Syndrome de la bandelette iliotibiale : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Le syndrome de la bandelette iliotibiale représente l'une des blessures les plus fréquentes chez les coureurs de fond. Cette pathologie, aussi appelée syndrome de l'essuie-glace, touche la face externe du genou et peut considérablement limiter vos activités sportives. Heureusement, de nouveaux traitements innovants voient le jour en 2024-2025, offrant de meilleures perspectives de guérison.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Syndrome de la bandelette iliotibiale : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de la bandelette iliotibiale est une pathologie inflammatoire qui affecte la bandelette ilio-tibiale, cette bande fibreuse qui s'étend de la hanche jusqu'au tibia [14,15]. Concrètement, cette structure anatomique frotte de manière répétée contre l'épicondyle latéral du fémur lors des mouvements de flexion-extension du genou.
Mais pourquoi parle-t-on de syndrome de l'essuie-glace ? L'analogie est parlante : imaginez le mouvement d'un essuie-glace sur un pare-brise. C'est exactement ce qui se passe avec votre bandelette lors de la course. Ce frottement répétitif génère une inflammation et des douleurs caractéristiques [16].
Cette pathologie ne se limite pas aux coureurs professionnels. En fait, elle touche aussi bien les joggers du dimanche que les marathoniens confirmés. L'important à retenir, c'est que cette maladie est parfaitement traitable avec une prise en charge adaptée.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur de cette pathologie. En France, le syndrome de la bandelette iliotibiale représente 12 à 14% de toutes les blessures liées à la course à pied [6]. Cette prévalence place cette maladie au second rang des pathologies du genou chez les coureurs, juste après le syndrome fémoro-patellaire.
Une étude menée à La Réunion en 2024 sur les traileurs montre des chiffres particulièrement élevés. La prévalence atteint 22,3% chez les coureurs de trail, avec une incidence annuelle de 8,4 nouveaux cas pour 100 coureurs [6]. Ces données dépassent largement les moyennes européennes, qui oscillent entre 7 et 15% selon les pays.
D'ailleurs, les femmes semblent légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,3:1. L'âge moyen de survenue se situe entre 25 et 45 ans, période de pic d'activité sportive [6,13]. Bon à savoir : l'incidence augmente de 15% chaque année depuis 2020, probablement liée à l'essor du running et du trail.
L'impact économique n'est pas négligeable. En France, cette pathologie génère environ 45 000 consultations spécialisées par an, représentant un coût estimé à 12 millions d'euros pour l'Assurance Maladie [6].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes du syndrome de la bandelette iliotibiale vous aide à mieux prévenir cette pathologie. Les facteurs biomécaniques occupent une place centrale. Une faiblesse des muscles abducteurs de hanche, notamment le moyen fessier, crée un déséquilibre qui augmente la tension sur la bandelette [7,9].
Les erreurs d'entraînement constituent le deuxième facteur majeur. Une augmentation trop rapide du volume ou de l'intensité, le manque de récupération, ou encore la course sur terrain pentu sollicitent excessivement cette structure [6,13]. Concrètement, augmenter son kilométrage hebdomadaire de plus de 10% multiplie par trois le risque de développer cette pathologie.
Mais ce n'est pas tout. Vos caractéristiques morphologiques jouent aussi un rôle. Un genu varum (jambes arquées), une différence de longueur des membres inférieurs, ou encore une pronation excessive du pied modifient la biomécanique de course [14,15]. Ces particularités anatomiques ne sont pas des fatalités, mais nécessitent une attention particulière.
L'équipement compte également. Des chaussures usées, inadaptées à votre foulée, ou un changement brutal de modèle peuvent déclencher les symptômes. Il est intéressant de noter que 60% des coureurs développent cette maladie dans les trois mois suivant un changement de chaussures [6].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La douleur caractéristique du syndrome de la bandelette iliotibiale se manifeste sur la face externe du genou. Cette douleur présente des particularités bien spécifiques que vous devez connaître. Elle apparaît généralement après quelques kilomètres de course, à un moment précis que les coureurs appellent le "mur de la douleur" [14,16].
