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Thrombose du Sinus Sagittal : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Thrombose du sinus sagittal

La thrombose du sinus sagittal est une pathologie vasculaire cérébrale rare mais potentiellement grave qui touche environ 3 à 4 personnes sur 1 million chaque année en France [10]. Cette maladie survient lorsqu'un caillot sanguin se forme dans le sinus sagittal supérieur, une veine importante qui draine le sang du cerveau. Bien que rare, cette pathologie nécessite une prise en charge médicale urgente pour éviter des complications neurologiques sévères.

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Thrombose du sinus sagittal : Définition et Vue d'Ensemble

La thrombose du sinus sagittal fait partie des thromboses veineuses cérébrales, un groupe de pathologies qui affectent le système veineux du cerveau. Le sinus sagittal supérieur est une grande veine située au sommet du crâne, entre les deux hémisphères cérébraux.

Cette veine joue un rôle crucial dans le drainage du sang veineux cérébral vers le cœur. Quand un caillot sanguin se forme à l'intérieur, il bloque partiellement ou totalement la circulation veineuse. Cela provoque une augmentation de la pression intracrânienne et peut entraîner des lésions cérébrales [13].

Contrairement aux accidents vasculaires cérébraux classiques qui touchent les artères, cette pathologie affecte le système veineux. D'ailleurs, elle représente moins de 1% de tous les AVC, ce qui explique pourquoi elle reste méconnue du grand public [10]. Mais attention, sa rareté ne doit pas faire oublier sa gravité potentielle.

Les thromboses veineuses cérébrales peuvent toucher différents sinus veineux du cerveau. Le sinus sagittal supérieur est l'un des plus fréquemment atteints, avec le sinus transverse et le sinus caverneux [13]. Chaque localisation présente des particularités cliniques spécifiques.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'incidence de la thrombose du sinus sagittal est estimée entre 3 et 4 cas par million d'habitants par an, selon les données de Santé Publique France [10]. Cette pathologie touche principalement les adultes jeunes, avec un âge moyen de 39 ans au moment du diagnostic.

Les femmes sont plus fréquemment atteintes que les hommes, avec un ratio de 3:1. Cette prédominance féminine s'explique en grande partie par les facteurs hormonaux, notamment la grossesse et la contraception orale [11]. D'ailleurs, 20% des cas surviennent pendant la grossesse ou dans les 6 semaines suivant l'accouchement.

Au niveau européen, les chiffres sont similaires à ceux de la France. L'Allemagne rapporte une incidence de 3,4 cas par million, tandis que les Pays-Bas observent 3,9 cas par million [10]. Ces variations restent dans la marge d'erreur statistique et confirment la rareté uniforme de cette pathologie en Europe occidentale.

Une étude tunisienne récente montre des particularités épidémiologiques intéressantes dans les populations nord-africaines [11]. L'âge moyen y est légèrement plus jeune (35 ans) et certains facteurs de risque spécifiques ont été identifiés. Ces données soulignent l'importance des études populationnelles pour mieux comprendre cette maladie.

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une légère augmentation de l'incidence, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques et à une meilleure reconnaissance de la pathologie [1]. Cette tendance s'observe dans tous les pays développés disposant d'un accès facilité à l'IRM cérébrale.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la thrombose du sinus sagittal sont multiples et souvent intriquées. Les facteurs hormonaux représentent la première cause chez la femme jeune. La grossesse, l'accouchement et la contraception orale augmentent significativement le risque de thrombose [5].

Les infections constituent un autre facteur majeur, particulièrement chez l'enfant et l'adulte jeune. Les sinusites, otites et méningites peuvent se compliquer de thrombose veineuse cérébrale par extension locale de l'infection [8]. Même un simple rhume peut, dans de rares cas, évoluer vers cette complication.

Certaines maladies du sang prédisposent également à cette pathologie. Les troubles de la coagulation, qu'ils soient héréditaires ou acquis, multiplient le risque par 5 à 10 [7]. La polyglobulie, les leucémies et même certaines gammapathies monoclonales ont été associées à des cas de thrombose veineuse cérébrale.

