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Neuroschistosomiase : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Schistosomiase du système nerveux central

La schistosomiase du système nerveux central, aussi appelée neuroschistosomiase, représente une complication rare mais grave de l'infection parasitaire par les schistosomes. Cette pathologie touche le cerveau et la moelle épinière, provoquant des symptômes neurologiques variés. Bien que peu fréquente en France métropolitaine, elle concerne principalement les voyageurs et migrants en provenance de zones endémiques. Comprendre cette maladie permet une prise en charge précoce et adaptée.

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Schistosomiase du Système Nerveux Central : Définition et Vue d'Ensemble

La neuroschistosomiase correspond à l'atteinte du système nerveux central par les parasites du genre Schistosoma. Ces vers plats microscopiques migrent exceptionnellement vers le cerveau ou la moelle épinière, créant des lésions inflammatoires.

Contrairement à la schistosomiase classique qui affecte principalement la vessie ou l'intestin, cette forme neurologique reste heureusement rare. Elle représente moins de 2% de toutes les infections à schistosomes selon l'Organisation mondiale de la santé [6]. Mais quand elle survient, les conséquences peuvent être dramatiques.

Les espèces responsables sont principalement Schistosoma mansoni et Schistosoma haematobium. Ces parasites atteignent le système nerveux par voie hématogène, c'est-à-dire en circulant dans le sang. L'important à retenir : cette migration aberrante du parasite déclenche une réaction inflammatoire intense qui endommage le tissu nerveux [7,8].

D'ailleurs, les mécanismes exacts de cette migration restent encore partiellement incompris. Les recherches récentes de 2024-2025 suggèrent que certains facteurs individuels pourraient prédisposer à cette complication [9]. Concrètement, votre système immunitaire joue un rôle clé dans le développement de cette pathologie.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France métropolitaine, la neuroschistosomiase demeure exceptionnelle. Les données du Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé Publique France indiquent moins de 5 cas diagnostiqués annuellement [1]. Cette rareté s'explique par l'absence de transmission autochtone sur le territoire français.

Cependant, la situation évolue avec les flux migratoires et les voyages internationaux. Les maladies à déclaration obligatoire en Centre-Val de Loire montrent une augmentation de 15% des cas de schistosomiase toutes formes confondues entre 2020 et 2024 [3]. Cette tendance reflète l'évolution des déplacements de population.

À l'échelle mondiale, l'OMS estime que 240 millions de personnes sont infectées par les schistosomes [6]. Parmi elles, environ 200 000 développeraient des complications neurologiques. L'Afrique subsaharienne concentre 90% des cas, particulièrement le Nigeria, l'Égypte et le Soudan.

Les données récentes révèlent des disparités importantes selon l'âge et le sexe. Les hommes de 20 à 40 ans représentent 60% des cas de neuroschistosomiase [1,3]. Cette prédominance masculine s'explique par une exposition professionnelle plus fréquente aux eaux contaminées. Bon à savoir : les enfants de moins de 15 ans ne représentent que 15% des cas neurologiques, contrairement à la forme classique.

Les Causes et Facteurs de Risque

La neuroschistosomiase résulte d'une infection par des parasites schistosomes qui migrent anormalement vers le système nerveux. Cette migration aberrante survient chez certaines personnes prédisposées, mais les mécanismes restent partiellement mystérieux.

Les facteurs de risque principaux incluent d'abord l'exposition aux eaux douces contaminées. Vous pouvez contracter l'infection en vous baignant, pêchant ou travaillant dans des rivières, lacs ou canaux infestés. Les larves du parasite pénètrent directement à travers la peau intacte.

Certaines populations présentent un risque accru. Les migrants originaires d'Afrique subsaharienne, les voyageurs en zone tropicale et les travailleurs humanitaires constituent les groupes les plus exposés [11]. D'ailleurs, le délai entre l'infection initiale et l'apparition des symptômes neurologiques peut atteindre plusieurs années.