Initialement, vous pourriez ressentir une simple gêne ou une sensation de brûlure. Mais attention, cette douleur s'intensifie progressivement et peut devenir invalidante. Elle vous oblige souvent à arrêter votre course, puis disparaît au repos pour réapparaître dès la reprise de l'activité [15,16].
D'autres signes accompagnent cette douleur principale. Une sensation de craquement ou de frottement au niveau du genou, une raideur matinale, ou encore une douleur à la palpation de l'épicondyle latéral du fémur sont fréquemment rapportés [14]. Certains patients décrivent aussi une irradiation douloureuse vers la cuisse ou le mollet.
Il faut savoir que les symptômes évoluent par stades. Au début, la douleur ne survient qu'après l'effort. Puis elle apparaît pendant l'activité sans vous arrêter. Au stade 3, elle vous contraint à interrompre votre course. Enfin, au stade 4, elle persiste même au repos et dans les activités quotidiennes [15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de la bandelette iliotibiale repose avant tout sur l'examen clinique. Votre médecin commence par un interrogatoire détaillé sur vos habitudes sportives, l'évolution de vos symptômes et votre équipement [7,14]. Cette anamnèse oriente déjà fortement le diagnostic.
L'examen physique comprend plusieurs tests spécifiques. Le test d'Ober évalue la souplesse de la bandelette, tandis que le test de Noble recherche la douleur au point de friction. Votre praticien examine aussi votre démarche, votre posture et la force de vos muscles stabilisateurs [15,16]. Ces tests simples permettent souvent de confirmer le diagnostic sans examens complémentaires.
Cependant, dans certains cas, des examens d'imagerie s'avèrent nécessaires. L'échographie visualise l'inflammation de la bandelette et élimine d'autres pathologies comme une bursite. L'IRM reste l'examen de référence pour les cas complexes, montrant l'œdème péri-lésionnel et les modifications structurelles [14,7].
Le diagnostic différentiel est crucial. Plusieurs pathologies peuvent mimer ce syndrome : arthrose fémoro-tibiale externe, méniscopathie, syndrome fémoro-patellaire ou encore tendinopathie du biceps fémoral. Seul un examen rigoureux permet de les distinguer [15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du syndrome de la bandelette iliotibiale privilégie une approche conservatrice dans 90% des cas. La première étape consiste à modifier temporairement vos activités sportives. Cela ne signifie pas un arrêt complet, mais plutôt une adaptation : réduction du volume, évitement des terrains pentus, remplacement temporaire par des activités sans impact comme la natation [7,10].
La kinésithérapie constitue le pilier du traitement. Votre kinésithérapeute travaille sur plusieurs axes : étirements spécifiques de la bandelette, renforcement des muscles stabilisateurs (notamment les fessiers), correction des déséquilibres posturaux [9,11]. Les techniques de massage transversal profond et de mobilisation articulaire complètent cette prise en charge.
Les traitements médicamenteux ont leur place en phase aiguë. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) réduisent l'inflammation et la douleur. Certains médecins proposent des infiltrations de corticoïdes au point de friction, mais cette approche reste débattue [7,10]. L'important est de ne pas masquer la douleur pour continuer à courir.
Quand les traitements conservateurs échouent après 6 mois, la chirurgie peut être envisagée. L'intervention consiste généralement en une libération de la bandelette ou une bursectomie. Heureusement, moins de 5% des patients nécessitent cette approche [7].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome de la bandelette iliotibiale. Les thérapies par ondes de choc extracorporelles montrent des résultats prometteurs, avec 78% d'amélioration significative des symptômes selon les dernières études [1,4]. Cette technique non invasive stimule la cicatrisation tissulaire et réduit l'inflammation.
La thérapie au laser de haute intensité représente une autre innovation majeure. Les protocoles 2024 utilisent des longueurs d'onde spécifiques (810-980 nm) qui pénètrent profondément dans les tissus [3]. Les premiers résultats montrent une réduction de 65% de la douleur après seulement 6 séances, avec des effets durables à 6 mois.
Le dry needling superficiel gagne également en popularité. Cette technique, dérivée de l'acupuncture, cible spécifiquement les points trigger de la bandelette iliotibiale [8]. Une étude récente démontre son efficacité chez 82% des coureurs traités, avec une reprise de l'entraînement en moyenne 3 semaines plus tôt que les traitements conventionnels.
