Syndrome de May-Thurner : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Le syndrome de May-Thurner est une pathologie vasculaire méconnue qui touche principalement les femmes jeunes. Cette compression de la veine iliaque gauche par l'artère iliaque droite peut provoquer des thromboses veineuses graves. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, ses symptômes et les traitements disponibles en 2025.

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Syndrome de May-Thurner : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de May-Thurner, également appelé syndrome de Cockett, est une pathologie vasculaire caractérisée par la compression de la veine iliaque commune gauche par l'artère iliaque commune droite [5,14]. Cette compression anatomique se produit au niveau du croisement de ces deux vaisseaux sanguins majeurs dans le bassin.
Mais pourquoi cette compression pose-t-elle problème ? En fait, cette situation anatomique particulière peut entraîner une diminution du flux sanguin veineux et favoriser la formation de caillots sanguins [6]. La veine comprimée développe progressivement des lésions de sa paroi interne, créant un terrain propice aux thromboses veineuses profondes.
D'ailleurs, cette pathologie a été décrite pour la première fois en 1957 par les médecins May et Thurner, qui ont observé cette anomalie anatomique lors d'autopsies [5]. Aujourd'hui, grâce aux progrès de l'imagerie médicale, nous comprenons mieux les mécanismes de cette maladie et ses implications cliniques.
L'important à retenir, c'est que le syndrome de May-Thurner n'est pas une maladie rare comme on le pensait autrefois. Les études récentes montrent qu'il pourrait être présent chez une proportion significative de la population, mais reste souvent asymptomatique [8,11].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent que le syndrome de May-Thurner touche principalement les femmes, avec un ratio de 3 à 5 femmes pour 1 homme [9,12]. Cette prédominance féminine s'explique notamment par les facteurs hormonaux et les modifications anatomiques liées à la grossesse.
En France, bien que les données spécifiques soient limitées, les études européennes suggèrent une prévalence de la compression anatomique chez 20 à 25% de la population générale [1,6]. Cependant, seuls 2 à 5% des individus développent des symptômes cliniques significatifs. Cette différence importante entre la présence anatomique et l'expression clinique souligne la complexité de cette pathologie.
Concrètement, l'âge moyen de diagnostic se situe entre 20 et 40 ans, avec un pic d'incidence chez les femmes en âge de procréer [8,12]. Les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent désormais une détection plus précoce, modifiant potentiellement ces statistiques [2,3].
Au niveau international, les études américaines rapportent des chiffres similaires, avec une incidence annuelle estimée à 2-3 cas pour 100 000 habitants [5]. Néanmoins, ces chiffres pourraient être sous-estimés en raison du sous-diagnostic historique de cette pathologie. D'ailleurs, les registres européens montrent une augmentation de 15% des diagnostics depuis 2020, probablement liée à l'amélioration des techniques d'imagerie [6].
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale du syndrome de May-Thurner est anatomique : il s'agit d'une variation normale de l'anatomie vasculaire où l'artère iliaque droite croise et comprime la veine iliaque gauche [5,14]. Cette disposition anatomique est présente dès la naissance, mais les symptômes n'apparaissent généralement qu'à l'âge adulte.
Plusieurs facteurs de risque peuvent déclencher ou aggraver cette pathologie. Les facteurs hormonaux jouent un rôle majeur, expliquant pourquoi les femmes sont plus touchées [9,12]. La grossesse, la prise de contraceptifs oraux et les traitements hormonaux substitutifs augmentent significativement le risque de thrombose chez les personnes prédisposées.
D'autres facteurs de risque incluent l'immobilisation prolongée, les voyages en avion de longue durée, les interventions chirurgicales, et certaines maladies auto-immunes [7,12]. Il est intéressant de noter que des études récentes suggèrent une possible prédisposition familiale, avec des cas familiaux rapportés dans la littérature médicale [9].
Bon à savoir : les innovations de 2024 ont permis de développer des modèles prédictifs pour identifier les patients à risque [3]. Ces outils d'évaluation prennent en compte l'ensemble des facteurs de risque personnels et familiaux pour une approche plus personnalisée.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome de May-Thurner peuvent être trompeurs et sont souvent confondus avec d'autres pathologies [8,11]. Le symptôme le plus caractéristique est la douleur unilatérale de la jambe gauche, généralement accompagnée d'un gonflement (œdème) progressif.
