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Strongylose équine : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

Strongylose équine

La strongylose équine représente l'une des parasitoses les plus préoccupantes chez les chevaux. Cette pathologie, causée par des vers nématodes du genre Strongylus, affecte des millions d'équidés dans le monde. En France, elle touche environ 80% des chevaux selon les dernières données vétérinaires [1,2]. Comprendre cette maladie parasitaire est essentiel pour tout propriétaire de chevaux soucieux de la santé de ses animaux.

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Strongylose équine : Définition et Vue d'Ensemble

La strongylose équine est une maladie parasitaire causée par des vers nématodes appartenant principalement au genre Strongylus. Ces parasites intestinaux s'installent dans le système digestif des chevaux et peuvent provoquer des dommages considérables [3,12].

Il existe trois espèces principales de strongles : Strongylus vulgaris, Strongylus edentatus et Strongylus equinus. Chacune présente des caractéristiques spécifiques et des cycles de développement différents. Le Strongylus vulgaris reste le plus dangereux car il migre dans les artères mésentériques [12,13].

Ces parasites mesurent généralement entre 2 et 5 centimètres de longueur. Leur cycle de vie complexe implique une phase libre dans l'environnement et une phase parasitaire chez l'hôte. La contamination se fait par ingestion de larves présentes sur les pâturages [4,11].

Contrairement aux petits strongles, les grands strongles effectuent une migration tissulaire importante. Cette migration peut durer plusieurs mois et causer des lésions graves dans différents organes. C'est pourquoi cette pathologie nécessite une surveillance attentive de la part des propriétaires équins.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la prévalence de la strongylose équine varie considérablement selon les régions et les pratiques d'élevage. Les études récentes montrent que 60 à 90% des chevaux hébergent des strongles dans leur tube digestif [3,5]. Cette variation s'explique par les différences climatiques et les méthodes de gestion des pâturages.

La région de Tiaret en Algérie, étudiée en 2023, révèle des taux d'infestation particulièrement élevés chez les chevaux locaux [3]. Ces données africaines nous renseignent sur l'impact du climat sur la survie des larves. En effet, les maladies chaudes et humides favorisent le développement parasitaire.

Au niveau mondial, la résistance aux anthelminthiques devient préoccupante. L'étude brésilienne de 2023 démontre une résistance significative à l'ivermectine dans l'État de São Paulo [5,8]. Cette résistance compromet l'efficacité des traitements traditionnels et nécessite de nouvelles approches thérapeutiques.

L'incidence annuelle en Europe occidentale se stabilise autour de 15-20% de nouveaux cas chez les jeunes chevaux. Cependant, les chevaux adultes maintiennent souvent des infestations chroniques de faible intensité. Cette situation épidémiologique complexe explique pourquoi la surveillance parasitologique reste indispensable [6,13].

Les Causes et Facteurs de Risque

La contamination par les strongles équins résulte principalement de l'ingestion de larves infectieuses présentes sur les pâturages. Ces larves L3 se développent à partir d'œufs éliminés dans les crottins des chevaux parasités [11,12]. Le cycle se perpétue ainsi de manière continue dans les environnements équestres.

Plusieurs facteurs augmentent le risque d'infestation. L'âge constitue un élément déterminant : les poulains et jeunes chevaux présentent une susceptibilité accrue. Leur système immunitaire immature ne peut pas contrôler efficacement la charge parasitaire [13]. D'ailleurs, les chevaux de moins de 5 ans représentent 70% des cas sévères.

Les maladies d'élevage influencent considérablement le niveau de risque. Un surpâturage favorise la concentration des larves infectieuses. De même, l'absence de rotation des parcelles maintient une pression parasitaire élevée. Les propriétaires doivent donc adapter leurs pratiques de gestion [4,11].

Le climat joue également un rôle crucial dans la survie des stades libres. Les températures comprises entre 15 et 25°C avec une humidité relative élevée créent des maladies optimales. C'est pourquoi les infestations sont souvent plus importantes au printemps et en automne.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la strongylose équine varient considérablement selon l'intensité de l'infestation et l'espèce parasitaire impliquée. Dans les formes légères, les signes cliniques peuvent passer inaperçus pendant des mois. Cependant, une observation attentive permet de détecter des indices précoces [11,12].

