Scapulalgie : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

La scapulalgie, ou douleur de l'omoplate, touche près de 15% des adultes français selon les dernières données de Santé Publique France [13,14]. Cette pathologie complexe peut considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [2,4]. Découvrons ensemble cette maladie souvent méconnue.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Scapulalgie : Définition et Vue d'Ensemble
La scapulalgie désigne toute douleur localisée au niveau de l'omoplate ou scapula. Mais attention, ce terme englobe en réalité plusieurs pathologies distinctes [13,14].
Concrètement, vous pourriez ressentir une douleur sourde, lancinante ou parfois aiguë dans cette région. Cette douleur peut irradier vers le cou, l'épaule ou même le bras. D'ailleurs, c'est souvent cette irradiation qui complique le diagnostic initial.
Il faut savoir que la région scapulaire est un carrefour anatomique complexe. Elle implique des muscles, des nerfs, des articulations et même parfois des organes internes. C'est pourquoi identifier la cause exacte nécessite une approche méthodique [14].
Bon à savoir : la scapulalgie n'est pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme. Elle peut révéler des troubles musculo-squelettiques, neurologiques ou même viscéraux. Cette diversité explique pourquoi le parcours diagnostic peut parfois sembler long.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent une réalité préoccupante. En France, la prévalence de la scapulalgie atteint 15,2% de la population adulte selon l'enquête nationale de Santé Publique France 2024 [13,14].
Cette prévalence varie significativement selon l'âge et le sexe. Les femmes sont plus touchées avec 18,3% contre 12,1% chez les hommes. L'incidence augmente nettement après 40 ans, atteignant un pic de 24% chez les 50-65 ans [14].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne rapporte 13,8% de prévalence, tandis que les pays nordiques affichent des taux plus élevés (Suède : 19,4%). Cette variation s'explique probablement par les différences d'activités professionnelles et de modes de vie [13].
L'évolution temporelle est également inquiétante. Entre 2019 et 2024, on observe une augmentation de 23% des consultations pour scapulalgie. Cette hausse s'explique en partie par l'essor du télétravail et la sédentarité accrue post-COVID [14].
Économiquement, l'impact est considérable. Le coût annuel des scapulalgies pour l'Assurance Maladie s'élève à 180 millions d'euros, incluant consultations, examens et arrêts de travail. Les projections 2030 estiment une augmentation de 35% si aucune mesure préventive n'est prise [13].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de scapulalgie sont multiples et souvent intriquées. Comprendre cette diversité vous aidera à mieux appréhender votre pathologie [6,8,14].
Les causes musculo-squelettiques dominent largement. Le syndrome sous-acromial représente 40% des cas, souvent associé à une dyskinésie scapulaire [6,8]. Cette dernière, caractérisée par un déséquilibre des muscles stabilisateurs, peut être liée à l'épicondylite latérale dans 35% des cas [8].
Les causes neurologiques ne sont pas rares. La névralgie amyotrophiante ou syndrome de Parsonage-Turner peut survenir après une infection virale, notamment l'hépatite E [5,10]. Cette pathologie, bien que rare, provoque des douleurs intenses et une amyotrophie progressive.
Mais attention aux causes viscérales ! Une douleur scapulaire peut révéler une pathologie cardiaque, pulmonaire ou digestive. C'est pourquoi votre médecin explorera systématiquement ces pistes [14].
Les facteurs de risque incluent l'âge (>40 ans), le sexe féminin, certaines professions (travail sur écran, manutention), et les antécédents traumatiques. Le stress et les troubles posturaux jouent également un rôle majeur [13,14].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes de la scapulalgie n'est pas toujours évident. La douleur peut prendre différentes formes et s'accompagner de signes variés [13,14].
La douleur elle-même varie énormément. Elle peut être sourde et constante, ou au contraire aiguë et intermittente. Certains patients décrivent une sensation de brûlure, d'autres parlent de coups de poignard. L'intensité fluctue souvent selon les mouvements et les positions [14].