Vous pourriez ressentir une sensation de lourdeur dans la jambe, particulièrement en fin de journée ou après une station debout prolongée. Cette douleur peut s'étendre du mollet jusqu'à la cuisse et s'accompagner d'une sensation de tension ou de crampes [11,12]. Certains patients décrivent également des fourmillements ou une sensation de "jambe qui s'endort".
Mais attention, le syndrome de May-Thurner peut aussi se révéler brutalement par une thrombose veineuse profonde [8]. Dans ce cas, les symptômes sont plus alarmants : douleur intense et soudaine, gonflement important de la jambe, chaleur locale, et parfois coloration bleutée de la peau. Cette situation constitue une urgence médicale.
Il faut savoir que certains patients présentent des symptômes atypiques, comme des douleurs pelviennes chroniques ou des troubles de la circulation veineuse superficielle [11]. Ces manifestations moins typiques peuvent retarder le diagnostic, d'où l'importance de consulter en cas de symptômes persistants de la jambe gauche.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de May-Thurner nécessite une approche méthodique et des examens d'imagerie spécialisés [6,10]. La première étape consiste en un examen clinique approfondi où votre médecin recherchera les signes caractéristiques : asymétrie des membres inférieurs, présence d'œdème, et évaluation de la circulation veineuse.
L'échographie Doppler constitue généralement le premier examen d'imagerie réalisé [6]. Cet examen non invasif permet d'évaluer le flux sanguin dans les veines et de détecter d'éventuels caillots. Cependant, l'échographie peut parfois être insuffisante pour visualiser clairement la compression au niveau iliaque.
C'est pourquoi le scanner avec injection de produit de contraste (angio-scanner) ou l'IRM veineuse sont souvent nécessaires pour confirmer le diagnostic [6,10]. Ces examens permettent de visualiser précisément l'anatomie vasculaire et de quantifier le degré de compression veineuse. Les innovations 2024-2025 incluent des protocoles d'imagerie améliorés qui réduisent la dose de radiation et améliorent la qualité des images [2,4].
Dans certains cas complexes, une phlébographie peut être réalisée. Cet examen invasif, effectué par un radiologue interventionnel, permet une visualisation directe des veines et peut être couplé à un geste thérapeutique [4,10]. Les nouvelles techniques de 2024 permettent désormais des procédures moins invasives avec de meilleurs résultats [2,4].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du syndrome de May-Thurner dépend de la sévérité des symptômes et de la présence ou non de complications thrombotiques [4,10]. Pour les formes asymptomatiques ou peu symptomatiques, une surveillance médicale avec des mesures préventives peut suffire : port de bas de contention, activité physique régulière, et évitement des facteurs de risque.
Lorsqu'une thrombose veineuse est présente, le traitement repose sur les anticoagulants [8,10]. Ces médicaments, comme les héparines puis les antivitamines K ou les nouveaux anticoagulants oraux, permettent de dissoudre le caillot existant et de prévenir la formation de nouveaux caillots. La durée du traitement varie généralement de 3 à 6 mois, parfois plus selon les cas.
Pour les cas sévères ou récidivants, des traitements interventionnels sont disponibles [4,7]. L'angioplastie avec pose de stent constitue le traitement de référence : un petit ressort métallique est placé dans la veine comprimée pour maintenir son ouverture. Les résultats de cette technique sont excellents, avec des taux de succès supérieurs à 90% [4].
Les innovations 2024-2025 incluent de nouveaux types de stents plus performants et des techniques de pose moins invasives [2,4]. Certains centres proposent également la thrombolyse dirigée, une technique qui permet de dissoudre directement les caillots par injection locale de médicaments [4]. Ces avancées offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques pour les patients les plus complexes.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome de May-Thurner avec plusieurs innovations majeures [2,3,4]. Les nouveaux stents biodégradables représentent une avancée significative : ces dispositifs se résorbent progressivement après avoir maintenu l'ouverture veineuse, réduisant les risques de complications à long terme [4].
Une innovation particulièrement prometteuse concerne le développement de modèles prédictifs personnalisés [3]. Ces outils utilisent l'intelligence artificielle pour analyser les données cliniques, radiologiques et génétiques de chaque patient, permettant de prédire le risque de complications et d'adapter le traitement de manière individualisée.
Les techniques d'imagerie ont également bénéficié d'améliorations notables [2]. Les nouveaux protocoles de scanner permettent une réduction de 40% de la dose de radiation tout en améliorant la qualité des images. Cette avancée est particulièrement importante pour les jeunes femmes qui nécessitent un suivi régulier.
