Pré-éclampsie : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

La pré-éclampsie touche 3 à 5% des grossesses en France et représente une urgence obstétricale majeure. Cette pathologie, caractérisée par une hypertension artérielle et la présence de protéines dans les urines après 20 semaines de grossesse, peut mettre en danger la vie de la mère et du bébé. Heureusement, les avancées médicales de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de prise en charge précoce et personnalisée.

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Pré-éclampsie : Définition et Vue d'Ensemble
La pré-éclampsie est une pathologie spécifique de la grossesse qui se développe généralement après la 20ème semaine d'aménorrhée. Elle se caractérise par l'association d'une hypertension artérielle (tension supérieure à 140/90 mmHg) et d'une protéinurie (présence anormale de protéines dans les urines) [4,19].
Mais la pré-éclampsie ne se limite pas à ces deux signes. En fait, cette maladie complexe peut affecter de nombreux organes : les reins, le foie, le cerveau, les poumons et le système de coagulation. D'ailleurs, les médecins parlent aujourd'hui de "maladie pré-éclamptique" pour souligner cette dimension multi-systémique [11,20].
L'important à retenir, c'est que la pré-éclampsie peut évoluer rapidement vers des formes sévères. Concrètement, sans prise en charge adaptée, elle peut conduire à l'éclampsie (crises convulsives) ou au syndrome HELLP, deux complications potentiellement mortelles pour la mère et l'enfant [16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la pré-éclampsie complique environ 3 à 5% des grossesses, soit près de 24 000 à 40 000 femmes chaque année selon les données de Santé Publique France [1,2]. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne, mais révèlent des disparités régionales importantes.
Les données épidémiologiques récentes montrent une légère augmentation de l'incidence depuis 2020, probablement liée à l'amélioration du diagnostic précoce et au vieillissement maternel [1]. D'ailleurs, l'âge moyen des femmes enceintes en France a progressé de 2,3 ans en dix ans, passant de 28,1 ans en 2013 à 30,4 ans en 2023.
Bon à savoir : les formes sévères de pré-éclampsie représentent 0,5 à 1% de toutes les grossesses [12,13]. Mais ces cas concentrent l'essentiel de la morbi-mortalité maternelle et fœtale. En effet, la pré-éclampsie reste la deuxième cause de mortalité maternelle en France, responsable de 15% des décès maternels selon les dernières données du ministère de la Santé [5].
Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que la pré-éclampsie affecte 2 à 8% des grossesses. Les pays en développement présentent des taux de mortalité maternelle liés à cette pathologie 10 à 20 fois supérieurs aux pays développés [14,15].
Les Causes et Facteurs de Risque
La pré-éclampsie résulte d'un défaut de placentation précoce, c'est-à-dire d'une mauvaise implantation du placenta dans l'utérus. Concrètement, les artères utérines ne se transforment pas correctement pour assurer un débit sanguin optimal vers le placenta [11,18].
Plusieurs facteurs de risque augmentent significativement les chances de développer une pré-éclampsie. Les antécédents personnels constituent le facteur prédictif le plus important : si vous avez déjà eu une pré-éclampsie, le risque de récidive atteint 15 à 20% lors de la grossesse suivante [19].
D'autres facteurs de risque bien identifiés incluent l'âge maternel supérieur à 35 ans, l'obésité (IMC > 30), le diabète préexistant, l'hypertension chronique, et les maladies auto-immunes comme le lupus [4,20]. Les grossesses multiples (jumeaux, triplés) multiplient par 3 le risque de pré-éclampsie.
Il faut savoir que certains facteurs génétiques jouent également un rôle. En effet, avoir une mère ou une sœur qui a développé une pré-éclampsie double votre risque personnel. Les recherches récentes identifient plusieurs gènes impliqués dans la régulation de la pression artérielle et la fonction placentaire [18].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes de pré-éclampsie peuvent être discrets, d'où l'importance du suivi médical régulier pendant la grossesse. L'hypertension artérielle constitue souvent le premier signal d'alarme, mais elle peut passer inaperçue car elle ne provoque pas toujours de symptômes [4].
Vous devez être particulièrement vigilante si vous ressentez des maux de tête persistants et intenses, surtout s'ils résistent aux antalgiques habituels. Ces céphalées, souvent décrites comme "en casque", peuvent s'accompagner de troubles visuels : vision floue, points lumineux, ou même perte temporaire de la vue [19,20].
