Syndrome Sympathique Cervical Postérieur : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le syndrome sympathique cervical postérieur représente une pathologie complexe touchant le système nerveux sympathique au niveau cervical. Cette maladie, encore méconnue du grand public, affecte principalement les adultes entre 30 et 50 ans. Caractérisé par des douleurs cervicales, des troubles visuels et des symptômes neurologiques variés, ce syndrome nécessite une prise en charge spécialisée. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent aujourd'hui de nouveaux espoirs aux patients.

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Syndrome Sympathique Cervical Postérieur : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome sympathique cervical postérieur constitue une pathologie neurologique complexe impliquant le système nerveux sympathique cervical. Cette maladie se caractérise par une dysfonction des fibres sympathiques situées dans la région cervicale postérieure [1,3].
Concrètement, votre système nerveux sympathique contrôle de nombreuses fonctions automatiques : la dilatation des pupilles, la régulation de la température, la circulation sanguine locale. Quand ce système dysfonctionne au niveau cervical, vous pouvez développer une constellation de symptômes apparemment sans lien [5,7].
D'ailleurs, cette pathologie porte parfois d'autres noms dans la littérature médicale. Certains spécialistes parlent de syndrome de Barré-Liéou ou de troubles sympathiques cervicaux [12,13]. Mais attention, il ne faut pas confondre cette maladie avec le syndrome de Claude Bernard-Horner, qui présente des mécanismes différents [4].
L'important à retenir : ce syndrome résulte souvent d'une instabilité cervicale ou de traumatismes répétés de la colonne cervicale. Les innovations récentes montrent que l'approche thérapeutique évolue rapidement, notamment grâce aux techniques de stabilisation cervicale [1,5].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques sur le syndrome sympathique cervical postérieur restent encore partielles, mais les études récentes révèlent des chiffres préoccupants. En France, on estime que cette pathologie touche environ 2 à 3% de la population adulte, soit près de 1,3 million de personnes [7,10].
Mais ces chiffres cachent une réalité plus complexe. L'incidence annuelle augmente régulièrement depuis 2020, avec une progression de 15% par an selon les dernières données disponibles [5,7]. Cette hausse s'explique notamment par l'amélioration du diagnostic et la reconnaissance croissante de cette maladie par les professionnels de santé.
D'un point de vue démographique, les femmes sont plus touchées que les hommes, avec un ratio de 2:1. L'âge moyen de diagnostic se situe autour de 42 ans, mais on observe une tendance au rajeunissement des patients [10,14]. Les régions les plus touchées correspondent aux zones urbaines avec forte densité de travailleurs sur écran.
Au niveau international, les pays nordiques présentent des taux de prévalence similaires à la France. En revanche, les États-Unis rapportent des chiffres légèrement supérieurs, probablement liés à des facteurs environnementaux et professionnels spécifiques [1,3]. Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, à maladie que les mesures préventives soient renforcées.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes du syndrome sympathique cervical postérieur nécessite d'examiner plusieurs mécanismes physiopathologiques. La cause principale reste l'instabilité cervicale haute, particulièrement au niveau des vertèbres C1-C2 [1,5].
Cette instabilité peut résulter de traumatismes directs : accidents de voiture, chutes, sports de contact. Mais elle peut aussi se développer progressivement suite à des microtraumatismes répétés. Pensez aux personnes qui travaillent longtemps devant un écran avec une mauvaise posture [3,14].
Les facteurs de risque identifiés incluent plusieurs éléments. D'abord, l'âge : après 35 ans, les structures ligamentaires cervicales perdent de leur élasticité. Ensuite, certaines professions exposent davantage : dentistes, chirurgiens, développeurs informatiques [7,10]. Les femmes présentent un risque accru, probablement lié à des différences anatomiques et hormonales.
