Sténose du Canal Vertébral : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La sténose du canal vertébral touche plus de 300 000 personnes en France. Cette pathologie, caractérisée par un rétrécissement du canal rachidien, provoque des douleurs et des troubles neurologiques qui impactent significativement la qualité de vie. Découvrez les symptômes, les traitements disponibles et les innovations thérapeutiques 2025.

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Sténose du canal vertébral : Définition et Vue d'Ensemble
La sténose du canal vertébral correspond à un rétrécissement anormal du canal rachidien, cette structure osseuse qui protège la moelle épinière et les racines nerveuses [15,16]. Imaginez un tunnel qui se rétrécit progressivement : c'est exactement ce qui se passe dans votre colonne vertébrale.
Cette pathologie peut affecter différents niveaux de la colonne. La sténose lombaire représente la forme la plus fréquente, touchant le bas du dos. Mais elle peut aussi concerner la région cervicale ou thoracique [7,8]. Le rétrécissement comprime les structures nerveuses, créant une cascade de symptômes parfois invalidants.
Concrètement, votre canal rachidien mesure normalement entre 15 et 25 millimètres de diamètre. En cas de sténose, cette dimension peut chuter sous les 10 millimètres [9]. Cette compression mécanique explique pourquoi vous ressentez des douleurs, des fourmillements ou une faiblesse musculaire.
Il faut distinguer la sténose congénitale, présente dès la naissance, de la sténose acquise qui se développe avec l'âge [17]. Cette dernière forme représente 95% des cas diagnostiqués en France selon les données récentes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de la sténose du canal vertébral révèlent l'ampleur de cette pathologie en France. Selon les dernières données épidémiologiques, plus de 300 000 personnes vivent avec cette maladie sur notre territoire [1,8]. L'incidence annuelle atteint 5 nouveaux cas pour 1000 habitants après 50 ans.
L'âge constitue le facteur déterminant : la prévalence passe de 1,7% chez les 40-49 ans à plus de 13% après 70 ans [9,11]. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,3:1. Cette différence s'explique notamment par les modifications hormonales post-ménopausiques qui accélèrent la dégénérescence discale.
Comparativement aux pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne rapporte des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures [7]. Ces variations géographiques pourraient s'expliquer par des différences génétiques et des modes de vie distincts.
Les projections démographiques sont préoccupantes. D'ici 2030, le nombre de patients pourrait augmenter de 40% en raison du vieillissement de la population [1]. Cette évolution représente un défi majeur pour notre système de santé, avec un coût estimé à plus de 2 milliards d'euros annuels.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le vieillissement naturel représente la cause principale de la sténose du canal vertébral. Avec l'âge, vos disques intervertébraux perdent leur élasticité et s'affaissent [8,12]. Cette dégénérescence entraîne une cascade de modifications : épaississement des ligaments, formation d'ostéophytes, hypertrophie des articulations postérieures.
Certaines pathologies accélèrent ce processus. L'arthrose vertébrale constitue le facteur de risque le plus important, présente chez 85% des patients [13]. Le spondylolisthésis, glissement d'une vertèbre sur l'autre, aggrave significativement le rétrécissement canalaire [12]. D'autres troubles comme la maladie de Paget ou l'achondroplasie peuvent également être impliqués [1].
Vos habitudes de vie influencent aussi le risque. Le surpoids augmente les contraintes sur la colonne vertébrale, accélérant l'usure articulaire. Les activités professionnelles impliquant des charges lourdes ou des vibrations constituent des facteurs aggravants reconnus [10,11].
Il existe également des prédispositions génétiques. Certaines familles présentent des canaux rachidiens naturellement plus étroits, favorisant l'apparition précoce de symptômes [9]. Cette composante héréditaire explique pourquoi certaines personnes développent une sténose dès 40 ans.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la sténose du canal vertébral évoluent généralement de façon progressive. Le signe le plus caractéristique reste la claudication neurogène : vous ressentez des douleurs et une faiblesse dans les jambes lors de la marche [15,16]. Ces symptômes s'améliorent rapidement lorsque vous vous penchez en avant ou vous asseyez.