Les troubles digestifs constituent les premiers signes d'alerte. Vous pourriez observer des épisodes de coliques récurrentes, souvent de faible intensité mais répétitives. Ces douleurs abdominales résultent de l'inflammation intestinale causée par les parasites adultes. La diarrhée intermittente accompagne fréquemment ces manifestations [13].

L'amaigrissement progressif représente un symptôme caractéristique des infestations chroniques. Malgré un appétit conservé, le cheval perd du poids de manière insidieuse. Cette perte pondérale s'explique par la malabsorption intestinale et la spoliation nutritionnelle exercée par les parasites [11,12].

Dans les cas sévères, particulièrement avec Strongylus vulgaris, des complications vasculaires peuvent survenir. Les thromboembolies artérielles provoquent des coliques violentes et parfois fatales. Ces accidents résultent de la migration larvaire dans les artères mésentériques. Heureusement, ces formes graves sont devenues plus rares grâce aux programmes de vermifugation [12,13].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la strongylose équine repose principalement sur l'examen coprologique quantitatif. Cette analyse permet de détecter et de compter les œufs de strongles dans les crottins [4,13]. La technique de McMaster reste la méthode de référence pour évaluer l'intensité de l'infestation parasitaire.

Votre vétérinaire commencera par un examen clinique approfondi. Il recherchera les signes évocateurs : état corporel, coloration des muqueuses, bruits intestinaux. L'anamnèse précise les antécédents de vermifugation et les maladies d'élevage. Ces informations orientent déjà fortement le diagnostic [11,12].

L'examen coprologique nécessite un prélèvement de crottin frais, idéalement de moins de 24 heures. Le laboratoire procède alors à une numération des œufs par gramme de matières fécales. Un seuil de 200 œufs/gramme indique généralement une infestation significative nécessitant un traitement [4,13].

Les techniques moléculaires modernes permettent désormais d'identifier précisément les espèces parasitaires. Cette approche diagnostique s'avère particulièrement utile pour détecter les résistances aux anthelminthiques [1,2]. D'ailleurs, ces innovations 2024-2025 révolutionnent la prise en charge parasitologique équine.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la strongylose équine fait appel à différentes familles d'anthelminthiques. Les benzimidazoles, les lactones macrocycliques et les tétrahydropyrimidines constituent les trois classes principales utilisées en médecine équine [5,6]. Chaque famille présente un mécanisme d'action spécifique contre les parasites.

L'ivermectine reste l'un des traitements de référence, malgré l'émergence de résistances. Cette lactone macrocyclique agit en paralysant les parasites par blocage des canaux chlorures. Cependant, l'étude brésilienne de 2023 confirme une efficacité réduite dans certaines régions [5,8]. Il devient donc crucial d'adapter les protocoles thérapeutiques.

Les protocoles de vermifugation ont évolué vers une approche plus raisonnée. Fini les traitements systématiques tous les deux mois ! Aujourd'hui, on privilégie la vermifugation sélective basée sur les examens coprologiques [6]. Cette stratégie préserve l'efficacité des molécules et limite la sélection de souches résistantes.

Le moxidectine présente l'avantage d'une action prolongée contre les larves en migration. Cette propriété s'avère particulièrement intéressante pour contrôler Strongylus vulgaris. Néanmoins, son utilisation doit respecter des intervalles précis pour éviter les surdosages [11,12].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les recherches récentes sur le microRNAome de Strongylus vulgaris ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. L'étude de 2024 identifie des microARN spécifiques aux larves parasitaires, offrant des cibles potentielles pour de futurs traitements [1]. Ces découvertes moléculaires pourraient révolutionner notre approche de la strongylose équine.

La comparaison morphologique et moléculaire des strongles permet désormais une identification précise des espèces résistantes [2]. Cette innovation diagnostique 2024-2025 facilite le choix thérapeutique adapté. En effet, connaître précisément l'espèce parasitaire guide la sélection de l'anthelminthique le plus efficace.

Les techniques de biologie moléculaire révèlent également les mécanismes de résistance aux traitements classiques. Ces avancées permettent de développer des stratégies de contournement innovantes. Par exemple, l'association de molécules ou l'utilisation de potentialisateurs d'efficacité [1,2].