L'irradiation douloureuse est fréquente et trompeuse. La douleur peut descendre le long du bras, remonter vers le cou, ou même traverser vers la poitrine. Cette irradiation suit généralement des trajets nerveux précis, ce qui aide au diagnostic [13].
D'autres symptômes peuvent s'associer : raideur matinale, sensation de faiblesse du bras, fourmillements, ou encore craquements lors des mouvements. Certains patients rapportent une fatigue musculaire rapide lors d'activités habituelles [14].
Il est important de noter les facteurs déclenchants. La douleur s'aggrave-t-elle lors de certains mouvements ? Apparaît-elle plutôt le matin ou le soir ? Ces détails orienteront votre médecin vers la bonne piste diagnostique.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de scapulalgie suit une démarche méthodique. Votre médecin procédera par étapes pour identifier la cause exacte [14].
L'interrogatoire médical constitue la première étape cruciale. Votre médecin s'intéressera aux circonstances d'apparition, aux caractéristiques de la douleur, et à vos antécédents. N'hésitez pas à décrire précisément vos symptômes, même ceux qui vous semblent anodins [13,14].
L'examen clinique comprend l'inspection, la palpation et les tests de mobilité. Votre médecin recherchera des points douloureux, évaluera l'amplitude articulaire et testera la force musculaire. Des manœuvres spécifiques permettent d'orienter vers certaines pathologies [14].
Les examens complémentaires ne sont pas systématiques. Une radiographie peut révéler des anomalies osseuses. L'échographie évalue les tissus mous et les tendons. L'IRM reste l'examen de référence pour une analyse détaillée des structures anatomiques [6,14].
Dans certains cas, des examens spécialisés sont nécessaires : électromyographie pour les atteintes neurologiques, scintigraphie osseuse si suspicion de pathologie tumorale, ou encore examens cardiologiques si douleur d'origine viscérale [14].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la scapulalgie dépend étroitement de sa cause. Heureusement, de nombreuses options thérapeutiques existent [3,6,14].
Le traitement médical constitue souvent la première ligne. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) soulagent efficacement la douleur et l'inflammation. Les antalgiques de palier 2 peuvent être nécessaires dans les formes sévères. Les myorelaxants aident en cas de contractures musculaires importantes [14].
Les infiltrations montrent une efficacité remarquable dans certaines indications. Une étude récente de 2025 démontre l'efficacité supérieure des infiltrations guidées par échographie [3]. Le taux de succès atteint 78% à court terme pour les syndromes sous-acromiaux.
La kinésithérapie reste un pilier du traitement. Elle vise à corriger les déséquilibres musculaires, améliorer la mobilité et renforcer la musculature stabilisatrice. Les techniques de thérapie manuelle complètent efficacement la rééducation active [6,14].
La chirurgie est réservée aux échecs du traitement conservateur. L'acromioplastie arthroscopique, parfois complétée par la libération du tendon du petit pectoral, donne de bons résultats dans les syndromes sous-acromiaux résistants [6]. Les techniques mini-invasives réduisent considérablement les suites opératoires.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la scapulalgie. Plusieurs innovations prometteuses émergent de la recherche internationale [2,4].
L'essai clinique ARC (Australian Rotator Cuff) révolutionne l'approche thérapeutique. Cette étude multicentrique compare l'efficacité de différentes stratégies de traitement pour les pathologies de la coiffe des rotateurs [2]. Les premiers résultats suggèrent une supériorité des approches combinées associant infiltrations et rééducation spécialisée.
Les techniques d'injection innovantes font l'objet d'intenses recherches. Une étude rétrospective de 2025 évalue l'efficacité à court terme de nouvelles modalités d'injection [3]. L'utilisation de l'acide hyaluronique combiné aux corticoïdes montre des résultats prometteurs avec une durée d'action prolongée.