Les traumatismes crâniens, même légers, peuvent déclencher une thrombose du sinus sagittal. Une étude française récente montre que 15% des patients avaient un antécédent de traumatisme dans les 30 jours précédant le diagnostic [4]. Cette association est souvent méconnue et peut retarder le diagnostic.

D'autres facteurs incluent la déshydratation sévère, certains médicaments (notamment les traitements hormonaux), les maladies inflammatoires chroniques et les cancers [5]. Bon à savoir : dans 20% des cas, aucune cause n'est identifiée malgré un bilan exhaustif.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la thrombose du sinus sagittal sont souvent trompeurs et peuvent évoluer sur plusieurs jours ou semaines. Le mal de tête est le symptôme le plus fréquent, présent chez 90% des patients [10]. Mais attention, il ne s'agit pas d'un mal de tête ordinaire.

Cette céphalée présente des caractéristiques particulières : elle est souvent intense, persistante et résistante aux antalgiques habituels. Elle peut s'aggraver en position couchée ou lors d'efforts. Certains patients décrivent une sensation de « tête qui va exploser » [13].

Les troubles visuels sont également fréquents et peuvent inclure une vision floue, des points lumineux ou une perte du champ visuel. Ces symptômes résultent de l'augmentation de la pression intracrânienne qui comprime le nerf optique [12].

Dans les formes plus sévères, des crises d'épilepsie peuvent survenir chez 40% des patients. Ces crises peuvent être focales ou généralisées et constituent souvent le symptôme qui amène à consulter en urgence [9]. Les troubles de la conscience, allant de la somnolence au coma, signalent une forme grave nécessitant une prise en charge immédiate.

D'autres symptômes peuvent inclure des nausées, des vomissements, des troubles de l'équilibre ou des difficultés à parler. L'important à retenir : tout mal de tête inhabituel, intense et persistant doit faire consulter, surtout s'il s'accompagne d'autres symptômes neurologiques.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de thrombose du sinus sagittal repose principalement sur l'imagerie cérébrale. L'IRM avec séquences veineuses (ARM veineuse) est l'examen de référence, permettant de visualiser directement le caillot dans le sinus [6]. Cette technique a révolutionné le diagnostic depuis les années 2000.

Le scanner cérébral peut également montrer des signes indirects : œdème cérébral, hémorragie ou infarctus veineux. Cependant, il peut être normal dans 30% des cas, d'où l'importance de l'IRM en cas de suspicion clinique [13]. L'injection de produit de contraste améliore significativement la sensibilité de ces examens.

Les examens biologiques recherchent une cause sous-jacente et évaluent le retentissement. Le bilan inclut une numération formule sanguine, un bilan de coagulation complet et la recherche de thrombophilies [5]. Ces analyses orientent également le choix du traitement anticoagulant.

Une ponction lombaire peut être nécessaire dans certains cas pour mesurer la pression du liquide céphalorachidien et éliminer une méningite. Cet examen doit être réalisé avec précaution car il peut aggraver l'hypertension intracrânienne [13].

Le diagnostic différentiel est crucial car plusieurs pathologies peuvent mimer une thrombose veineuse cérébrale. Les tumeurs cérébrales, les méningites ou les hémorragies sous-arachnoïdiennes peuvent présenter des symptômes similaires [2]. D'où l'importance d'une approche diagnostique rigoureuse et multidisciplinaire.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la thrombose du sinus sagittal repose principalement sur l'anticoagulation. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les anticoagulants sont efficaces même en présence d'hémorragie cérébrale [2]. Cette approche thérapeutique a été validée par de nombreuses études internationales.

L'héparine est généralement utilisée en première intention, soit par voie intraveineuse (héparine non fractionnée) soit par voie sous-cutanée (héparines de bas poids moléculaire). Le choix dépend de la sévérité du tableau clinique et du risque hémorragique [10]. La surveillance biologique est indispensable.

Les anticoagulants oraux directs (AOD) représentent une alternative moderne aux antivitamines K. Ils présentent l'avantage de ne pas nécessiter de surveillance biologique régulière et d'avoir moins d'interactions médicamenteuses [1]. Leur utilisation dans cette indication se développe rapidement.

