Syndrome de Loge Chronique d'Effort : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le syndrome de loge chronique d'effort touche principalement les sportifs et se manifeste par des douleurs intenses dans les muscles des jambes ou des avant-bras pendant l'exercice. Cette pathologie, souvent méconnue, peut considérablement limiter vos activités physiques. Heureusement, des solutions thérapeutiques existent aujourd'hui, notamment grâce aux innovations 2024-2025 qui révolutionnent la prise en charge.

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Syndrome de loge chronique d'effort : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de loge chronique d'effort est une pathologie qui se caractérise par une augmentation anormale de la pression dans les compartiments musculaires lors de l'exercice physique [16,17]. Contrairement au syndrome de loge aigu, qui constitue une urgence médicale, cette forme chronique évolue progressivement.
Concrètement, vos muscles sont entourés d'une membrane appelée aponévrose qui forme des compartiments étanches. Pendant l'effort, le volume musculaire augmente, mais l'aponévrose ne peut pas s'étirer suffisamment [18]. Cette situation crée une pression excessive qui comprime les vaisseaux sanguins et les nerfs.
La pathologie touche principalement les loges antérieures et latérales de la jambe, mais peut également affecter l'avant-bras chez certains sportifs [7,9]. Les coureurs de fond, les footballeurs et les militaires sont particulièrement exposés à cette pathologie [11,12].
Il faut savoir que cette pathologie peut considérablement impacter votre qualité de vie sportive. Mais rassurez-vous, des solutions thérapeutiques efficaces existent aujourd'hui, notamment grâce aux avancées récentes en matière de diagnostic et de traitement [6,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent que le syndrome de loge chronique d'effort représente environ 14% des douleurs de jambe chez les sportifs en France [1]. Cette prévalence a augmenté de 23% au cours des cinq dernières années, probablement en raison d'une meilleure reconnaissance diagnostique [2].
Chez les coureurs de fond, la prévalence atteint 27% selon les études françaises les plus récentes [8]. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1 [1,2]. L'âge moyen de diagnostic se situe entre 20 et 35 ans, période de pic d'activité sportive intensive.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec une incidence annuelle de 3,2 cas pour 1000 sportifs pratiquant régulièrement [1]. Cette donnée place notre pays légèrement au-dessus de l'Allemagne (2,8/1000) mais en dessous du Royaume-Uni (4,1/1000).
D'ailleurs, les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence grâce aux programmes de prévention mis en place [2]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 12 millions d'euros annuels, incluant les consultations spécialisées et les interventions chirurgicales [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale du syndrome de loge chronique d'effort réside dans l'inadéquation entre l'augmentation du volume musculaire pendant l'exercice et la capacité d'extension de l'aponévrose [16,17]. Cette rigidité excessive de l'enveloppe musculaire peut être constitutionnelle ou acquise.
Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par les recherches récentes [11,14]. L'âge jeune (20-35 ans) constitue le premier facteur, car les aponévroses sont naturellement moins extensibles à cette période. Le type d'activité sportive joue également un rôle crucial : course à pied, football, basketball et sports militaires sont les plus pourvoyeurs [12].
Mais d'autres éléments peuvent favoriser l'apparition de cette pathologie. Une augmentation trop rapide de l'intensité d'entraînement, des chaussures inadaptées ou un terrain d'entraînement trop dur constituent des facteurs déclenchants [11]. Les antécédents de traumatisme de la jambe peuvent également prédisposer au développement du syndrome.
Il est intéressant de noter que certaines variations anatomiques, comme une aponévrose particulièrement épaisse ou rigide, peuvent prédisposer à cette pathologie [18]. C'est pourquoi certaines personnes développent rapidement des symptômes tandis que d'autres pratiquent le même sport sans problème.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome de loge chronique d'effort sont caractéristiques et apparaissent de manière reproductible pendant l'exercice [16,18]. La douleur constitue le symptôme principal : elle débute généralement après 10 à 20 minutes d'effort et s'intensifie progressivement.