Il faut aussi mentionner les pathologies associées. L'arthrose cervicale, les hernies discales, ou encore certaines malformations congénitales peuvent favoriser l'apparition du syndrome [5,6]. D'ailleurs, les recherches récentes suggèrent un lien avec certains troubles auto-immuns, ouvrant de nouvelles pistes thérapeutiques [4,8].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome sympathique cervical postérieur peuvent sembler déroutants au premier abord. Cette pathologie se manifeste par une combinaison de signes neurologiques, vasculaires et sensoriels qui peuvent facilement être attribués à d'autres causes [3,7].
Les céphalées représentent le symptôme le plus fréquent, touchant 85% des patients. Ces maux de tête présentent des caractéristiques particulières : ils débutent souvent à la base du crâne et irradient vers le front. Ils s'aggravent avec les mouvements de la tête et peuvent s'accompagner de nausées [3,12].
Vous pourriez aussi ressentir des troubles visuels variés. Vision floue, difficultés de mise au point, sensation de voile devant les yeux : ces symptômes résultent de la dysfonction sympathique affectant l'innervation oculaire [1,13]. Certains patients décrivent également des acouphènes ou une sensation d'oreille bouchée.
Les vertiges constituent un autre symptôme majeur, présent chez 70% des patients. Ces étourdissements, souvent décrits comme une sensation d'instabilité, s'accompagnent parfois de nausées et peuvent être déclenchés par certains mouvements de la tête [7,14]. D'autres symptômes incluent des douleurs cervicales, des troubles de la déglutition, et parfois des modifications de la voix.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome sympathique cervical postérieur représente souvent un véritable parcours du combattant. Cette pathologie étant encore méconnue, de nombreux patients consultent plusieurs spécialistes avant d'obtenir le bon diagnostic [5,10].
La première étape consiste en un examen clinique approfondi. Votre médecin recherchera les signes d'instabilité cervicale par des tests spécifiques : test de rotation-extension, manœuvres de stress ligamentaire. Il évaluera aussi votre posture et vos habitudes professionnelles [1,5].
L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans le diagnostic. Les radiographies dynamiques (en flexion-extension) permettent de visualiser l'instabilité cervicale. L'IRM cervicale recherche d'éventuelles compressions nerveuses ou des anomalies des tissus mous [3,8]. Dans certains cas, un scanner peut être nécessaire pour analyser les structures osseuses.
Mais attention, le diagnostic reste avant tout clinique. Les examens complémentaires servent à confirmer les suspicions et éliminer d'autres pathologies. Votre médecin pourra aussi prescrire des tests fonctionnels spécialisés pour évaluer l'impact sur votre système nerveux sympathique [7,9]. Le diagnostic différentiel doit écarter d'autres causes de céphalées et de vertiges, notamment les migraines, la maladie de Ménière, ou les troubles de l'articulation temporo-mandibulaire.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du syndrome sympathique cervical postérieur a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique moderne privilégie une stratégie multimodale, combinant plusieurs techniques pour optimiser les résultats [1,5].
Le traitement conservateur constitue souvent la première ligne thérapeutique. La kinésithérapie spécialisée vise à stabiliser la colonne cervicale par le renforcement musculaire ciblé. Les techniques de thérapie manuelle, pratiquées par des professionnels expérimentés, peuvent apporter un soulagement significatif [5,14]. L'ostéopathie crânienne montre aussi des résultats prometteurs dans certains cas.
Les traitements médicamenteux ciblent principalement la douleur et l'inflammation. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens restent la base du traitement symptomatique. Dans les formes sévères, des relaxants musculaires ou des anticonvulsivants peuvent être prescrits [10,14]. Certains patients bénéficient de traitements spécifiques des vertiges ou des céphalées.
Pour les cas résistants, des techniques interventionnelles peuvent être proposées. Les infiltrations cervicales, réalisées sous contrôle radiologique, apportent souvent un soulagement temporaire mais significatif [3,7]. La prolothérapie, technique émergente, vise à renforcer les ligaments cervicaux par des injections de solutions sclérosantes [1]. Dans les cas les plus sévères, une stabilisation chirurgicale peut être envisagée, bien que cette option reste exceptionnelle.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome sympathique cervical postérieur. Les innovations thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients souffrant de cette pathologie complexe [1,2].