L'intelligence artificielle commence à s'immiscer dans le diagnostic parasitologique. Des algorithmes analysent les images coprologiques pour automatiser la détection et le comptage des œufs. Cette technologie promet d'améliorer la précision diagnostique tout en réduisant les coûts d'analyse.

Vivre au Quotidien avec la Strongylose équine

La gestion quotidienne d'un cheval atteint de strongylose équine nécessite une vigilance constante mais ne compromet pas forcément ses performances. Beaucoup de chevaux de sport continuent leur carrière avec une infestation contrôlée. L'important réside dans le suivi régulier et l'adaptation des pratiques d'élevage [11,13].

La surveillance de l'état corporel constitue un indicateur précieux de l'évolution parasitaire. Vous devez peser régulièrement votre cheval ou utiliser un ruban de pesée. Une perte de poids supérieure à 5% en quelques semaines doit alerter. De même, l'observation quotidienne des crottins renseigne sur la santé digestive [12,13].

L'alimentation joue un rôle crucial dans la résistance aux parasites. Un cheval bien nourri développe une meilleure immunité naturelle. Les compléments riches en vitamines A et E, ainsi qu'en sélénium, renforcent les défenses immunitaires. Certains propriétaires utilisent également des plantes aux propriétés vermifuges comme l'ail ou l'absinthe [11].

La gestion des pâturages représente l'aspect le plus important de la prévention. Évitez le surpâturage qui concentre les larves infectieuses. La rotation des parcelles permet de rompre le cycle parasitaire. Idéalement, laissez reposer une parcelle pendant 6 à 8 semaines entre deux utilisations.

Les Complications Possibles

Les complications de la strongylose équine peuvent s'avérer dramatiques, particulièrement avec Strongylus vulgaris. Cette espèce migre dans les artères mésentériques et peut provoquer des thromboembolies fatales [12,13]. Ces accidents vasculaires représentent heureusement moins de 5% des cas grâce aux programmes de prévention modernes.

L'anémie constitue une complication fréquente des infestations massives. Les parasites adultes se nourrissent de sang et peuvent provoquer une spoliation sanguine importante. Cette anémie se manifeste par une pâleur des muqueuses et une fatigue marquée à l'effort. Les chevaux de course sont particulièrement sensibles à cette complication [11,13].

Les perforations intestinales représentent l'une des complications les plus redoutées. Elles résultent de la migration larvaire à travers la paroi intestinale. Ces perforations provoquent des péritonites souvent mortelles. C'est pourquoi un diagnostic précoce et un traitement adapté sont essentiels [12].

Chez les poulains, la strongylose peut compromettre la croissance et le développement. Les carences nutritionnelles induites par les parasites affectent la formation osseuse et musculaire. Ces retards de croissance peuvent avoir des conséquences définitives sur les performances futures du cheval.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la strongylose équine dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'adéquation du traitement. Dans la majorité des cas, un traitement bien conduit permet une guérison complète sans séquelles [11,12]. Cependant, certains facteurs peuvent assombrir ce pronostic généralement favorable.

L'âge du cheval influence considérablement l'évolution de la maladie. Les jeunes chevaux de moins de 3 ans présentent un pronostic plus réservé en raison de leur immunité immature. À l'inverse, les chevaux adultes développent souvent une immunité partielle qui limite la gravité des réinfestations [13].

La résistance aux anthelminthiques complique de plus en plus la prise en charge thérapeutique. L'étude de São Paulo montre des taux d'échec thérapeutique préoccupants avec l'ivermectine [5,8]. Cette situation nécessite parfois plusieurs tentatives thérapeutiques avant d'obtenir une éradication parasitaire satisfaisante.

Les formes chroniques avec migration de Strongylus vulgaris peuvent laisser des séquelles vasculaires permanentes. Ces lésions artérielles prédisposent à des épisodes coliques récurrents tout au long de la vie du cheval. Néanmoins, avec une gestion adaptée, la plupart des chevaux conservent une qualité de vie satisfaisante [12,13].

Peut-on Prévenir la Strongylose équine ?

La prévention de la strongylose équine repose sur une approche intégrée combinant gestion des pâturages, vermifugation raisonnée et surveillance sanitaire. Cette stratégie globale permet de réduire significativement la pression parasitaire dans les élevages [6,11]. L'objectif n'est pas d'éliminer totalement les parasites mais de maintenir un niveau acceptable.