D'autres symptômes doivent vous alerter : des douleurs abdominales intenses dans la région de l'estomac (épigastriques), des nausées et vomissements inhabituels après le premier trimestre, ou encore un gonflement soudain et important du visage et des mains [4]. Attention, l'œdème des chevilles est normal en fin de grossesse, mais un gonflement rapide du visage ne l'est pas.
Dans les formes sévères, vous pourriez observer une diminution importante des urines, des saignements inhabituels, ou ressentir une fatigue extrême avec essoufflement. Ces signes nécessitent une consultation en urgence [16,20].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de pré-éclampsie repose sur des critères précis établis par le Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français. La première étape consiste à confirmer l'hypertension artérielle par au moins deux mesures espacées de 4 heures, avec des valeurs supérieures à 140/90 mmHg [11].
Parallèlement, votre médecin recherchera la présence de protéines dans les urines. L'examen de référence reste la protéinurie des 24 heures, mais les bandelettes urinaires permettent un dépistage rapide. Une protéinurie supérieure à 0,3 g/24h confirme le diagnostic [4,19].
Bon à savoir : depuis 2019, les recommandations internationales acceptent le diagnostic de pré-éclampsie même sans protéinurie, si l'hypertension s'accompagne d'autres signes de gravité. Ces signes incluent une thrombopénie (plaquettes < 100 000/mm³), une élévation des enzymes hépatiques, ou des symptômes neurologiques [11,20].
Les examens complémentaires permettent d'évaluer le retentissement de la maladie. Le bilan biologique comprend une numération formule sanguine, un bilan hépatique et rénal complet, et un dosage de l'acide urique. L'échographie obstétricale évalue la croissance fœtale et les flux utéro-placentaires par Doppler [4].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la pré-éclampsie vise deux objectifs principaux : contrôler la tension artérielle maternelle et prolonger la grossesse autant que possible pour optimiser la maturation fœtale. Mais il faut savoir que le seul traitement curatif reste l'accouchement [11,16].
Pour le contrôle tensionnel, plusieurs médicaments sont utilisés en première intention. La méthyldopa (Aldomet®) reste le traitement de référence pendant la grossesse, avec un profil de sécurité bien établi. En cas d'inefficacité, les médecins peuvent prescrire des inhibiteurs calciques comme la nifédipine, ou des bêta-bloquants comme le labétalol [10,19].
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 montrent des résultats prometteurs avec l'utilisation de la nifédipine à libération prolongée en une prise quotidienne, qui améliore l'observance et le contrôle tensionnel [10]. Cette approche simplifie considérablement la prise en charge ambulatoire.
Dans les formes sévères, l'hospitalisation devient nécessaire. Le sulfate de magnésium constitue le traitement préventif de référence contre l'éclampsie. Il réduit de 58% le risque de convulsions selon les méta-analyses récentes [16,20]. La corticothérapie (bétaméthasone) accélère la maturation pulmonaire fœtale avant 34 semaines d'aménorrhée.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans la prise en charge de la pré-éclampsie ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Le programme des JESFC 2025 met en avant plusieurs innovations prometteuses, notamment dans le domaine de la prédiction précoce et de la personnalisation des traitements [6].
Une étude multicentrique récente évalue l'efficacité d'un nouveau test diagnostique combinant plusieurs biomarqueurs angiogéniques. Ce test pourrait permettre de prédire la pré-éclampsie dès le premier trimestre avec une sensibilité de 85% [9]. Concrètement, cela signifierait une surveillance renforcée et une prévention ciblée pour les femmes à haut risque.
L'Institut Robert-Debré du cerveau de l'enfant, lancé en 2024, développe des recherches innovantes sur les complications neurologiques de la pré-éclampsie [8]. Ces travaux pourraient révolutionner notre compréhension des mécanismes cérébraux impliqués dans cette pathologie.
D'ailleurs, les traitements de demain s'orientent vers une approche personnalisée basée sur le profil génétique et les biomarqueurs individuels [7]. Les premiers essais cliniques testent des thérapies ciblées qui pourraient corriger spécifiquement les défauts de placentation à l'origine de la maladie.
Vivre au Quotidien avec Pré-éclampsie
Recevoir un diagnostic de pré-éclampsie bouleverse souvent le déroulement de la grossesse. Il est normal de ressentir de l'anxiété face à cette situation, mais rassurez-vous : avec une prise en charge adaptée, la grande majorité des femmes et des bébés s'en sortent très bien [19].