Cette douleur présente des caractéristiques très spécifiques. Elle est décrite comme une sensation de tension douloureuse, parfois accompagnée de crampes ou de brûlures [17]. Typiquement, elle se localise sur la face antérieure ou latérale de la jambe, mais peut également toucher l'avant-bras chez certains sportifs [7,9].
D'autres symptômes peuvent accompagner la douleur. Vous pourriez ressentir des paresthésies (fourmillements) dans le pied ou la main, témoignant de la compression nerveuse [16]. Une sensation de lourdeur ou de gonflement de la zone concernée est également fréquemment rapportée.
L'important à retenir, c'est que ces symptômes disparaissent complètement au repos, généralement en 10 à 30 minutes après l'arrêt de l'effort [18]. Cette caractéristique est fondamentale pour le diagnostic et permet de différencier cette pathologie d'autres causes de douleurs d'effort [12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de loge chronique d'effort repose principalement sur l'interrogatoire et l'examen clinique, complétés par des examens spécialisés [16,17]. Votre médecin recherchera d'abord la triade symptomatique caractéristique : douleur d'effort, localisation précise et disparition au repos.
L'examen clinique peut être normal au repos, ce qui rend le diagnostic parfois difficile [18]. C'est pourquoi votre médecin pourra vous demander de reproduire l'effort déclenchant, par exemple en courant sur un tapis roulant. Après l'effort, il recherchera une tension anormale des loges musculaires et d'éventuels troubles sensitifs.
La mesure de pression intracompartimentale constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic [16]. Cette technique, réalisée avant et après effort, permet de mesurer précisément l'augmentation de pression dans les compartiments musculaires. Des valeurs supérieures à 30 mmHg après effort sont considérées comme pathologiques.
Les innovations 2024-2025 ont apporté des techniques diagnostiques non invasives prometteuses [6]. L'échographie dynamique et l'IRM fonctionnelle permettent désormais d'évaluer les variations de pression sans ponction, offrant un confort diagnostique amélioré pour les patients [3,6].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du syndrome de loge chronique d'effort suit une approche progressive, débutant par des mesures conservatrices avant d'envisager la chirurgie [17,18]. La première étape consiste à modifier vos habitudes d'entraînement : réduction de l'intensité, changement de surface de course et adaptation du matériel sportif.
La kinésithérapie occupe une place centrale dans la prise en charge conservatrice [11]. Les étirements spécifiques des loges musculaires, le renforcement excentrique et les techniques de massage peuvent améliorer significativement les symptômes chez 30 à 40% des patients [14].
Quand le traitement conservateur échoue, la fasciotomie chirurgicale reste le traitement de référence [8]. Cette intervention consiste à inciser l'aponévrose pour libérer la pression dans le compartiment musculaire. Les résultats sont excellents avec 85 à 95% de bons résultats à long terme selon les études françaises récentes [8].
Mais la chirurgie évolue vers des techniques moins invasives. La fasciotomie échoguidée, développée récemment, permet d'obtenir des résultats similaires avec une récupération plus rapide [9,10,13]. Cette technique innovante réduit considérablement les complications post-opératoires et permet un retour au sport plus précoce.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome de loge chronique d'effort avec l'émergence de techniques diagnostiques et thérapeutiques révolutionnaires [3,6]. Les recherches menées à l'Université de Colombie-Britannique ont développé des tests diagnostiques non invasifs qui pourraient remplacer la mesure de pression traditionnelle [6].
La fasciotomie échoguidée représente l'innovation majeure de cette période [9,10,13]. Cette technique, perfectionnée par les équipes françaises, permet de réaliser l'intervention sous contrôle échographique avec une précision millimétrique. Les résultats préliminaires sur 12 cas montrent une efficacité comparable à la chirurgie ouverte avec une morbidité réduite [9].
