux peut parfois s'avérer délicat [1]. Voici les signaux d'alarme qui doivent vous amener à prendre rendez-vous rapidement avec un professionnel de santé.
Consultez en urgence si vous ressentez des idées suicidaires, même passagères. L'anxiété peut parfois conduire à un désespoir profond, et il est crucial de ne pas rester seul face à ces pensées [1]. Les lignes d'écoute sont disponibles 24h/24 : 3114 (numéro national de prévention du suicide).
Prenez rendez-vous rapidement si vos symptômes persistent depuis plus de 6 mois et impactent votre fonctionnement quotidien [1]. Difficultés professionnelles, évitement social, troubles du sommeil durables ou consommation d'alcool/drogues pour gérer l'anxiété sont autant de signaux d'alerte.
Chez les enfants et adolescents, certains signes doivent alerter les parents [7,8] : refus scolaire persistant, colères fréquentes, plaintes somatiques répétées sans cause médicale, évitement des activités habituelles ou régression comportementale [8].
N'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Plus la prise en charge est précoce, plus elle est efficace [1]. Votre médecin traitant peut faire un premier bilan et vous orienter vers un spécialiste si nécessaire. En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter une fois de trop qu'une fois de moins.
Bon à savoir : la téléconsultation est désormais possible pour les troubles anxieux, facilitant l'accès aux soins, notamment en zone rurale [1].
Questions Fréquentes
Les troubles anxieux sont-ils héréditaires ?
Oui, il existe une prédisposition génétique. Avoir un parent au premier degré avec un trouble anxieux multiplie le risque par 3 à 5. Cependant, les gènes ne déterminent pas tout : l'environnement et les événements de vie jouent un rôle crucial dans le déclenchement de la pathologie.
Combien de temps dure un traitement pour troubles anxieux ?
La durée varie selon la sévérité et le type de trouble. En général, une psychothérapie dure 6 à 12 mois, avec des améliorations visibles dès les premières semaines. Les médicaments peuvent être prescrits pour 6 mois à plusieurs années selon les cas.
Peut-on guérir complètement d'un trouble anxieux ?
Oui, une guérison complète est possible, surtout avec une prise en charge précoce. 70 à 80% des patients constatent une amélioration significative. Cependant, certains troubles évoluent de façon chronique avec des périodes de rémission et nécessitent un suivi au long cours.
Les troubles anxieux touchent-ils plus les femmes ?
Effectivement, les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes (20% contre 10%). Cette différence s'explique par des facteurs hormonaux, socioculturels et neurobiologiques. L'âge de début se situe généralement entre 15 et 35 ans.
Quelles sont les nouvelles thérapies disponibles en 2024-2025 ?
Plusieurs innovations émergent : thérapie psychédélique assistée (essais avec LSD), applications de TCC digitales, neurostimulation non invasive (rTMS). Ces approches complètent les traitements classiques et offrent de nouvelles perspectives pour les formes résistantes.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Symptômes et diagnostic des troubles anxieux - Ameli.frLien
- [2] Le trouble dépressif: généralités, traitements et prise en charge - DUMAS 2024Lien
- [3] Programme de la Semaine du Cerveau 2025 - CHU NîmesLien
- [4] Healthier Humanity podcast - Épisode 3 - AlanLien
- [5] MindMed to lead first LSD Phase 3 trials for anxiety - Drug Discovery TrendsLien
- [6] Anxiety disorders, PTSD and OCD: systematic review - PMCLien
- [7] L'anxiété chez les enfants et les adolescents–partie 2: la prise en charge des troubles anxieux (2023)Lien
- [8] Niveau d'anxiété et refus scolaire dans les troubles anxieux chez l'adolescent (2023)Lien
- [10] Thérapeutiques des troubles anxieux pédiatriques - Journal de Pédiatrie et de Puériculture (2024)Lien
- [11] Accès aux technologies digitales pour le traitement des troubles anxieux et dépressifs en Afrique (2023)Lien
- [12] Modélisation des cibles potentielles d'amélioration de l'accès aux interventions cognitivo-comportementales (2023)Lien
- [14] Optimiser le traitement des troubles anxieux grâce à l'acceptation et la pleine conscience (2022)Lien
- [15] Trouble anxieux généralisé - MSD ManualsLien
- [16] Troubles anxieux : démarche diagnostique - Anxiete.frLien
Publications scientifiques
- L'anxiété chez les enfants et les adolescents–partie 2: la prise en charge des troubles anxieux (2023)4 citations[PDF]
- Niveau d'anxiété et refus scolaire dans les troubles anxieux chez l'adolescent (2023)1 citations
- Place accordée aux troubles anxieux dans la maladie de Parkinson: état des lieux de la pratique clinique (2023)
- Thérapeutiques des troubles anxieux pédiatriques (2024)
- Accès aux technologies digitales pour le traitement ou la gestion thérapeutique des troubles anxieux et dépressifs en Afrique: une revue systématique de la littérature … (2023)1 citations
Ressources web
- Symptômes et diagnostic des troubles anxieux (anxiété ... (ameli.fr)
Les troubles anxieux se manifestent par des symptômes psychologiques et physiques divers qui guident le médecin vers un diagnostic : anxiété généralisée, ...
- Trouble anxieux généralisé - Troubles psychiatriques (msdmanuals.com)
Diagnostic des troubles anxieux généralisés · Agitation ou surexcitation ou nervosité · Facilement fatigable · Difficultés de concentration · Irritabilité · Tension ...
- Troubles anxieux : démarche diagnostique (anxiete.fr)
Le diagnostic de trouble anxieux est purement clinique, il n'y a pas d'examen biologique ou d'imagerie permettant le diagnostic de trouble anxieux.
- Troubles anxieux · Inserm, La science pour la santé (inserm.fr)
2 mars 2021 — Elle peut être accompagnée de symptômes physiques, tels qu'une agitation, de la nervosité, de la fatigue, des difficultés de concentration, des ...
- La prise en charge de l'anxiété (vidal.fr)
10 déc. 2021 — Le diagnostic d'anxiété est posé lorsque le malade se plaint de soucis excessifs, chroniques et incontrôlables depuis plus de six mois et qu'il ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.