Protozooses Animales : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Les protozooses animales représentent un groupe de maladies parasitaires causées par des protozoaires, ces micro-organismes unicellulaires qui peuvent infecter nos animaux de compagnie et parfois l'homme. En France, ces pathologies touchent environ 15% des chiens et chats domestiques selon les dernières données épidémiologiques [1,2]. Bien que souvent méconnues du grand public, ces infections nécessitent une prise en charge adaptée pour préserver la santé de nos compagnons à quatre pattes.

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Protozooses Animales : Définition et Vue d'Ensemble
Les protozooses animales désignent l'ensemble des maladies causées par des protozoaires chez les animaux domestiques et sauvages. Ces micro-organismes unicellulaires, invisibles à l'œil nu, peuvent provoquer des troubles digestifs, respiratoires ou systémiques chez nos compagnons [3,4].
Concrètement, imaginez ces parasites comme de minuscules envahisseurs qui s'installent dans l'organisme de votre animal. Ils se multiplient rapidement et perturbent le fonctionnement normal des organes infectés. Les principales espèces concernées incluent Toxoplasma gondii, Giardia, Cryptosporidium et Coccidia [5,6].
D'ailleurs, ces pathologies ne se limitent pas aux animaux de compagnie. Les animaux d'élevage, les animaux sauvages et même certains animaux de laboratoire peuvent être affectés [7]. L'important à retenir, c'est que chaque type de protozoaire a ses propres caractéristiques et modes de transmission.
Mais rassurez-vous : avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la plupart de ces infections se soignent efficacement. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 offrent d'ailleurs de nouvelles perspectives encourageantes pour nos compagnons [1,8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les protozooses animales représentent un enjeu de santé publique vétérinaire majeur. Selon les données récentes du réseau de surveillance épidémiologique, environ 12 à 18% des chiens et 8 à 15% des chats domestiques sont porteurs d'au moins un protozoaire intestinal [2,9].
Les chiffres varient considérablement selon les régions. Dans le sud de la France, notamment en région PACA, la prévalence atteint 22% chez les chiens, probablement en raison du climat plus favorable à la survie des parasites [10]. À l'inverse, les régions du nord affichent des taux plus modérés, autour de 10-12%.
Mais ce qui inquiète les vétérinaires, c'est l'évolution croissante de ces infections. Entre 2019 et 2024, on observe une augmentation de 15% des cas diagnostiqués [1,11]. Cette progression s'explique par plusieurs facteurs : amélioration des techniques de diagnostic, augmentation des voyages avec les animaux, et changements climatiques favorisant la survie des parasites.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Espagne et l'Italie présentent des taux supérieurs (20-25%), tandis que les pays nordiques comme la Suède affichent des prévalences plus faibles (5-8%) [12]. Cette différence géographique souligne l'importance des facteurs environnementaux dans la transmission de ces pathologies.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les protozooses animales résultent de l'infection par différents types de protozoaires, chacun ayant ses propres modes de transmission. La contamination se fait principalement par ingestion d'eau ou d'aliments souillés, contact avec des matières fécales infectées, ou transmission vectorielle par des insectes [13,14].
Plusieurs facteurs augmentent le risque d'infection chez nos compagnons. L'âge joue un rôle crucial : les jeunes animaux (moins de 6 mois) et les seniors (plus de 8 ans) sont plus vulnérables en raison de leur système immunitaire moins efficace [15]. Les animaux immunodéprimés, qu'ils soient malades ou sous traitement, présentent également un risque accru.
L'environnement influence considérablement la transmission. Les animaux vivant en collectivité (élevages, refuges, pensions) sont plus exposés [8]. De même, ceux qui ont accès à l'extérieur, qui chassent ou qui consomment de la viande crue présentent un risque supérieur [16].
Bon à savoir : certaines pratiques humaines favorisent involontairement ces infections. Donner de la viande crue non contrôlée, laisser l'animal boire dans des flaques d'eau stagnante, ou négliger l'hygiène du bac à litière constituent autant de facteurs de risque évitables [1,14].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des protozooses animales varient selon le type de parasite et l'organe affecté. Cependant, certains signes doivent vous alerter chez votre compagnon [6,13].
Les troubles digestifs constituent les manifestations les plus fréquentes. Vous pourriez observer des diarrhées persistantes, parfois sanglantes ou contenant du mucus. Les vomissements répétés, la perte d'appétit et l'amaigrissement progressif sont également caractéristiques [14,15]. Chez les jeunes animaux, ces symptômes peuvent rapidement conduire à la déshydratation.
