Syndrome de Hajdu-Cheney : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le syndrome de Hajdu-Cheney est une maladie génétique rare qui touche principalement les os et les tissus conjonctifs. Cette pathologie héréditaire, causée par des mutations du gène NOTCH2, se caractérise par une fragilité osseuse progressive et des malformations caractéristiques. Bien que rare, cette maladie nécessite une prise en charge spécialisée pour améliorer la qualité de vie des patients.

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Syndrome de Hajdu-Cheney : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de Hajdu-Cheney est une maladie génétique autosomique dominante extrêmement rare. Cette pathologie tire son nom des docteurs Hajdu et Cheney qui l'ont décrite pour la première fois dans les années 1960 [4,5].
Cette maladie affecte principalement le système squelettique, mais peut également toucher d'autres organes. Les patients présentent une acro-ostéolyse, c'est-à-dire une destruction progressive des extrémités osseuses, particulièrement visible au niveau des doigts et des orteils [12,13].
La pathologie résulte de mutations dans le gène NOTCH2, situé sur le chromosome 1. Ces mutations perturbent la signalisation cellulaire normale, entraînant des anomalies du développement osseux et des tissus conjonctifs [1,4]. D'ailleurs, les recherches récentes montrent que ces mutations affectent également l'identité des fibroblastes synoviaux, ouvrant de nouvelles pistes thérapeutiques [1].
Concrètement, cette maladie se manifeste par une combinaison de signes cliniques caractéristiques : fragilité osseuse, malformations faciales, anomalies dentaires et parfois complications cardiovasculaires [7,11]. L'important à retenir, c'est que chaque patient présente un tableau clinique unique, même au sein d'une même famille.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Le syndrome de Hajdu-Cheney figure parmi les maladies les plus rares au monde. Selon Orphanet, la prévalence exacte reste difficile à établir, mais on estime qu'elle est inférieure à 1 cas pour 1 million d'habitants [12].
En France, moins de 50 cas ont été documentés dans la littérature médicale depuis la première description de la maladie. Cette rareté extrême explique pourquoi de nombreux médecins n'ont jamais rencontré cette pathologie au cours de leur carrière [5,12]. Les données du réseau européen des maladies rares suggèrent une répartition homogène à travers les différents pays, sans prédominance géographique particulière.
Concernant la répartition par sexe, les études récentes montrent une légère prédominance féminine, avec un ratio d'environ 1,3 femme pour 1 homme [4,5]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs hormonaux influençant l'expression de la maladie, mais les recherches sont encore en cours.
L'âge au diagnostic varie considérablement. Certains patients sont diagnostiqués dès l'enfance grâce aux malformations faciales caractéristiques, tandis que d'autres ne le sont qu'à l'âge adulte lorsque les complications osseuses deviennent évidentes [11,14]. En fait, l'amélioration des techniques de diagnostic génétique permet aujourd'hui une identification plus précoce de la maladie.
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause du syndrome de Hajdu-Cheney est exclusivement génétique. Cette maladie résulte de mutations dans le gène NOTCH2, qui joue un rôle crucial dans la signalisation cellulaire et le développement des tissus [1,4].
Ces mutations sont généralement de novo, c'est-à-dire qu'elles apparaissent spontanément chez l'individu affecté sans être héritées des parents. Cependant, une fois présente, la mutation peut être transmise à la descendance selon un mode autosomique dominant [4,12]. Cela signifie qu'un parent porteur de la mutation a 50% de risque de la transmettre à chaque enfant.
Les recherches récentes ont identifié que ces mutations perturbent spécifiquement la voie de signalisation Notch, essentielle pour le développement osseux et la maintenance des tissus conjonctifs [1,10]. D'ailleurs, cette découverte ouvre des perspectives thérapeutiques prometteuses, notamment dans la modulation de cette voie de signalisation.
Il n'existe pas de facteurs de risque environnementaux connus pour développer cette maladie. L'âge parental avancé pourrait théoriquement augmenter le risque de mutations de novo, mais cette association n'a pas été formellement démontrée pour le syndrome de Hajdu-Cheney [4].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome de Hajdu-Cheney sont variés et évoluent avec l'âge. Les premiers signes apparaissent souvent dans l'enfance, mais peuvent passer inaperçus initialement [11,14].
