Syndromes de Préexcitation : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Les syndromes de préexcitation touchent environ 0,1 à 0,3% de la population française, soit près de 200 000 personnes. Ces troubles du rythme cardiaque, dont le plus connu est le syndrome de Wolff-Parkinson-White, peuvent provoquer des palpitations impressionnantes mais restent souvent bénins. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie cardiaque particulière.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Syndromes de Préexcitation : Définition et Vue d'Ensemble
Les syndromes de préexcitation représentent un groupe de troubles du rythme cardiaque caractérisés par l'existence d'une voie de conduction électrique supplémentaire dans le cœur [14,15]. Cette voie accessoire, appelée faisceau de Kent, permet à l'influx électrique de contourner le système de conduction normal.
Concrètement, votre cœur possède normalement un seul chemin pour conduire l'électricité depuis les oreillettes vers les ventricules. Mais dans les syndromes de préexcitation, il existe une "autoroute" supplémentaire qui permet à l'électricité de passer plus rapidement [16]. C'est un peu comme si vous aviez deux routes pour aller au travail : une normale et une voie express.
Le syndrome de Wolff-Parkinson-White (WPW) est la forme la plus fréquente de préexcitation, représentant environ 80% des cas [14]. D'autres formes existent, comme le syndrome de Lown-Ganong-Levine, mais elles sont beaucoup plus rares. L'important à retenir, c'est que cette anomalie est généralement présente dès la naissance, même si les symptômes peuvent n'apparaître qu'à l'âge adulte.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la prévalence des syndromes de préexcitation est estimée entre 0,1 et 0,3% de la population générale, ce qui représente environ 200 000 à 600 000 personnes [14,15]. Cette pathologie touche légèrement plus les hommes que les femmes, avec un ratio de 1,2:1.
Les données récentes montrent une incidence stable au cours des dernières années, mais une meilleure détection grâce aux progrès de l'électrocardiographie [1,2]. D'ailleurs, les innovations diagnostiques présentées lors des JESFC 2025 permettent désormais un dépistage plus précoce chez les jeunes sportifs [3].
Au niveau international, la prévalence varie selon les populations étudiées. En Europe, elle oscille entre 0,15 et 0,25%, tandis qu'en Asie, certaines études rapportent des chiffres légèrement supérieurs [4,5]. Bon à savoir : l'âge moyen de découverte se situe autour de 25-30 ans, bien que la pathologie soit présente dès la naissance.
Chez les enfants, la prévalence est estimée à 0,1-0,2%, avec des particularités diagnostiques importantes soulignées dans les études pédiatriques récentes [6,8]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité épidémiologique, mais une amélioration significative du diagnostic précoce grâce aux nouvelles technologies d'imagerie cardiaque [6].
Les Causes et Facteurs de Risque
La grande majorité des syndromes de préexcitation sont d'origine congénitale, c'est-à-dire présents dès la naissance [14]. Cette anomalie résulte d'un développement embryonnaire particulier où les tissus qui séparent normalement les oreillettes des ventricules ne se forment pas complètement.
Contrairement à d'autres pathologies cardiaques, il n'existe pas de facteurs de risque modifiables pour développer un syndrome de préexcitation. Vous ne pouvez pas "attraper" cette maladie par votre mode de vie. Cependant, certains éléments peuvent favoriser l'apparition des symptômes [15,16].
Les facteurs déclenchants incluent le stress, la consommation excessive de caféine, l'alcool, certains médicaments stimulants, et l'effort physique intense [3]. D'ailleurs, c'est souvent lors d'une activité sportive que les premiers symptômes se manifestent chez les jeunes adultes. Les études récentes sur les arythmies de l'athlète montrent d'ailleurs une attention particulière portée au dépistage chez les sportifs de haut niveau [3].
Il existe également des formes familiales rares, suggérant une composante génétique dans certains cas [7]. Mais rassurez-vous, la transmission héréditaire reste exceptionnelle et ne concerne qu'une infime minorité des patients.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des syndromes de préexcitation peuvent être très variables d'une personne à l'autre. Certaines personnes ne ressentent jamais rien, tandis que d'autres vivent des épisodes impressionnants de palpitations [14,15].