En recherche clinique, plusieurs essais thérapeutiques sont en cours pour évaluer de nouvelles approches [2,4]. Parmi elles, la thérapie génique visant à améliorer la régénération veineuse et les traitements anti-inflammatoires ciblés pour réduire les lésions de la paroi veineuse. Ces recherches ouvrent des perspectives d'avenir encourageantes pour les patients atteints de formes complexes de la maladie.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de May-Thurner
Vivre avec le syndrome de May-Thurner nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie normale [7,12]. L'activité physique régulière est non seulement possible, mais recommandée : la marche, la natation et le vélo favorisent la circulation veineuse et réduisent les risques de complications.
Concrètement, vous devrez probablement porter des bas de contention au quotidien, surtout lors des journées de travail prolongées en position debout ou assise [10,12]. Ces dispositifs médicaux, bien que contraignants au début, deviennent rapidement une habitude et apportent un réel soulagement des symptômes.
Il est important d'adapter certaines habitudes de vie : éviter les stations debout ou assises prolongées, surélever les jambes lors du repos, et maintenir une hydratation suffisante [7]. Les voyages en avion nécessitent des précautions particulières : port de bas de contention, mobilisation régulière des jambes, et parfois traitement anticoagulant préventif selon les recommandations médicales.
Rassurez-vous, la grossesse reste possible chez les femmes atteintes du syndrome de May-Thurner, mais nécessite une surveillance médicale renforcée [12]. Un suivi conjoint entre gynécologue et angiologue permet d'adapter le traitement et de prévenir les complications. De nombreuses femmes ont mené à terme des grossesses sans problème majeur.
Les Complications Possibles
Bien que le syndrome de May-Thurner soit généralement bien toléré, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de traitement approprié [8,11]. La thrombose veineuse profonde constitue la complication la plus fréquente et la plus redoutable, pouvant toucher jusqu'à 30% des patients symptomatiques non traités [8].
Cette thrombose peut elle-même entraîner une embolie pulmonaire, complication potentiellement mortelle où un fragment de caillot migre vers les poumons [8,11]. Heureusement, avec les traitements actuels et une prise en charge précoce, cette complication grave reste rare, survenant dans moins de 5% des cas traités.
À long terme, certains patients peuvent développer un syndrome post-thrombotique [7,11]. Cette pathologie se caractérise par des douleurs chroniques, un œdème persistant, et parfois des ulcères veineux de la jambe. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 visent justement à réduire l'incidence de cette complication invalidante [2,4].
D'autres complications moins fréquentes incluent les troubles de la circulation lymphatique et les douleurs pelviennes chroniques [7,12]. Il est rassurant de savoir que la plupart de ces complications peuvent être prévenues par un diagnostic précoce et un traitement adapté. C'est pourquoi il est essentiel de ne pas négliger les symptômes et de consulter rapidement en cas de doute.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de May-Thurner est généralement excellent lorsque la pathologie est diagnostiquée et traitée précocement [4,10]. Les études récentes montrent que plus de 95% des patients traités par angioplastie avec stent retrouvent une qualité de vie normale dans les 6 mois suivant l'intervention [4].
Pour les patients traités médicalement, le pronostic dépend largement de l'observance du traitement et de l'adoption de mesures préventives [10,12]. Avec un suivi médical régulier et le respect des recommandations, la majorité des patients évitent les complications majeures et maintiennent une activité normale.
Il faut savoir que le taux de récidive après traitement interventionnel est faible, inférieur à 10% à 5 ans [4]. Les nouveaux stents développés en 2024-2025 promettent des résultats encore meilleurs, avec des taux de perméabilité à long terme supérieurs à 90% [2,4]. Ces chiffres sont très encourageants pour les patients nouvellement diagnostiqués.
Cependant, certains facteurs peuvent influencer le pronostic : l'âge au moment du diagnostic, la présence de facteurs de risque persistants, et la précocité de la prise en charge [10,12]. C'est pourquoi un suivi médical régulier reste indispensable, même après un traitement réussi. La bonne nouvelle, c'est que la plupart des patients reprennent une vie totalement normale après traitement.
Peut-on Prévenir le Syndrome de May-Thurner ?
La prévention primaire du syndrome de May-Thurner est limitée car il s'agit d'une anomalie anatomique congénitale [5,9]. Cependant, il est possible de prévenir les complications et l'aggravation des symptômes par des mesures simples et efficaces [7,12].
La prévention secondaire repose sur l'identification précoce des personnes à risque [3,9]. Les nouveaux modèles prédictifs développés en 2024 permettent de dépister les patients susceptibles de développer des complications, notamment les femmes jeunes avec des antécédents familiaux de thrombose veineuse [3,9].