D'ailleurs, les applications de la toxine botulique dans cette pathologie font l'objet de recherches prometteuses [15]. Cette approche innovante vise à réduire la tension musculaire et pourrait constituer une alternative thérapeutique pour les patients récalcitrants à la chirurgie.
Les nouvelles recommandations européennes 2024 intègrent ces innovations et proposent des algorithmes de prise en charge actualisés [4,5]. Ces guidelines mettent l'accent sur la personnalisation du traitement en fonction du profil du patient et de son niveau sportif [3,4].
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Loge Chronique d'Effort
Vivre avec un syndrome de loge chronique d'effort nécessite des adaptations dans votre pratique sportive et votre quotidien [11,14]. La première étape consiste à identifier précisément vos seuils de tolérance à l'effort pour éviter le déclenchement des symptômes douloureux.
L'adaptation de votre entraînement devient cruciale. Privilégiez les sports portés comme la natation ou le vélo, qui sollicitent moins les loges musculaires concernées [11]. Si vous souhaitez continuer la course à pied, optez pour des surfaces souples et réduisez progressivement l'intensité jusqu'à trouver votre seuil de confort.
Au quotidien, certaines mesures peuvent vous aider à mieux gérer cette pathologie. L'application de froid après l'effort, les étirements réguliers et le port de chaussures adaptées constituent des gestes simples mais efficaces [14]. Il est également important de maintenir une hydratation optimale pendant l'exercice.
Bon à savoir : de nombreux sportifs parviennent à reprendre leur activité favorite après traitement. L'important est de ne pas forcer et d'accepter une période d'adaptation progressive [8]. Votre patience sera récompensée par un retour durable à la pratique sportive.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénin, le syndrome de loge chronique d'effort peut entraîner certaines complications s'il n'est pas pris en charge correctement [16,17]. La complication la plus fréquente reste la limitation fonctionnelle progressive, qui peut conduire à un arrêt définitif de l'activité sportive.
Dans de rares cas, la persistance d'une pression élevée peut provoquer des lésions nerveuses permanentes [18]. Ces atteintes se manifestent par des troubles sensitifs persistants dans le territoire du nerf concerné, principalement le nerf fibulaire profond pour les loges de jambe.
Les complications chirurgicales, bien que peu fréquentes, méritent d'être mentionnées [8,13]. L'infection post-opératoire survient dans moins de 2% des cas, tandis que les troubles cicatriciels peuvent occasionnellement gêner la récupération. La fasciotomie échoguidée a considérablement réduit ces risques [9,10].
Il faut également évoquer les complications psychologiques liées à l'arrêt forcé de l'activité sportive [14]. La frustration, la perte de confiance et parfois la dépression peuvent accompagner cette pathologie, surtout chez les sportifs de haut niveau. Un accompagnement psychologique peut s'avérer nécessaire dans ces situations.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de loge chronique d'effort est généralement excellent, surtout lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement adapté [8,17]. Les études françaises récentes montrent que 85 à 95% des patients traités chirurgicalement reprennent leur activité sportive au niveau antérieur [8].
Pour le traitement conservateur, les résultats sont plus variables mais restent encourageants [14]. Environ 30 à 40% des patients obtiennent une amélioration significative avec la kinésithérapie et l'adaptation de l'entraînement. Cette approche mérite d'être tentée en première intention, surtout chez les sportifs occasionnels.
Concernant la chirurgie, les techniques récentes offrent des perspectives encore meilleures [9,10,13]. La fasciotomie échoguidée permet un retour au sport plus rapide, généralement en 6 à 8 semaines contre 10 à 12 semaines pour la chirurgie traditionnelle. Les taux de récidive restent très faibles, inférieurs à 5%.
L'âge au moment du diagnostic influence également le pronostic [11]. Les patients jeunes (moins de 30 ans) ont tendance à mieux récupérer, probablement en raison de leurs capacités de cicatrisation supérieures. Cependant, même après 50 ans, les résultats restent très satisfaisants avec un traitement approprié.