Le symptôme le plus caractéristique reste les palpitations : vous ressentez soudainement votre cœur qui bat très vite, de façon régulière, souvent décrit comme un "moteur qui s'emballe". Ces épisodes peuvent durer quelques minutes à plusieurs heures. D'autres symptômes peuvent accompagner ces palpitations : sensation de malaise, essoufflement, douleur thoracique, vertiges ou même évanouissement [16].
Mais attention, tous les patients ne présentent pas ces symptômes spectaculaires. En fait, environ 30% des personnes avec un syndrome de préexcitation ne ressentent jamais rien et découvrent leur pathologie par hasard lors d'un électrocardiogramme de routine [12]. C'est ce qu'on appelle la forme "asymptomatique".
Chez les enfants, les manifestations peuvent être différentes et parfois plus difficiles à identifier [8,12]. Les parents rapportent souvent une irritabilité inexpliquée, des difficultés alimentaires chez les nourrissons, ou des plaintes de "mal au cœur" chez les plus grands. Les innovations récentes en échocardiographie pédiatrique permettent désormais une meilleure évaluation de ces jeunes patients [6].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des syndromes de préexcitation repose principalement sur l'électrocardiogramme (ECG), un examen simple et indolore [14,15]. Sur l'ECG, votre médecin recherche des signes caractéristiques comme l'onde delta, un petit "décrochement" au début du complexe QRS qui traduit la préexcitation ventriculaire.
Mais parfois, l'ECG de repos est normal, surtout si vous n'avez jamais eu de symptômes. Dans ce cas, d'autres examens peuvent être nécessaires. L'ECG d'effort permet de voir si la préexcitation apparaît lors de l'exercice. Le Holter ECG, un enregistrement continu sur 24 ou 48 heures, peut capturer des épisodes intermittents [16].
Les innovations diagnostiques récentes incluent de nouveaux algorithmes d'analyse ECG qui améliorent la détection précoce [4]. Ces outils, présentés dans les congrès internationaux de 2024-2025, permettent une identification plus précise des formes subtiles de préexcitation [1,2].
Dans certains cas complexes, une exploration électrophysiologique peut être proposée. Cet examen, réalisé en milieu hospitalier, consiste à introduire de fines sondes dans le cœur pour étudier précisément les voies de conduction. C'est l'examen de référence pour localiser exactement la voie accessoire et évaluer le risque d'arythmies graves [15]. L'échocardiographie moderne apporte également des informations précieuses, notamment chez l'enfant [6].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des syndromes de préexcitation dépend essentiellement de vos symptômes et du risque d'arythmies graves [14,15]. Si vous n'avez jamais eu de symptômes, une simple surveillance peut suffire. Mais dès que les palpitations deviennent gênantes ou fréquentes, plusieurs options s'offrent à vous.
Les médicaments antiarythmiques constituent souvent le premier traitement proposé. Les bêta-bloquants peuvent réduire la fréquence des épisodes, tandis que d'autres molécules comme la flécaïnide ou l'amiodarone peuvent être utilisées selon votre profil [16]. Cependant, ces traitements ne guérissent pas la pathologie, ils ne font que contrôler les symptômes.
L'ablation par radiofréquence représente aujourd'hui le traitement de référence pour les formes symptomatiques [15]. Cette intervention, réalisée par voie endovasculaire, consiste à détruire la voie accessoire responsable des troubles du rythme. Le taux de succès dépasse 95% et les récidives sont rares. Concrètement, le cardiologue introduit une sonde par une veine de l'aine et remonte jusqu'au cœur pour "brûler" la connexion anormale.
Les techniques d'ablation ont considérablement évolué ces dernières années [1,2]. Les innovations présentées lors des congrès 2024-2025 incluent de nouveaux systèmes de cartographie 3D et des cathéters plus précis, réduisant encore les risques de complications [5]. Chez l'enfant, les approches thérapeutiques sont particulièrement codifiées et font l'objet de recommandations spécifiques [8].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque une période d'innovations importantes dans la prise en charge des syndromes de préexcitation. Les programmes des JESFC 2025 mettent l'accent sur de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques [1].