La prolothérapie cervicale représente l'une des avancées les plus prometteuses. Cette technique, développée par l'équipe du Dr Ross Hauser, consiste à injecter des solutions régénératrices directement dans les ligaments cervicaux affaiblis [1,2]. Les premiers résultats montrent une amélioration significative des symptômes chez 75% des patients traités, avec une réduction notable des céphalées et des vertiges.
Les recherches 2025 se concentrent également sur la compréhension des mécanismes physiopathologiques. Une étude récente révèle le lien étroit entre l'instabilité cervicale et les acouphènes, ouvrant de nouvelles pistes thérapeutiques [1]. Cette découverte pourrait révolutionner la prise en charge des patients présentant cette association symptomatique.
D'autre part, les techniques de neuromodulation font l'objet d'essais cliniques prometteurs. La stimulation du nerf vague, par exemple, montre des résultats encourageants dans le traitement des céphalées associées au syndrome [3]. Ces approches non invasives pourraient bientôt compléter l'arsenal thérapeutique disponible. Les thérapies par réalité virtuelle pour la rééducation posturale représentent également une innovation intéressante, particulièrement adaptée aux patients jeunes.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome Sympathique Cervical Postérieur
Vivre avec un syndrome sympathique cervical postérieur nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien. Cette pathologie chronique impacte de nombreux aspects de la vie personnelle et professionnelle [7,14].
L'aménagement de votre poste de travail constitue une priorité absolue. Si vous travaillez sur ordinateur, l'écran doit être positionné à hauteur des yeux pour éviter les flexions cervicales répétées. Un support d'ordinateur portable, un clavier et une souris externes peuvent considérablement améliorer votre confort [14]. Pensez aussi aux pauses régulières : toutes les heures, levez-vous et effectuez quelques mouvements d'étirement cervical.
La gestion du sommeil représente un autre défi majeur. Choisissez un oreiller adapté qui maintient l'alignement naturel de votre colonne cervicale. Évitez de dormir sur le ventre, position qui force la rotation cervicale. Certains patients trouvent un soulagement avec des oreillers cervicaux spécialisés ou des supports ergonomiques [5,12].
Au niveau des activités physiques, privilégiez les sports doux comme la natation (dos crawlé), le yoga adapté, ou la marche. Évitez les sports de contact et les activités impliquant des mouvements brusques de la tête [10,13]. La pratique régulière d'exercices de renforcement des muscles cervicaux profonds, sous supervision kinésithérapique, peut considérablement améliorer votre qualité de vie.
Les Complications Possibles
Le syndrome sympathique cervical postérieur peut évoluer vers différentes complications si la prise en charge n'est pas optimale. Il est important de connaître ces risques pour mieux les prévenir [5,10].
La chronicisation de la douleur représente la complication la plus fréquente. Sans traitement approprié, les céphalées et les douleurs cervicales peuvent devenir permanentes, résistantes aux traitements habituels. Cette évolution s'accompagne souvent d'une détérioration de la qualité de vie et peut conduire à un état dépressif [7,14].
Les troubles de l'équilibre persistants constituent une autre complication préoccupante. Certains patients développent une instabilité posturale chronique, augmentant le risque de chutes, particulièrement chez les personnes âgées [7,12]. Cette complication peut nécessiter une rééducation vestibulaire spécialisée.
Dans de rares cas, on peut observer une aggravation de l'instabilité cervicale. Cette évolution peut compromettre la stabilité de la colonne cervicale et, exceptionnellement, entraîner des complications neurologiques plus sévères [1,5]. C'est pourquoi un suivi médical régulier reste indispensable, même après amélioration des symptômes. Heureusement, avec une prise en charge précoce et adaptée, la plupart de ces complications peuvent être évitées.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome sympathique cervical postérieur dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Dans l'ensemble, les perspectives sont encourageantes pour la majorité des patients [1,10].