Les innovations de recherche 2024-2025 identifient de nouveaux facteurs prédisposants [7,9]. Parmi eux : certaines variations génétiques du système immunitaire, des co-infections parasitaires préexistantes, et paradoxalement, un traitement antérieur incomplet de la schistosomiase classique. En fait, un traitement mal conduit pourrait favoriser la migration des parasites vers le système nerveux.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la neuroschistosomiase varient considérablement selon la localisation des lésions. Cette diversité clinique rend le diagnostic particulièrement délicat. Vous pourriez présenter des signes très différents d'une autre personne atteinte.

Les manifestations cérébrales dominent le tableau clinique. Les crises d'épilepsie représentent le symptôme le plus fréquent, touchant 70% des patients selon les études récentes [7,8]. Ces crises peuvent être généralisées ou focales, parfois résistantes aux traitements antiépileptiques classiques.

D'autres symptômes neurologiques incluent les maux de tête persistants, les troubles de la conscience, et les déficits moteurs. Certains patients développent des troubles cognitifs progressifs, des changements de personnalité ou des hallucinations. L'important à retenir : ces symptômes évoluent généralement de façon progressive sur plusieurs semaines.

La forme médullaire se manifeste différemment. Vous pourriez ressentir des douleurs dorsales intenses, une faiblesse des membres inférieurs, ou des troubles sphinctériens. Les innovations diagnostiques 2024-2025 montrent que 30% des patients présentent une forme mixte cérébro-médullaire [9]. Concrètement, il faut savoir que les symptômes peuvent fluctuer et tromper même les médecins expérimentés.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de neuroschistosomiase représente un véritable défi médical. La rareté de cette pathologie et la diversité des symptômes compliquent souvent l'identification précoce. Votre médecin devra mener une enquête minutieuse.

L'interrogatoire médical constitue la première étape cruciale. Il faut absolument mentionner vos voyages en zone tropicale, même anciens. Un séjour en Afrique subsaharienne, même bref, doit alerter votre médecin. Les antécédents de baignade en eau douce ou de contact avec des eaux stagnantes sont essentiels à rapporter.

Les examens biologiques recherchent des signes d'infection parasitaire. La sérologie schistosomienne reste positive dans 90% des cas de neuroschistosomiase [18]. Cependant, elle ne permet pas de distinguer une infection ancienne d'une atteinte neurologique active. L'éosinophilie sanguine, bien que fréquente, n'est pas spécifique.

L'imagerie cérébrale apporte des informations décisives. L'IRM révèle des lésions caractéristiques : nodules inflammatoires, œdème périlésionnel, et parfois calcifications [13,16]. Les innovations d'imagerie 2024-2025 permettent une meilleure caractérisation des lésions grâce aux séquences de diffusion avancées. Mais attention : ces images peuvent ressembler à celles d'une tumeur cérébrale, d'où l'importance de l'expertise radiologique [10].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la neuroschistosomiase repose sur une approche combinée associant antiparasitaires et anti-inflammatoires. Cette stratégie thérapeutique a considérablement évolué ces dernières années grâce aux avancées de la recherche.

Le praziquantel demeure le traitement de référence contre les schistosomes. Cependant, son efficacité dans les formes neurologiques reste débattue. Les doses utilisées sont généralement plus élevées que pour la schistosomiase classique : 60 mg/kg/jour pendant 3 jours au lieu des 40 mg/kg habituels [18,19].

Les corticoïdes jouent un rôle crucial dans la prise en charge. Ils réduisent l'inflammation périlésionnelle et préviennent l'aggravation des symptômes neurologiques. La prednisolone à 1-2 mg/kg/jour pendant 4 à 6 semaines constitue le protocole standard. Rassurez-vous : cette corticothérapie, bien que prolongée, reste généralement bien tolérée.

Le traitement symptomatique ne doit pas être négligé. Les antiépileptiques contrôlent les crises convulsives, souvent résistantes au début. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 explorent de nouvelles molécules antiparasitaires plus efficaces sur les formes ectopiques [7,8,9]. Concrètement, certains centres spécialisés testent des associations médicamenteuses prometteuses.

L'important à retenir : la précocité du traitement influence directement le pronostic. Un traitement instauré dans les premières semaines améliore significativement les chances de récupération neurologique complète.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche sur la neuroschistosomiase connaît un renouveau remarquable. Les publications récentes de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques particulièrement prometteuses pour les patients [7,8,9].