Dans les cas les plus graves, des traitements plus agressifs peuvent être nécessaires. La thrombolyse locale ou systémique peut être envisagée chez des patients sélectionnés [9]. Cette technique consiste à injecter des médicaments qui dissolvent directement le caillot.

Le traitement de l'hypertension intracrânienne est également crucial. Il peut inclure des diurétiques osmotiques (mannitol), des corticoïdes ou même une dérivation chirurgicale dans les cas extrêmes [13]. L'objectif est de préserver les fonctions cérébrales en attendant la reperméabilisation veineuse.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 apportent de nouveaux espoirs dans la prise en charge de la thrombose du sinus sagittal. Une étude récente a identifié des prédicteurs de détérioration précoce qui permettent d'adapter le traitement dès l'admission [1]. Cette approche personnalisée améliore significativement le pronostic.

La recherche sur les biomarqueurs progresse rapidement. Des marqueurs sanguins spécifiques permettent désormais de prédire le risque d'hémorragie intracérébrale chez les patients sous anticoagulants [3]. Cette avancée révolutionne la stratégie thérapeutique en permettant un traitement plus sûr.

Les techniques d'imagerie avancée se développent également. L'IRM de perfusion et la tractographie permettent une évaluation plus précise des lésions cérébrales et guident les décisions thérapeutiques [6]. Ces outils diagnostiques de pointe sont progressivement intégrés dans la pratique clinique.

En matière de traitement, les nouveaux anticoagulants font l'objet d'essais cliniques prometteurs. Certaines molécules en développement ciblent spécifiquement les thromboses veineuses cérébrales avec moins d'effets secondaires [1]. Les premiers résultats sont encourageants.

La télémédecine transforme également le suivi des patients. Des applications mobiles permettent un monitoring à distance des symptômes et de l'observance thérapeutique [2]. Cette approche améliore la qualité de vie et réduit les hospitalisations.

Vivre au Quotidien avec une Thrombose du Sinus Sagittal

Vivre avec les séquelles d'une thrombose du sinus sagittal nécessite souvent des adaptations importantes. Les troubles cognitifs sont fréquents dans les mois suivant l'épisode aigu : difficultés de concentration, troubles de la mémoire ou fatigue intellectuelle [11]. Ces symptômes s'améliorent généralement avec le temps.

La fatigue chronique représente l'une des plaintes les plus fréquentes. Elle peut persister plusieurs mois après la guérison apparente et impacter significativement la qualité de vie. Il est important de respecter son rythme et de ne pas hésiter à demander de l'aide [5].

Certains patients développent une épilepsie séquellaire nécessitant un traitement antiépileptique au long cours. Le suivi neurologique régulier permet d'adapter le traitement et de surveiller l'évolution [8]. Heureusement, cette complication ne concerne qu'une minorité de patients.

L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. L'anxiété et la dépression sont fréquentes après un tel événement. Un soutien psychologique peut être nécessaire pour aider à surmonter le traumatisme et retrouver confiance en soi [11]. De nombreuses associations proposent un accompagnement spécialisé.

Concrètement, il faut adapter son mode de vie : éviter les sports de contact, surveiller les signes d'alerte et maintenir un suivi médical régulier. Mais rassurez-vous, la plupart des patients retrouvent une vie normale après quelques mois de récupération.

Les Complications Possibles

Les complications de la thrombose du sinus sagittal peuvent être précoces ou tardives. L'hémorragie intracérébrale représente la complication la plus redoutée, survenant chez 30 à 40% des patients [3]. Paradoxalement, elle peut coexister avec la thrombose et ne contre-indique pas l'anticoagulation.

L'hypertension intracrânienne sévère peut conduire à un engagement cérébral, complication neurochirurgicale grave nécessitant une intervention d'urgence. Les signes d'alerte incluent une altération rapide de la conscience et des troubles pupillaires [13].

Les infarctus veineux résultent de l'œdème et de l'ischémie tissulaire. Ils peuvent laisser des séquelles neurologiques définitives : hémiparésie, troubles du langage ou déficits cognitifs [9]. Leur étendue dépend de la rapidité de la prise en charge.

L'épilepsie post-thrombotique concerne environ 10% des patients et peut nécessiter un traitement antiépileptique prolongé. Les crises peuvent survenir plusieurs mois après l'épisode initial [8]. Un suivi neurologique spécialisé est indispensable.