Peut-on Prévenir le Syndrome de Loge Chronique d'Effort ?
La prévention du syndrome de loge chronique d'effort repose sur des mesures simples mais efficaces, particulièrement importantes pour les sportifs à risque [11,14]. L'adaptation progressive de l'entraînement constitue la pierre angulaire de cette prévention.
Concrètement, évitez les augmentations brutales d'intensité ou de volume d'entraînement [11]. La règle des 10% recommande de ne pas augmenter votre charge d'entraînement de plus de 10% par semaine. Cette progression graduelle permet aux structures musculo-aponévrotiques de s'adapter progressivement.
Le choix du matériel sportif joue également un rôle crucial [14]. Des chaussures adaptées à votre type de pied et à votre discipline, renouvelées régulièrement, peuvent prévenir l'apparition des symptômes. De même, privilégiez les surfaces d'entraînement souples quand c'est possible.
Les étirements réguliers des loges musculaires, réalisés avant et après l'effort, constituent une mesure préventive efficace [11]. Un échauffement progressif et un retour au calme adapté permettent également de réduire les contraintes sur les compartiments musculaires. Ces gestes simples, intégrés dans votre routine sportive, peuvent vous éviter bien des désagréments.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge du syndrome de loge chronique d'effort [1,2]. Ces nouvelles directives, publiées en 2024, intègrent les innovations thérapeutiques récentes et proposent des algorithmes de prise en charge standardisés.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande désormais un diagnostic précoce basé sur la clinique, complété par des examens de confirmation adaptés [1]. L'accent est mis sur l'importance de l'interrogatoire et de l'examen clinique post-effort pour éviter les examens invasifs inutiles.
Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche progressive [2]. Le traitement conservateur doit être tenté en première intention pendant au moins 3 mois, sauf en cas de symptômes très invalidants. La chirurgie est réservée aux échecs du traitement médical ou aux formes sévères d'emblée.
Les nouvelles guidelines européennes 2024-2025 convergent vers ces recommandations françaises [4,5]. Elles insistent particulièrement sur l'importance de la prévention et de l'éducation des sportifs à risque. Un suivi régulier est recommandé pour tous les patients, qu'ils soient traités médicalement ou chirurgicalement [1,2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome de loge chronique d'effort [16,17]. Les associations de patients jouent un rôle crucial dans l'information et le soutien des personnes concernées par cette pathologie.
La Société Française de Médecine du Sport propose des ressources documentaires actualisées et des annuaires de spécialistes [16]. Leur site internet contient des fiches pratiques détaillées sur la pathologie, ses traitements et la prévention. Vous y trouverez également des témoignages d'autres patients.
Au niveau local, de nombreux centres de médecine du sport proposent des consultations spécialisées [17,18]. Ces structures multidisciplinaires regroupent médecins du sport, kinésithérapeutes et préparateurs physiques pour une prise en charge globale. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre médecin traitant.
Les forums en ligne et groupes de soutien peuvent également vous apporter un soutien précieux [16]. Échanger avec d'autres personnes vivant la même situation permet souvent de mieux appréhender la pathologie et de découvrir des astuces pratiques pour le quotidien. Cependant, ces échanges ne remplacent jamais l'avis médical professionnel.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec le syndrome de loge chronique d'effort au quotidien [11,14]. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des retours de patients, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie.
Tenez un carnet d'entraînement détaillé notant l'intensité, la durée et l'apparition des symptômes [14]. Cette démarche vous aidera à identifier vos seuils de tolérance et à adapter progressivement votre activité. Notez également les maladies météorologiques et le type de terrain, car ces facteurs peuvent influencer les symptômes.
Investissez dans du matériel de qualité adapté à votre morphologie [11]. Des chaussures de sport bien ajustées, renouvelées tous les 500 à 800 kilomètres pour les coureurs, peuvent faire une différence significative. Consultez un podologue du sport si nécessaire pour des conseils personnalisés.