Parmi les avancées les plus prometteuses, on retrouve les systèmes de cartographie haute résolution qui permettent une localisation ultra-précise des voies accessoires [2,5]. Ces technologies, présentées lors d'AFRICARDIO 2025, réduisent significativement la durée des procédures d'ablation et améliorent les taux de succès [2].
Les cathéters de nouvelle génération offrent également des perspectives intéressantes. Dotés de capteurs de force et de température plus sophistiqués, ils permettent des ablations plus sûres et plus efficaces [5]. D'ailleurs, les premiers retours d'expérience montrent une diminution des complications péri-procédurales.
En matière de diagnostic, l'intelligence artificielle fait son entrée dans l'analyse des ECG [4]. Ces algorithmes peuvent détecter des formes subtiles de préexcitation que l'œil humain pourrait manquer. Chez l'enfant, les nouvelles techniques d'échocardiographie permettent une évaluation plus fine de la fonction ventriculaire en cas de préexcitation [6]. Ces innovations ouvrent la voie à une médecine personnalisée, adaptée au profil de chaque patient.
Vivre au Quotidien avec les Syndromes de Préexcitation
Vivre avec un syndrome de préexcitation ne signifie pas renoncer à une vie normale. La plupart des patients mènent une existence tout à fait ordinaire, avec quelques précautions simples à respecter [14,15].
Côté activité physique, vous pouvez généralement continuer à faire du sport, mais une évaluation cardiologique préalable est recommandée [3]. Les études récentes sur les arythmies de l'athlète montrent que la pratique sportive reste possible dans la majorité des cas, avec parfois quelques adaptations [3]. Il est important de connaître vos limites et d'apprendre à reconnaître les signes avant-coureurs d'un épisode de palpitations.
Au niveau professionnel, certains métiers peuvent nécessiter des aménagements. Si vous exercez une profession à risque (pilote, conducteur professionnel, travail en hauteur), discutez-en avec votre médecin du travail. Mais rassurez-vous, la grande majorité des activités professionnelles restent compatibles avec cette pathologie [16].
L'aspect psychologique n'est pas à négliger. Les palpitations peuvent être impressionnantes et générer de l'anxiété. Apprendre des techniques de relaxation, comprendre sa maladie et maintenir un dialogue ouvert avec son cardiologue sont essentiels pour bien vivre avec cette pathologie. D'ailleurs, de nombreux patients rapportent que l'information et l'éducation thérapeutique les aident considérablement à gérer leur quotidien.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénins, les syndromes de préexcitation peuvent parfois se compliquer d'arythmies plus graves [14,15]. La complication la plus redoutée est la fibrillation auriculaire avec conduction rapide par la voie accessoire, pouvant dégénérer en fibrillation ventriculaire [13,16].
Cette complication reste heureusement rare, survenant chez moins de 1% des patients. Mais elle peut être potentiellement mortelle, d'où l'importance d'une évaluation cardiologique appropriée [13]. Les signes d'alarme incluent des palpitations très rapides (plus de 250 battements par minute), des malaises répétés ou des pertes de connaissance.
Chez les patients avec une cardiomyopathie hypertrophique associée, le risque de complications est plus élevé [7]. Cette association, bien que rare, nécessite une prise en charge spécialisée et parfois des restrictions d'activité plus importantes. Les études récentes montrent l'importance d'un dépistage systématique chez les jeunes patients [7].
D'autres complications peuvent survenir, comme l'insuffisance cardiaque en cas d'arythmies très fréquentes ou prolongées. Mais rassurez-vous, avec un suivi médical approprié et un traitement adapté, ces complications peuvent être largement prévenues [15]. Les innovations thérapeutiques récentes permettent d'ailleurs une prise en charge de plus en plus personnalisée du risque [1,2].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des syndromes de préexcitation est généralement excellent, surtout avec les traitements modernes [14,15]. La grande majorité des patients vivent normalement, sans limitation particulière de leur espérance de vie.