Avec un traitement adapté, 70 à 80% des patients constatent une amélioration significative de leurs symptômes dans les six premiers mois. Les céphalées sont généralement les premiers symptômes à s'améliorer, suivies des troubles visuels et des vertiges [3,7]. Cette amélioration peut être progressive et nécessiter plusieurs mois de traitement continu.
Les facteurs pronostiques favorables incluent un âge jeune au moment du diagnostic, l'absence de pathologies cervicales associées sévères, et une bonne compliance au traitement [5,14]. À l'inverse, un diagnostic tardif, la présence d'arthrose cervicale avancée, ou des antécédents de traumatismes cervicaux multiples peuvent compliquer l'évolution.
Il faut savoir que cette pathologie peut présenter des récidives, particulièrement en cas d'exposition répétée aux facteurs déclenchants. C'est pourquoi le maintien des mesures préventives reste crucial même après amélioration [10,12]. Néanmoins, avec les innovations thérapeutiques récentes, notamment la prolothérapie, les perspectives s'améliorent considérablement pour les patients résistants aux traitements conventionnels [1,2].
Peut-on Prévenir le Syndrome Sympathique Cervical Postérieur ?
La prévention du syndrome sympathique cervical postérieur repose sur plusieurs stratégies complémentaires, particulièrement importantes pour les personnes à risque [5,14].
L'ergonomie au travail constitue le pilier de la prévention primaire. Si vous travaillez sur ordinateur, veillez à maintenir votre écran à hauteur des yeux et vos avant-bras parallèles au sol. Investissez dans un siège ergonomique avec support cervical adapté [14]. Les pauses régulières, toutes les heures, permettent de relâcher les tensions musculaires cervicales.
La pratique d'exercices préventifs joue un rôle crucial. Des exercices simples de renforcement des muscles cervicaux profonds, pratiqués quotidiennement, peuvent considérablement réduire le risque de développer cette pathologie [10,13]. La natation, particulièrement le dos crawlé, représente une excellente activité préventive.
Pour les sportifs, le port d'équipements de protection adaptés dans les sports de contact reste indispensable. Évitez les mouvements brusques de la tête et privilégiez un échauffement cervical approprié avant toute activité physique [7,12]. En cas de traumatisme cervical, même mineur, une consultation médicale précoce peut prévenir l'évolution vers un syndrome chronique. D'ailleurs, les techniques de relaxation et de gestion du stress contribuent également à la prévention, le stress étant un facteur aggravant reconnu.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge du syndrome sympathique cervical postérieur. Ces guidelines reflètent l'évolution des connaissances et l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques [5,10].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche diagnostique structurée, privilégiant l'examen clinique approfondi avant la prescription d'examens complémentaires. L'imagerie ne doit être réalisée qu'en cas de suspicion de pathologie sous-jacente ou d'échec du traitement conservateur [8,9]. Cette approche vise à éviter la surmédicalisation tout en garantissant une prise en charge optimale.
Concernant le traitement, les recommandations actuelles privilégient une approche multimodale associant kinésithérapie, traitement médicamenteux symptomatique, et mesures ergonomiques. La durée minimale de traitement conservateur recommandée est de trois mois avant d'envisager des techniques plus invasives [10,14].
Les critères de référence vers un spécialiste ont également été précisés. Une consultation neurologique est recommandée en cas de symptômes atypiques, de résistance au traitement initial, ou de suspicion de complications. La collaboration entre médecins généralistes, rhumatologues, et neurologues est encouragée pour optimiser la prise en charge [5,7]. Ces recommandations évoluent régulièrement en fonction des nouvelles données scientifiques disponibles.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients et ressources spécialisées peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome sympathique cervical postérieur. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif que psychologique [12,13].
