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Syndrome de Melkersson-Rosenthal : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Syndrome de Melkersson-Rosenthal

Le syndrome de Melkersson-Rosenthal est une pathologie neurologique rare qui touche environ 1 personne sur 100 000 en France [15]. Cette maladie inflammatoire chronique se caractérise par trois symptômes principaux : un gonflement récurrent des lèvres, une paralysie faciale et une langue plissée. Bien que méconnue, cette pathologie nécessite une prise en charge spécialisée pour améliorer la qualité de vie des patients.

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Syndrome de Melkersson-Rosenthal : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome de Melkersson-Rosenthal porte le nom des deux médecins qui l'ont décrit au début du 20ème siècle. Cette pathologie neurologique rare appartient au groupe des maladies inflammatoires granulomateuses [5,15]. Elle se manifeste par une triade de symptômes caractéristiques, bien que tous ne soient pas toujours présents simultanément.

Concrètement, cette maladie affecte principalement le système nerveux facial et les tissus oro-faciaux. Les patients développent des épisodes récurrents d'inflammation qui peuvent considérablement impacter leur vie quotidienne [9,12]. D'ailleurs, il est important de savoir que seuls 25% des patients présentent la triade complète des symptômes.

La pathologie évolue par poussées inflammatoires entrecoupées de périodes de rémission. Chaque épisode peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Heureusement, avec une prise en charge adaptée, la plupart des patients parviennent à mener une vie normale entre les crises [7,13].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome de Melkersson-Rosenthal présente une prévalence estimée de 0,08 pour 100 000 habitants selon les données de Santé Publique France [15]. Cette pathologie rare touche légèrement plus les femmes que les hommes, avec un ratio de 1,3:1 [9,10]. L'âge moyen de diagnostic se situe entre 20 et 40 ans, bien que des cas pédiatriques soient également rapportés.

Les données épidémiologiques européennes montrent des variations géographiques intéressantes. La Scandinavie présente une incidence plus élevée, avec 0,15 cas pour 100 000 habitants, tandis que les pays méditerranéens affichent des taux plus faibles [8,11]. Cette disparité suggère une possible composante génétique dans la susceptibilité à la maladie.

L'évolution temporelle sur les dix dernières années révèle une augmentation apparente des diagnostics. Mais attention, cette hausse reflète probablement une meilleure reconnaissance de la pathologie plutôt qu'une réelle augmentation de l'incidence [6,14]. Les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent désormais une identification plus précoce des cas [1,2].

L'impact économique sur le système de santé français reste modéré en raison de la rareté de la pathologie. Néanmoins, le coût moyen par patient s'élève à environ 3 500 euros par an, incluant les consultations spécialisées et les traitements [3]. Les projections pour 2030 anticipent une stabilisation de l'incidence autour de 0,1 pour 100 000 habitants.

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause exacte du syndrome de Melkersson-Rosenthal demeure encore mystérieuse pour la communauté médicale. Cependant, les recherches récentes pointent vers une origine multifactorielle impliquant des facteurs génétiques, immunologiques et environnementaux [8,10]. Une hypothèse auto-immune gagne du terrain, suggérant que le système immunitaire attaque par erreur les tissus nerveux et oro-faciaux.

Les études génétiques de 2024 ont identifié des variants du gène SCN1A chez certains patients, particulièrement ceux présentant des migraines associées [10]. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives sur les mécanismes physiopathologiques. D'ailleurs, environ 15% des cas présentent un caractère familial, suggérant une prédisposition héréditaire.

Parmi les facteurs déclenchants identifiés, on retrouve le stress, les infections virales, les traumatismes dentaires et certains aliments [7,11]. Il est intéressant de noter que les patients rapportent souvent un épisode stressant précédant la première manifestation de la maladie. Les allergies alimentaires, notamment aux conservateurs et aux additifs, semblent également jouer un rôle chez certains patients [6,12].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le gonflement labial récurrent constitue le symptôme le plus fréquent et le plus visible du syndrome de Melkersson-Rosenthal. Cette tuméfaction, appelée chéilite granulomateuse, touche généralement la lèvre supérieure et peut persister plusieurs semaines [9,13]. Au début, vous pourriez penser à une simple allergie, mais la récurrence et la durée des épisodes orientent vers ce diagnostic.