D'autres signes moins spécifiques peuvent apparaître : léthargie, poil terne, ballonnements abdominaux. Certains animaux développent une anémie due aux pertes sanguines chroniques [16]. Dans les formes respiratoires, plus rares, on peut observer de la toux, des difficultés respiratoires ou des écoulements nasaux.
Il est important de noter que certains animaux restent asymptomatiques tout en étant porteurs. Ces "porteurs sains" peuvent néanmoins transmettre l'infection à d'autres animaux ou, dans certains cas, à l'homme [1,2]. C'est pourquoi un dépistage régulier reste recommandé, même en l'absence de symptômes apparents.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des protozooses animales nécessite une approche méthodique combinant examen clinique et analyses de laboratoire. Votre vétérinaire commencera par un interrogatoire détaillé sur les habitudes de vie de votre animal, ses sorties, son alimentation et ses symptômes [6,13].
L'examen coprologique constitue l'outil diagnostic de référence. Cette analyse des selles permet d'identifier les parasites, leurs œufs ou leurs kystes sous microscope [6]. Cependant, un seul examen peut s'avérer insuffisant car l'excrétion des parasites est intermittente. C'est pourquoi les vétérinaires recommandent souvent l'analyse de trois échantillons prélevés à 48 heures d'intervalle.
Les techniques modernes ont révolutionné le diagnostic. La PCR (réaction en chaîne par polymérase) permet désormais de détecter l'ADN des parasites avec une sensibilité exceptionnelle [1,7]. Cette méthode, de plus en plus accessible, offre des résultats rapides et fiables, même pour les infections à faible charge parasitaire.
Dans certains cas complexes, des examens complémentaires peuvent être nécessaires : analyses sanguines pour évaluer l'état général, échographie abdominale pour visualiser les organes internes, ou biopsies en cas de suspicion d'atteinte tissulaire [14,15]. L'important, c'est d'adapter la stratégie diagnostique à chaque situation particulière.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des protozooses animales repose sur l'utilisation d'antiprotozoaires spécifiques, adaptés au type de parasite identifié. Les molécules les plus couramment utilisées incluent le métronidazole, la sulfadiméthoxine et le toltrazuril [14,16].
Chaque médicament a ses propres indications. Le métronidazole reste efficace contre Giardia et certaines amibes, tandis que les sulfamides sont privilégiés pour les coccidioses [1]. La durée de traitement varie généralement de 5 à 14 jours, selon la sévérité de l'infection et la réponse clinique de l'animal.
Mais attention : l'automédication est fortement déconseillée. Ces médicaments peuvent présenter des effets secondaires (troubles digestifs, neurologiques) et nécessitent un dosage précis selon le poids et l'état de santé de votre compagnon [15]. De plus, certains traitements sont contre-indiqués chez les femelles gestantes ou les jeunes animaux.
Le traitement ne se limite pas aux médicaments. La réhydratation est cruciale chez les animaux déshydratés, parfois par perfusion intraveineuse. Un régime alimentaire adapté, facilement digestible, aide à la récupération intestinale [2,13]. L'isolement temporaire de l'animal malade évite la contamination des autres pensionnaires du foyer.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des protozooses animales avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,3].
Les probiotiques de nouvelle génération représentent une avancée majeure. Ces souches bactériennes spécifiquement sélectionnées restaurent l'équilibre de la flore intestinale tout en exerçant un effet antiparasitaire direct [1]. Les premiers essais cliniques montrent une réduction de 40% de la durée des symptômes lorsqu'ils sont associés au traitement conventionnel.
La recherche explore également les nanoparticules thérapeutiques. Ces vecteurs microscopiques permettent de délivrer les médicaments directement au site d'infection, réduisant les doses nécessaires et limitant les effets secondaires [3,4]. Cette technologie pourrait révolutionner le traitement des formes résistantes.
D'ailleurs, l'intelligence artificielle transforme le diagnostic. Les nouveaux algorithmes d'analyse d'images permettent d'identifier automatiquement les parasites dans les échantillons fécaux avec une précision de 95% [1]. Cette innovation réduit considérablement les délais de diagnostic et améliore la détection des infections mixtes.
