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Syndrome de Charles Bonnet : Symptômes, Causes et Traitements 2025

Syndrome de Charles Bonnet

Le syndrome de Charles Bonnet se caractérise par des hallucinations visuelles chez des personnes ayant une déficience visuelle, sans trouble psychiatrique. Cette pathologie touche environ 10 à 40% des patients malvoyants selon les études récentes [9,11]. Bien que méconnue, elle représente un défi diagnostique important nécessitant une prise en charge spécialisée adaptée.

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Syndrome de Charles Bonnet : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome de Charles Bonnet est une pathologie neurologique caractérisée par des hallucinations visuelles complexes chez des personnes présentant une déficience visuelle significative. Contrairement aux idées reçues, ces patients ne souffrent d'aucun trouble psychiatrique ou cognitif [5,8].

Ces hallucinations visuelles peuvent prendre diverses formes : visages, animaux, objets, scènes complexes ou simples motifs géométriques. D'ailleurs, les patients conservent généralement leur capacité de jugement et reconnaissent que ces visions ne sont pas réelles [6,13].

La pathologie tire son nom de Charles Bonnet, naturaliste suisse du XVIIIe siècle qui décrivit le premier ce phénomène chez son grand-père. Mais c'est Georges de Morsier qui, en 1967, donna son nom définitif à ce syndrome dans les Annales Médico-Psychologiques [5].

Il est important de comprendre que ce trouble résulte d'une réorganisation cérébrale compensatrice face à la perte d'informations visuelles. En fait, le cerveau "remplit" les zones privées de stimulation visuelle par des images générées spontanément [4,12].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence du syndrome de Charles Bonnet comprise entre 10 et 40% chez les patients malvoyants, selon une méta-analyse de 2025 [9]. Cette variation importante s'explique par les différences de critères diagnostiques utilisés dans les études.

En France, bien que les données spécifiques restent limitées, les estimations suggèrent qu'environ 15 à 25% des personnes atteintes de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge) développent ce syndrome [6,7]. Concrètement, cela représenterait plusieurs dizaines de milliers de patients sur le territoire français.

L'incidence augmente significativement avec l'âge, particulièrement après 65 ans. Les femmes semblent légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio d'environ 1,3:1 [11]. D'ailleurs, cette prédominance féminine pourrait s'expliquer par la plus grande longévité des femmes et leur risque accru de développer certaines pathologies oculaires.

Au niveau international, les études montrent des variations géographiques intéressantes. Les pays nordiques rapportent des prévalences plus élevées, possiblement liées à une meilleure reconnaissance diagnostique [9,11]. L'important à retenir : cette pathologie reste largement sous-diagnostiquée dans de nombreux pays, y compris en France.

Les Causes et Facteurs de Risque

La déficience visuelle constitue le facteur déclenchant principal du syndrome de Charles Bonnet. Mais attention, toutes les causes de malvoyance ne présentent pas le même risque. La DMLA représente la cause la plus fréquente, suivie du glaucome avancé et de la rétinopathie diabétique [6,7].

Les lésions du cortex visuel peuvent également déclencher ce syndrome, comme l'illustrent des cas récents post-craniotomie [3]. Ces situations particulières nous éclairent sur les mécanismes neurophysiologiques sous-jacents. En effet, toute interruption du flux d'informations visuelles peut potentiellement déclencher ces hallucinations compensatrices.

Certains facteurs augmentent le risque de développer cette pathologie. L'isolement social, la fatigue, le stress et l'éclairage insuffisant constituent des éléments déclencheurs reconnus [13,14]. D'un autre côté, l'âge avancé et la rapidité d'installation de la déficience visuelle influencent également la probabilité d'apparition.

Bon à savoir : contrairement aux idées reçues, les antécédents psychiatriques ne constituent pas un facteur de risque. Cette pathologie touche des personnes psychiquement saines, ce qui en fait toute la particularité diagnostique [8].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les hallucinations visuelles du syndrome de Charles Bonnet présentent des caractéristiques très spécifiques. Elles surviennent exclusivement dans le champ visuel déficient et les patients conservent leur lucidité, reconnaissant le caractère irréel de ces visions [10,13].

Ces hallucinations peuvent être simples ou complexes. Les formes simples incluent des points lumineux, des lignes, des motifs géométriques répétitifs. Les formes complexes, plus fréquentes, comprennent des visages, des personnes en mouvement, des animaux ou des scènes élaborées [6,14].

Typiquement, ces visions apparaissent lors de périodes de repos, dans des environnements peu éclairés ou lors de la fatigue. Elles durent généralement quelques secondes à plusieurs minutes, parfois plus longtemps. Rassurez-vous, elles ne s'accompagnent d'aucune autre hallucination sensorielle [13].