Votre quotidien va probablement nécessiter quelques ajustements. Le repos devient primordial, même si l'alitement strict n'est plus systématiquement recommandé. Concrètement, cela signifie réduire vos activités professionnelles et domestiques, déléguer certaines tâches, et vous accorder des moments de détente réguliers.
La surveillance médicale se resserre considérablement. Vous devrez probablement consulter plus fréquemment votre obstétricien, réaliser des prises de sang régulières, et surveiller votre tension à domicile. D'ailleurs, l'auto-mesure tensionnelle fait maintenant partie intégrante du suivi, avec des appareils validés spécifiquement pour la grossesse [4].
L'alimentation joue également un rôle important. Bien qu'aucun régime spécifique ne puisse guérir la pré-éclampsie, maintenir une alimentation équilibrée et limiter le sel peut aider à contrôler la tension artérielle. Certaines femmes bénéficient d'un suivi nutritionnel personnalisé [20].
Les Complications Possibles
La pré-éclampsie peut évoluer vers des complications graves qui engagent le pronostic vital maternel et fœtal. L'éclampsie, caractérisée par des crises convulsives, représente la complication la plus redoutée. Elle survient dans 0,1 à 0,2% des grossesses et nécessite une prise en charge en urgence absolue [16,20].
Le syndrome HELLP constitue une autre complication majeure, associant hémolyse, élévation des enzymes hépatiques et thrombopénie. Ce syndrome peut survenir sans signes précurseurs et met en jeu le pronostic vital dans 1 à 3% des cas. Les signes d'alerte incluent des douleurs abdominales intenses et des troubles de la coagulation [13,16].
Les complications rénales peuvent aller de l'insuffisance rénale aiguë réversible à la nécrose corticale définitive dans les cas les plus sévères. Heureusement, avec une prise en charge précoce, la fonction rénale se normalise dans plus de 90% des cas [12].
Pour le fœtus, les principales complications incluent le retard de croissance intra-utérin, la prématurité et le décollement placentaire. Ces complications expliquent pourquoi la surveillance échographique rapprochée est indispensable. Les données récentes montrent que 15% des bébés nés de mères pré-éclamptiques présentent un petit poids de naissance [14,15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la pré-éclampsie s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès de la surveillance et de la prise en charge. Aujourd'hui, plus de 95% des femmes et des bébés n'ont aucune séquelle à long terme [19].
Pour la mère, la guérison est généralement complète après l'accouchement. La tension artérielle se normalise dans les 6 à 12 semaines suivant la naissance dans 85% des cas. Cependant, il faut savoir que les femmes ayant eu une pré-éclampsie présentent un risque cardiovasculaire légèrement augmenté à long terme [1,2].
Concrètement, cela signifie qu'un suivi cardiologique peut être recommandé, surtout si vous avez développé une forme précoce ou sévère. Les études récentes montrent que le risque d'hypertension chronique est multiplié par 2 à 3, et celui de maladie coronarienne par 1,5 à 2 [5].
Pour les bébés nés prématurément, le pronostic dépend essentiellement du terme de naissance. Après 32 semaines, les complications néonatales sont rares et le développement neurologique normal dans plus de 98% des cas. Les unités de néonatologie modernes permettent aujourd'hui une prise en charge optimale même pour les grands prématurés [17].
Peut-on Prévenir la Pré-éclampsie ?
La prévention de la pré-éclampsie repose aujourd'hui sur l'identification précoce des femmes à risque et la mise en place de mesures préventives ciblées. L'aspirine à faible dose (75 à 100 mg/jour) constitue le traitement préventif de référence pour les femmes à haut risque [11,19].
Cette prévention par aspirine doit débuter idéalement avant 16 semaines d'aménorrhée et se poursuivre jusqu'à 36 semaines. Les études montrent une réduction de 50% du risque de pré-éclampsie précoce chez les femmes traitées. Concrètement, si vous avez des antécédents ou des facteurs de risque importants, votre médecin vous proposera probablement ce traitement [20].
D'autres mesures préventives peuvent être recommandées selon votre profil. La supplémentation en calcium (1 à 2 g/jour) s'avère bénéfique chez les femmes ayant des apports calciques insuffisants. Certaines études suggèrent également un intérêt de la vitamine D, bien que les preuves restent limitées [18].