D'ailleurs, les nouvelles approches de renforcement musculaire révolutionnent la rééducation. Les programmes 2024 intègrent des exercices en chaîne cinétique fermée, du travail proprioceptif avancé et des techniques d'électrostimulation ciblée [9]. Ces protocoles innovants réduisent de 40% le risque de récidive par rapport aux méthodes traditionnelles.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de la bandelette iliotibiale
Adapter votre quotidien pendant la phase de récupération demande quelques ajustements simples mais efficaces. La gestion de la douleur au jour le jour passe par l'application de glace 15-20 minutes plusieurs fois par jour, surtout après les activités [14,15]. Cette cryothérapie réduit l'inflammation et soulage temporairement vos symptômes.
Vos activités professionnelles peuvent généralement continuer normalement. Cependant, si votre travail implique de longues stations debout ou des escaliers fréquents, quelques aménagements s'imposent. Privilégiez l'ascenseur, prenez des pauses assises régulières, et n'hésitez pas à porter une genouillère de soutien si nécessaire [16].
L'activité physique ne s'arrête pas complètement. Vous pouvez maintenir votre maladie cardiovasculaire grâce à la natation, le vélo elliptique ou le vélo classique sur terrain plat. Ces activités préservent vos acquis sportifs sans aggraver l'inflammation de la bandelette [13,15].
Bon à savoir : certains gestes quotidiens peuvent aggraver vos symptômes. Évitez de croiser les jambes en position assise, limitez les positions accroupies prolongées, et attention aux escaliers descendants qui sollicitent davantage la bandelette. Ces petites précautions accélèrent votre guérison.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénin, le syndrome de la bandelette iliotibiale peut évoluer vers certaines complications si la prise en charge est inadéquate. La chronicisation représente le risque principal. Sans traitement approprié, l'inflammation persiste et s'auto-entretient, rendant la guérison plus difficile [10,7].
La bursite de la bandelette iliotibiale constitue une complication fréquente. Cette inflammation de la bourse séreuse située entre la bandelette et l'épicondyle latéral aggrave significativement les symptômes. Elle se manifeste par un gonflement visible et une douleur plus intense, nécessitant parfois une ponction [14,15].
Les compensations biomécaniques représentent un piège sournois. Pour éviter la douleur, vous modifiez inconsciemment votre foulée, ce qui peut générer d'autres pathologies : syndrome fémoro-patellaire controlatéral, tendinopathie achilléenne, ou encore lombalgies [16]. Ces complications secondaires compliquent la prise en charge globale.
Heureusement, ces complications restent rares avec un traitement précoce et adapté. Moins de 8% des patients développent une forme chronique, et la bursite ne concerne que 12% des cas [7,10]. L'important est de ne pas laisser traîner les symptômes.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de la bandelette iliotibiale est globalement excellent avec une prise en charge adaptée. La grande majorité des patients (85-90%) récupèrent complètement en 6 à 12 semaines avec un traitement conservateur bien conduit [7,4]. Cette statistique rassurante montre que cette pathologie, bien qu'invalidante temporairement, n'est pas une fatalité.
La durée de récupération varie selon plusieurs facteurs. Les formes précoces, diagnostiquées au stade 1 ou 2, guérissent généralement en 4 à 6 semaines. En revanche, les formes chroniques ou les stades avancés nécessitent 3 à 6 mois de traitement [10,11]. Votre âge, votre niveau d'activité et votre observance thérapeutique influencent également cette durée.
Le retour au sport s'effectue progressivement. La reprise de la course débute généralement par des séances courtes sur terrain plat, avec augmentation graduelle du volume et de l'intensité [4,9]. Cette progression respecte la règle des 10% : ne jamais augmenter son kilométrage hebdomadaire de plus de 10%.
Concernant les récidives, elles touchent environ 15% des coureurs dans les deux ans suivant la guérison [6,7]. Cependant, ces récidives sont souvent liées à une reprise trop précoce ou à la négligence des exercices de prévention. Un suivi régulier et le maintien des exercices de renforcement réduisent considérablement ce risque.
Peut-on Prévenir le Syndrome de la bandelette iliotibiale ?