Concrètement, vous pouvez réduire votre risque de complications en adoptant un mode de vie sain : maintenir un poids optimal, pratiquer une activité physique régulière, éviter le tabagisme, et limiter les périodes d'immobilisation prolongée [7,12]. Ces mesures sont particulièrement importantes si vous présentez d'autres facteurs de risque cardiovasculaire.
Pour les femmes, il est essentiel de discuter avec son médecin des risques liés à la contraception hormonale et aux traitements substitutifs [12]. Dans certains cas, des alternatives non hormonales peuvent être préférables. De même, la planification des grossesses avec un suivi médical adapté permet de prévenir les complications thrombotiques [9,12].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises, notamment la Haute Autorité de Santé (HAS), ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge du syndrome de May-Thurner [1]. Ces nouvelles directives, publiées en 2024, intègrent les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques pour optimiser la prise en charge des patients.
La HAS recommande désormais un dépistage systématique chez les femmes jeunes présentant une thrombose veineuse profonde de la jambe gauche sans facteur déclenchant évident [1,6]. Cette approche permet d'identifier plus précocement les cas de syndrome de May-Thurner et d'adapter le traitement en conséquence.
Concernant les examens d'imagerie, les recommandations privilégient l'angio-scanner ou l'IRM veineuse comme examens de référence [1,6]. L'échographie Doppler, bien qu'utile en première intention, ne doit pas retarder la réalisation d'examens plus performants en cas de forte suspicion clinique.
Pour le traitement, la HAS préconise une approche multidisciplinaire impliquant angiologue, radiologue interventionnel et chirurgien vasculaire selon les cas [1]. Les nouvelles recommandations insistent également sur l'importance du suivi à long terme et de l'éducation thérapeutique des patients pour optimiser l'observance et prévenir les récidives.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints du syndrome de May-Thurner [13,14,15]. L'Association Française de Lutte contre les Thromboses et Maladies Cardiovasculaires propose des informations actualisées et un soutien aux patients et à leurs familles.
Les centres hospitaliers universitaires disposent généralement de consultations spécialisées en pathologie vasculaire où vous pouvez bénéficier d'une prise en charge experte [13,14]. Ces consultations multidisciplinaires réunissent angiologues, radiologues interventionnels et chirurgiens vasculaires pour une approche coordonnée.
Sur internet, plusieurs sites médicaux fiables proposent des informations validées sur le syndrome de May-Thurner [13,14,15]. Il est important de privilégier les sources officielles et de toujours discuter des informations trouvées avec votre médecin traitant. Les forums de patients peuvent également apporter un soutien moral, mais ne doivent jamais remplacer l'avis médical.
D'ailleurs, de nombreux centres proposent désormais des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux pathologies vasculaires. Ces programmes vous aident à mieux comprendre votre maladie, à optimiser votre traitement et à adopter les bons réflexes au quotidien. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe médicale sur la disponibilité de ces programmes dans votre région.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec le syndrome de May-Thurner au quotidien. Tout d'abord, écoutez votre corps : apprenez à reconnaître les signes d'aggravation (augmentation de la douleur, gonflement inhabituel) et n'hésitez pas à consulter rapidement si nécessaire [10,12].
Pour les activités professionnelles, organisez votre poste de travail pour éviter les positions statiques prolongées. Si vous travaillez assis, levez-vous et marchez quelques minutes toutes les heures. Si vous travaillez debout, alternez régulièrement l'appui sur vos jambes et utilisez un repose-pied [7,12].
Concernant l'alimentation, maintenez un poids optimal et limitez la consommation de sel qui favorise la rétention d'eau [7]. Une alimentation riche en fibres et en antioxydants (fruits, légumes) contribue à maintenir une bonne santé vasculaire. L'hydratation est également importante : buvez au moins 1,5 litre d'eau par jour, sauf contre-indication médicale.
Pour les voyages, planifiez vos déplacements en tenant compte de votre pathologie [12]. Portez vos bas de contention, mobilisez régulièrement vos jambes, et n'hésitez pas à demander un siège côté couloir dans l'avion pour faciliter vos déplacements. En cas de voyage prolongé, discutez avec votre médecin de l'opportunité d'un traitement anticoagulant préventif.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de savoir quand consulter en urgence et quand une consultation programmée suffit [8,11]. Consultez immédiatement si vous présentez : une douleur intense et soudaine de la jambe, un gonflement important et rapide, une coloration bleutée de la peau, ou des difficultés respiratoires qui pourraient évoquer une embolie pulmonaire [8].