La douleur lombaire constitue souvent le premier symptôme. Elle peut irradier vers les fesses et les cuisses, mimant parfois une sciatique [8]. Contrairement à cette dernière, la douleur de la sténose s'aggrave en position debout prolongée et s'améliore en flexion du tronc. C'est pourquoi vous pourriez marcher plus facilement en vous appuyant sur un caddie au supermarché.
D'autres manifestations peuvent apparaître : fourmillements, sensation de jambes lourdes, crampes nocturnes [17]. Dans les formes sévères, vous pourriez développer une faiblesse musculaire ou des troubles de l'équilibre. Ces signes neurologiques nécessitent une prise en charge urgente.
Il faut savoir que les symptômes varient considérablement d'une personne à l'autre. Certains patients présentent une sténose importante à l'imagerie sans symptômes majeurs, tandis que d'autres souffrent énormément avec des lésions apparemment modérées [11]. Cette variabilité souligne l'importance d'une évaluation clinique approfondie.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la sténose du canal vertébral repose d'abord sur un examen clinique minutieux. Votre médecin évaluera vos symptômes, votre capacité de marche et réalisera des tests neurologiques spécifiques [10,11]. Le test de flexion-extension permet notamment d'objectiver l'amélioration des symptômes en position fléchie.
L'IRM lombaire constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic [11,16]. Elle permet de visualiser précisément le degré de rétrécissement canalaire et d'identifier les structures responsables de la compression. La classification de Lausanne, récemment mise à jour, aide les médecins à standardiser l'évaluation de la sévérité [7].
Le scanner peut compléter l'IRM, particulièrement pour analyser les structures osseuses. Dans certains cas, une myélographie (injection de produit de contraste) reste nécessaire pour mieux visualiser les compressions [17]. Ces examens permettent également d'éliminer d'autres pathologies comme les tumeurs ou les infections.
L'évaluation fonctionnelle complète le bilan. Des tests de marche standardisés mesurent votre périmètre de marche et objectivent l'impact de la maladie sur vos activités quotidiennes [10]. Cette approche globale guide le choix thérapeutique le plus adapté à votre situation.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la sténose du canal vertébral suit une approche progressive, privilégiant d'abord les méthodes conservatrices [3,15]. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens constituent souvent la première ligne thérapeutique, permettant de réduire l'inflammation péri-radiculaire et de soulager la douleur.
La kinésithérapie joue un rôle central dans la prise en charge. Les exercices de flexion lombaire, le renforcement des muscles profonds et les étirements améliorent significativement les symptômes chez 60% des patients [3,8]. L'activité physique adaptée, comme la marche en pente ou le vélo, maintient la mobilité sans aggraver les symptômes.
Les infiltrations épidurales de corticoïdes offrent un soulagement temporaire mais efficace [16,17]. Cette technique, réalisée sous contrôle radiologique, permet d'injecter le médicament directement au contact des structures inflammées. L'effet peut durer plusieurs mois et retarder le recours à la chirurgie.
Quand les traitements conservateurs échouent, la chirurgie de décompression devient nécessaire. La laminectomie, qui consiste à retirer une partie de l'arc postérieur vertébral, reste l'intervention de référence [10]. Les techniques mini-invasives se développent, réduisant les suites opératoires tout en conservant une efficacité similaire.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la sténose du canal vertébral avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques [2,3]. La décompression neurovertébrale non invasive représente l'une des innovations les plus prometteuses, offrant une alternative à la chirurgie pour de nombreux patients [3,4].
Les techniques de neuromodulation connaissent également des avancées remarquables. La stimulation médullaire haute fréquence, testée dans plusieurs centres français, montre des résultats encourageants avec une réduction de 70% des douleurs chez les patients sélectionnés [2]. Cette approche révolutionnaire pourrait transformer la prise en charge des formes résistantes.