Certaines complications sont liées au traitement lui-même. Les hémorragies sous anticoagulants nécessitent une surveillance biologique régulière et une adaptation posologique [1]. L'équilibre entre efficacité antithrombotique et risque hémorragique reste délicat à maintenir.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la thrombose du sinus sagittal s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. La mortalité est actuellement inférieure à 10%, contre plus de 30% dans les années 1980 [10]. Cette amélioration spectaculaire résulte d'une prise en charge plus précoce et plus adaptée.

Environ 80% des patients récupèrent complètement ou conservent des séquelles mineures. Les facteurs de bon pronostic incluent un âge jeune, l'absence de troubles de la conscience à l'admission et une prise en charge rapide [9]. Les femmes ont généralement un meilleur pronostic que les hommes.

Les séquelles neurologiques persistent chez 15 à 20% des patients. Elles peuvent inclure des troubles cognitifs, une épilepsie, des déficits moteurs ou des troubles visuels [11]. La rééducation neurologique améliore significativement la récupération fonctionnelle.

Le risque de récidive est relativement faible, estimé à 2-3% par an. Il est plus élevé chez les patients présentant une thrombophilie constitutionnelle ou des facteurs de risque persistants [5]. Un traitement anticoagulant prolongé peut être nécessaire dans ces cas.

L'important à retenir : un diagnostic précoce et un traitement adapté permettent d'espérer une guérison complète dans la majorité des cas. Les innovations thérapeutiques récentes laissent entrevoir une amélioration encore plus importante du pronostic [1].

Peut-on Prévenir la Thrombose du Sinus Sagittal ?

La prévention de la thrombose du sinus sagittal repose sur l'identification et la gestion des facteurs de risque modifiables. Chez les femmes, l'adaptation de la contraception hormonale constitue une mesure préventive majeure, particulièrement en cas d'antécédents familiaux de thrombose [5].

La prévention infectieuse joue un rôle important, notamment chez l'enfant. Le traitement précoce des sinusites, otites et autres infections ORL réduit significativement le risque de complications thrombotiques [8]. Une simple antibiothérapie bien conduite peut éviter cette complication grave.

Chez les patients à risque (thrombophilie, antécédents familiaux), une prophylaxie anticoagulante peut être envisagée dans certaines situations : grossesse, chirurgie, immobilisation prolongée [7]. Cette décision nécessite une évaluation spécialisée du rapport bénéfice-risque.

L'hydratation correcte et l'évitement des situations de déshydratation sévère constituent des mesures simples mais efficaces. Ceci est particulièrement important chez les personnes âgées et lors d'épisodes fébriles [11].

Enfin, la surveillance médicale des patients présentant des facteurs de risque permet un dépistage précoce. Des consultations régulières et une éducation aux signes d'alerte peuvent faire la différence [4]. La prévention reste le meilleur traitement.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2023 des recommandations actualisées sur la prise en charge des thromboses veineuses cérébrales. Ces guidelines insistent sur l'importance d'un diagnostic précoce et d'une anticoagulation immédiate, même en présence d'hémorragie [10].

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a validé l'utilisation des anticoagulants oraux directs dans cette indication, élargissant l'arsenal thérapeutique disponible. Cette autorisation s'appuie sur des études cliniques robustes démontrant leur efficacité et leur sécurité [1].

Santé Publique France recommande une surveillance épidémiologique renforcée de cette pathologie, notamment chez les femmes en âge de procréer. Un registre national est en cours de développement pour améliorer la connaissance de cette maladie rare [11].

L'INSERM coordonne plusieurs programmes de recherche sur les thromboses veineuses cérébrales, incluant des études génétiques et des essais thérapeutiques. Ces travaux visent à identifier de nouveaux facteurs de risque et à développer des traitements plus efficaces [7].

Au niveau européen, l'Agence Européenne du Médicament (EMA) a harmonisé les recommandations thérapeutiques. Cette coordination améliore la prise en charge des patients et facilite les échanges entre centres experts [2]. La France participe activement à ces initiatives internationales.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de thrombose du sinus sagittal. France AVC propose un soutien spécialisé avec des groupes de parole, des formations et une ligne d'écoute gratuite. Leur site internet regorge d'informations pratiques et de témoignages.