L'Association Française des Céphalées propose des ressources spécialisées sur les maux de tête d'origine cervicale. Leurs brochures d'information et leurs forums de discussion permettent d'échanger avec d'autres patients confrontés à des problématiques similaires. Ils organisent également des conférences annuelles avec des spécialistes reconnus.
Pour les aspects liés aux troubles de l'équilibre, l'Association des Vertiges et Troubles de l'Équilibre offre un accompagnement spécialisé. Leurs programmes d'éducation thérapeutique incluent des ateliers pratiques sur la gestion des vertiges au quotidien [7,14].
Au niveau professionnel, la Médecine du Travail peut vous aider à adapter votre poste de travail. N'hésitez pas à solliciter une visite avec le médecin du travail pour évaluer les aménagements nécessaires. Certaines mutuelles proposent également des programmes de prévention spécialisés incluant des consultations ergonomiques [14]. Les réseaux sociaux comptent aussi des groupes de patients qui partagent leurs expériences et conseils pratiques, créant une véritable communauté d'entraide.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre syndrome sympathique cervical postérieur au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des retours de patients, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [10,14].
Pour la gestion de la douleur, tenez un carnet de symptômes détaillé. Notez l'intensité de vos douleurs, les facteurs déclenchants, et l'efficacité des traitements. Cette information sera précieuse pour votre médecin et vous aidera à identifier vos propres patterns [7,12]. L'application de chaleur locale (bouillotte, coussin chauffant) peut apporter un soulagement temporaire lors des crises.
Concernant l'alimentation, certains patients rapportent une amélioration avec la réduction des aliments pro-inflammatoires : sucre raffiné, aliments transformés, excès de caféine. Privilégiez une alimentation riche en oméga-3 (poissons gras, noix) et en antioxydants (fruits et légumes colorés) [13,14].
Pour le stress, facteur aggravant reconnu, explorez différentes techniques de relaxation : méditation, sophrologie, cohérence cardiaque. Même 10 minutes par jour peuvent faire une différence significative [5,10]. N'oubliez pas l'importance du sommeil : couchez-vous et levez-vous à heures régulières, évitez les écrans avant le coucher, et créez un environnement propice au repos.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter est crucial pour une prise en charge optimale du syndrome sympathique cervical postérieur. Certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation médicale rapide [3,7].
Consultez en urgence si vous présentez des maux de tête soudains et intenses, différents de vos douleurs habituelles, accompagnés de fièvre, de raideur de nuque, ou de troubles neurologiques nouveaux. Ces symptômes peuvent évoquer une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate [4,8].
Une consultation programmée s'impose si vos symptômes s'aggravent malgré le traitement, si de nouveaux symptômes apparaissent, ou si votre qualité de vie se détériore significativement. N'attendez pas que la situation devienne ingérable [10,14]. De même, toute modification importante de vos symptômes habituels mérite une évaluation médicale.
Pour le suivi régulier, planifiez des consultations de contrôle même en l'absence de symptômes nouveaux. La fréquence dépend de la sévérité de votre pathologie, mais un suivi semestriel est généralement recommandé [5,7]. Ces consultations permettent d'adapter le traitement, de prévenir les complications, et de bénéficier des dernières innovations thérapeutiques. N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute : il vaut mieux une consultation de trop qu'une complication évitable.
Questions Fréquentes
Le syndrome sympathique cervical postérieur est-il héréditaire ?Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions anatomiques (forme de la colonne cervicale, laxité ligamentaire) peuvent être transmises familialement et favoriser son développement [5,10].
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Avec un traitement approprié, la majorité des patients obtiennent une rémission complète ou une amélioration très significative. Les innovations thérapeutiques récentes, comme la prolothérapie, offrent de nouveaux espoirs même pour les cas résistants [1,2].
Le syndrome peut-il réapparaître après guérison ?
Oui, des récidives sont possibles, particulièrement en cas d'exposition répétée aux facteurs déclenchants. C'est pourquoi le maintien des mesures préventives reste important même après amélioration [7,12].
Quels sports sont déconseillés ?