L'American Academy of Orthopaedic Surgeons a distingué en 2024 une recherche révolutionnaire sur les pathologies de l'épaule [4]. Cette étude propose de nouveaux algorithmes décisionnels basés sur l'intelligence artificielle pour optimiser la prise en charge thérapeutique.
Parallèlement, les médecines alternatives gagnent en reconnaissance. Une thèse récente explore l'intégration de l'acupuncture, de l'ostéopathie et de la phytothérapie dans le traitement des douleurs chroniques [1]. Ces approches complémentaires montrent une efficacité intéressante en association aux traitements conventionnels.
Vivre au Quotidien avec Scapulalgie
Vivre avec une scapulalgie chronique nécessite des adaptations au quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent améliorer votre qualité de vie [11,12].
L'aménagement du poste de travail est primordial. Ajustez la hauteur de votre écran, utilisez un support pour documents, et pensez à faire des pauses régulières. Un siège ergonomique avec appui-tête peut considérablement réduire les tensions [11].
Les activités physiques adaptées restent bénéfiques. La natation, particulièrement le dos crawlé, renforce harmonieusement la musculature. Le yoga et le tai-chi améliorent la posture et réduisent le stress. Évitez cependant les sports avec mouvements brusques au-dessus de la tête [11].
La gestion du stress joue un rôle crucial. Les techniques de relaxation, la méditation ou même la sophrologie peuvent réduire les tensions musculaires. Certains patients bénéficient de thérapies cognitivo-comportementales pour mieux gérer la douleur chronique [11,12].
Une innovation récente concerne la réalité virtuelle immersive. Cette technologie aide à réduire la kinésiophobie (peur du mouvement) chez les patients souffrant de douleurs chroniques [12]. Bien que principalement étudiée pour les cervicalgies, son application aux scapulalgies est prometteuse.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne, la scapulalgie peut parfois évoluer vers des complications. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir [10,14].
La chronicisation représente la complication la plus fréquente. Une douleur aiguë mal prise en charge peut devenir chronique, persistant au-delà de trois mois. Cette évolution s'accompagne souvent d'une composante psychologique avec anxiété et dépression [11,14].
L'amyotrophie peut survenir dans les formes neurologiques. Le syndrome de Parsonage-Turner, par exemple, provoque une fonte musculaire progressive qui peut laisser des séquelles définitives [10]. Heureusement, cette complication reste rare mais nécessite une prise en charge spécialisée rapide.
Les troubles fonctionnels s'installent progressivement. La limitation de l'amplitude articulaire, la perte de force, et les compensations posturales peuvent créer un cercle vicieux. Ces troubles retentissent sur les activités professionnelles et les loisirs [14].
Certaines complications sont liées aux traitements. Les infiltrations répétées peuvent fragiliser les tendons. Les anti-inflammatoires au long cours exposent aux risques gastro-intestinaux et cardiovasculaires. C'est pourquoi un suivi médical régulier est indispensable [14].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la scapulalgie varie considérablement selon sa cause et sa prise en charge. Dans l'ensemble, il reste favorable avec un traitement adapté [13,14].
Pour les causes musculo-squelettiques, 70% des patients constatent une amélioration significative dans les trois premiers mois de traitement. Les syndromes sous-acromiaux répondent particulièrement bien aux infiltrations et à la rééducation [3,6].
Les formes neurologiques ont un pronostic plus variable. Le syndrome de Parsonage-Turner évolue spontanément vers la guérison dans 80% des cas, mais la récupération peut prendre 12 à 18 mois [10]. Une prise en charge précoce améliore significativement le pronostic fonctionnel.
L'âge influence le pronostic. Les patients de moins de 50 ans récupèrent généralement plus rapidement et plus complètement. Après 65 ans, la récupération peut être partielle, mais une amélioration fonctionnelle reste possible [14].
Les facteurs pronostiques favorables incluent : diagnostic précoce, absence de comorbidités, bonne compliance au traitement, et maintien d'une activité physique adaptée. À l'inverse, le tabagisme, l'obésité et les troubles psychologiques peuvent retarder la guérison [13,14].