La prévention du syndrome de la bandelette iliotibiale repose sur des principes simples mais essentiels. L'échauffement avant chaque séance constitue la base de cette prévention. Un échauffement de 10-15 minutes, incluant une montée progressive en intensité et des mobilisations articulaires, prépare vos tissus à l'effort [13,6].
Le renforcement musculaire préventif cible spécifiquement les muscles stabilisateurs du bassin. Les exercices pour les fessiers (moyen et petit fessier), les abducteurs de hanche et les muscles profonds du tronc doivent faire partie de votre routine hebdomadaire [9,11]. Deux séances de 20 minutes par semaine suffisent à maintenir un équilibre musculaire optimal.
La progression de l'entraînement suit des règles strictes. Augmentez votre volume hebdomadaire de maximum 10%, alternez les terrains (plat, vallonné), et respectez les jours de récupération [13,6]. Cette approche progressive permet à vos tissus de s'adapter aux contraintes croissantes.
L'équipement joue un rôle crucial. Changez vos chaussures tous les 800-1000 kilomètres, choisissez un modèle adapté à votre type de foulée, et évitez les changements brutaux de matériel [6]. Certains coureurs bénéficient de semelles orthopédiques pour corriger les déséquilibres biomécaniques.
Enfin, l'écoute de votre corps reste primordiale. Toute douleur persistante mérite attention. Il vaut mieux manquer une séance que plusieurs semaines d'entraînement [13].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles concernant le syndrome de la bandelette iliotibiale évoluent avec les dernières données scientifiques. La Société Française de Médecine du Sport préconise une approche multimodale associant repos relatif, kinésithérapie et correction des facteurs de risque [7,10]. Cette stratégie globale améliore significativement les taux de guérison.
La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance du diagnostic précoce. Les médecins généralistes sont encouragés à rechercher systématiquement cette pathologie chez les coureurs consultant pour des douleurs de genou [11]. Un diagnostic tardif multiplie par trois la durée de récupération.
Concernant l'imagerie, les recommandations 2024 privilégient l'échographie en première intention. Cet examen, moins coûteux que l'IRM, permet un diagnostic fiable dans 85% des cas [7]. L'IRM reste réservée aux formes atypiques ou résistantes au traitement.
Les autorités sanitaires européennes convergent vers des protocoles de rééducation standardisés. Ces programmes, validés par des études multicentriques, intègrent des exercices spécifiques, des techniques manuelles et une éducation thérapeutique du patient [4,10]. Cette harmonisation améliore la qualité des soins sur l'ensemble du territoire.
Enfin, la prévention fait l'objet de campagnes d'information ciblées. Les fédérations sportives, en partenariat avec les autorités de santé, sensibilisent les coureurs aux bonnes pratiques d'entraînement [13].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints du syndrome de la bandelette iliotibiale. L'Association Française des Coureurs de Fond propose des groupes de soutien et des programmes de retour à la course adaptés. Leurs forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres coureurs ayant vécu la même expérience [13].
La Fédération Française d'Athlétisme met à disposition des ressources éducatives complètes. Leur site web propose des vidéos d'exercices préventifs, des conseils d'entraînement et des témoignages de sportifs de haut niveau ayant surmonté cette pathologie. Ces outils pratiques complètent efficacement la prise en charge médicale.
Les applications mobiles spécialisées gagnent en popularité. "RunSafe" et "InjuryFree" proposent des programmes personnalisés de prévention et de rééducation. Ces outils numériques, validés par des professionnels de santé, offrent un suivi quotidien et des rappels pour les exercices [1,3].
Les centres de médecine du sport développent des consultations spécialisées. Ces structures multidisciplinaires réunissent médecins, kinésithérapeutes, podologues et préparateurs physiques. Cette approche intégrée optimise la prise en charge et réduit les délais de guérison.
Enfin, les réseaux sociaux hébergent des communautés actives de coureurs. Ces groupes Facebook et Instagram partagent conseils, encouragements et retours d'expérience. Attention cependant à toujours valider les informations avec votre équipe médicale.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour optimiser votre prise en charge. Tenez un carnet d'entraînement détaillé incluant vos sensations, la météo, le terrain et votre équipement. Cette traçabilité aide votre médecin à identifier les facteurs déclenchants spécifiques à votre cas [6,13].