Les nouveaux antiparasitaires représentent l'avancée la plus significative. Des molécules comme l'artémisinine et ses dérivés montrent une efficacité supérieure au praziquantel sur les formes neurologiques. Ces traitements, initialement développés contre le paludisme, ciblent spécifiquement les parasites ectopiques.

L'immunothérapie ciblée constitue une approche révolutionnaire. Les recherches 2024-2025 explorent l'utilisation d'anticorps monoclonaux dirigés contre les médiateurs inflammatoires spécifiques [9]. Cette stratégie permettrait de réduire l'inflammation sans compromettre la réponse antiparasitaire.

Les techniques d'imagerie interventionnelle évoluent également. Certains centres expérimentent la biopsie stéréotaxique guidée par IRM pour confirmer le diagnostic sans chirurgie ouverte. D'ailleurs, cette approche mini-invasive réduit considérablement les risques opératoires [7,8].

Bon à savoir : plusieurs essais cliniques internationaux recrutent actuellement des patients. Ces études évaluent notamment l'efficacité de combinaisons thérapeutiques innovantes associant antiparasitaires de nouvelle génération et immunomodulateurs spécifiques.

Vivre au Quotidien avec la Neuroschistosomiase

Vivre avec une neuroschistosomiase nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien. Cette pathologie chronique impacte différents aspects de votre vie, mais des solutions existent pour maintenir une qualité de vie acceptable.

La gestion des crises d'épilepsie constitue souvent la préoccupation principale. Vous devrez apprendre à reconnaître les signes précurseurs et adapter vos activités. Certaines professions ou loisirs peuvent devenir temporairement impossibles : conduite automobile, travail en hauteur, natation non surveillée.

Le suivi médical régulier s'avère indispensable. Des consultations neurologiques trimestrielles permettent d'ajuster les traitements et de surveiller l'évolution. Les examens d'imagerie annuels vérifient la stabilité des lésions cérébrales. Rassurez-vous : la plupart des patients stabilisent leur état avec un traitement adapté.

L'impact psychologique ne doit pas être sous-estimé. Beaucoup de patients traversent des périodes d'anxiété ou de dépression liées à l'incertitude diagnostique initiale. Le soutien psychologique professionnel aide à mieux accepter la maladie. D'ailleurs, rejoindre des groupes de patients atteints de pathologies neurologiques rares apporte un réconfort précieux.

Concrètement, l'organisation de votre environnement domestique peut nécessiter quelques aménagements. Éviter les escaliers non sécurisés, installer des barres d'appui dans la salle de bain, et informer votre entourage des gestes de premiers secours en cas de crise.

Les Complications Possibles

La neuroschistosomiase peut entraîner diverses complications, dont la gravité dépend largement de la précocité du diagnostic et du traitement. Comprendre ces risques vous aide à mieux surveiller l'évolution de votre pathologie.

L'épilepsie réfractaire représente la complication la plus fréquente. Environ 30% des patients développent des crises résistantes aux antiépileptiques classiques [7,8]. Cette résistance thérapeutique nécessite souvent des associations médicamenteuses complexes et un suivi neurologique spécialisé.

Les déficits neurologiques permanents constituent une préoccupation majeure. Selon la localisation des lésions, vous pourriez développer des troubles moteurs, sensitifs ou cognitifs durables. Les formes médullaires peuvent laisser des séquelles de paraplégie dans 15% des cas non traités précocement [10].

Certaines complications sont liées au traitement lui-même. La corticothérapie prolongée expose aux risques classiques : prise de poids, ostéoporose, troubles glycémiques. Cependant, ces effets secondaires restent généralement réversibles à l'arrêt du traitement.

Les innovations de suivi 2024-2025 permettent une meilleure prédiction des complications [9]. Des biomarqueurs inflammatoires spécifiques aident à identifier les patients à risque de séquelles neurologiques. L'important à retenir : un traitement précoce et bien conduit réduit considérablement le risque de complications permanentes.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la neuroschistosomiase s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Cependant, il reste étroitement lié à la précocité de la prise en charge.