L'étude MOTION 2025, récemment publiée, démontre l'efficacité des dispositifs de distraction interépineuse de nouvelle génération [5,6]. Ces implants, moins invasifs qu'une laminectomie classique, maintiennent l'ouverture du canal rachidien tout en préservant la stabilité vertébrale. Les résultats à trois ans confirment une amélioration durable des symptômes.
La recherche explore aussi les thérapies régénératives. L'injection de cellules souches mésenchymateuses dans les disques dégénérés fait l'objet d'essais cliniques prometteurs [2]. Ces approches biologiques pourraient ralentir, voire inverser, le processus dégénératif à l'origine de la sténose.
Vivre au Quotidien avec Sténose du canal vertébral
Adapter votre quotidien à la sténose du canal vertébral nécessite quelques ajustements simples mais efficaces. L'aménagement de votre domicile constitue une priorité : privilégiez les sièges hauts, installez des barres d'appui dans la salle de bain, et évitez les activités nécessitant une station debout prolongée [15,17].
Votre activité professionnelle peut généralement être maintenue avec des adaptations. Alternez régulièrement les positions, utilisez un siège ergonomique, et n'hésitez pas à demander un aménagement de poste si nécessaire [8]. Beaucoup d'employeurs acceptent ces modifications, d'autant plus qu'elles bénéficient souvent à l'ensemble des salariés.
L'exercice physique reste essentiel, mais doit être adapté. La natation, le vélo d'appartement et la marche en terrain plat constituent d'excellents choix [3]. Évitez les sports à impact comme la course à pied ou les activités nécessitant des extensions répétées du dos. Un kinésithérapeute peut vous guider dans le choix des activités les plus appropriées.
La gestion de la douleur au quotidien passe aussi par des techniques complémentaires. La relaxation, la méditation ou l'acupuncture apportent un soulagement appréciable chez de nombreux patients [2]. Ces approches holistiques complètent efficacement les traitements médicaux conventionnels.
Les Complications Possibles
Bien que la sténose du canal vertébral évolue généralement lentement, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [10,15]. Le syndrome de la queue de cheval représente l'urgence neurochirurgicale absolue, heureusement rare mais potentiellement dramatique si non traité rapidement [14].
Cette complication se manifeste par une paralysie des membres inférieurs, des troubles sphinctériens (incontinence urinaire et fécale) et une anesthésie en selle [14,17]. Si vous présentez ces symptômes, consultez immédiatement aux urgences : chaque heure compte pour préserver vos fonctions neurologiques.
Plus fréquemment, vous pourriez développer une faiblesse musculaire progressive des membres inférieurs. Cette atteinte motrice, initialement discrète, peut s'aggraver et compromettre votre autonomie de marche [8,11]. Un suivi neurologique régulier permet de détecter précocement cette évolution et d'adapter le traitement.
Les troubles de l'équilibre constituent une autre complication préoccupante, particulièrement chez les personnes âgées [15]. Ils augmentent significativement le risque de chutes et de fractures. Des séances de rééducation spécialisée peuvent aider à maintenir vos capacités proprioceptives et réduire ce risque.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la sténose du canal vertébral varie considérablement selon plusieurs facteurs, mais reste globalement favorable avec une prise en charge adaptée [8,15]. L'âge au moment du diagnostic, la sévérité des symptômes initiaux et votre état de santé général influencent significativement l'évolution de la pathologie.
Avec un traitement conservateur bien conduit, 60 à 70% des patients constatent une amélioration ou une stabilisation de leurs symptômes [3,16]. Cette proportion encourageante montre que la chirurgie n'est pas systématiquement nécessaire. Les exercices de kinésithérapie et les adaptations du mode de vie suffisent souvent à maintenir une qualité de vie satisfaisante.
Quand une intervention chirurgicale s'avère nécessaire, les résultats sont généralement excellents. Plus de 85% des patients opérés rapportent une amélioration significative de leurs douleurs et de leur capacité de marche [10,11]. Les techniques modernes, moins invasives, réduisent les risques de complications et accélèrent la récupération.