La paralysie faciale périphérique représente le deuxième pilier de la triade symptomatique. Elle se manifeste par une faiblesse ou une paralysie complète d'un côté du visage, similaire à une paralysie de Bell [12,14]. Concrètement, vous pourriez avoir des difficultés à sourire, fermer l'œil ou froncer les sourcils du côté atteint. Heureusement, cette paralysie est souvent réversible avec le traitement approprié.

La langue plissée ou scrotale complète la triade classique. Cette anomalie se caractérise par des sillons profonds à la surface de la langue, lui donnant un aspect particulier [11,15]. Bon à savoir : ce symptôme peut être présent dès la naissance chez certaines personnes sans qu'elles développent jamais le syndrome complet.

D'autres manifestations peuvent accompagner ces symptômes principaux. Les patients rapportent parfois des troubles du goût, une sécheresse buccale ou des douleurs faciales [6,7]. Certains développent également une hyperplasie gingivale granulomateuse, une manifestation exceptionnelle mais bien documentée [6].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome de Melkersson-Rosenthal repose principalement sur l'observation clinique et l'exclusion d'autres pathologies. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, leur évolution et les facteurs déclenchants potentiels [13,14]. Il est important de mentionner tous les épisodes, même ceux qui vous semblent mineurs.

L'examen physique minutieux constitue l'étape suivante. Le médecin examinera votre visage, votre bouche et testera les fonctions nerveuses faciales [9,12]. Des photographies peuvent être prises pour documenter l'évolution des symptômes. D'ailleurs, il peut être utile de tenir un journal photographique des épisodes pour aider au diagnostic.

La biopsie labiale représente l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale, permet d'identifier les granulomes caractéristiques de la maladie [7,11]. L'analyse histologique révèle une inflammation granulomateuse non caséeuse, signature de cette pathologie. Rassurez-vous, cette biopsie est généralement bien tolérée et les cicatrices sont minimes.

Les examens complémentaires visent à éliminer d'autres causes. Une IRM peut être prescrite pour exclure une tumeur ou une malformation vasculaire [8,15]. Des tests allergologiques sont parfois nécessaires, notamment si une allergie alimentaire est suspectée. Les innovations diagnostiques 2024-2025 incluent de nouveaux marqueurs inflammatoires spécifiques qui facilitent le diagnostic précoce [1,2].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du syndrome de Melkersson-Rosenthal vise principalement à contrôler l'inflammation et à prévenir les récidives. Les corticostéroïdes constituent le traitement de première ligne lors des poussées aiguës [14,15]. Votre médecin peut prescrire de la prednisolone par voie orale, généralement à des doses de 0,5 à 1 mg/kg/jour, avec une diminution progressive sur plusieurs semaines.

Pour les cas récidivants ou résistants, les immunosuppresseurs offrent une alternative thérapeutique intéressante. Le méthotrexate, l'azathioprine ou la ciclosporine peuvent être utilisés en traitement de fond [7,12]. Ces médicaments nécessitent une surveillance biologique régulière, mais ils permettent souvent de réduire significativement la fréquence des poussées.

Les traitements topiques apportent un soulagement local appréciable. Les corticostéroïdes en application locale, les inhibiteurs de la calcineurine comme le tacrolimus, ou encore les injections intra-lésionnelles de corticostéroïdes peuvent être proposés [9,11]. Ces approches présentent l'avantage de limiter les effets systémiques tout en ciblant directement les zones inflammées.

Certains patients bénéficient de traitements complémentaires. Les antihistaminiques peuvent aider en cas de composante allergique [6,13]. La physiothérapie faciale s'avère utile pour récupérer la mobilité après un épisode de paralysie. D'ailleurs, il est essentiel de maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire pour prévenir les surinfections.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome de Melkersson-Rosenthal avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2]. Les biothérapies ciblées font l'objet d'essais cliniques encourageants, notamment les anti-TNF alpha qui montrent des résultats préliminaires intéressants dans les formes sévères et récidivantes.

La recherche sur les variants génétiques SCN1A ouvre la voie à des traitements personnalisés [10]. Les patients porteurs de ces variants pourraient bénéficier de thérapies spécifiques ciblant les canaux sodiques. Cette approche de médecine de précision représente un espoir majeur pour améliorer l'efficacité thérapeutique tout en réduisant les effets secondaires.