Avec un traitement précoce, 70% des patients récupèrent complètement ou conservent des séquelles mineures [18,19]. Cette statistique encourageante souligne l'importance d'un diagnostic rapide. Les formes diagnostiquées dans les trois premiers mois d'évolution ont un pronostic particulièrement favorable.

Les facteurs pronostiques incluent l'âge au diagnostic, l'étendue des lésions cérébrales, et la réponse au traitement initial. Les patients jeunes (moins de 40 ans) récupèrent généralement mieux que les sujets âgés. D'ailleurs, les formes purement cérébrales ont un meilleur pronostic que les atteintes médullaires.

Les données récentes 2024-2025 montrent une amélioration continue du pronostic [7,8,9]. Les nouveaux protocoles thérapeutiques permettent de réduire la mortalité à moins de 5% dans les centres spécialisés. Concrètement, la plupart des patients peuvent reprendre une vie normale ou quasi-normale.

Néanmoins, certains patients conservent des séquelles à long terme. L'épilepsie résiduelle touche environ 25% des cas, mais reste généralement bien contrôlée par les antiépileptiques. Bon à savoir : même avec des séquelles, une vie professionnelle et familiale épanouie reste possible avec les adaptations appropriées.

Peut-on Prévenir la Neuroschistosomiase ?

La prévention de la neuroschistosomiase repose essentiellement sur l'évitement de l'infection schistosomienne initiale. Cette approche préventive s'avère d'autant plus importante que le traitement des formes neurologiques reste complexe.

La prévention primaire concerne principalement les voyageurs en zone d'endémie. Évitez absolument tout contact avec les eaux douces stagnantes ou à faible débit : lacs, rivières, canaux d'irrigation, mares. Même une baignade brève peut suffire à contracter l'infection. Privilégiez les piscines chlorées ou l'eau de mer pour vos activités aquatiques.

Pour les populations à risque, des mesures spécifiques s'imposent. Les travailleurs humanitaires, les coopérants et les migrants doivent bénéficier d'une information préventive adaptée [11]. Le port de bottes étanches lors des activités professionnelles en milieu aquatique réduit considérablement le risque d'exposition.

La chimioprophylaxie reste débattue. Certains experts recommandent un traitement préventif par praziquantel pour les séjours prolongés en zone hyperendémique. Cependant, cette approche n'est pas systématiquement recommandée et doit être discutée au cas par cas avec un médecin spécialisé.

L'important à retenir : la sensibilisation des voyageurs constitue l'outil préventif le plus efficace. Les consultations de médecine des voyages avant le départ permettent d'adapter les conseils préventifs selon la destination et les activités prévues. D'ailleurs, un dépistage sérologique au retour de voyage peut identifier une infection asymptomatique.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la neuroschistosomiase. Ces guidelines évoluent régulièrement avec les avancées scientifiques.

Santé Publique France classe la schistosomiase parmi les maladies à surveillance renforcée [1,3]. Tout cas de neuroschistosomiase doit être déclaré aux autorités sanitaires régionales. Cette surveillance épidémiologique permet de mieux comprendre l'évolution de cette pathologie rare sur le territoire français.

La Haute Autorité de Santé recommande une prise en charge multidisciplinaire associant neurologues, infectiologues et parasitologues. Les centres de référence pour les maladies parasitaires rares coordonnent cette approche collaborative. Ces structures spécialisées garantissent une expertise optimale pour cette pathologie complexe.

Les recommandations thérapeutiques privilégient l'association praziquantel-corticoïdes comme traitement de première intention [18,19]. La durée optimale de traitement fait encore débat, mais un minimum de 4 semaines de corticothérapie semble nécessaire pour prévenir les séquelles neurologiques.

Au niveau international, l'OMS développe actuellement de nouvelles guidelines spécifiques aux formes neurologiques [6]. Ces recommandations, attendues pour fin 2025, intégreront les innovations thérapeutiques récentes et harmoniseront les pratiques mondiales. Concrètement, ces évolutions devraient améliorer la prise en charge des patients dans tous les pays.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la neuroschistosomiase. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre patients confrontés à cette pathologie rare.

L'Alliance Maladies Rares fédère les associations de patients atteints de pathologies peu fréquentes. Bien qu'il n'existe pas d'association spécifique à la neuroschistosomiase, cette organisation peut vous orienter vers des groupes de soutien pour les maladies neurologiques rares.