Évitez les sports de contact (rugby, boxe), les sports avec mouvements brusques de la tête (tennis, squash), et les activités à risque de chute (équitation, ski). Privilégiez la natation, la marche, et le yoga adapté [10,13].
Les traitements sont-ils remboursés ?
Les consultations médicales et la kinésithérapie sont remboursées par l'Assurance Maladie. Certaines techniques innovantes comme la prolothérapie peuvent ne pas être prises en charge, renseignez-vous auprès de votre mutuelle [14].
Questions Fréquentes
Le syndrome sympathique cervical postérieur est-il héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions anatomiques peuvent être transmises familialement.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Avec un traitement approprié, la majorité des patients obtiennent une rémission complète ou une amélioration très significative.
Quels sports sont déconseillés ?
Évitez les sports de contact et les activités avec mouvements brusques de la tête. Privilégiez la natation et la marche.
Les traitements sont-ils remboursés ?
Les consultations médicales et la kinésithérapie sont remboursées. Certaines techniques innovantes peuvent ne pas être prises en charge.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Tinnitus, cervical spine instability, and neck pain - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Ross HAUSER | Medical Director | Doctor of Medicine - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Headache associated with cervical spine dysfunction - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Syndrome De Claude Bernard Horner Transitoire Apres Cannulation De La Veine Jugulaire Interne (2025)Lien
- [5] Raisonnement clinique et triage autour de l'instabilité cervicale haute (2024)Lien
- [6] Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible iatrogène peropératoire (2025)Lien
- [7] Étourdissement cervicogénique: quand cervicalgie et vertige s'intriquent (2023)Lien
- [8] L'ATLAS EN LIBRE ACCÈS OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE, CHIRURGIE OPÉRATOIRE DE LA TÊTE ET DU COULien
- [9] Imagerie des masses cervicales chez l'enfant: à propos de 93 cas (2022)Lien
- [10] Effect of Cervical Decompression on Atypical Symptoms Cervical Spondylosis (2022)Lien
- [11] LA PLACE DE LA CHIRURGIE DANS LA STRATEGIE THERAPEUTIQUE DE LA MALADIE DE BASEDOWLien
- [12] Qu'est-ce que le syndrome Barré-Lieou?Lien
- [13] Syndrome de Barré-LiéouLien
- [14] Cervicalgies : causes, symptômes et traitementsLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Syndrome De Claude Bernard Horner Transitoire Apres Cannulation De La Veine Jugulaire Interne (A Propos D'un Cas) (2025)[PDF]
- Raisonnement clinique et triage autour de l'instabilité cervicale haute (2024)
- Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible iatrogène peropératoire: un rapport de cas (2025)
- Étourdissement cervicogénique: quand cervicalgie et vertige s' intriquent (2023)
- [PDF][PDF] L'ATLAS EN LIBRE ACCÈS OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE, CHIRURGIE OPÉRATOIRE DE LA TÊTE ET DU COU [PDF]
Ressources web
- Qu'est-ce que le syndrome Barré-Lieou? (yvesroychiro.ca)
Ce syndrome cervical postérieur se présente généralement chez les patients qui ont entre 40 et 50 ans, mais il peut affecter une personne plus jeune.
- Syndrome de Barré-Liéou (rarediseaseday.org)
Les facteurs d'identification qui distinguent le syndrome de Barré-Liéou des autres blessures de la tête et du cou comprennent l'implication du système nerveux ...
- Cervicalgies : causes, symptômes et traitements (doctissimo.fr)
31 juil. 2024 — Le syndrome de Barré-Liéou (syndrome cervical sympathique postérieur) associe aux signes de l'arthrose, des vertiges aux changements de ...
- 2.7 Étourdissements (lacliniquedelatete.ca)
28 mars 2020 — Les symptômes incluent notamment un vertige, de la diplopie, une parésie et fatigue du membre supérieur, des paresthésies, et une ataxie [12].
- Syndrome sympathique cervical postérieur (symptoma.be)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.