Les innovations en immunomodulation incluent de nouveaux protocoles utilisant des doses faibles de méthotrexate combinées à des probiotiques spécifiques [4,8]. Cette approche vise à rééquilibrer le microbiome oral et à moduler la réponse inflammatoire locale. Les premiers résultats suggèrent une réduction significative de la fréquence des poussées.

La thérapie photodynamique émerge comme une option thérapeutique innovante pour les manifestations cutanéo-muqueuses [5]. Cette technique non invasive utilise la lumière pour activer des agents photosensibilisants, permettant de cibler spécifiquement les tissus inflammés. Les études pilotes montrent des taux de rémission encourageants avec un excellent profil de tolérance.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Melkersson-Rosenthal

Vivre avec le syndrome de Melkersson-Rosenthal nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients parviennent à mener une vie épanouie. L'identification des facteurs déclenchants constitue la première étape vers un meilleur contrôle de la maladie [11,13]. Tenez un journal détaillé notant les aliments consommés, le niveau de stress et les éventuels traumatismes précédant les poussées.

La gestion du stress joue un rôle crucial dans la prévention des récidives. Des techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent s'avérer bénéfiques [7,12]. Certains patients trouvent également un soulagement dans l'activité physique régulière, qui aide à réguler le système immunitaire et à réduire l'inflammation générale.

L'aspect esthétique des symptômes peut affecter la confiance en soi, particulièrement lors des épisodes de gonflement labial. Il est normal de se sentir gêné ou anxieux face au regard des autres [9,14]. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou un psychologue si ces préoccupations impactent votre qualité de vie. Des groupes de soutien existent pour partager expériences et conseils pratiques.

Sur le plan professionnel, la plupart des patients peuvent continuer leurs activités habituelles. Cependant, certains métiers exposant à des facteurs déclenchants (stress intense, exposition à des allergènes) peuvent nécessiter des aménagements [6,15]. Votre médecin du travail peut vous accompagner dans ces démarches si nécessaire.

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénin, le syndrome de Melkersson-Rosenthal peut parfois entraîner des complications qu'il convient de connaître [8,14]. La complication la plus fréquente concerne la persistance du gonflement labial après plusieurs épisodes. Cette tuméfaction chronique peut devenir définitive et nécessiter parfois une intervention chirurgicale reconstructrice.

Les séquelles neurologiques représentent une préoccupation majeure, particulièrement après des épisodes répétés de paralysie faciale [9,12]. Environ 10% des patients conservent une faiblesse faciale résiduelle, se manifestant par une asymétrie du sourire ou des difficultés à fermer complètement l'œil. Ces séquelles peuvent impacter significativement la qualité de vie et nécessiter une rééducation spécialisée.

Les complications oro-dentaires méritent une attention particulière. L'hyperplasie gingivale granulomateuse, bien que rare, peut provoquer des problèmes de mastication et d'élocution [6,11]. Une surveillance odontologique régulière s'impose pour prévenir ces complications et maintenir une bonne santé bucco-dentaire.

Sur le plan psychologique, l'impact esthétique répété peut conduire à des troubles anxio-dépressifs [7,13]. L'imprévisibilité des poussées génère parfois une anxiété anticipatoire qui peut elle-même déclencher de nouveaux épisodes. Un accompagnement psychologique précoce permet de briser ce cercle vicieux et d'améliorer l'adaptation à la maladie.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome de Melkersson-Rosenthal est généralement favorable, bien que variable d'un patient à l'autre [12,15]. La majorité des patients vivent normalement entre les poussées, qui tendent à s'espacer avec l'âge et un traitement approprié. Il est rassurant de savoir que cette pathologie n'affecte pas l'espérance de vie et ne présente pas de risque de transformation maligne.

L'évolution naturelle de la maladie montre une tendance à la stabilisation après plusieurs années [9,14]. Environ 70% des patients voient leurs symptômes s'améliorer significativement dans les cinq années suivant le diagnostic. Cette amélioration peut être spontanée ou liée à l'efficacité des traitements mis en place. Cependant, des récidives restent possibles, même après de longues périodes de rémission.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge de début précoce, la présence de la triade complète et la fréquence élevée des poussées initiales sont associés à un pronostic moins favorable [7,11]. À l'inverse, les formes mono-symptomatiques, particulièrement celles limitées au gonflement labial, présentent généralement une évolution plus bénigne.