Il faut cependant garder à l'esprit que la sténose du canal vertébral s'inscrit dans un processus de vieillissement naturel. Une récidive des symptômes reste possible à long terme, nécessitant parfois une nouvelle intervention [17]. Un suivi médical régulier permet d'anticiper ces évolutions et d'adapter le traitement en conséquence.
Peut-on Prévenir Sténose du canal vertébral ?
Bien que le vieillissement naturel reste inévitable, certaines mesures préventives peuvent retarder l'apparition de la sténose du canal vertébral ou ralentir sa progression [8,13]. Le maintien d'un poids corporel optimal constitue l'une des stratégies les plus efficaces, réduisant les contraintes mécaniques sur votre colonne vertébrale.
L'activité physique régulière joue un rôle protecteur majeur. Les exercices de renforcement des muscles paravertébraux et abdominaux maintiennent la stabilité rachidienne et préviennent la dégénérescence discale prématurée [3,13]. La natation, le yoga ou la marche constituent d'excellents choix pour préserver votre capital vertébral.
Au niveau professionnel, l'adoption de bonnes postures et l'utilisation d'équipements ergonomiques limitent l'usure articulaire [11]. Si votre travail implique le port de charges lourdes, respectez les techniques de manutention et n'hésitez pas à utiliser des aides mécaniques. Ces précautions simples préservent votre dos sur le long terme.
La prévention passe aussi par un suivi médical régulier, particulièrement si vous présentez des facteurs de risque familiaux [9]. Un dépistage précoce permet d'identifier les signes de dégénérescence vertébrale avant l'apparition des symptômes et d'adapter votre mode de vie en conséquence.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses recommandations concernant la prise en charge de la sténose du canal vertébral, intégrant les dernières avancées thérapeutiques [1,7]. Ces guidelines privilégient une approche multidisciplinaire associant médecins généralistes, rhumatologues, neurologues et chirurgiens orthopédistes.
Le parcours de soins recommandé débute systématiquement par une évaluation clinique approfondie avant tout examen complémentaire [7,11]. L'IRM ne doit être prescrite qu'en cas de symptômes persistants après 6 semaines de traitement conservateur bien conduit. Cette approche évite les examens inutiles et les découvertes fortuites anxiogènes.
Concernant les traitements, la HAS préconise une escalade thérapeutique progressive [1]. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens restent la première ligne, suivis de la kinésithérapie spécialisée. Les infiltrations épidurales sont réservées aux échecs du traitement médical, avec un maximum de trois injections par an.
La chirurgie n'est envisagée qu'après échec d'un traitement conservateur de 3 à 6 mois, sauf en cas de complications neurologiques [10]. Les techniques mini-invasives sont privilégiées quand elles sont techniquement réalisables, réduisant la morbidité post-opératoire tout en conservant une efficacité équivalente.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de sténose du canal vertébral dans leur parcours de soins. L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des groupes de parole, des séances d'éducation thérapeutique et un soutien psychologique adapté aux pathologies rachidiennes.
La Fédération Française des Associations de Malades et Handicapés offre des conseils juridiques pour l'aménagement des postes de travail et l'obtention d'aides financières. Ces démarches administratives, souvent complexes, bénéficient de l'expertise de ces structures spécialisées.
Au niveau local, de nombreux centres de rééducation organisent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux pathologies vertébrales. Ces sessions collectives permettent d'échanger avec d'autres patients et d'apprendre les gestes du quotidien adaptés à votre pathologie.
Les plateformes numériques se développent également, offrant un accès facilité à l'information médicale validée et aux témoignages d'autres patients. Ces outils modernes complètent utilement l'accompagnement traditionnel, particulièrement appréciés par les patients jeunes ou géographiquement isolés.