Investissez dans un bon équipement de récupération. Un rouleau de massage (foam roller) pour les auto-massages quotidiens, des bandes élastiques pour le renforcement, et une poche de glace réutilisable constituent un kit de base efficace. Ces outils simples accélèrent votre récupération [14,15].
Variez vos surfaces d'entraînement. Alternez bitume, chemins forestiers, pistes d'athlétisme et tapis de course. Cette diversité réduit les contraintes répétitives sur la bandelette et stimule différents groupes musculaires [13,16]. Évitez cependant les dévers importants pendant la phase de récupération.
Planifiez vos séances aux moments optimaux. Courir en fin d'après-midi, quand vos muscles sont échauffés par les activités quotidiennes, réduit le risque de blessure. À l'inverse, les sorties matinales nécessitent un échauffement plus long et progressif [6].
Enfin, constituez-vous un réseau de professionnels de confiance : médecin du sport, kinésithérapeute spécialisé, podologue si nécessaire. Cette équipe pluridisciplinaire vous accompagne dans la durée et adapte votre prise en charge selon l'évolution de vos symptômes.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signaux d'alarme nécessitent une consultation médicale rapide. Une douleur qui persiste plus de 48 heures après l'arrêt de l'activité sportive doit vous alerter. De même, si la douleur s'intensifie progressivement malgré le repos, ne tardez pas à consulter [14,15].
La limitation des activités quotidiennes constitue un autre critère important. Si monter les escaliers, marcher sur terrain irrégulier ou rester debout prolongé devient douloureux, votre pathologie nécessite une prise en charge médicale [16]. Ces symptômes indiquent souvent une évolution vers un stade plus avancé.
L'apparition de nouveaux symptômes mérite également attention. Un gonflement visible du genou, une sensation de blocage articulaire, ou une irradiation douloureuse vers la cuisse peuvent signaler des complications [14,7]. Ces signes nécessitent parfois des examens complémentaires.
En urgence, consultez si vous présentez des signes inflammatoires majeurs : rougeur, chaleur locale, fièvre associée. Bien que rares dans cette pathologie, ces symptômes peuvent indiquer une surinfection ou une autre maladie [15].
Pour la prévention, une consultation annuelle chez un médecin du sport est recommandée pour tous les coureurs réguliers. Ce bilan permet de dépister précocement les déséquilibres et d'adapter votre entraînement [13].
Questions Fréquentes
Puis-je continuer à courir avec un syndrome de la bandelette iliotibiale ?Il est déconseillé de continuer la course en présence de douleur. Cela risque d'aggraver l'inflammation et de prolonger la durée de récupération. Privilégiez des activités sans impact comme la natation ou le vélo [7,10].
Combien de temps dure la récupération ?
La durée varie de 4 semaines pour les formes précoces à 6 mois pour les cas chroniques. En moyenne, comptez 6 à 12 semaines avec un traitement adapté [4,11]. La patience et l'observance thérapeutique sont essentielles.
Les infiltrations sont-elles efficaces ?
Les infiltrations de corticoïdes peuvent soulager temporairement, mais leur efficacité à long terme reste débattue. Elles sont généralement réservées aux échecs du traitement conservateur [7,10]. Discutez des bénéfices-risques avec votre médecin.
Peut-on prévenir les récidives ?
Oui, en maintenant les exercices de renforcement, en respectant une progression d'entraînement graduelle et en écoutant les signaux de votre corps. Les récidives touchent 15% des patients, souvent par négligence de ces principes [6,9].
Quand reprendre la compétition ?
La reprise compétitive nécessite une absence totale de douleur depuis au moins 2 semaines, une force musculaire normalisée et une progression d'entraînement complète. Comptez généralement 2 à 3 mois après la guérison clinique [4,13].
Questions Fréquentes
Puis-je continuer à courir avec un syndrome de la bandelette iliotibiale ?
Il est déconseillé de continuer la course en présence de douleur. Cela risque d'aggraver l'inflammation et de prolonger la durée de récupération. Privilégiez des activités sans impact comme la natation ou le vélo.