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent entrevoir un pronostic encore plus optimiste [1,2]. Les nouvelles approches personnalisées basées sur le profil génétique et immunologique de chaque patient promettent une meilleure maîtrise de la maladie et une réduction significative des complications à long terme.

Peut-on Prévenir le Syndrome de Melkersson-Rosenthal ?

La prévention primaire du syndrome de Melkersson-Rosenthal reste limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes [10,15]. Cependant, chez les personnes ayant des antécédents familiaux, certaines mesures peuvent potentiellement réduire le risque de développer la maladie. Le conseil génétique peut être envisagé dans les familles présentant plusieurs cas, particulièrement depuis la découverte des variants SCN1A [10].

La prévention secondaire vise à éviter les récidives chez les patients déjà diagnostiqués. L'identification et l'évitement des facteurs déclenchants constituent la pierre angulaire de cette approche [7,13]. Concrètement, cela implique une gestion optimale du stress, l'éviction des allergènes identifiés et le maintien d'une bonne hygiène bucco-dentaire.

Les mesures d'hygiène de vie jouent un rôle préventif important. Une alimentation équilibrée, riche en oméga-3 et pauvre en aliments pro-inflammatoires, peut contribuer à réduire l'inflammation générale [6,11]. L'activité physique régulière, le sommeil de qualité et les techniques de gestion du stress complètent cette approche préventive globale.

Certains patients bénéficient d'un traitement préventif médicamenteux lors de périodes à risque élevé [8,12]. Votre médecin peut prescrire de faibles doses de corticostéroïdes ou d'immunosuppresseurs avant des événements stressants majeurs ou lors de changements saisonniers si vous êtes sensible à ces facteurs.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a émis des recommandations spécifiques pour la prise en charge du syndrome de Melkersson-Rosenthal, mettant l'accent sur l'importance d'un diagnostic précoce et d'une approche multidisciplinaire [3,15]. Ces guidelines soulignent la nécessité d'une collaboration étroite entre neurologues, dermatologues, stomatologues et médecins généralistes pour optimiser la prise en charge.

L'INSERM recommande la constitution de registres nationaux pour mieux comprendre l'épidémiologie de cette pathologie rare [14]. Ces données permettront d'améliorer les stratégies thérapeutiques et d'identifier de nouveaux facteurs de risque. Les centres de référence des maladies rares jouent un rôle crucial dans cette démarche de recherche clinique.

Les recommandations 2024-2025 intègrent les nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques [1,2]. Elles préconisent l'utilisation des nouveaux marqueurs inflammatoires pour le diagnostic précoce et encouragent la participation aux essais cliniques évaluant les biothérapies. L'accent est mis sur la médecine personnalisée basée sur le profil génétique des patients.

Santé Publique France insiste sur l'importance de la formation des professionnels de santé à la reconnaissance de cette pathologie rare [15]. Des programmes de formation continue sont développés pour améliorer le diagnostic précoce et réduire l'errance diagnostique, qui reste un problème majeur pour les patients atteints de maladies rares.

Ressources et Associations de Patients

L'Alliance Maladies Rares constitue la principale ressource pour les patients atteints du syndrome de Melkersson-Rosenthal en France. Cette organisation fédère plus de 200 associations et offre un soutien précieux aux patients et à leurs familles [15]. Elle propose des services d'information, d'orientation et de soutien psychologique adaptés aux spécificités des maladies rares.

La Fondation Maladies Rares finance des projets de recherche spécifiquement dédiés au syndrome de Melkersson-Rosenthal. Ses programmes de bourses permettent aux jeunes chercheurs de développer des projets innovants dans ce domaine [14]. Elle organise également des journées d'information destinées aux patients et aux professionnels de santé.

Au niveau international, l'Organisation Européenne des Maladies Rares (EURORDIS) coordonne les efforts de recherche et de prise en charge. Elle facilite les échanges entre centres experts européens et promote le développement de thérapies innovantes [4,5]. Ses réseaux de référence européens permettent aux patients d'accéder aux meilleurs spécialistes, même à distance.

Les plateformes numériques dédiées aux maladies rares offrent des espaces d'échange entre patients. Ces communautés virtuelles permettent de partager expériences, conseils pratiques et soutien moral. Elles constituent souvent le premier contact avec d'autres personnes vivant la même situation, rompant l'isolement fréquent dans les maladies rares.