Prenez rendez-vous dans les jours qui suivent si vous observez : une aggravation progressive de vos symptômes habituels, l'apparition de nouveaux symptômes (douleurs pelviennes, troubles de la sensibilité), ou si votre traitement actuel semble moins efficace [11,12].
Pour le suivi régulier, respectez les rendez-vous programmés avec votre angiologue, généralement tous les 6 à 12 mois selon votre situation [10]. Ces consultations permettent d'évaluer l'efficacité du traitement, d'adapter si nécessaire, et de dépister précocement d'éventuelles complications.
N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute, même si vos symptômes vous paraissent bénins [11]. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication grave non détectée. Votre équipe médicale est là pour vous accompagner et répondre à toutes vos questions, n'hésitez pas à en profiter !
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Syndrome de May-Thurner :
Questions Fréquentes
Le syndrome de May-Thurner est-il héréditaire ?
Des études récentes suggèrent une possible prédisposition familiale, avec des cas familiaux rapportés. Cependant, il ne s'agit pas d'une maladie héréditaire au sens strict, mais plutôt d'une variation anatomique qui peut être plus fréquente dans certaines familles.
Peut-on faire du sport avec un syndrome de May-Thurner ?
Oui, l'activité physique est même recommandée ! La marche, la natation et le vélo favorisent la circulation veineuse. Il faut simplement adapter l'intensité selon vos symptômes et suivre les recommandations de votre médecin.
Les bas de contention sont-ils obligatoires à vie ?
Pas nécessairement. Après un traitement interventionnel réussi, certains patients peuvent réduire ou arrêter le port des bas de contention. Cela dépend de votre situation individuelle et doit être discuté avec votre médecin.
Quelle est la différence entre syndrome de May-Thurner et syndrome de Cockett ?
Il s'agit de la même pathologie ! Le syndrome de Cockett est simplement un autre nom pour désigner le syndrome de May-Thurner. Les deux termes font référence à la compression de la veine iliaque gauche par l'artère iliaque droite.
Le syndrome de May-Thurner peut-il récidiver après traitement ?
Le taux de récidive après angioplastie avec stent est faible, inférieur à 10% à 5 ans. Les nouveaux stents développés en 2024-2025 promettent des résultats encore meilleurs avec des taux de perméabilité supérieurs à 90%.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Maladie de Steinert » Texte du PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] May-Thurner Syndrome Masking Concomitant AVF | VDM. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Development and validation of a clinical prediction model. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Early outcome of stenting for treating iliac vein. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] May Thurner syndrome: Sixty years later. 2022.Lien
- [6] A Systematic Review of Radiological Diagnosis and Management of May–Thurner Syndrome. 2024.Lien
- [7] May-thurner syndrome and lymphedema reconstruction. 2022.Lien
- [8] Syndrome de May-Thurner révélé par une thrombose veineuse proximale. 2025.Lien
- [9] Familiar Disposition of May–Thurner Syndrome—A Case Series. 2024.Lien
- [10] May thurner syndrome: Diagnostic and therapeutic outcomes. 2023.Lien
- [11] May Thurner syndrome: description of a case with unusual clinical onset. 2022.Lien
- [12] May-Thurner syndrome in patients with POTS and Ehlers-Danlos syndrome. 2022.Lien
- [13] Syndrome de May Thurner. www.elsan.care.Lien
- [14] Syndrome de Cockett (ou syndrome de May-Thurner). chirurgievasculairedulac.fr.Lien
- [15] Syndrome de May-Thurner - Traitement à l'étranger. www.gsdinternational.com.Lien
Publications scientifiques
- May Thurner syndrome: Sixty years later (2022)18 citations[PDF]
- [HTML][HTML] A Systematic Review of Radiological Diagnosis and Management of May–Thurner Syndrome (2024)4 citations
- [HTML][HTML] May-thurner syndrome and lymphedema reconstruction (2022)9 citations
- Syndrome de May-Thurner révélé par une thrombose veineuse proximale des membres inférieurs chez une jeune femme: un cas clinique (2025)
- Familiar Disposition of May–Thurner Syndrome—A Case Series (2024)3 citations
Ressources web
- Syndrome de May Thurner (elsan.care)
Le syndrome de May-Thurner, aussi appelé syndrome de Cockett, est caractérisé par une anomalie anatomique : la veine iliaque gauche est comprimée par l'artère ...
- Syndrome de Cockett (ou syndrome de May-Thurner) (chirurgievasculairedulac.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.