Pour les formes asymptomatiques, le pronostic est particulièrement favorable. Les études de suivi à long terme montrent que moins de 10% de ces patients développeront des symptômes au cours de leur vie [12]. Cependant, une surveillance périodique reste recommandée, notamment chez les jeunes patients.
Après une ablation réussie, le pronostic est excellent avec un taux de guérison définitive supérieur à 95% [15]. Les récidives sont rares (moins de 5%) et surviennent généralement dans les premiers mois suivant l'intervention. La qualité de vie s'améliore considérablement après le traitement, avec disparition des symptômes dans l'immense majorité des cas.
Chez les femmes enceintes, les syndromes de préexcitation nécessitent une surveillance particulière mais n'empêchent généralement pas une grossesse normale [9]. Les études récentes montrent que les issues de grossesse sont favorables dans la plupart des cas, avec quelques précautions obstétricales [9]. L'important est d'être suivie par une équipe expérimentée dans la prise en charge des cardiopathies pendant la grossesse.
Peut-on Prévenir les Syndromes de Préexcitation ?
Malheureusement, il n'existe pas de moyen de prévenir les syndromes de préexcitation puisqu'il s'agit d'une anomalie congénitale [14,15]. Cette particularité anatomique est présente dès la naissance et ne peut pas être évitée par des mesures préventives.
Cependant, vous pouvez agir sur les facteurs déclenchants des symptômes. Éviter les excès de caféine, limiter la consommation d'alcool, gérer le stress et maintenir un rythme de vie équilibré peuvent réduire la fréquence des épisodes de palpitations [16]. Certains patients identifient leurs propres facteurs déclenchants et apprennent à les éviter.
Le dépistage précoce reste l'élément clé de la prévention des complications. C'est pourquoi un électrocardiogramme de dépistage est recommandé chez les jeunes sportifs [3]. Les innovations récentes en matière de dépistage, présentées lors des congrès 2024-2025, permettent une détection plus systématique des formes asymptomatiques [1,2].
Pour les familles avec des antécédents de syndrome de préexcitation, bien que la transmission héréditaire soit rare, un dépistage des apparentés peut être discuté [7]. Mais il faut garder à l'esprit que la grande majorité des cas sont sporadiques, sans caractère familial. L'essentiel est de maintenir un dialogue ouvert avec son médecin et de ne pas hésiter à consulter en cas de symptômes cardiaques.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des syndromes de préexcitation [14,15]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, définissent les standards de soins actuels.
La Société Française de Cardiologie recommande une évaluation systématique de tout patient présentant des palpitations régulières [15]. L'électrocardiogramme reste l'examen de première intention, complété si nécessaire par des explorations plus poussées. Les recommandations insistent sur l'importance d'une stratification du risque, notamment chez les patients asymptomatiques.
Concernant le traitement, les guidelines privilégient l'ablation par radiofréquence pour les formes symptomatiques, en raison de son excellent taux de succès et de sa faible morbidité [15]. Les innovations thérapeutiques présentées lors des congrès récents s'intègrent progressivement dans ces recommandations [1,2].
Pour les enfants et adolescents, des recommandations spécifiques ont été développées [8,12]. Elles tiennent compte des particularités pédiatriques et de l'évolution naturelle de la pathologie avec l'âge. Les autorités insistent également sur l'importance de l'éducation thérapeutique et de l'accompagnement des familles. Les nouvelles approches diagnostiques chez l'enfant font l'objet d'une attention particulière dans les recommandations 2024-2025 [6,8].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec un syndrome de préexcitation. L'information et le soutien entre patients peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie.
La Fédération Française de Cardiologie propose des brochures d'information et organise régulièrement des conférences sur les troubles du rythme. Leur site internet contient de nombreuses ressources pédagogiques adaptées aux patients et à leurs familles. Vous y trouverez également des conseils pratiques pour vivre au quotidien avec votre pathologie.
L'association "Cœur et Rythme" regroupe spécifiquement les patients souffrant de troubles du rythme cardiaque. Elle organise des groupes de parole, des rencontres régionales et propose un accompagnement personnalisé. Le partage d'expériences avec d'autres patients peut être très bénéfique pour mieux appréhender sa maladie.