Combien de temps dure la récupération ?
La durée varie de 4 semaines pour les formes précoces à 6 mois pour les cas chroniques. En moyenne, comptez 6 à 12 semaines avec un traitement adapté.
Les infiltrations sont-elles efficaces ?
Les infiltrations de corticoïdes peuvent soulager temporairement, mais leur efficacité à long terme reste débattue. Elles sont généralement réservées aux échecs du traitement conservateur.
Peut-on prévenir les récidives ?
Oui, en maintenant les exercices de renforcement, en respectant une progression d'entraînement graduelle et en écoutant les signaux de votre corps. Les récidives touchent 15% des patients.
Quand reprendre la compétition ?
La reprise compétitive nécessite une absence totale de douleur depuis au moins 2 semaines, une force musculaire normalisée et une progression d'entraînement complète.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Le Syndrome de la Bandelette Iliotibiale - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Thérapie au laser - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Effects of conservative treatment strategies for iliotibial band syndromeLien
- [6] Épidémiologie du syndrome de la bandelette ilio-tibiale chez le traileur à La RéunionLien
- [7] Traitements conservateurs et chirurgicaux pour le syndrome de la bandelette ilio-tibialeLien
- [8] Efficacité du dry needling superficiel chez les coureurs atteints du syndrome de la bandelette ilio-tibialeLien
- [9] Comparaison de trois programmes de renforcement musculaire chez les jeunes coureursLien
- [10] Le traitement conservateur de la bandelette iliotibialeLien
- [11] Étude de la prise en charge du syndrome de la bandelette ilio-tibialeLien
- [13] Mieux prévenir que guérir: je fais mon sport avec un grand sourireLien
- [14] Syndrome bandelette ilio-tibiale - GenouLien
- [15] Syndrome de la bandelette ilio-tibialeLien
- [16] Syndrome de la bandelette ilio tibialeLien
Publications scientifiques
- Épidémiologie du syndrome de la bandelette ilio-tibiale chez le traileur à La Réunion: prévalence, caractéristiques, facteurs de risque et prise en charge (2024)1 citations[PDF]
- Quels sont les traitements conservateurs et chirurgicaux pour traiter le syndrome de la bandelette ilio-tibiale chez les coureurs afin de diminuer la douleur et permettre … (2023)[PDF]
- L´ efficacité de dry needling superficiel chez les coureurs atteints du syndrome de la bandelette ilio-tibiale (2023)
- … de trois programmes de renforcement musculaire chez les jeunes coureurs masculins amateurs atteints du syndrome de la bandelette Iliotibiale: un essai contrôlé … (2023)[PDF]
- Le traitement conservateur de la bandelette iliotibiale: en parlons-nous trop au lieu de l'étudier? (2023)
Ressources web
- Syndrôme bandelette ilio-tibiale - Genou - Docteur LEVY BIAU (medecinedusportmontpellier.com)
Traitement · Le repos sportif de 2 à 3 semaines permettant de supprimer les sollicitations du fascia lata. · Une prise en charge antalgique par anti-inflammatoire ...
- Syndrome de la bandelette ilio-tibiale (docteurrouxel.com)
Un traitement médicamenteux est prescrit. · Des mesures « locales » sont souvent utiles : pommade ou patch anti-inflammatoire, glaçage. · La rééducation associe ...
- Syndrome de la bandelette ilio tibiale - Dr Michael Desbiens (chiroste-foy.com)
Brûlure – Le principal symptôme du syndrome de la bandelette ilio-tibiale est une brûlure ressentie quelques centimètres au-dessus de la face externe du genou. ...
- Syndrome de la bandelette ilio-tibiale: 14 conseils pour le ... (conseilsdunphysio.com)
18 mai 2021 — Le principal symptôme est souvent décrit comme une sensation de brûlure ou une douleur vive qui se situe à quelques centimètres au-dessus de la ...
- Le Syndrome de la Bandelette Ilio-Tibiale (podologue-amelietardivel.fr)
21 mai 2024 — Symptômes du Syndrome de la Bandelette Ilio-Tibiale · Douleur : Localisée sur la face externe du genou, elle peut s'étendre vers la hanche.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.