Il est crucial de distinguer ces symptômes d'autres pathologies. Contrairement aux hallucinations psychiatriques, celles du syndrome de Charles Bonnet ne génèrent pas d'angoisse majeure et les patients gardent leur capacité critique intacte [8]. Cette préservation de l'insight constitue un élément diagnostique fondamental.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome de Charles Bonnet repose avant tout sur un interrogatoire minutieux. Le médecin recherche la triade classique : déficience visuelle, hallucinations visuelles et absence de trouble cognitif ou psychiatrique [8,10].

L'examen ophtalmologique constitue une étape incontournable pour documenter la déficience visuelle sous-jacente. Acuité visuelle, champ visuel, fond d'œil permettent d'identifier la pathologie causale. D'ailleurs, l'imagerie rétinienne moderne (OCT, angiographie) apporte des informations précieuses sur l'étendue des lésions [6].

L'évaluation neurologique vise à éliminer d'autres causes d'hallucinations visuelles. Un bilan cognitif simple permet d'écarter une démence débutante. En cas de doute, une IRM cérébrale peut être proposée, particulièrement si les symptômes sont atypiques [3,4].

Le dépistage systématique de cette pathologie chez les patients malvoyants s'avère essentiel. Malheureusement, de nombreux patients n'osent pas évoquer spontanément leurs hallucinations, craignant d'être considérés comme "fous" [7]. C'est pourquoi une approche proactive du praticien reste indispensable.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif spécifique du syndrome de Charles Bonnet. Cependant, plusieurs approches thérapeutiques peuvent améliorer significativement la qualité de vie des patients [2,14].

La prise en charge éducative constitue le pilier du traitement. Expliquer la nature bénigne de ces hallucinations rassure considérablement les patients. Cette approche psychoéducative réduit l'anxiété et améliore l'acceptation du trouble [13,14].

Certains médicaments antiépileptiques comme la carbamazépine ou la gabapentine montrent une efficacité modérée dans quelques cas. Néanmoins, leur utilisation reste limitée en raison des effets secondaires potentiels, particulièrement chez les personnes âgées [2].

Les techniques de stimulation visuelle représentent une approche prometteuse. Améliorer l'éclairage, utiliser des aides visuelles adaptées ou pratiquer des exercices oculomoteurs peuvent réduire la fréquence des hallucinations. Concrètement, maintenir une activité visuelle résiduelle semble protecteur [13,14].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les recommandations internationales pour la prise en charge du syndrome de Charles Bonnet ont été actualisées en 2024-2025, apportant de nouvelles perspectives thérapeutiques [2]. Ces guidelines mettent l'accent sur une approche multidisciplinaire intégrant ophtalmologistes, neurologues et psychologues.

La recherche sur l'activité du cortex visuel révèle des mécanismes fascinants. Les études d'imagerie fonctionnelle de 2024 montrent une hyperactivation compensatrice des aires visuelles associatives, ouvrant la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques [4,12].

Les techniques de neuromodulation émergent comme approches innovantes. La stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) fait l'objet d'essais cliniques prometteurs pour moduler l'activité du cortex visuel. Bien que préliminaires, ces résultats suggèrent une efficacité potentielle [4].

L'intelligence artificielle commence également à transformer le diagnostic. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les patterns d'hallucinations pour prédire l'évolution et personnaliser les traitements. Cette approche de médecine de précision pourrait révolutionner la prise en charge dans les années à venir [2].

Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Charles Bonnet

L'adaptation à cette pathologie nécessite des ajustements pratiques au quotidien. Améliorer l'éclairage domestique constitue une mesure simple mais efficace pour réduire la fréquence des hallucinations [13,14].

Maintenir une activité sociale active s'avère crucial. L'isolement favorise l'apparition des symptômes, tandis que les interactions sociales régulières exercent un effet protecteur. Rejoindre des associations de malvoyants peut apporter un soutien précieux [14].

La gestion du stress et de la fatigue influence directement l'intensité des hallucinations. Des techniques de relaxation, une hygiène de sommeil adaptée et une activité physique régulière contribuent à améliorer le contrôle des symptômes [13].

Il est essentiel de communiquer ouvertement avec l'entourage. Expliquer la nature de cette pathologie permet aux proches de mieux comprendre et soutenir le patient. Cette transparence évite les malentendus et renforce les liens familiaux [14].

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénin, le syndrome de Charles Bonnet peut entraîner certaines complications psychologiques. L'anxiété et la dépression représentent les risques principaux, particulièrement lorsque le diagnostic tarde à être posé [7].