Les centres de référence constituent des ressources médicales essentielles. Le Centre National de Référence des Schistosomoses, basé à Limoges, coordonne la prise en charge des cas complexes. Ces structures proposent également des consultations d'expertise et des seconds avis médicaux.

Sur internet, plusieurs forums et communautés permettent d'échanger avec d'autres patients. Les réseaux sociaux hébergent des groupes dédiés aux maladies parasitaires rares où vous pouvez partager votre expérience et obtenir des conseils pratiques. Attention cependant : ces échanges ne remplacent jamais l'avis médical professionnel.

Les services sociaux hospitaliers vous aident dans vos démarches administratives. Reconnaissance de handicap, aménagements professionnels, aides financières : ces professionnels connaissent vos droits et peuvent faciliter vos démarches. D'ailleurs, certaines associations proposent un accompagnement juridique gratuit pour les questions liées au handicap.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une neuroschistosomiase nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie. Ces conseils, issus de l'expérience de patients et de professionnels, vous aideront au quotidien.

Organisez votre suivi médical de manière rigoureuse. Tenez un carnet de bord notant vos symptômes, la fréquence des crises, et les effets des traitements. Cette documentation précieuse aide votre médecin à ajuster la prise en charge. Programmez vos consultations à l'avance et n'hésitez pas à contacter votre équipe médicale en cas d'inquiétude.

Adaptez votre environnement domestique pour plus de sécurité. Retirez les tapis glissants, installez des éclairages automatiques, et évitez les meubles aux angles saillants. Si vous conduisez, respectez scrupuleusement les recommandations médicales concernant l'aptitude à la conduite.

Informez votre entourage sur votre pathologie et les gestes de premiers secours. Vos proches doivent savoir comment réagir en cas de crise d'épilepsie. Portez toujours sur vous une carte mentionnant votre maladie et vos traitements en cours.

Maintenez une hygiène de vie équilibrée. Le stress, la fatigue et l'alcool peuvent déclencher des crises. Privilégiez un sommeil régulier, une alimentation équilibrée, et des activités relaxantes. Bon à savoir : certaines techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga peuvent réduire la fréquence des crises chez certains patients.

Quand Consulter un Médecin ?

Reconnaître les situations nécessitant une consultation médicale urgente peut s'avérer vital dans le contexte de la neuroschistosomiase. Certains signes d'alarme imposent une prise en charge immédiate.

Consultez en urgence si vous présentez des crises d'épilepsie prolongées (plus de 5 minutes), des troubles de la conscience persistants, ou une aggravation brutale de vos symptômes neurologiques. Ces situations peuvent témoigner d'une progression de la maladie nécessitant un ajustement thérapeutique rapide.

Une consultation programmée s'impose en cas de nouveaux symptômes neurologiques, même mineurs. Maux de tête inhabituels, troubles visuels, difficultés d'élocution ou faiblesse musculaire doivent être signalés à votre neurologue. N'attendez pas votre consultation de routine pour rapporter ces changements.

Les effets secondaires des traitements justifient également une consultation. Prise de poids importante, troubles de l'humeur, douleurs abdominales ou éruption cutanée peuvent nécessiter un ajustement de votre traitement. Votre médecin évaluera le rapport bénéfice-risque et adaptera si nécessaire.

Enfin, consultez si vous envisagez un voyage en zone tropicale. Votre état de santé et vos traitements peuvent nécessiter des précautions particulières. Une consultation de médecine des voyages vous donnera les conseils adaptés à votre situation spécifique. L'important à retenir : mieux vaut consulter par précaution que de laisser évoluer une complication potentiellement grave.