Enfin, les vaccins préventifs font l'objet de recherches intensives. Plusieurs candidats vaccins contre Toxoplasma et Giardia sont actuellement en phase d'essais précliniques, ouvrant la voie à une prévention active de ces infections [3,5].
Vivre au Quotidien avec Protozooses Animales
Accompagner un animal atteint de protozooses demande quelques adaptations dans votre routine quotidienne, mais rien d'insurmontable. L'essentiel est de maintenir une hygiène rigoureuse pour éviter la recontamination et protéger les autres membres du foyer [14,16].
Côté alimentation, privilégiez une nourriture facilement digestible pendant la phase de traitement. Les aliments industriels thérapeutiques, spécialement formulés pour les troubles digestifs, facilitent la récupération [2]. Évitez absolument la viande crue et les restes de table qui pourraient aggraver les symptômes ou favoriser une réinfection.
L'hygiène de l'environnement revêt une importance capitale. Nettoyez quotidiennement les gamelles avec de l'eau de javel diluée, changez l'eau de boisson régulièrement, et désinfectez les surfaces de couchage [13,15]. Pour les chats, le bac à litière doit être vidé et désinfecté tous les jours, idéalement avec des gants jetables.
Bon à savoir : la plupart des animaux retrouvent une vie normale après traitement. Cependant, certains peuvent présenter des récidives, notamment en cas de stress ou d'immunodépression [1]. Un suivi vétérinaire régulier permet de détecter précocement ces rechutes et d'adapter le traitement si nécessaire.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des protozooses animales évoluent favorablement sous traitement, certaines complications peuvent survenir, particulièrement chez les animaux fragiles ou en cas de diagnostic tardif [13,15].
La déshydratation sévère représente la complication la plus fréquente, surtout chez les jeunes animaux. Les diarrhées profuses peuvent rapidement conduire à un déséquilibre électrolytique nécessitant une hospitalisation pour réhydratation intraveineuse [14]. Les signes d'alarme incluent la léthargie marquée, les muqueuses sèches et la perte d'élasticité de la peau.
Certains parasites peuvent provoquer des lésions intestinales chroniques. L'inflammation persistante de la muqueuse intestinale peut entraîner des troubles de l'absorption et une malnutrition progressive [16]. Dans les cas les plus sévères, des ulcérations ou des perforations intestinales sont possibles, nécessitant une intervention chirurgicale d'urgence.
Les formes systémiques, heureusement plus rares, peuvent affecter d'autres organes. Toxoplasma gondii peut notamment atteindre le système nerveux central, provoquant des troubles neurologiques (convulsions, paralysies) [1,7]. Chez les femelles gestantes, certains protozoaires peuvent causer des avortements ou des malformations fœtales.
Il est rassurant de savoir que ces complications restent exceptionnelles avec une prise en charge précoce et adaptée. C'est pourquoi il ne faut jamais hésiter à consulter dès l'apparition des premiers symptômes [2,15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des protozooses animales est généralement excellent lorsque le diagnostic est posé rapidement et le traitement bien conduit. La grande majorité des animaux guérissent complètement sans séquelles [1,14].
Plusieurs facteurs influencent l'évolution de la maladie. L'âge de l'animal joue un rôle déterminant : les adultes en bonne santé récupèrent généralement en 7 à 14 jours, tandis que les jeunes ou les seniors peuvent nécessiter un traitement plus long [15]. L'état immunitaire initial maladiene également la réponse thérapeutique.
Le type de protozoaire impliqué influence aussi le pronostic. Les giardioses et coccidioses simples guérissent habituellement sans difficulté, tandis que certaines formes de toxoplasmose peuvent laisser des séquelles neurologiques [7,16]. Heureusement, ces formes graves restent exceptionnelles chez les animaux domestiques immunocompétents.
Concrètement, vous pouvez espérer voir votre compagnon retrouver son appétit et sa vitalité dans les premiers jours de traitement. La normalisation des selles survient généralement en 3 à 7 jours [2,13]. Un contrôle parasitologique 2 à 3 semaines après la fin du traitement confirme la guérison.
L'important à retenir : même après guérison, une surveillance reste recommandée. Certains animaux peuvent présenter des récidives, notamment en période de stress ou de baisse immunitaire [1,14]. Un suivi vétérinaire régulier permet de détecter et traiter précocement ces éventuelles rechutes.
Peut-on Prévenir les Protozooses Animales ?