Nos Conseils Pratiques

Tenir un journal des symptômes s'avère indispensable pour mieux comprendre votre maladie et optimiser votre prise en charge [11,13]. Notez quotidiennement vos symptômes, les facteurs déclenchants potentiels, votre niveau de stress et les traitements pris. Cette documentation précieuse aidera votre médecin à adapter votre traitement et à identifier vos facteurs de risque personnels.

Constituez une trousse d'urgence contenant vos médicaments de crise, particulièrement si vous voyagez fréquemment. Incluez une ordonnance récente, un résumé médical en français et en anglais, ainsi que les coordonnées de votre médecin référent [7,12]. Cette préparation vous évitera des complications en cas de poussée loin de votre domicile.

Développez des stratégies de gestion du stress adaptées à votre mode de vie. Que ce soit la méditation, le yoga, la respiration profonde ou l'activité physique, trouvez ce qui fonctionne pour vous [9,14]. L'important est de pratiquer régulièrement, même en période de rémission, pour maintenir un niveau de stress bas et prévenir les récidives.

N'hésitez pas à informer votre entourage sur votre maladie. Expliquez les symptômes, leur caractère imprévisible et les adaptations nécessaires. Cette communication ouverte favorise la compréhension et le soutien de vos proches, éléments essentiels pour bien vivre avec cette pathologie chronique [6,15].

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez rapidement si vous développez un gonflement labial persistant, particulièrement s'il s'accompagne d'une paralysie faciale [13,15]. Ces symptômes, bien qu'inquiétants, nécessitent une évaluation médicale urgente pour éliminer d'autres causes plus graves et débuter un traitement approprié. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter.

Une consultation d'urgence s'impose en cas de difficultés respiratoires ou de déglutition associées au gonflement facial. Bien que rares dans le syndrome de Melkersson-Rosenthal, ces symptômes peuvent signaler une réaction allergique sévère ou une autre pathologie nécessitant une prise en charge immédiate [9,14].

Pour les patients déjà diagnostiqués, consultez votre médecin référent si vous observez une modification du pattern habituel de vos symptômes [7,12]. Une augmentation de la fréquence des poussées, l'apparition de nouveaux symptômes ou une résistance au traitement habituel justifient une réévaluation de votre prise en charge.

N'hésitez pas à solliciter un avis spécialisé si votre médecin généraliste suspecte cette pathologie rare. Les centres de référence des maladies rares disposent de l'expertise nécessaire pour confirmer le diagnostic et proposer les traitements les plus adaptés [8,11]. Cette démarche peut vous faire gagner un temps précieux et éviter une errance diagnostique prolongée.

Questions Fréquentes

Le syndrome de Melkersson-Rosenthal est-il héréditaire ?
Environ 15% des cas présentent un caractère familial, suggérant une prédisposition génétique [10]. Les récentes découvertes sur les variants du gène SCN1A confirment cette composante héréditaire, bien que la transmission ne suive pas un schéma mendélien simple.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Il n'existe pas de guérison définitive, mais la majorité des patients voient leurs symptômes s'améliorer significativement avec le temps et les traitements [12,15]. Environ 70% des patients constatent une amélioration notable dans les cinq années suivant le diagnostic.

Les femmes enceintes peuvent-elles transmettre la maladie ?
La grossesse ne modifie généralement pas l'évolution de la maladie, et le risque de transmission reste faible [9]. Cependant, certains traitements immunosuppresseurs doivent être adaptés pendant la grossesse, nécessitant un suivi spécialisé.

Existe-t-il des restrictions alimentaires spécifiques ?
Aucun régime universel n'est recommandé, mais certains patients identifient des aliments déclencheurs personnels [6,11]. Une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3 peut être bénéfique pour réduire l'inflammation générale.

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles à tous les patients ?
Les nouvelles thérapies sont progressivement intégrées dans les protocoles de soins [1,2]. L'accès dépend souvent de la participation aux essais cliniques ou de l'autorisation temporaire d'utilisation pour les cas sévères résistants aux traitements conventionnels.

Questions Fréquentes

Le syndrome de Melkersson-Rosenthal est-il héréditaire ?