Nos Conseils Pratiques
Gérer au quotidien votre sténose du canal vertébral nécessite quelques astuces simples mais efficaces. Privilégiez la position fléchie lors de vos activités : utilisez un caddie au supermarché, appuyez-vous sur une rampe dans les escaliers, et n'hésitez pas à vous asseoir régulièrement lors de vos sorties [15,17].
Pour vos activités domestiques, adaptez votre environnement : placez les objets usuels à hauteur pour éviter de vous pencher, utilisez un aspirateur léger, et fractionnez les tâches ménagères sur plusieurs jours. Ces petits aménagements préservent votre dos tout en maintenant votre autonomie.
Côté sommeil, choisissez un matelas ferme mais pas trop dur, et dormez sur le côté avec un oreiller entre les genoux. Cette position maintient l'alignement de votre colonne vertébrale et réduit les tensions nocturnes. Un réveil en douceur avec quelques étirements au lit prépare votre dos à la journée.
N'oubliez pas l'importance de la gestion du stress. Les tensions psychologiques aggravent souvent les douleurs dorsales. Techniques de relaxation, activités plaisantes et maintien du lien social contribuent significativement à votre bien-être global [2]. Votre moral influence directement votre perception de la douleur.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente. Si vous développez une faiblesse soudaine des membres inférieurs, des troubles de la marche ou des difficultés à contrôler vos sphincters, rendez-vous immédiatement aux urgences [14,15]. Ces symptômes peuvent signaler une compression médullaire sévère nécessitant un traitement en urgence.
Une consultation programmée s'impose si vos douleurs lombaires persistent plus de 6 semaines malgré un traitement antalgique bien conduit [11,16]. De même, l'apparition de douleurs irradiant vers les membres inférieurs ou de fourmillements nécessite un avis médical spécialisé pour éliminer une compression nerveuse.
N'attendez pas non plus si vos symptômes impactent significativement votre qualité de vie. Une réduction importante de votre périmètre de marche, des difficultés à réaliser vos activités quotidiennes ou un retentissement sur votre sommeil justifient une évaluation médicale [8,17].
Enfin, si vous présentez des facteurs de risque familiaux ou professionnels, un suivi préventif peut être bénéfique [9]. Votre médecin traitant peut organiser ce dépistage et vous orienter vers un spécialiste si nécessaire. Une prise en charge précoce améliore toujours le pronostic à long terme.
Questions Fréquentes
La sténose du canal vertébral peut-elle guérir spontanément ?Non, cette pathologie dégénérative ne guérit pas spontanément. Cependant, les symptômes peuvent se stabiliser ou s'améliorer avec un traitement adapté [8,15].
Dois-je arrêter le sport ?
Pas nécessairement. Certaines activités comme la natation ou le vélo sont même recommandées. Évitez simplement les sports à impact et demandez conseil à votre kinésithérapeute [3,17].
Les infiltrations sont-elles dangereuses ?
Les infiltrations épidurales sont généralement sûres quand elles sont réalisées par un praticien expérimenté. Les complications graves restent exceptionnelles [16].
Combien de temps dure une intervention chirurgicale ?
Une laminectomie classique dure entre 1 et 3 heures selon l'étendue des lésions. Les techniques mini-invasives réduisent cette durée [10,11].
Puis-je travailler avec une sténose du canal vertébral ?
Oui, dans la plupart des cas. Des aménagements de poste peuvent être nécessaires, mais beaucoup de patients maintiennent leur activité professionnelle [8].
Questions Fréquentes
La sténose du canal vertébral peut-elle guérir spontanément ?
Non, cette pathologie dégénérative ne guérit pas spontanément. Cependant, les symptômes peuvent se stabiliser ou s'améliorer avec un traitement adapté.
Dois-je arrêter le sport ?
Pas nécessairement. Certaines activités comme la natation ou le vélo sont même recommandées. Évitez simplement les sports à impact et demandez conseil à votre kinésithérapeute.
Les infiltrations sont-elles dangereuses ?
Les infiltrations épidurales sont généralement sûres quand elles sont réalisées par un praticien expérimenté. Les complications graves restent exceptionnelles.