La prévention des protozooses animales repose sur des mesures d'hygiène simples mais efficaces, applicables au quotidien [14,16]. Bien qu'il n'existe pas encore de vaccins commercialisés, plusieurs stratégies permettent de réduire significativement les risques d'infection.
L'hygiène alimentaire constitue le premier rempart. Évitez absolument de donner de la viande crue non contrôlée à votre animal, principale source de contamination par Toxoplasma [1,15]. Privilégiez les aliments industriels de qualité ou la viande cuite. L'eau de boisson doit être propre et renouvelée régulièrement ; évitez que votre animal boive dans les flaques ou points d'eau stagnante.
Le contrôle de l'environnement joue un rôle crucial. Nettoyez quotidiennement les gamelles avec de l'eau de javel diluée, maintenez propres les zones de couchage et, pour les chats, changez la litière tous les jours [13]. Cette dernière mesure est particulièrement importante car les kystes de Toxoplasma deviennent infectieux après 24 heures dans les excréments.
La gestion des sorties mérite attention. Limitez l'accès de votre animal aux zones à risque (décharges, zones humides stagnantes) et évitez qu'il chasse ou consomme des proies [2,16]. Pour les chiens, ramassez immédiatement les déjections lors des promenades.
Enfin, un dépistage préventif annuel permet de détecter les porteurs asymptomatiques. Cette approche, recommandée par les nouvelles guidelines 2024-2025, s'avère particulièrement utile dans les foyers multi-animaux [1,3].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et européennes ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des protozooses animales, intégrant les dernières avancées scientifiques de 2024-2025 [1,2].
L'ESCCAP (European Scientific Counsel Companion Animal Parasites) préconise désormais un dépistage systématique lors de l'acquisition d'un nouvel animal, particulièrement s'il provient d'un refuge ou d'un élevage [14]. Cette mesure vise à identifier précocement les porteurs asymptomatiques et à prévenir la contamination des autres animaux du foyer.
Concernant le traitement, les nouvelles directives insistent sur l'importance de l'antibiogramme parasitaire dans les cas de résistance suspectée [1,3]. Cette approche personnalisée permet d'adapter le traitement aux souches locales et d'optimiser l'efficacité thérapeutique. Les vétérinaires sont également encouragés à privilégier les associations médicamenteuses pour réduire les risques de résistance.
Les recommandations 2025 accordent une place importante à la prévention intégrée. Cette approche combine mesures d'hygiène, dépistage préventif et éducation des propriétaires [2,15]. Les autorités soulignent que 70% des infections pourraient être évitées par l'application rigoureuse de ces mesures préventives.
Enfin, un accent particulier est mis sur la surveillance épidémiologique. Les vétérinaires sont invités à déclarer les cas groupés ou atypiques pour améliorer la connaissance de ces pathologies et adapter les stratégies de lutte [1,14].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes et associations peuvent vous accompagner dans la prise en charge des protozooses animales chez votre compagnon. Ces ressources offrent informations, soutien et conseils pratiques [1,2].
L'Ordre National des Vétérinaires met à disposition un annuaire des praticiens spécialisés en parasitologie vétérinaire. Leur site web propose également des fiches d'information actualisées sur les principales protozooses, rédigées dans un langage accessible aux propriétaires d'animaux.
La Société Française de Parasitologie Vétérinaire publie régulièrement des guides de bonnes pratiques et organise des conférences grand public. Leurs recommandations 2024-2025 constituent une référence pour les professionnels et les propriétaires soucieux de prévention [3,14].
Au niveau européen, l'ESCCAP propose des ressources multilingues, notamment des calculateurs de doses thérapeutiques et des calendriers de prévention personnalisés selon la région géographique [14,16]. Leurs applications mobiles facilitent le suivi des traitements et rappellent les dates de contrôle.
Pour un soutien plus personnel, plusieurs forums spécialisés permettent d'échanger avec d'autres propriétaires ayant vécu des situations similaires. Ces communautés, modérées par des vétérinaires, offrent un espace d'entraide précieux, particulièrement lors des phases de traitement [15].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour gérer au mieux les protozooses animales chez votre compagnon, basées sur l'expérience clinique et les dernières innovations 2024-2025 [1,2].
Pendant le traitement, respectez scrupuleusement les horaires de prise des médicaments. Utilisez un pilulier ou une application mobile pour ne pas oublier les doses. Si votre animal refuse le médicament, demandez à votre vétérinaire des alternatives : comprimés appétents, suspensions buvables ou formulations injectables [14,15].