Les manifestations osseuses constituent le cœur de la maladie. L'acro-ostéolyse, ou destruction des extrémités osseuses, touche principalement les phalanges distales des doigts et des orteils. Vous pourriez remarquer un raccourcissement progressif des doigts, parfois accompagné de douleurs [8,12]. Cette destruction osseuse peut également affecter les côtes, entraînant des déformations thoraciques.
Les anomalies faciales sont souvent les premiers signes visibles. Le visage présente des traits caractéristiques : front bombé, hypertélorisme (écartement anormal des yeux), nez large et lèvres épaisses [11,13]. Ces particularités faciales, bien que subtiles, peuvent alerter les professionnels de santé expérimentés.
L'ostéoporose précoce représente une complication majeure. Les patients développent une fragilité osseuse importante, avec un risque élevé de fractures, même lors de traumatismes mineurs [6,8,9]. Cette fragilité peut se manifester dès l'adolescence, ce qui est inhabituel pour l'ostéoporose classique.
D'autres symptômes peuvent inclure des anomalies dentaires (dents surnuméraires, malpositions), des problèmes cardiovasculaires et parfois des troubles rénaux [7,9]. Chaque patient présente une combinaison unique de ces symptômes, rendant le diagnostic parfois complexe.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de Hajdu-Cheney repose sur une approche multidisciplinaire combinant examen clinique, imagerie et tests génétiques [3,4,12].
L'examen clinique constitue la première étape. Le médecin recherche les signes caractéristiques : anomalies faciales, acro-ostéolyse, déformations osseuses. Il est important de réaliser un examen complet, car les symptômes peuvent être subtils au début [11,14]. L'anamnèse familiale est également cruciale pour identifier d'éventuels cas similaires dans la famille.
Les examens d'imagerie permettent de confirmer les anomalies osseuses. Les radiographies montrent l'acro-ostéolyse caractéristique, les déformations costales et les signes d'ostéoporose [8,12]. La densitométrie osseuse (DEXA) quantifie la perte de densité minérale osseuse, souvent sévère chez ces patients [6,9].
Le diagnostic génétique représente l'étape confirmative. Les panels génétiques modernes, comme le RenaDx Comprehensive Renal Disease Panel, permettent d'identifier les mutations du gène NOTCH2 avec une grande précision [3]. Ces tests sont désormais plus accessibles et constituent la référence pour confirmer le diagnostic.
Bon à savoir : le diagnostic peut prendre plusieurs mois, voire années, en raison de la rareté de la maladie. Il n'est pas rare que les patients consultent plusieurs spécialistes avant d'obtenir le bon diagnostic [5,12]. La collaboration entre généticiens, rhumatologues et pédiatres est souvent nécessaire pour établir le diagnostic définitif.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour le syndrome de Hajdu-Cheney. La prise en charge se concentre sur le traitement symptomatique et la prévention des complications [6,8,12].
Le traitement de l'ostéoporose constitue un pilier thérapeutique majeur. Les bisphosphonates, notamment l'acide zolédronique, ont montré des résultats encourageants dans la stabilisation de la densité osseuse [8]. Une étude récente rapporte une amélioration significative de la densité minérale osseuse chez un jeune patient traité par bisphosphonates [9].
Des approches thérapeutiques innovantes émergent. Le romosozumab, un anticorps monoclonal ciblant la sclérostine, a été utilisé avec succès chez certains patients [6]. Cette molécule stimule la formation osseuse tout en inhibant la résorption, offrant un double bénéfice pour ces patients à haut risque de fractures.
La prise en charge multidisciplinaire est essentielle. Elle inclut le suivi cardiologique pour dépister les complications cardiovasculaires [7], la surveillance dentaire pour les anomalies bucco-dentaires [11], et parfois la prise en charge néphrologique [9]. L'important à retenir, c'est que chaque patient nécessite un plan de soins personnalisé.
La kinésithérapie et l'activité physique adaptée jouent un rôle crucial dans le maintien de la mobilité et la prévention des fractures. Cependant, les exercices doivent être soigneusement adaptés pour éviter les traumatismes [10,12].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur le syndrome de Hajdu-Cheney, avec plusieurs avancées prometteuses [1,2,3].