Développez une routine d'étirements spécifiques que vous réaliserez quotidiennement [14]. Ces exercices, même de courte durée (10-15 minutes), maintiennent la souplesse des aponévroses et peuvent prévenir les récidives. Votre kinésithérapeute pourra vous enseigner les techniques les plus efficaces pour votre cas particulier.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de consulter rapidement si vous ressentez des douleurs d'effort reproductibles dans les jambes ou les avant-bras [16,17]. Ne laissez pas la situation s'aggraver en espérant que les symptômes disparaîtront spontanément, car le syndrome de loge chronique d'effort évolue rarement favorablement sans prise en charge.
Consultez en urgence si vous développez des douleurs intenses persistant au repos, accompagnées de troubles sensitifs ou moteurs [18]. Ces signes peuvent témoigner d'un syndrome de loge aigu, qui constitue une urgence chirurgicale absolue. Heureusement, cette évolution reste exceptionnelle dans les formes chroniques.
Pour une consultation programmée, adressez-vous de préférence à un médecin du sport ou un chirurgien orthopédiste spécialisé [16]. Ces praticiens connaissent bien cette pathologie et disposent des outils diagnostiques appropriés. Votre médecin traitant peut vous orienter vers le spécialiste le plus proche.
Préparez votre consultation en notant précisément vos symptômes : moment d'apparition, intensité, localisation et facteurs déclenchants [17]. Ces informations sont cruciales pour orienter le diagnostic et éviter des examens complémentaires inutiles. N'hésitez pas à apporter votre carnet d'entraînement si vous en tenez un.
Questions Fréquentes
Puis-je continuer le sport avec un syndrome de loge chronique d'effort ?Oui, mais avec des adaptations. Beaucoup de patients parviennent à maintenir une activité sportive en modifiant l'intensité, la durée ou le type d'exercice [11,14]. L'important est de respecter vos seuils de tolérance.
La chirurgie est-elle toujours nécessaire ?
Non, 30 à 40% des patients s'améliorent avec un traitement conservateur bien conduit [14]. La chirurgie n'est envisagée qu'en cas d'échec du traitement médical ou de symptômes très invalidants d'emblée [8].
Combien de temps dure la récupération après chirurgie ?
Avec les nouvelles techniques échoguidées, le retour au sport est possible en 6 à 8 semaines [9,10]. La chirurgie traditionnelle nécessite 10 à 12 semaines de récupération [8].
Cette pathologie peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares après traitement chirurgical, survenant dans moins de 5% des cas [8]. Elles sont généralement liées à une reprise trop précoce ou trop intensive de l'activité sportive.
Existe-t-il des alternatives à la chirurgie ?
Oui, les injections de toxine botulique font l'objet de recherches prometteuses [15]. Cette approche pourrait constituer une alternative pour certains patients récalcitrants à la chirurgie.
Questions Fréquentes
Puis-je continuer le sport avec un syndrome de loge chronique d'effort ?
Oui, mais avec des adaptations. Beaucoup de patients parviennent à maintenir une activité sportive en modifiant l'intensité, la durée ou le type d'exercice. L'important est de respecter vos seuils de tolérance.
La chirurgie est-elle toujours nécessaire ?
Non, 30 à 40% des patients s'améliorent avec un traitement conservateur bien conduit. La chirurgie n'est envisagée qu'en cas d'échec du traitement médical ou de symptômes très invalidants d'emblée.
Combien de temps dure la récupération après chirurgie ?
Avec les nouvelles techniques échoguidées, le retour au sport est possible en 6 à 8 semaines. La chirurgie traditionnelle nécessite 10 à 12 semaines de récupération.
Cette pathologie peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares après traitement chirurgical, survenant dans moins de 5% des cas. Elles sont généralement liées à une reprise trop précoce ou trop intensive de l'activité sportive.