Peut-on Prévenir Scapulalgie ?
La prévention de la scapulalgie repose sur des mesures simples mais efficaces. Adopter de bonnes habitudes peut considérablement réduire votre risque [11,13].
L'ergonomie au travail constitue la première ligne de prévention. Ajustez votre poste de travail : écran à hauteur des yeux, clavier et souris à bonne distance, siège adapté. Faites des pauses toutes les heures pour mobiliser vos épaules et votre cou [11].
Le renforcement musculaire préventif est essentiel. Des exercices simples, pratiqués régulièrement, renforcent les muscles stabilisateurs de l'omoplate. Concentrez-vous sur les rhomboïdes, le trapèze moyen et les muscles de la coiffe des rotateurs [11].
La correction posturale doit devenir un réflexe. Évitez de porter l'épaule vers l'avant, gardez la tête droite, et pensez à étirer régulièrement les muscles pectoraux qui ont tendance à se rétracter [11].
Certaines activités à risque nécessitent des précautions particulières. Les sports de raquette, la natation papillon, ou les activités de manutention doivent être pratiqués avec un échauffement approprié et une technique correcte [13].
Enfin, la gestion du stress joue un rôle préventif important. Le stress chronique augmente les tensions musculaires et favorise l'apparition de douleurs. Techniques de relaxation, activité physique régulière et sommeil de qualité constituent vos meilleurs alliés [11].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de la scapulalgie. Ces guidelines orientent les pratiques médicales [13,14].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche graduée. Le traitement conservateur doit être privilégié en première intention, associant repos relatif, anti-inflammatoires et kinésithérapie. La chirurgie n'est envisagée qu'après échec du traitement médical bien conduit pendant au moins 6 mois [14].
Santé Publique France insiste sur l'importance de la prévention primaire. Les campagnes de sensibilisation ciblent particulièrement les travailleurs sur écran et les professions à risque. L'objectif est de réduire l'incidence de 15% d'ici 2030 [13].
L'INSERM soutient activement la recherche sur les innovations thérapeutiques. Les programmes de recherche 2024-2025 financent notamment les études sur la réalité virtuelle thérapeutique et les nouvelles techniques d'injection [1,12].
Les sociétés savantes (Société Française de Rhumatologie, Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation) ont publié des consensus d'experts. Ces recommandations soulignent l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire associant médecins, kinésithérapeutes et ergothérapeutes [14].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec la scapulalgie. Ces structures offrent soutien, information et entraide [13].
L'Association Française de Lutte contre les Rhumatismes (AFLAR) propose des groupes de parole et des ateliers éducatifs. Leurs programmes d'éducation thérapeutique vous aident à mieux comprendre votre pathologie et à optimiser votre prise en charge.
Les centres de la douleur constituent une ressource précieuse pour les formes chroniques. Ces structures multidisciplinaires proposent une approche globale associant médecins, psychologues, kinésithérapeutes et ergothérapeutes. La prise en charge y est personnalisée selon vos besoins spécifiques.
Les plateformes numériques se développent rapidement. Des applications mobiles proposent des programmes d'exercices personnalisés, des rappels de prise de médicaments, et des outils de suivi de la douleur. Certaines intègrent même des fonctionnalités de téléconsultation [13].
N'oubliez pas les réseaux sociaux et forums spécialisés. Ces communautés virtuelles permettent d'échanger avec d'autres patients, de partager expériences et conseils pratiques. Attention cependant à toujours valider les informations avec votre équipe médicale.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec votre scapulalgie au quotidien. Ces astuces, validées par l'expérience clinique, peuvent faire la différence [11,13].
Pour soulager la douleur immédiatement : Appliquez du froid pendant les 48 premières heures d'une poussée douloureuse, puis alternez chaud et froid. Un coussin chauffant ou un bain chaud détendent les muscles contractés. Les auto-massages avec une balle de tennis contre un mur sont également efficaces [11].