Les recherches sur la voie NOTCH2 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Une étude récente démontre comment les mutations NOTCH2 perturbent l'identité des fibroblastes synoviaux, suggérant de nouvelles cibles thérapeutiques pour moduler l'inflammation articulaire [1]. Cette découverte pourrait révolutionner la prise en charge des complications articulaires de la maladie.
Dans le domaine de la médecine régénérative, les résultats à cinq ans du traitement NVD003 de Novadip montrent des résultats encourageants pour la régénération osseuse dans les cas de non-union sévère des membres inférieurs [2]. Bien que cette thérapie ne soit pas spécifiquement développée pour le syndrome de Hajdu-Cheney, elle pourrait bénéficier aux patients souffrant de complications osseuses sévères.
Les panels génétiques se perfectionnent également. Le RenaDx Comprehensive Renal Disease Panel intègre désormais des analyses plus précises des mutations NOTCH2, permettant un diagnostic plus rapide et fiable [3]. Cette amélioration diagnostique est cruciale pour une prise en charge précoce.
Les modèles animaux apportent également des insights précieux. Des études récentes sur des souris modèles du syndrome montrent que la cicatrisation osseuse est compromise, avec une stabilité biomécanique réduite [10]. Ces découvertes orientent le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblant spécifiquement les mécanismes de réparation osseuse.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Hajdu-Cheney
Vivre avec le syndrome de Hajdu-Cheney nécessite des adaptations importantes, mais une vie épanouie reste tout à fait possible [8,9,12].
La gestion de la fragilité osseuse constitue un défi quotidien. Il est essentiel d'adapter votre environnement pour minimiser les risques de chutes : tapis antidérapants, barres d'appui, éclairage suffisant. Les activités physiques doivent être choisies avec soin, privilégiant les exercices à faible impact comme la natation ou la marche [10,12].
L'alimentation joue un rôle crucial dans la santé osseuse. Un apport suffisant en calcium et vitamine D est indispensable, souvent complété par une supplémentation sur conseil médical [9]. Certains patients bénéficient également d'un suivi nutritionnel spécialisé pour optimiser leur statut nutritionnel.
Le suivi médical régulier est primordial. Cela inclut des consultations multidisciplinaires avec rhumatologue, cardiologue, dentiste et parfois néphrologue [7,9,11]. Ces suivis permettent de dépister précocement les complications et d'adapter les traitements.
Sur le plan psychologique, il est normal de ressentir de l'anxiété face à cette maladie rare. Le soutien d'associations de patients et parfois d'un psychologue peut être bénéfique. Heureusement, de nombreux patients parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante grâce à une prise en charge adaptée [12].
Les Complications Possibles
Le syndrome de Hajdu-Cheney peut entraîner diverses complications qui nécessitent une surveillance attentive [6,7,8,10].
Les complications osseuses dominent le tableau clinique. L'ostéoporose sévère expose à un risque élevé de fractures, même lors de traumatismes mineurs [6,8]. Ces fractures peuvent toucher tous les os, mais les vertèbres, les côtes et les os longs sont particulièrement vulnérables. La cicatrisation osseuse peut également être compromise, prolongeant les temps de guérison [10].
Les complications cardiovasculaires représentent un enjeu majeur. Certains patients développent des anomalies cardiaques atypiques, incluant des malformations valvulaires ou des troubles du rythme [7]. Ces complications peuvent être silencieuses initialement, d'où l'importance d'un suivi cardiologique régulier.
Les problèmes rénaux peuvent survenir chez certains patients, parfois associés à d'autres pathologies comme la polykystose rénale [9]. Cette association nécessite une surveillance néphrologique spécialisée et peut influencer le choix des traitements.
D'autres complications incluent les anomalies dentaires sévères nécessitant des soins orthodontiques complexes [11], et parfois des troubles de la croissance chez l'enfant [14]. Il est important de noter que toutes ces complications ne surviennent pas chez tous les patients, et leur sévérité varie considérablement d'une personne à l'autre.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de Hajdu-Cheney varie considérablement selon les patients et la précocité de la prise en charge [4,6,8,12].