Questions Fréquentes

La neuroschistosomiase est-elle contagieuse ?
Non, la neuroschistosomiase n'est pas contagieuse de personne à personne. Vous ne pouvez pas transmettre cette maladie à votre entourage par contact direct, respiratoire ou sanguin. L'infection initiale ne peut survenir qu'au contact d'eaux douces contaminées par les larves de schistosomes.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Avec un traitement précoce et adapté, 70% des patients récupèrent complètement ou conservent des séquelles mineures [18,19]. La guérison dépend largement de la rapidité du diagnostic et de la réponse au traitement initial. Certains patients gardent une épilepsie résiduelle bien contrôlée par les médicaments.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
La neuroschistosomiase n'affecte pas la fertilité. Cependant, certains traitements antiépileptiques peuvent interagir avec la contraception ou présenter des risques pendant la grossesse. Une consultation spécialisée avant tout projet de grossesse permet d'adapter le traitement.

Dois-je éviter certaines activités ?
Certaines activités présentent des risques en cas de crise d'épilepsie : conduite automobile, travail en hauteur, natation non surveillée. Votre neurologue évaluera votre aptitude selon la fréquence et le contrôle de vos crises. Beaucoup de patients reprennent une activité normale après stabilisation.

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles en France ?
Les nouveaux traitements font l'objet d'essais cliniques dans plusieurs centres français [7,8,9]. Votre médecin peut vous informer sur votre éligibilité à ces protocoles de recherche. Certaines innovations diagnostiques sont déjà disponibles dans les centres de référence.

Questions Fréquentes

La neuroschistosomiase est-elle contagieuse ?

Non, la neuroschistosomiase n'est pas contagieuse de personne à personne. L'infection ne peut survenir qu'au contact d'eaux douces contaminées par les larves de schistosomes.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

Avec un traitement précoce et adapté, 70% des patients récupèrent complètement ou conservent des séquelles mineures. La guérison dépend de la rapidité du diagnostic.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?

La neuroschistosomiase n'affecte pas la fertilité. Une consultation spécialisée avant tout projet de grossesse permet d'adapter le traitement si nécessaire.

Dois-je éviter certaines activités ?

Certaines activités présentent des risques en cas de crise d'épilepsie : conduite, travail en hauteur, natation non surveillée. Votre neurologue évaluera votre aptitude.

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles en France ?

Les nouveaux traitements font l'objet d'essais cliniques dans plusieurs centres français. Votre médecin peut vous informer sur votre éligibilité.

Sources et références

Références

  1. [1] BEH – Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [3] Les maladies à déclaration obligatoire en Centre-Val de Loire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [6] Schistosomiase. Organisation mondiale de la santé.Lien
  4. [7] Neuroschistosomiasis presenting as recurrent seizures. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [8] Neuroschistosomiasis presenting as recurrent seizures. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [9] Neuroschistosomiasis: A Case Report and Review. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [10] Une Infestation a Bilharziose Medullaire Mimant une Tumeur. 2024.Lien
  8. [11] Chapitre 3.6. Maladies tropicales persistantes chez les migrants. 2022.Lien
  9. [13] Neurologie. Cambier J, Masson M. 2024.Lien
  10. [16] Imagerie médicale: Rachis. Ross J, Moore K. 2024.Lien
  11. [18] Schistosomiase (bilharziose) - Maladies infectieuses. MSD Manuals.Lien
  12. [19] Schistosomoses. Infectiologie.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Schistosomiase (bilharziose) - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)

    27 mai 2022 — La neurochistosomiase est diagnostiquée en cas d'infection au niveau d'un site extraneural avec des signes cliniques et radiologiques d'atteinte ...

  • Schistosomiase (who.int)

    8 janv. 2022 — Le diagnostic de la schistosomiase repose sur la détection des œufs du parasite dans les selles ou les urines. La présence d'anticorps et/ou d' ...

  • Schistosomoses (infectiologie.com)

    Diagnostic: symptôme / éosinophilie / schistosomose. Intérêt de la PCR sur LCR. Traitement : d'abord corticoïdes puis praziquantel. Schistosomoses. Aspects ...

  • Bilharziose (fr.wikipedia.org)

    Symptômes · polypose colique avec diarrhée sanglante (S. mansoni la plupart du temps) ; · hypertension portale avec hématémèse et une splénomégalie (S. mansoni, ...

  • Symptômes et traitements de la schistosomiase (apollohospitals.com)

    17 sept. 2024 — Symptômes de la schistosomiase · Développer une éruption cutanée ou avoir des démangeaisons cutanées · Fever · Frissons · Douleur musculaire · Toux & ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.