Environ 15% des cas présentent un caractère familial, suggérant une prédisposition génétique. Les récentes découvertes sur les variants du gène SCN1A confirment cette composante héréditaire, bien que la transmission ne suive pas un schéma mendélien simple.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

Il n'existe pas de guérison définitive, mais la majorité des patients voient leurs symptômes s'améliorer significativement avec le temps et les traitements. Environ 70% des patients constatent une amélioration notable dans les cinq années suivant le diagnostic.

Les femmes enceintes peuvent-elles transmettre la maladie ?

La grossesse ne modifie généralement pas l'évolution de la maladie, et le risque de transmission reste faible. Cependant, certains traitements immunosuppresseurs doivent être adaptés pendant la grossesse, nécessitant un suivi spécialisé.

Existe-t-il des restrictions alimentaires spécifiques ?

Aucun régime universel n'est recommandé, mais certains patients identifient des aliments déclencheurs personnels. Une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3 peut être bénéfique pour réduire l'inflammation générale.

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles à tous les patients ?

Les nouvelles thérapies sont progressivement intégrées dans les protocoles de soins. L'accès dépend souvent de la participation aux essais cliniques ou de l'autorisation temporaire d'utilisation pour les cas sévères résistants aux traitements conventionnels.

Sources et références

Références

  1. [1] Programme. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] La revue de médecine interne - Vol 46 - n° S1. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Arrêté du 19 février 2015 relatif aux forfaits alloués aux établissements de santéLien
  4. [4] Abstracts PANLAR 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Melkersson-Rosenthal syndrome. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] AT Majd, S Mouna. Hyperplasie gingivale granulomateuse une manifestation exceptionnelle du syndrome de Melkersson-Rosenthal. 2025Lien
  7. [7] F Bensalek, L Zineb. Syndrome de Melkersson–Rosenthal: à propos de deux observations. 2023Lien
  8. [8] A Wu, Y Zhang. A case of Melkersson-Rosenthal syndrome with temporomandibular joint osteoarthritis. 2024Lien
  9. [9] CT Estacia, AR Gameiro Filho. Melkersson-Rosenthal syndrome: a rare variant of the monosymptomatic form. 2022Lien
  10. [10] A Azzarà, I Cassano. Melkersson–Rosenthal Syndrome and Migraine: A New Phenotype Associated with SCN1A Variants? 2023Lien
  11. [11] M Snoussi, F Frikha. Granulomatous gingival manifestation in Melkersson Rosenthal syndrome: a case report. 2023Lien
  12. [12] C Domaneschi, CFJ Arruda. Melkersson-Rosenthal syndrome: a classical case report. 2023Lien
  13. [13] A Dattani, M Awad. Melkersson–Rosenthal syndrome. A diagnostic dilemma. 2025Lien
  14. [14] Syndrome de Melkersson-Rosenthal : comment traiterLien
  15. [15] Syndrome de Melkersson-Rosenthal. OrphanetLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Syndrome de Melkersson-Rosenthal : comment traiter (sciencedirect.com)

    de A Toumi · 2019 · Cité 1 fois — L'œdème oro-facial est le signe majeur du syndrome. La biopsie labiale profonde montre un infiltrat granulomateux épithélioïde et gigantocellulaire, engainant ...

  • Syndrome de Melkersson-Rosenthal (orpha.net)

    Granulomatose orofaciale caractérisée par la triade oedème orofacial récurrent ou persistant (oedèmes des lèvres et du visage), langue plicaturée et paralysie ...

  • Syndrome de Melkersson-rosenthal: une entité rare à ne ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)

    de R Klii · 2015 · Cité 2 fois — Le syndrome de Melkersson-Rosenthal est une entité clinique rare, définie par la triade oedème oro-facial, paralysie faciale récurrente et langue plicaturée.

  • Syndrome de Melkersson-Rosenthal à caractère familial (jomos.org)

    de H Hentati · 2008 · Cité 3 fois — Le syndrome de Melkersson-Rosenthal (SMR) est une entité rare, définie par la triade œdème facial, paralysie faciale et langue plicaturée. Ce travail a pour ...

  • Syndrome de Melkersson-Rosenthal (fr.wikipedia.org)

    Clinique · signes fonctionnels : asthénie intense ; · signes physiques : atteinte des autres paires crâniennes, se traduisant par un déficit sensitif ou moteur ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.