Concernant l'espérance de vie, les données sont limitées en raison de la rareté de la maladie. Cependant, avec une prise en charge adaptée, de nombreux patients peuvent avoir une espérance de vie proche de la normale [12]. Les complications cardiovasculaires et rénales peuvent influencer le pronostic à long terme, d'où l'importance d'un suivi spécialisé [7,9].
La qualité de vie peut être significativement impactée par la fragilité osseuse et les fractures répétées. Néanmoins, les traitements modernes, notamment les bisphosphonates et les nouvelles thérapies comme le romosozumab, permettent souvent de stabiliser la maladie osseuse [6,8]. Une étude récente montre une amélioration notable de la densité osseuse chez un jeune patient sous traitement adapté [9].
L'évolution de la maladie est généralement progressive, mais le rythme varie énormément. Certains patients présentent une évolution lente sur plusieurs décennies, tandis que d'autres connaissent une dégradation plus rapide [4,12]. La prise en charge précoce et multidisciplinaire semble améliorer significativement le pronostic.
Rassurez-vous, les perspectives s'améliorent avec les avancées de la recherche. Les nouvelles approches thérapeutiques ciblant la voie NOTCH2 laissent espérer de meilleurs traitements dans les années à venir [1,4].
Peut-on Prévenir le Syndrome de Hajdu-Cheney ?
La prévention primaire du syndrome de Hajdu-Cheney n'est pas possible, car il s'agit d'une maladie génétique [4,12]. Cependant, plusieurs stratégies permettent de prévenir les complications et d'améliorer le pronostic.
Le conseil génétique joue un rôle crucial pour les familles affectées. Les couples ayant un risque de transmission peuvent bénéficier d'une consultation génétique pour comprendre les risques et les options disponibles [4,12]. Le diagnostic prénatal est techniquement possible grâce aux tests génétiques modernes, mais soulève des questions éthiques complexes.
La prévention des complications constitue l'axe principal d'intervention. Cela inclut la prévention des fractures par l'adaptation de l'environnement, le maintien d'une activité physique adaptée, et une alimentation optimale pour la santé osseuse [8,9,12]. La supplémentation en calcium et vitamine D est souvent recommandée dès le diagnostic.
Le dépistage précoce des complications permet une prise en charge optimale. Cela inclut la surveillance cardiologique régulière [7], le suivi de la fonction rénale [9], et les contrôles dentaires fréquents [11]. Plus le diagnostic est posé tôt, meilleures sont les possibilités de prévention des complications.
L'éducation thérapeutique du patient et de sa famille est essentielle. Comprendre la maladie, reconnaître les signes d'alerte, et savoir quand consulter permet d'optimiser la prise en charge [12,14].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et européennes ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du syndrome de Hajdu-Cheney [12,13].
Orphanet, le portail français des maladies rares, recommande une approche multidisciplinaire coordonnée incluant généticien, rhumatologue, cardiologue et autres spécialistes selon les manifestations cliniques [12]. Cette coordination est essentielle pour optimiser la prise en charge de cette maladie complexe.
Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur l'importance du test génétique pour confirmer la mutation NOTCH2 [3,12]. Les panels génétiques modernes permettent un diagnostic plus rapide et fiable, réduisant l'errance diagnostique souvent longue pour cette maladie rare.
Pour le traitement, les autorités recommandent l'utilisation des bisphosphonates comme traitement de première ligne de l'ostéoporose associée [8,12]. Le suivi de l'efficacité par densitométrie osseuse régulière est préconisé. Les nouvelles thérapies comme le romosozumab peuvent être considérées dans certains cas [6].
Le suivi à long terme doit inclure une surveillance cardiologique annuelle, un bilan rénal régulier, et un suivi dentaire spécialisé [7,9,11,12]. Ces recommandations évoluent avec les nouvelles connaissances sur la maladie et l'émergence de nouvelles thérapies [1,2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints du syndrome de Hajdu-Cheney et leurs familles [12,13].
Orphanet constitue la référence française pour les maladies rares. Ce portail propose des informations médicales fiables, des annuaires de professionnels spécialisés, et des liens vers les associations de patients [12]. C'est souvent le premier point de contact pour les familles nouvellement diagnostiquées.