L'Association Nationale des Accidents Vasculaires Cérébraux (ANAC) organise régulièrement des conférences d'information et des ateliers de rééducation. Elle dispose d'un réseau de bénévoles formés pour accompagner les patients et leurs familles dans cette épreuve.

La Fondation pour la Recherche sur les AVC finance des projets de recherche spécifiquement dédiés aux thromboses veineuses cérébrales. Elle propose également des bourses d'aide aux familles en difficulté financière suite à cette pathologie.

Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers disposent d'équipes spécialisées dans les maladies neurovasculaires. Ces unités proposent un suivi multidisciplinaire incluant neurologues, rééducateurs et psychologues. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre médecin traitant.

Les réseaux sociaux permettent également de créer du lien entre patients. Des groupes Facebook dédiés offrent un espace d'échange et de soutien mutuel. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées et à toujours consulter votre médecin.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une thrombose du sinus sagittal. Tout d'abord, respectez scrupuleusement votre traitement anticoagulant. Prenez vos médicaments à heures fixes et n'interrompez jamais le traitement sans avis médical. Gardez toujours sur vous votre carte de patient anticoagulé.

Surveillez les signes d'alerte : maux de tête inhabituels, troubles visuels, saignements anormaux ou ecchymoses spontanées. En cas de doute, contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous aux urgences. Il vaut mieux consulter pour rien que passer à côté d'une complication.

Adaptez votre mode de vie : évitez les sports de contact, utilisez une brosse à dents souple, rasez-vous avec un rasoir électrique. Ces précautions simples réduisent le risque de saignement sous anticoagulants. Informez tous vos soignants de votre traitement.

Maintenez une activité physique adaptée : marche, natation, vélo sont excellents pour la circulation. Évitez simplement les activités à risque de chute ou de traumatisme. L'exercice régulier améliore votre maladie physique et votre moral.

N'oubliez pas l'aspect psychologique : cette maladie peut être traumatisante. N'hésitez pas à en parler à vos proches ou à consulter un psychologue si nécessaire. Rejoindre un groupe de patients peut également vous aider à mieux vivre cette épreuve.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes doivent vous amener à consulter en urgence. Un mal de tête soudain et intense, différent de vos céphalées habituelles, constitue un signal d'alarme majeur. Surtout s'il s'accompagne de nausées, vomissements ou troubles visuels [13].

Les troubles neurologiques nouveaux nécessitent une évaluation immédiate : difficultés à parler, faiblesse d'un membre, troubles de l'équilibre ou de la coordination. Ces symptômes peuvent signaler une complication ou une récidive [9].

Chez les patients sous anticoagulants, tout saignement anormal doit faire consulter : saignements de nez répétés, urines rouges, selles noires ou ecchymoses spontanées. Ces signes peuvent indiquer un surdosage nécessitant un ajustement thérapeutique [1].

Les crises d'épilepsie, même brèves, imposent une consultation neurologique urgente. Elles peuvent révéler une récidive thrombotique ou une complication hémorragique [8]. N'attendez pas qu'elles se répètent pour consulter.

En cas de fièvre élevée avec maux de tête chez un patient aux antécédents de thrombose veineuse cérébrale, une consultation s'impose. Cette association peut signaler une infection nécessitant un traitement antibiotique [5]. Mieux vaut prévenir que guérir.

Questions Fréquentes

La thrombose du sinus sagittal est-elle héréditaire ?
Pas directement, mais certains troubles de la coagulation héréditaires augmentent le risque. Un bilan familial peut être recommandé si plusieurs cas surviennent dans la même famille [7].

Peut-on avoir des enfants après une thrombose veineuse cérébrale ?
Oui, mais une surveillance spécialisée est nécessaire. La grossesse augmente le risque de récidive et nécessite une anticoagulation préventive [5]. Discutez-en avec votre gynécologue et votre neurologue.

Combien de temps dure le traitement anticoagulant ?
Généralement 3 à 6 mois, parfois plus selon la cause et les facteurs de risque. Certains patients nécessitent un traitement à vie [10]. Votre médecin adaptera la durée à votre situation.