Le retentissement social constitue une préoccupation majeure. Certains patients s'isolent progressivement, craignant de paraître "dérangés" s'ils évoquent leurs hallucinations. Cette stigmatisation auto-imposée aggrave la qualité de vie [7,14].

Les troubles du sommeil peuvent survenir, notamment lorsque les hallucinations apparaissent la nuit. Ces perturbations nocturnes créent un cercle vicieux : la fatigue favorise les symptômes, qui à leur tour altèrent le sommeil [13].

Heureusement, ces complications restent évitables avec une prise en charge adaptée. Un diagnostic précoce, une information claire et un suivi régulier préviennent efficacement ces écueils. L'important : ne jamais minimiser l'impact psychologique de cette pathologie [7].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome de Charles Bonnet s'avère généralement favorable. Dans de nombreux cas, les hallucinations diminuent spontanément d'intensité et de fréquence au fil du temps, particulièrement durant la première année [10,11].

L'évolution dépend largement de la pathologie oculaire sous-jacente. Si la déficience visuelle se stabilise, les symptômes tendent à s'améliorer. À l'inverse, une aggravation de la malvoyance peut intensifier les hallucinations [6,10].

L'adaptation cérébrale joue un rôle crucial dans l'évolution. Le cerveau développe progressivement des mécanismes compensateurs plus efficaces, réduisant la production d'images hallucinatoires. Cette plasticité neuronale explique l'amélioration spontanée observée chez de nombreux patients [4,12].

Avec une prise en charge appropriée, la grande majorité des patients apprend à vivre sereinement avec cette pathologie. L'essentiel réside dans l'acceptation du trouble et l'adoption de stratégies d'adaptation efficaces [13,14].

Peut-on Prévenir le Syndrome de Charles Bonnet ?

La prévention primaire du syndrome de Charles Bonnet passe essentiellement par la prévention des pathologies oculaires. Un suivi ophtalmologique régulier, particulièrement après 50 ans, permet de dépister précocement la DMLA, le glaucome ou la rétinopathie diabétique [6,7].

Maintenir une stimulation visuelle active constitue une stratégie préventive importante. Utiliser au maximum la vision résiduelle, adapter l'éclairage et recourir aux aides visuelles retardent l'apparition des hallucinations [13,14].

La prévention secondaire vise à réduire les facteurs déclenchants. Éviter l'isolement social, gérer le stress et maintenir un rythme de sommeil régulier diminuent le risque de développer des symptômes [14].

Chez les patients à risque, une information préventive s'avère précieuse. Expliquer la possibilité de survenue d'hallucinations visuelles prépare psychologiquement et facilite l'acceptation si elles apparaissent. Cette approche proactive améliore significativement la prise en charge [7].

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations internationales de 2024-2025 préconisent un dépistage systématique du syndrome de Charles Bonnet chez tous les patients malvoyants [2]. Cette approche proactive permet une prise en charge précoce et améliore significativement le pronostic.

La Haute Autorité de Santé souligne l'importance d'une approche multidisciplinaire. La collaboration entre ophtalmologistes, neurologues, gériatres et psychologues optimise la prise en charge, particulièrement chez les patients âgés [1].

Le dépistage des affects dépressifs associés fait désormais partie intégrante du suivi. Les études françaises récentes montrent l'intérêt d'une évaluation psychologique systématique chez les patients DMLA présentant des hallucinations [7].

Les autorités insistent sur la nécessité de formation des professionnels. Trop de praticiens méconnaissent encore cette pathologie, retardant le diagnostic et la prise en charge. Des programmes de sensibilisation sont en cours de déploiement [2,7].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients malvoyants et leurs familles. La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France propose des groupes de parole spécialisés sur le syndrome de Charles Bonnet [14].

L'Association DMLA offre des ressources spécifiques sur cette pathologie. Leurs brochures d'information et leurs forums en ligne permettent aux patients d'échanger leurs expériences et stratégies d'adaptation [6].

Les centres de rééducation basse vision intègrent progressivement la prise en charge de ce syndrome. Ces structures proposent des consultations spécialisées et des programmes d'accompagnement personnalisés [13].

Les plateformes numériques se développent également. Des applications mobiles dédiées aux malvoyants incluent désormais des modules d'information sur le syndrome de Charles Bonnet et des outils de suivi des symptômes [14].

Nos Conseils Pratiques

Optimisez votre environnement lumineux : installez des éclairages LED puissants dans toutes les pièces, évitez les zones d'ombre et utilisez des lampes de lecture adaptées. Cette simple mesure réduit significativement la fréquence des hallucinations [13,14].

Maintenez une routine quotidienne structurée. Lever et coucher à heures fixes, repas réguliers et activités planifiées stabilisent le système nerveux et diminuent les symptômes. La régularité constitue votre meilleur allié [14].