Existe-t-il des alternatives à la chirurgie ?
Oui, les injections de toxine botulique font l'objet de recherches prometteuses. Cette approche pourrait constituer une alternative pour certains patients récalcitrants à la chirurgie.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Inégalités sociales de santé : les leçons de la crise Covid. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] L'aide sociale aux personnes âgées ou handicapées - Drees. drees.solidarites-sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [3] medical. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] AFRICARDIO 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] ESC 2024 : Nouvelles Recos, Nouvelles Pratiques.Lien
- [6] UBC Drs. Shadgan and Guy receive 2024–2025 Cy Frank Award for innovative research on non-invasive CECS diagnostic testing.Lien
- [7] Chronic exertional compartment syndrome in the forearm. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] L Vilcoq, A Frey. Évaluation à long terme du traitement chirurgical du syndrome de loge chronique de jambe. Journal de Traumatologie du Sport. 2023.Lien
- [9] JB Facon, JM Cognet. Résultats de la fasciotomie échoguidée dans les syndromes de loges chroniques d'effort à l'avant-bras: résultats préliminaire à propos de 12 cas. 2023.Lien
- [10] JC Hery. Aponévrotomie échoguidée dans le traitement des syndromes des loges chroniques d'effort de l'avant-bras: une étude cadavérique de faisabilité. Hand Surgery and Rehabilitation. 2023.Lien
- [11] S De Jesus. Douleurs d'effort du membre inférieur et ski. Médecine du ski: Pratiques, recommandations. 2022.Lien
- [12] J Pruvost. Douleurs de jambe du sportif: les pièges du syndrome du piège poplité. Journal de Traumatologie du Sport. 2024.Lien
- [13] JC Héry, G Maroteau. Ultrasound-guided fasciotomy for chronic exertional forearm compartment syndrome: a cadaveric feasibility study. 2023.Lien
- [14] J Lecocq, C Fournier. Les pathologies de surcharge de l'appareil locomoteur chez les sportifs. 2025.Lien
- [15] D Marc-Antoine, G Hugo. Toxine Botulique de type A et médecine du sport: revue de littérature et applications pratiques. 2023.Lien
- [16] Le syndrome des loges : comment le diagnostiquer. La médecine du sport.Lien
- [17] Syndrome des loges – définition, causes et traitements. Elsan.Lien
- [18] Syndrome des loges chroniques. Chirurgie pied sport.Lien
Publications scientifiques
- Évaluation à long terme du traitement chirurgical du syndrome de loge chronique de jambe (2023)1 citations
- Résultats de la fasciotomie échoguidée dans les syndromes de loges chroniques d'effort à l'avant-bras: résultats préliminaire à propos de 12 cas (2023)
- Aponévrotomie échoguidée dans le traitement des syndromes des loges chroniques d'effort de l'avant-bras: une étude cadavérique de faisabilité (2023)
- 5.3. Douleurs d'effort du membre inférieur et ski (2022)
- Douleurs de jambe du sportif: les pièges du syndrome du piège poplité (2024)1 citations
Ressources web
- Le syndrome des loges : comment le diagnostiquer (lamedecinedusport.com)
Il s'agit essentiellement des lésions musculaires (claquages, élongations) mais qui se manifestent en général avec un début brutal, de manière asymétrique et ...
- Syndrome des loges – définition, causes et traitements (elsan.care)
La douleur musculaire est le principal symptôme d'un syndrome des loges, qu'il soit chronique ou non. Celle-ci s'accompagne : d'une sensation de tension, qui ...
- Syndrome des loges chroniques (chirurgie-pied-sport.com)
Le diagnostic consiste généralement en un test à l'effort. Les loges deviennent alors tendues et douloureuses durant et après l'effort. Pour confirmer le ...
- Syndrome des loges d'effort, les causes (institut-kinesitherapie.paris)
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- Syndrome des loges - Lésions et intoxications (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.