Les centres de référence maladies rares offrent une expertise spécialisée. Ces centres, labellisés par les autorités de santé, proposent des consultations multidisciplinaires et participent à la recherche clinique. Ils constituent des interlocuteurs privilégiés pour la prise en charge complexe de cette pathologie [12,13].
Au niveau international, plusieurs associations regroupent les patients atteints de maladies osseuses rares. Bien qu'il n'existe pas d'association spécifiquement dédiée au syndrome de Hajdu-Cheney en raison de sa rareté, les associations de maladies osseuses peuvent offrir soutien et informations pertinentes.
Les réseaux sociaux et forums en ligne permettent aux patients et familles d'échanger leurs expériences. Ces plateformes, bien qu'informelles, constituent souvent un soutien précieux pour rompre l'isolement lié à la rareté de la maladie. Il est cependant important de toujours vérifier les informations médicales avec les professionnels de santé.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec le syndrome de Hajdu-Cheney nécessite des adaptations concrètes au quotidien. Voici nos conseils pratiques basés sur l'expérience clinique [8,9,12].
Aménagement du domicile : Installez des barres d'appui dans la salle de bain, utilisez des tapis antidérapants, assurez un éclairage suffisant dans tous les espaces. Évitez les obstacles au sol et privilégiez les chaussures à semelles antidérapantes [12]. Ces aménagements simples réduisent significativement le risque de chutes.
Activité physique adaptée : Privilégiez la natation, la marche sur terrain plat, et les exercices de renforcement musculaire doux. Évitez les sports de contact et les activités à risque de chute [10,12]. Un kinésithérapeute spécialisé peut vous aider à élaborer un programme d'exercices adapté.
Alimentation optimale : Consommez suffisamment de calcium (1200-1500 mg/jour) et de vitamine D. Les produits laitiers, les légumes verts, et les poissons gras sont vos alliés [9]. N'hésitez pas à discuter d'une supplémentation avec votre médecin.
Suivi médical : Respectez scrupuleusement vos rendez-vous de suivi. Tenez un carnet de santé détaillé avec vos symptômes, traitements, et résultats d'examens. Cela facilite la coordination entre vos différents médecins [7,8,11]. En cas de douleur nouvelle ou de fracture, consultez rapidement.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide [6,7,8,12].
Urgences absolues : Toute fracture, même apparemment mineure, nécessite une prise en charge immédiate. Les patients atteints du syndrome de Hajdu-Cheney ont un risque élevé de complications fracturaires [6,8]. De même, des douleurs thoraciques, un essoufflement inhabituel, ou des palpitations doivent faire consulter en urgence en raison du risque de complications cardiovasculaires [7].
Consultations programmées : Planifiez des consultations régulières avec votre équipe médicale, même en l'absence de symptômes. Le suivi préventif permet de dépister précocement les complications [9,11,12]. Une consultation annuelle avec chaque spécialiste (rhumatologue, cardiologue, dentiste) est généralement recommandée.
Signes d'alerte : Des douleurs osseuses nouvelles ou qui s'aggravent, une diminution de la mobilité, des troubles dentaires, ou des signes urinaires anormaux doivent motiver une consultation [9,11]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter.
Suivi des traitements : Si vous ressentez des effets secondaires de vos médicaments, ou si vous avez des questions sur votre traitement, n'hésitez pas à contacter votre médecin [8]. L'observance thérapeutique est cruciale, mais elle doit se faire dans de bonnes maladies. Votre médecin peut adapter votre traitement si nécessaire.
Questions Fréquentes
Le syndrome de Hajdu-Cheney est-il héréditaire ?Oui, cette maladie se transmet selon un mode autosomique dominant. Si un parent est porteur de la mutation, chaque enfant a 50% de risque de l'hériter [4,12]. Cependant, de nombreux cas sont dus à des mutations spontanées (de novo).
Peut-on avoir des enfants quand on a cette maladie ?
Oui, mais il est recommandé de consulter un généticien pour évaluer les risques de transmission et discuter des options disponibles [4]. Le conseil génétique permet de prendre des décisions éclairées.
Les traitements sont-ils efficaces ?
Les traitements actuels, notamment les bisphosphonates, permettent souvent de stabiliser la maladie osseuse et de réduire le risque de fractures [6,8,9]. Les nouvelles thérapies comme le romosozumab montrent des résultats prometteurs [6].
Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?
Avec une prise en charge adaptée, l'espérance de vie peut être proche de la normale [12]. Les complications cardiovasculaires et rénales peuvent influencer le pronostic, d'où l'importance du suivi spécialisé [7,9].
Existe-t-il des essais cliniques ?
La recherche est active, avec de nouvelles approches thérapeutiques en développement [1,2]. Renseignez-vous auprès de votre médecin ou des centres de référence pour connaître les essais disponibles.
Questions Fréquentes
Le syndrome de Hajdu-Cheney est-il héréditaire ?
Oui, cette maladie se transmet selon un mode autosomique dominant. Si un parent est porteur de la mutation, chaque enfant a 50% de risque de l'hériter. Cependant, de nombreux cas sont dus à des mutations spontanées.
Peut-on avoir des enfants quand on a cette maladie ?
Oui, mais il est recommandé de consulter un généticien pour évaluer les risques de transmission et discuter des options disponibles. Le conseil génétique permet de prendre des décisions éclairées.
Les traitements sont-ils efficaces ?
Les traitements actuels, notamment les bisphosphonates, permettent souvent de stabiliser la maladie osseuse et de réduire le risque de fractures. Les nouvelles thérapies montrent des résultats prometteurs.
Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?
Avec une prise en charge adaptée, l'espérance de vie peut être proche de la normale. Les complications cardiovasculaires et rénales peuvent influencer le pronostic, d'où l'importance du suivi spécialisé.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] NOTCH2 disrupts the synovial fibroblast identity - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Novadip releases five-year follow-up results for NVD003 regenerative treatmentLien
- [3] PMC RenaDx: Comprehensive Renal Disease PanelLien
- [4] Progress and current status in Hajdu-Cheney syndrome with focus on novel genetic research (2022)Lien
- [5] Hajdu-Cheney syndrome: report of a case in Spain (2022)Lien
- [6] Exploratory use of romosozumab for osteoporosis in Hajdu–Cheney syndrome (2023)Lien
- [7] Hajdu‐Cheney syndrome with atypical cardiovascular abnormalities (2023)Lien
- [8] Hajdu–Cheney Syndrome with Zoledronic Acid Experience (2025)Lien
- [9] Bone mineral density improvement in Hajdu-Cheney syndrome patient (2025)Lien
- [10] Fracture healing in mouse model of Hajdu–Cheney-Syndrome (2023)Lien
- [11] Orofacial characteristics in child with Hajdu‐Cheney syndrome (2024)Lien
- [12] Orphanet: Syndrome de Hajdu-Cheney - Maladies raresLien
- [13] Syndrome de Hajdu-Cheney : causes, signes et traitementLien
- [14] Le syndrome d'Hajdu-Cheney ou acro-ostéolyseLien
Publications scientifiques
- [HTML][HTML] Progress and current status in Hajdu-Cheney syndrome with focus on novel genetic research (2022)6 citations
- [HTML][HTML] Hajdu-Cheney syndrome: report of a case in Spain (2022)7 citations
- Exploratory use of romosozumab for osteoporosis in a patient with Hajdu–Cheney syndrome: a case report (2023)4 citations
- Hajdu‐Cheney syndrome with atypical cardiovascular abnormalities (2023)3 citations[PDF]
- Hajdu–Cheney Syndrome, a Rare Cause of Acro‐Osteolysis and Osteoporosis With Zoledronic Acid Experience (2025)
Ressources web
- Orphanet: Syndrome de Hajdu-Cheney - Maladies rares (orpha.net)
Seul un traitement symptomatique est disponible pour traiter les symptômes spécifiques. Le traitement par bisphosphonate est bénéfique pour l'ostéoporose, mais ...
- Syndrome de Hajdu-Cheney : causes, signes et traitement (medicoverhospitals.in)
Quels sont les symptômes du syndrome de Hajdu-Cheney · Petite taille · Perte osseuse progressive · Perte prématurée des dents · Anomalies de la mâchoire · Fente ...
- Le syndrome d'Hajdu-Cheney ou acro-ostéolyse ... (em-consulte.com)
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- Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine (academie-medecine.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.