Sur internet, plusieurs forums et groupes de discussion permettent d'échanger avec d'autres personnes concernées. Mais attention à toujours vérifier les informations avec votre médecin, car tous les conseils trouvés en ligne ne sont pas forcément adaptés à votre situation particulière. Les réseaux sociaux peuvent également être une source de soutien, à maladie de rester vigilant sur la qualité des informations partagées.
Nos Conseils Pratiques
Vivre sereinement avec un syndrome de préexcitation passe par l'adoption de quelques habitudes simples mais efficaces. Voici nos conseils pratiques, issus de l'expérience de nombreux patients et des recommandations médicales.
Apprenez à reconnaître vos facteurs déclenchants. Tenez un petit carnet où vous notez les circonstances de survenue de vos palpitations : stress, fatigue, consommation de café, effort physique. Cette démarche vous aidera à identifier vos propres facteurs de risque et à les éviter autant que possible.
Maîtrisez quelques techniques de relaxation. La respiration profonde, la cohérence cardiaque ou la méditation peuvent vous aider à gérer l'anxiété liée aux palpitations. Certains patients rapportent que ces techniques les aident même à arrêter certains épisodes de tachycardie.
Gardez toujours sur vous une carte mentionnant votre pathologie et vos traitements. En cas d'urgence, cette information peut être précieuse pour les secours. N'hésitez pas non plus à informer votre entourage proche des gestes à adopter si vous faites un malaise. Enfin, maintenez un suivi médical régulier, même si vous vous sentez bien. Votre cardiologue pourra adapter votre traitement selon l'évolution de votre pathologie et les innovations thérapeutiques disponibles [1,2].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, même si vous connaissez déjà votre syndrome de préexcitation. Il est important de savoir reconnaître les situations qui nécessitent une prise en charge médicale urgente.
Consultez immédiatement si vous ressentez des palpitations très rapides (plus de 250 battements par minute) accompagnées de douleurs thoraciques, d'essoufflement important, de vertiges intenses ou de perte de connaissance [14,15]. Ces symptômes peuvent signaler une complication grave nécessitant un traitement d'urgence.
Une consultation dans les 24-48 heures est recommandée si vos palpitations deviennent plus fréquentes, durent plus longtemps que d'habitude, ou si vous développez de nouveaux symptômes. De même, si votre traitement habituel semble moins efficace, n'attendez pas votre prochain rendez-vous programmé [16].
Pour un suivi de routine, consultez votre cardiologue au moins une fois par an, même si vous vous sentez bien. Cette consultation permet de faire le point sur votre pathologie, d'adapter éventuellement votre traitement et de discuter des nouvelles options thérapeutiques [1,2]. C'est aussi l'occasion de poser toutes vos questions et de lever vos éventuelles inquiétudes. N'oubliez pas que votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour toute question concernant votre santé au quotidien.
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec un syndrome de préexcitation ?Dans la majorité des cas, oui ! Mais une évaluation cardiologique préalable est indispensable [3]. Votre médecin pourra vous autoriser certaines activités et vous déconseiller d'autres, selon votre profil de risque.
Le syndrome de préexcitation est-il héréditaire ?
Les formes familiales existent mais restent très rares [7]. La plupart des cas sont sporadiques, sans transmission héréditaire. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin.
Peut-on guérir définitivement d'un syndrome de préexcitation ?
Oui, grâce à l'ablation par radiofréquence [15]. Cette intervention permet une guérison définitive dans plus de 95% des cas, avec un risque de récidive très faible.
Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?
Absolument ! La grossesse est généralement possible avec une surveillance adaptée [9]. Il est important d'en discuter avec votre cardiologue avant de concevoir.
Faut-il éviter certains médicaments ?
Certains médicaments peuvent favoriser les arythmies. Signalez toujours votre pathologie à tout médecin qui vous prescrit un traitement, y compris votre dentiste ou votre pharmacien.
Le stress peut-il déclencher des palpitations ?
Oui, le stress est un facteur déclenchant fréquent [16]. Apprendre à gérer son stress par des techniques de relaxation peut réduire la fréquence des épisodes.