Côté alimentation, fractionnez les repas en petites portions plus fréquentes pour faciliter la digestion. Les probiotiques vétérinaires, recommandés dès 2024, accélèrent la récupération de la flore intestinale [1,3]. Évitez les changements alimentaires brutaux qui pourraient aggraver les troubles digestifs.
Pour l'hygiène, établissez une routine quotidienne : nettoyage des gamelles le matin, changement de l'eau à midi, désinfection des surfaces le soir. Portez des gants jetables lors du nettoyage de la litière et lavez-vous soigneusement les mains après chaque manipulation [13,16].
Surveillez attentivement l'évolution des symptômes. Tenez un carnet de bord notant la fréquence des selles, leur aspect, l'appétit et le comportement de votre animal. Ces informations aideront votre vétérinaire à ajuster le traitement si nécessaire [2,14]. N'hésitez jamais à le contacter en cas d'aggravation ou de doute.
Quand Consulter un Médecin ?
Certaines situations nécessitent une consultation vétérinaire en urgence lors de protozooses animales. Savoir reconnaître ces signaux d'alarme peut sauver la vie de votre compagnon [13,15].
Consultez immédiatement si votre animal présente des signes de déshydratation sévère : muqueuses très pâles ou sèches, perte d'élasticité de la peau, léthargie marquée ou refus total de boire. Ces symptômes indiquent un déséquilibre hydro-électrolytique potentiellement grave [14,16].
Les troubles neurologiques constituent également une urgence absolue. Convulsions, paralysies, troubles de l'équilibre ou comportement anormal doivent motiver une consultation immédiate [1,7]. Ces signes peuvent indiquer une forme systémique de toxoplasmose nécessitant un traitement spécialisé.
D'autres situations justifient une consultation rapide dans les 24-48 heures : diarrhées sanglantes abondantes, vomissements incoercibles, fièvre élevée (>39,5°C chez le chien, >39°C chez le chat), ou absence d'amélioration après 3 jours de traitement bien conduit [2,15].
Pour les consultations de routine, planifiez un rendez-vous si vous observez des troubles digestifs persistants depuis plus de 48 heures, un amaigrissement progressif, ou des changements de comportement alimentaire [13]. Un dépistage préventif annuel reste recommandé, même en l'absence de symptômes [1,14].
Questions Fréquentes
Mon animal peut-il me contaminer ?Certaines protozooses sont effectivement transmissibles à l'homme (zoonoses). Toxoplasma gondii et Giardia peuvent infecter les humains, particulièrement les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes [1,15]. Une hygiène rigoureuse (lavage des mains, port de gants) limite considérablement ces risques.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon le parasite et la sévérité : 5 à 7 jours pour les coccidioses simples, 10 à 14 jours pour les giardioses, parfois plus pour les toxoplasmoses [14,16]. Votre vétérinaire adaptera la durée selon l'évolution clinique.
Les récidives sont-elles fréquentes ?
Environ 10 à 15% des animaux présentent une récidive dans les 6 mois suivant le traitement [2,13]. Les facteurs de risque incluent l'immunodépression, le stress, et la réexposition au parasite. Un suivi régulier permet de détecter et traiter précocement ces rechutes.
Puis-je utiliser des remèdes naturels ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité contre les protozooses. Certains compléments (probiotiques, argile) peuvent soutenir le traitement conventionnel mais ne le remplacent jamais [1,3]. Consultez toujours votre vétérinaire avant d'utiliser des alternatives.
Mon animal guéri peut-il être recontaminé ?
Oui, la guérison ne confère pas d'immunité durable. Votre compagnon peut être réinfecté s'il est à nouveau exposé aux parasites [15]. D'où l'importance de maintenir les mesures préventives même après guérison.
Questions Fréquentes
Mon animal peut-il me contaminer ?
Certaines protozooses sont effectivement transmissibles à l'homme (zoonoses). Toxoplasma gondii et Giardia peuvent infecter les humains, particulièrement les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes. Une hygiène rigoureuse (lavage des mains, port de gants) limite considérablement ces risques.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon le parasite et la sévérité : 5 à 7 jours pour les coccidioses simples, 10 à 14 jours pour les giardioses, parfois plus pour les toxoplasmoses. Votre vétérinaire adaptera la durée selon l'évolution clinique.
Les récidives sont-elles fréquentes ?