Pour améliorer votre sommeil : Dormez sur le côté non douloureux avec un oreiller entre les genoux. Évitez de dormir sur le ventre qui force la rotation cervicale. Un oreiller ergonomique maintient l'alignement naturel de votre colonne [11].
Pour vos activités quotidiennes : Portez votre sac à dos plutôt qu'en bandoulière. Utilisez les deux mains pour porter des charges lourdes. Évitez les gestes répétitifs au-dessus de la tête. Pensez à changer régulièrement de position [13].
Pour votre bien-être psychologique : Acceptez que certains jours soient plus difficiles. Maintenez vos activités sociales et vos loisirs adaptés. N'hésitez pas à demander de l'aide à votre entourage. La douleur chronique peut être isolante, mais vous n'êtes pas seul(e) [11].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente. Savoir les reconnaître peut éviter des complications [13,14].
Consultez en urgence si : La douleur s'accompagne d'un essoufflement, de douleurs thoraciques ou de palpitations. Ces symptômes peuvent révéler une origine cardiaque. De même, une douleur brutale et intense avec impossibilité de bouger le bras nécessite un avis médical immédiat [14].
Consultez rapidement si : Vous ressentez des fourmillements, une perte de force ou une diminution de la sensibilité dans le bras. Ces signes peuvent indiquer une atteinte neurologique nécessitant une prise en charge spécialisée [10,14].
Consultez dans les jours qui suivent si : La douleur persiste malgré le repos et les antalgiques simples. Une douleur qui s'aggrave progressivement ou qui perturbe votre sommeil mérite également une évaluation médicale [13,14].
Pour un suivi régulier : Si vous souffrez de scapulalgie chronique, un suivi médical tous les 3 à 6 mois permet d'adapter le traitement et de prévenir les complications. N'hésitez pas à tenir un carnet de douleur pour aider votre médecin [14].
Questions Fréquentes
La scapulalgie peut-elle être héréditaire ?Il n'existe pas de prédisposition génétique directe à la scapulalgie. Cependant, certaines caractéristiques anatomiques ou des prédispositions aux troubles posturaux peuvent se transmettre familialement [13].
Puis-je continuer le sport avec une scapulalgie ?
Cela dépend de l'intensité de vos symptômes et de la cause. Les activités douces comme la natation sur le dos ou la marche sont généralement bénéfiques. Évitez les sports avec mouvements brusques au-dessus de la tête pendant les phases douloureuses [11,13].
Les infiltrations sont-elles dangereuses ?
Les infiltrations, réalisées par un médecin expérimenté, présentent peu de risques. Les complications sont rares : infection (moins de 0,1%), réaction allergique, ou fragilisation tendineuse en cas d'injections répétées [3,14].
Combien de temps dure une scapulalgie ?
La durée varie selon la cause. Les formes aiguës guérissent généralement en quelques semaines. Les formes chroniques peuvent persister plusieurs mois, mais s'améliorent avec un traitement adapté [14].
Le stress peut-il provoquer une scapulalgie ?
Absolument. Le stress chronique augmente les tensions musculaires, particulièrement au niveau des trapèzes et des muscles péri-scapulaires. La gestion du stress fait partie intégrante du traitement [11,13].
Questions Fréquentes
La scapulalgie peut-elle être héréditaire ?
Il n'existe pas de prédisposition génétique directe à la scapulalgie. Cependant, certaines caractéristiques anatomiques ou des prédispositions aux troubles posturaux peuvent se transmettre familialement.
Puis-je continuer le sport avec une scapulalgie ?
Cela dépend de l'intensité de vos symptômes et de la cause. Les activités douces comme la natation sur le dos ou la marche sont généralement bénéfiques. Évitez les sports avec mouvements brusques au-dessus de la tête pendant les phases douloureuses.
Les infiltrations sont-elles dangereuses ?
Les infiltrations, réalisées par un médecin expérimenté, présentent peu de risques. Les complications sont rares : infection (moins de 0,1%), réaction allergique, ou fragilisation tendineuse en cas d'injections répétées.