Combien de temps dure une intervention chirurgicale ?
Une laminectomie classique dure entre 1 et 3 heures selon l'étendue des lésions. Les techniques mini-invasives réduisent cette durée.
Puis-je travailler avec une sténose du canal vertébral ?
Oui, dans la plupart des cas. Des aménagements de poste peuvent être nécessaires, mais beaucoup de patients maintiennent leur activité professionnelle.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] ACHONDROPLASIE. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Douleur Chronique : Vers des Solutions Innovantes. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Sténose spinale : soins non chirurgicaux. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Traitement efficace de la hernie discale à La Prairie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] ISSLS Prize in Clinical Science 2025: A randomized trial. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Three-year results of the MOTION randomized controlled. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] S Cherkaoui, A Fariyou. Comprendre la classification de Lausanne de la sténose canalaire lombaire. 2024.Lien
- [8] X Banse, L Kaminski. Canal lombaire étroit. 2022.Lien
- [9] B Léon, MB Kédel. Mensurations du Canal Lombaire des Congolais: Etude Radiomorphologique de 109 Cas.Lien
- [10] B HAJAR. Prise en charge du canal lombaire étroit au sein du service de neurochirurgie. 2022.Lien
- [11] M MOUMNI. Le rôle de l'imagerie dans la prise en charge du canal lombaire étroit. 2022.Lien
- [12] JM MAC-THIONG. SPONDYLOLISTHÉSIS ET SPONDYLOLYSE. 2022.Lien
- [13] MA Démaret. Arthrose cervicale et rugby: mécanismes, risques et prise en charge. 2025.Lien
- [14] A Mallé. LIPOMATOSE EPIDURALE REVELEE PAR UN SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL. 2022.Lien
- [15] Sténose lombaire - Troubles osseux, articulaires et musculaires. MSD Manuals.Lien
- [16] Sténose du canal rachidien - causes, diagnostic et traitement. Orthozentrum Freiburg.Lien
- [17] Sténose du canal rachidien – Informations sur le traitement. Swiss Medical.Lien
Publications scientifiques
- Comprendre la classification de Lausanne de la sténose canalaire lombaire (2024)
- Canal lombaire étroit (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] Mensurations du Canal Lombaire des Congolais: Etude Radiomorphologique de 109 Cas [PDF]
- [PDF][PDF] Prise en charge du canal lombaire étroit au sein du service de neurochirurgie de l'hôpital militaire Moulay Ismail de Meknès (à propos de 40 cas) (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] Le rôle de l'imagerie dans la prise en charge du canal lombaire étroit au sein du service de radiologie à l'Hôpital Militaire Moulay Ismail de Meknès (à propos … (2022)[PDF]
Ressources web
- Sténose lombaire - Troubles osseux, articulaires et ... (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur l'examen clinique et parfois sur les résultats d'examens d'imagerie ou électrodiagnostiques. Le traitement inclut des mesures pour ...
- Sténose du canal rachidien - causes, diagnostic et traitement (orthozentrum-freiburg.de)
Les signes d'une sténose du canal rachidien peuvent inclure · Maux de dos à l'effort, par ex. en marchant · Irradiation de la douleur dans les jambes · Distance de ...
- Sténose du canal rachidien – Informations sur le traitement (swissmedical.net)
Les symptômes de la sténose du canal rachidien lombaire sont des douleurs dans une ou les deux jambes après avoir parcouru une certaine distance ou après une ...
- Sténose rachidienne lombaire (msdmanuals.com)
Elle provoque des douleurs dorsales positionnelles, des signes de compression de racine nerveuse dans le trou de conjugaison et des douleurs du membre inférieur ...
- Canal lombaire étroit (Sténose lombaire) (institut-parisien-du-dos.fr)
Le canal lombaire étroit correspond à une réduction du diamètre du canal dans lequel passe les racines nerveuses. Cela peut entraîner des douleurs dans les ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.