La rotation des pâturages constitue la mesure préventive la plus efficace. Les larves de strongles ne survivent généralement pas plus de 6 à 8 semaines sans hôte. En alternant les parcelles, vous rompez le cycle parasitaire naturellement. Cette méthode écologique évite la surutilisation d'anthelminthiques [11,13].

Le ramassage régulier des crottins limite considérablement la contamination environnementale. Cette pratique simple mais fastidieuse peut réduire de 80% la charge parasitaire des pâturages. Idéalement, ramassez les crottins deux fois par semaine, particulièrement par temps chaud et humide [12].

La vermifugation sélective représente l'évolution moderne de la prévention parasitaire. Plutôt que de traiter systématiquement tous les chevaux, on cible les animaux réellement infestés grâce aux examens coprologiques [6]. Cette approche préserve l'efficacité des molécules tout en réduisant les coûts et l'impact environnemental.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités vétérinaires européennes ont publié en 2024 de nouvelles recommandations concernant la gestion de la strongylose équine. Ces guidelines privilégient une approche raisonnée de la vermifugation pour lutter contre l'émergence des résistances [6]. L'objectif est de préserver l'efficacité des anthelminthiques disponibles.

L'ESCCAP (European Scientific Counsel Companion Animal Parasites) recommande désormais un examen coprologique avant chaque traitement anthelminthique [12]. Cette approche diagnostique permet d'identifier les chevaux réellement infestés et de choisir la molécule la plus appropriée. Elle représente un changement majeur par rapport aux pratiques traditionnelles.

Les nouvelles directives insistent sur l'importance de la formation des propriétaires équins. Une meilleure compréhension de la biologie parasitaire améliore l'observance des mesures préventives. Les vétérinaires sont encouragés à développer des programmes éducatifs adaptés à leur clientèle [11,13].

La surveillance épidémiologique des résistances devient une priorité sanitaire. Les laboratoires sont incités à développer des tests de sensibilité aux anthelminthiques. Ces données permettront d'adapter les recommandations thérapeutiques selon les régions et les espèces parasitaires [1,2].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organisations accompagnent les propriétaires de chevaux dans la gestion de la strongylose équine. La Société Française d'Équitation propose des formations sur la santé équine incluant la parasitologie. Ces sessions éducatives permettent d'acquérir les connaissances de base nécessaires à une prévention efficace [11].

L'Association Vétérinaire Équine Française (AVEF) met à disposition des propriétaires des fiches techniques détaillées sur les parasitoses équines. Ces documents vulgarisent les connaissances scientifiques et proposent des protocoles pratiques adaptés aux différents types d'élevage [12,13].

Les centres équestres et les haras organisent régulièrement des conférences sur la santé équine. Ces événements permettent d'échanger avec des vétérinaires spécialisés et d'autres propriétaires confrontés aux mêmes problématiques. L'expérience partagée enrichit considérablement les pratiques individuelles.

Les forums en ligne dédiés aux chevaux constituent également une source d'information précieuse. Cependant, il convient de vérifier la fiabilité des conseils prodigués et de toujours consulter un vétérinaire avant d'appliquer un traitement. L'automédication reste dangereuse en parasitologie équine.

Nos Conseils Pratiques

Pour optimiser la gestion de la strongylose équine, commencez par établir un calendrier de surveillance parasitologique. Programmez des examens coprologiques tous les 3 à 6 mois selon l'âge de vos chevaux et les maladies d'élevage. Cette régularité permet de détecter précocement les infestations [4,11].

Tenez un carnet de santé détaillé pour chaque cheval. Notez les dates de vermifugation, les molécules utilisées, les résultats coprologiques et les observations cliniques. Ces informations s'avèrent précieuses pour votre vétérinaire et permettent d'adapter les protocoles thérapeutiques [12,13].

Investissez dans un bon système de rotation des pâturages. Si vous disposez de plusieurs parcelles, alternez leur utilisation toutes les 6 semaines. Cette pratique simple mais efficace réduit drastiquement la pression parasitaire. Profitez des périodes de repos pour entretenir les clôtures et améliorer la qualité de l'herbe [11].

N'hésitez pas à faire appel à un vétérinaire spécialisé en médecine équine pour établir un programme de prévention personnalisé. Chaque élevage présente des spécificités qui nécessitent une approche adaptée. L'investissement initial dans un conseil professionnel se rentabilise rapidement par la réduction des problèmes sanitaires.