Cette maladie peut-elle récidiver ?
Le risque de récidive existe mais reste faible (2-3% par an). Il est plus élevé en cas de thrombophilie ou de facteurs de risque persistants [11]. Un suivi médical régulier permet de prévenir les récidives.

Quelles sont les séquelles possibles ?
La plupart des patients récupèrent complètement. Certains gardent des troubles cognitifs légers, une fatigue ou une épilepsie. La rééducation améliore significativement la récupération [9].

Questions Fréquentes

La thrombose du sinus sagittal est-elle héréditaire ?

Pas directement, mais certains troubles de la coagulation héréditaires augmentent le risque. Un bilan familial peut être recommandé si plusieurs cas surviennent dans la même famille.

Peut-on avoir des enfants après une thrombose veineuse cérébrale ?

Oui, mais une surveillance spécialisée est nécessaire. La grossesse augmente le risque de récidive et nécessite une anticoagulation préventive.

Combien de temps dure le traitement anticoagulant ?

Généralement 3 à 6 mois, parfois plus selon la cause et les facteurs de risque. Certains patients nécessitent un traitement à vie.

Cette maladie peut-elle récidiver ?

Le risque de récidive existe mais reste faible (2-3% par an). Il est plus élevé en cas de thrombophilie ou de facteurs de risque persistants.

Quelles sont les séquelles possibles ?

La plupart des patients récupèrent complètement. Certains gardent des troubles cognitifs légers, une fatigue ou une épilepsie. La rééducation améliore significativement la récupération.

Sources et références

Références

  1. [1] Predictors and outcome of deterioration during admission - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Cerebral Venous Sinus Thrombosis Mimicking Tumor - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Predictors of early intracerebral hemorrhage in patients - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Thrombose veineuse cérébrale et traumatisme crânien léger (2023)Lien
  5. [5] La thrombose veineuse cérébrale en milieu de médecine interne: quelles particularités? (2023)Lien
  6. [6] Apport de l'imagerie dans le diagnostic de la thrombose veineuse cérébrale du post-partum immédiat (2025)Lien
  7. [7] Association entre gammapathie monoclonale de signification indéterminée et thrombose veineuse cérébrale (2023)Lien
  8. [8] Thrombose Veineuse Cérébrale de l'Enfant: A Propos d'un Cas à Bamako (2023)Lien
  9. [9] Thromboses veineuses cérébrales graves en réanimation: résultats d'une étude observationnelle prospective (2024)Lien
  10. [10] Thrombose veineuse cérébrale: mise au point (2023)Lien
  11. [11] Thrombose veineuse cérébrale: particularités d'une population tunisienne (2024)Lien
  12. [12] Thrombose du sinus caverneux - Troubles oculairesLien
  13. [13] Thrombophlébites cérébrales : aspects cliniquesLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Thrombose du sinus caverneux - Troubles oculaires (msdmanuals.com)

    La symptomatologie comprend des douleurs, une exophtalmie, une ophtalmoplégie, une perte de vision, un œdème papillaire et de la fièvre. Le diagnostic est ...

  • Thrombophlébites cérébrales : aspects cliniques, ... (srlf.org)

    de C Arquizan · 2001 · Cité 51 fois — Symptômes et signes classiques​​ Une TVC doit être suspectée lorsqu'un patient déve- loppe des symptômes et signes associant à des degrés divers une hypertension ...

  • Thrombose veineuse cérébrale (fr.wikipedia.org)

    Le diagnostic se fait par l'IRM et le traitement repose sur les anticoagulants. Le pronostic est globalement beaucoup plus favorable que ceux des autres AVC ...

  • Suspicion de thrombose veineuse (cnravcenfant.fr)

    18 mars 2019 — Le thrombus apparait comme une image hyperéchogène bien visible sur les coupes frontales. En doppler, l'absence de flux confirme le diagnostic.

  • Thrombose veineuse cérébrale (revue-mir.srlf.org)

    Le traitement repose sur l'anticoagulation efficace, c'est- à-dire actuellement l'héparine, dont l'objectif est de favori- ser la recanalisation des sinus ou ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.