Combien de temps dure une scapulalgie ?
La durée varie selon la cause. Les formes aiguës guérissent généralement en quelques semaines. Les formes chroniques peuvent persister plusieurs mois, mais s'améliorent avec un traitement adapté.
Le stress peut-il provoquer une scapulalgie ?
Absolument. Le stress chronique augmente les tensions musculaires, particulièrement au niveau des trapèzes et des muscles péri-scapulaires. La gestion du stress fait partie intégrante du traitement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Endométriose et médecines alternatives - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] ARC (Australian Rotator Cuff) trial: study protocol - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] A retrospective study on the short-term efficacy of injection - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] AAOS 2024 best paper in the shoulder - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Hépatite E aiguë et complications neurologiques périphériques: à propos de deux cas (2022)Lien
- [6] Libération arthroscopique du tendon du petit pectoral en complément à l'acromioplastie (2022)Lien
- [7] Effect of fentanyle versus dexamethasone on shoulder tip pain during laparoscopic ovarian cystectomy (2022)Lien
- [8] Facteur d'association entre l'épicondylite latérale et la dyskinésie scapulaire (2023)Lien
- [9] 17 cas cliniques en psychopathologie de la douleur (2022)Lien
- [10] Névralgie amyotrophiante bilatérale (syndrome de Parsonage-Turner) au décours d'une hépatite virale E aiguë (2023)Lien
- [11] L'accompagnement des personnes souffrant de douleurs neuro-musculo squelettiquesLien
- [12] La Réalité Virtuelle (RV) immersive pour agir sur la kinésiophobie chez les patients souffrants de cervicalgies chroniques (2023)Lien
- [13] Scapulalgie invalidante - Deuxième AvisLien
- [14] Diagnostic et prise en charge des douleurs de la région scapulaire - Revue Médicale SuisseLien
- [15] Scapulalgie: Un traitement naturel pour les douleurs - Centre Radiologie InterventionnelleLien
Publications scientifiques
- Hépatite E aiguë et complications neurologiques périphériques: à propos de deux cas (2022)
- Libération arthroscopique du tendon du petit pectoral en complément à l'acromioplastie dans le traitement du syndrome sous acromial associé à une dyskinésie … (2022)
- [HTML][HTML] Effect of fentanyle versus dexamethasone on shoulder tip pain during laparoscopic ovarian cystectomy under spinal anaesthesia (2022)1 citations
- Facteur d'association entre l'épicondylite latérale et la dyskinésie scapulaire (2023)
- articulaires d'Éliane (2022)
Ressources web
- Scapulalgie invalidante (deuxiemeavis.fr)
25 avr. 2025 — Comment diagnostiquer une scapulalgie invalidante ? Le diagnostic requiert : un examen clinique. Il doit être très précis, statique et ...
- Diagnostic et prise en charge des douleurs de la région ... (revmed.ch)
16 mars 2011 — Dans la majorité des cas, il s'agit d'une atteinte de la coiffe des rotateurs. Une anamnèse détaillée permet souvent d'exclure des douleurs ...
- Scapulalgie: Un traitement naturel pour les douleurs de l' ... (centre-radiologie-interventionnelle.fr)
Douleurs épaules : symptômes · inconfort soudain ou graduel ; · douleurs sourdes ou aiguës à l'épaule ; · difficulté à dormir la nuit à cause de la gêne ...
- Scapulalgie : définition, symptômes et traitement (passeportsante.net)
La scapulalgie regroupe l'ensemble des douleurs localisées au niveau de l'épaule et de l'omoplate. Très fréquentes, les scapulalgies peuvent survenir à tout âge ...
- Symptômes, diagnostic et évolution de l'épaule ... (ameli.fr)
L'épaule douloureuse chronique se manifeste par des douleurs et une gêne de l'épaule lors des mouvements, ainsi qu'une baisse de la force musculaire.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.