Quand Consulter un Médecin Vétérinaire ?

Consultez immédiatement votre vétérinaire si votre cheval présente des coliques récurrentes, même légères. Ces douleurs abdominales répétitives constituent souvent le premier signe d'une strongylose évolutive [12,13]. Une prise en charge précoce évite l'évolution vers des formes compliquées potentiellement mortelles.

Un amaigrissement progressif malgré un appétit conservé doit également motiver une consultation rapide. Cette perte de poids insidieuse traduit souvent une infestation parasitaire chronique. Plus le diagnostic est tardif, plus le traitement sera long et difficile [11,13].

Les modifications de l'aspect des crottins nécessitent une évaluation vétérinaire. Diarrhée persistante, présence de mucus ou de sang doivent alerter. Ces signes peuvent révéler des lésions intestinales importantes nécessitant un traitement d'urgence [12].

Planifiez des consultations préventives annuelles même en l'absence de symptômes. Votre vétérinaire évaluera l'état général de vos chevaux et adaptera le programme de prévention parasitaire. Cette approche proactive permet de maintenir vos animaux en bonne santé tout en optimisant les coûts de traitement.

Questions Fréquentes

Combien de temps dure le traitement de la strongylose équine ?
Le traitement initial dure généralement 1 à 3 jours selon la molécule utilisée. Cependant, un contrôle coprologique 2 à 4 semaines après traitement permet de vérifier son efficacité [11,12]. En cas d'échec, un second traitement avec une molécule différente peut être nécessaire.

Peut-on monter un cheval traité pour strongylose ?
Oui, dans la plupart des cas, l'activité peut reprendre normalement après le traitement. Cependant, respectez une période de repos de 48 à 72 heures après l'administration de l'anthelminthique. Cette précaution évite les réactions indésirables liées à la mort massive des parasites [13].

Les strongles sont-ils transmissibles à l'homme ?
Non, les strongles équins sont spécifiques aux chevaux et ne peuvent pas infester l'homme. Il n'y a donc aucun risque de transmission lors des soins ou de l'équitation. Cette spécificité d'hôte caractérise la plupart des parasites intestinaux [12].

Faut-il isoler un cheval atteint de strongylose ?
L'isolement n'est pas nécessaire car la transmission ne se fait pas directement de cheval à cheval. La contamination passe par l'ingestion de larves présentes sur les pâturages. Cependant, évitez de mettre un cheval nouvellement traité sur une parcelle très contaminée [11,13].

Questions Fréquentes

Combien de temps dure le traitement de la strongylose équine ?

Le traitement initial dure généralement 1 à 3 jours selon la molécule utilisée. Un contrôle coprologique 2 à 4 semaines après traitement permet de vérifier son efficacité.

Peut-on monter un cheval traité pour strongylose ?

Oui, l'activité peut reprendre normalement après le traitement. Respectez cependant une période de repos de 48 à 72 heures après l'administration de l'anthelminthique.

Les strongles sont-ils transmissibles à l'homme ?

Non, les strongles équins sont spécifiques aux chevaux et ne peuvent pas infester l'homme. Il n'y a aucun risque de transmission lors des soins.

Faut-il isoler un cheval atteint de strongylose ?

L'isolement n'est pas nécessaire car la transmission ne se fait pas directement de cheval à cheval, mais par ingestion de larves présentes sur les pâturages.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] The microRNAome of Strongylus vulgaris larvae and their therapeutic implicationsLien
  2. [2] Comparison of morphological and molecular Strongylus identification methodsLien
  3. [3] Etude de la fréquence des strongles gastro-intestinaux chez les chevaux de TiaretLien
  4. [4] La coprologie quantitative en médecine équineLien
  5. [5] Anthelmintic resistance of horse strongyle nematodes to ivermectin in São PauloLien
  6. [6] Pre-established anthelmintic protocols in horses: need for strategic dewormingLien
  7. [8] Resistência anti-helmíntica da ivermectina em equinos no Estado de São PauloLien
  8. [11] Les strongles chez les chevaux : symptômes, traitement et préventionLien
  9. [12] Grands strongles du cheval - Guide ESCCAPLien
  10. [13] Les strongyloses équines - Cours de pathologie parasitaireLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.