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec un syndrome de préexcitation ?
Dans la majorité des cas, oui ! Mais une évaluation cardiologique préalable est indispensable. Votre médecin pourra vous autoriser certaines activités et vous déconseiller d'autres, selon votre profil de risque.
Le syndrome de préexcitation est-il héréditaire ?
Les formes familiales existent mais restent très rares. La plupart des cas sont sporadiques, sans transmission héréditaire. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin.
Peut-on guérir définitivement d'un syndrome de préexcitation ?
Oui, grâce à l'ablation par radiofréquence. Cette intervention permet une guérison définitive dans plus de 95% des cas, avec un risque de récidive très faible.
Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?
Absolument ! La grossesse est généralement possible avec une surveillance adaptée. Il est important d'en discuter avec votre cardiologue avant de concevoir.
Le stress peut-il déclencher des palpitations ?
Oui, le stress est un facteur déclenchant fréquent. Apprendre à gérer son stress par des techniques de relaxation peut réduire la fréquence des épisodes.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Le programme des JESFC 2025 met l'accent sur les innovations thérapeutiques en rythmologieLien
- [2] AFRICARDIO 2025 présente les dernières avancées en matière d'ablation cardiaqueLien
- [3] Les arythmies de l'athlète nécessitent une évaluation spécialiséeLien
- [4] Nouveaux algorithmes ECG pour le diagnostic précoce de la préexcitationLien
- [5] Innovations en électrophysiologie cardiaque selon l'ESCLien
- [6] Valeur de l'échocardiographie dans l'évaluation de la préexcitation chez l'enfantLien
- [7] Association cardiomyopathie hypertrophique et préexcitation chez le jeuneLien
- [8] Diagnostic et traitement du syndrome WPW chez l'enfant (0-12 ans)Lien
- [9] Issues de grossesse chez les patientes avec syndrome de préexcitationLien
- [12] Syndrome WPW asymptomatique chez l'enfant : revue de la littératureLien
- [13] Fibrillation auriculaire et préexcitation : risque de fibrillation ventriculaireLien
- [14] Syndrome de Wolff-Parkinson-White : définition et prise en chargeLien
- [15] Syndrome de Wolf Parkinson White : approche thérapeutiqueLien
- [16] Syndrome de Wolff-Parkinson-White : guide patientLien
Publications scientifiques
- The value of echocardiography in the staging of preexcitation syndrome and the assessment of left ventricular wall dyskinesia in children (2025)
- Hypertrophic cardiomyopathy and ventricular preexcitation in the young: cause and accessory pathway characteristics (2023)5 citations
- Diagnosis and treatment of fetal and pediatric age patients (0–12 years) with Wolff–Parkinson–White syndrome and atrioventricular accessory pathways (2023)6 citations
- Pregnancy outcomes in patients complicated with pre-excitation syndrome (2024)2 citations[PDF]
- Historical developments in the diagnosis and treatment of pre-excitation syndromes (WPW) (2024)
Ressources web
- Syndrome de Wolff-Parkinson-White (msdmanuals.com)
Le diagnostic est clinique et par électrocardiographie. Le traitement initial de la tachycardie supraventriculaire par réentrée (paroxystique) consiste ...
- Syndrome de Wolf Parkinson White (rythmologie-pitie.fr)
- Syndrome de Wolff-Parkinson-White (WPW) (msdmanuals.com)
La plupart des personnes ressentent leurs battements cardiaques (palpitations), et certaines se sentent affaiblies ou essoufflées. · Le diagnostic est basé sur ...
- Leçon 5: Préexcitation ventriculaire (revmed.ch)
Un signe ECG clé pour le diagnostic de préexcitation est que l'intervalle PR soit court (Figure 5.1). Il dure généralement entre 0,08 s et 0,11 s. ... Dans ces ...
- Syndrome de préexcitation asymptomatique (realites-cardiologiques.com)
30 mars 2017 — Lorsque cette préexcitation est accompagnée de symptômes (syncope et/ou palpitations), le diagnostic de Wolff-Parkinson-White (WPW) est établi [ ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.