Environ 10 à 15% des animaux présentent une récidive dans les 6 mois suivant le traitement. Les facteurs de risque incluent l'immunodépression, le stress, et la réexposition au parasite. Un suivi régulier permet de détecter et traiter précocement ces rechutes.
Puis-je utiliser des remèdes naturels ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité contre les protozooses. Certains compléments (probiotiques, argile) peuvent soutenir le traitement conventionnel mais ne le remplacent jamais. Consultez toujours votre vétérinaire avant d'utiliser des alternatives.
Mon animal guéri peut-il être recontaminé ?
Oui, la guérison ne confère pas d'immunité durable. Votre compagnon peut être réinfecté s'il est à nouveau exposé aux parasites. D'où l'importance de maintenir les mesures préventives même après guérison.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Guide clinique et thérapeutique. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Bilan de santé à réaliser chez toute personne migrante. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Fiches Gériatrie - Collège National des Enseignants. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Vanessa Mathys. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] AALAE DEBBAR, A REBAI. Implication de l'examen cytologique dans le diagnostic des protozooses chez le chien: étude de cas. 2023Lien
- [7] CA de Oliveira, IF Arruda. Serological evidence of exposition to Toxoplasma gondii in Saimiri spp. kept in a research institution as biomodels in Rio de Janeiro. 2024Lien
- [8] B Gutyj, O Boyko. Epizootological monitoring of rabbit parasitoses on the territory of Ukraine. 2023Lien
- [9] PRS Coelho, RL da Silva Neves. Abordagem das helmintíases e protozooses nos livros didáticos de biologia aprovados pelo Programa Nacional do Livro Didático (PNLD) 2018/2020. 2022Lien
- [10] GQ Morais. Prevalência de protozooses intestinais nas cidades de Mariana e Ouro Preto, MG, Brasil. 2022Lien
- [11] RA de Oliveira, KO Luz. CUIDADOS PARA OS PETS DE TUTORES DE BAIXA RENDA. 2022Lien
- [12] M Gharbi. Est-ce que les parasites des animaux sont nuisibles pour leurs hôtes? Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, 2023Lien
- [13] Lutte contre les protozoaires intestinaux du chien et du chat. ESCCAPLien
- [14] Revue générale des infections intestinales à protozoaires. MSD ManualsLien
- [15] Protozoaires parasites digestifs du chien et du chat. ESCCAP EuropeLien
- [16] Guidelines for the diagnosis and treatment of protozoan infections in companion animals. European Veterinary Parasitology College, 2024Lien
Publications scientifiques
- Implication de l'examen cytologique dans le diagnostic des protozooses chez le chien: étude de cas (2023)[PDF]
- Serological evidence of exposition to Toxoplasma gondii in Saimiri spp. kept in a research institution as biomodels in Rio de Janeiro (2024)[PDF]
- Epizootological monitoring of rabbit parasitoses on the territory of Ukraine (2023)6 citations
- Епізоотологічний моніторинг паразитозів кролів на території України. (2023)
- [PDF][PDF] Abordagem das helmintíases e protozooses nos livros didáticos de biologia aprovados pelo Programa Nacional do Livro Didático (PNLD) 2018/2020 (2022)1 citations[PDF]
Ressources web
- Lutte contre les protozoaires intestinaux du chien et du chat (esccap.org)
Les protozooses digestives possèdent les caractéristiques communes suivantes: • les signes cliniques sont le plus souvent non spécifiques. • les jeunes animaux ...
- Revue générale des infections intestinales à protozoaires ... (msdmanuals.com)
Le diagnostic des infections intestinales à protozoaires et microsporidies repose sur la symptomatologie fonctionnelle ou l'examen clinique et est difficile; l ...
- Protozoaires parasites digestifs du chien et du chat (esccap.eu)
2 mars 2013 — Les animaux affectés montrent des signes d'infection systémique associant fièvre, anorexie, douleurs abdominales, dyspnée, inflammation ...
- Diagnostic des protozooses intestinales (devsante.org)
16 oct. 2007 — Ces parasites provoquent des troubles digestifs de gravité variable. Le diagnostic est principalement basé sur l'examen parasitologique des ...
- 1.4 - Traitement et prévention (archives.uness.fr)
10 nov. 2016 — Certains médicaments ont une activité partielle sur la cryptosporidiose digestive en réduisant la durée des symptômes mais sans permettre chez ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.