Développez des stratégies de gestion personnalisées. Certains patients ferment les yeux puis les rouvrent pour faire disparaître les hallucinations. D'autres préfèrent regarder ailleurs ou changer d'activité. Trouvez ce qui fonctionne pour vous [13].

N'hésitez jamais à en parler. Informez votre entourage, consultez régulièrement votre ophtalmologue et rejoignez des groupes de soutien. L'isolement aggrave toujours les symptômes, tandis que le partage les allège considérablement [14].

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez immédiatement si vous développez des hallucinations visuelles, même en cas de déficience visuelle connue. Seul un professionnel peut confirmer le diagnostic et éliminer d'autres causes plus graves [8,10].

Une consultation urgente s'impose si les hallucinations s'accompagnent de confusion, de troubles de la mémoire ou de changements comportementaux. Ces signes peuvent indiquer une pathologie neurologique ou psychiatrique nécessitant une prise en charge spécialisée [8].

Programmez un suivi régulier si le diagnostic est confirmé. L'évolution des symptômes, l'efficacité des stratégies d'adaptation et le retentissement psychologique doivent être évalués périodiquement [7,14].

N'attendez pas pour consulter en cas de détresse psychologique. Anxiété, dépression ou isolement social justifient un accompagnement psychologique spécialisé. Cette pathologie, bien que bénigne, peut significativement impacter la qualité de vie [7].

Questions Fréquentes

Le syndrome de Charles Bonnet est-il une maladie psychiatrique ?

Non, absolument pas. Le syndrome de Charles Bonnet est une pathologie neurologique qui touche des personnes psychiquement saines. Les hallucinations résultent d'une réorganisation cérébrale compensatrice face à la perte visuelle, non d'un trouble mental.

Ces hallucinations visuelles sont-elles dangereuses ?

Les hallucinations du syndrome de Charles Bonnet sont bénignes et ne présentent aucun danger physique. Elles peuvent cependant générer de l'anxiété si le diagnostic n'est pas posé. Une fois expliquées, elles deviennent généralement bien tolérées.

Peut-on guérir définitivement du syndrome de Charles Bonnet ?

Il n'existe pas de traitement curatif spécifique, mais les symptômes s'améliorent souvent spontanément avec le temps. L'adaptation cérébrale progressive et les stratégies de gestion permettent une vie normale dans la plupart des cas.

Faut-il en parler à son entourage ?

Oui, il est recommandé d'informer ses proches. Cette transparence évite les malentendus, permet un meilleur soutien familial et réduit l'isolement social qui peut aggraver les symptômes.

Tous les malvoyants développent-ils ce syndrome ?

Non, seuls 10 à 40% des patients malvoyants développent le syndrome de Charles Bonnet selon les études. La survenue dépend de nombreux facteurs comme le type de déficience visuelle, l'âge et les facteurs individuels.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Maladie de Steinert » Texte du PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Recommendations for Charles Bonnet syndrome care and management. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] From craniotomy to Charles Bonnet syndrome. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Visual cortical activity in Charles Bonnet syndrome. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] JP Luauté - La description du syndrome de Charles Bonnet par Georges de Morsier dans les Annales Médico-Psychologiques. 2024.Lien
  6. [6] A Claisse, C Piau. Le syndrome de Charles Bonnet: un symptôme de la DMLA, rare et méconnu?. 2024.Lien
  7. [7] AT Lamri, A Frère. Intérêt du dépistage systématique des affects dépressifs et du syndrome de Charles–Bonnet chez les patients atteints de DMLA. 2022.Lien
  8. [8] M Dieye, I Diagne. Des Visions ou une Lésion? Réflexion autour d'un Cas de Syndrome de Charles Bonnet. 2024.Lien
  9. [9] SEG Christoph, KT Boden. The prevalence of Charles-Bonnet syndrome in ophthalmic patients: A systematic review and meta-analysis. 2025.Lien
  10. [10] G Forte, N Assaf. Charles Bonnet Syndrome associated with unilateral vision loss: A new diagnostic perspective. 2025.Lien
  11. [11] Y Subhi, MA Nielsen. Prevalence of Charles Bonnet syndrome in low vision: a systematic review and meta-analysis. 2022.Lien
  12. [12] H Bridge, A Wyllie. Neurochemistry and functional connectivity in the brain of people with Charles Bonnet syndrome. 2024.Lien
  13. [13] Syndrome de Charles Bonnet. Association Canadienne des Optométristes.Lien
  14. [14] Symptômes et traitements du syndrome de Charles Bonnet. Medicover Hospitals.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.