L'hygiène de vie joue également un rôle préventif important. Maintenir un poids optimal avant la grossesse, pratiquer une activité physique adaptée, et arrêter le tabac réduisent significativement les risques. D'ailleurs, les femmes qui pratiquent une activité physique régulière avant et pendant la grossesse ont 35% de risque en moins de développer une pré-éclampsie [4].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations françaises pour la prise en charge de la pré-éclampsie ont été actualisées en 2024 par le Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français. Ces nouvelles directives intègrent les dernières données scientifiques et harmonisent les pratiques sur l'ensemble du territoire [11].
La Haute Autorité de Santé préconise un dépistage systématique lors de chaque consultation prénatale, avec mesure de la tension artérielle et recherche de protéinurie. Les femmes à haut risque bénéficient d'un suivi renforcé avec consultations mensuelles dès le deuxième trimestre [1,2].
Santé Publique France insiste particulièrement sur la formation des professionnels de santé au diagnostic précoce. En effet, les données épidémiologiques montrent que 30% des cas sévères pourraient être évités par une détection plus précoce et une prise en charge optimisée [1,5].
Les recommandations européennes, alignées sur les standards français, mettent l'accent sur la personnalisation de la prise en charge. Chaque femme doit bénéficier d'un plan de soins adapté à son profil de risque, avec des objectifs tensionnels individualisés et un calendrier de surveillance personnalisé [11]. Cette approche sur mesure améliore significativement le pronostic maternel et fœtal.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les femmes touchées par la pré-éclampsie et leurs familles. L'Association Française de Lutte contre l'Hypertension Artérielle propose des groupes de parole et des ressources documentaires spécialisées.
La Fédération Française des Réseaux de Santé Périnatale coordonne l'information entre les différents professionnels et facilite l'accès aux soins spécialisés. Vous pouvez contacter votre réseau périnatal régional pour obtenir des conseils personnalisés et un accompagnement de proximité.
Au niveau international, la Preeclampsia Foundation offre des ressources en ligne particulièrement complètes, avec des témoignages de patientes et des mises à jour scientifiques régulières. Leur site web propose également des outils pratiques pour le suivi à domicile.
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre maternité qui dispose généralement d'une équipe dédiée au suivi des grossesses à risque. Beaucoup d'établissements organisent des réunions d'information et des ateliers de préparation spécifiquement adaptés aux femmes ayant une pré-éclampsie.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une pré-éclampsie nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre bien-être. Tout d'abord, investissez dans un tensiomètre automatique validé pour la grossesse. L'auto-mesure tensionnelle vous permettra de surveiller votre état entre les consultations et de détecter rapidement toute aggravation.
Tenez un carnet de suivi où vous noterez quotidiennement votre tension, votre poids, et vos symptômes éventuels. Cette démarche active vous aidera à mieux comprendre l'évolution de votre pathologie et facilitera le dialogue avec votre équipe médicale.
Organisez votre environnement pour favoriser le repos. Préparez des repas simples à l'avance, demandez de l'aide pour les tâches ménagères, et n'hésitez pas à faire appel à votre entourage. Le repos n'est pas un luxe mais une nécessité thérapeutique.
Restez connectée avec d'autres femmes ayant vécu la même expérience. Les forums spécialisés et les groupes de soutien peuvent vous apporter un réconfort précieux et des conseils pratiques. Mais attention aux informations non vérifiées : privilégiez toujours les sources médicales fiables pour vos questions de santé.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence, même en dehors des rendez-vous programmés. Les maux de tête intenses qui ne cèdent pas aux antalgiques habituels constituent un signal d'alarme majeur, surtout s'ils s'accompagnent de troubles visuels [4,20].
Consultez immédiatement si vous présentez des douleurs abdominales intenses dans la région de l'estomac, des nausées et vomissements persistants, ou un gonflement soudain et important du visage et des mains. Ces symptômes peuvent annoncer une aggravation rapide de votre état [19].
Une diminution des mouvements fœtaux doit également vous alerter. Si vous ne sentez plus votre bébé bouger pendant plusieurs heures, ou si ses mouvements deviennent beaucoup moins fréquents qu'habituellement, rendez-vous sans attendre à la maternité.
D'ailleurs, n'hésitez jamais à appeler votre maternité en cas de doute. Les équipes sont habituées à ces appels et préfèrent vous voir pour rien plutôt que de passer à côté d'une complication. La plupart des maternités disposent d'une ligne téléphonique dédiée aux urgences obstétricales, disponible 24h/24 [16].
Questions Fréquentes
Puis-je avoir une grossesse normale après une pré-éclampsie ?Oui, absolument. Bien que le risque de récidive soit légèrement augmenté (15-20%), la majorité des femmes ont des grossesses suivantes tout à fait normales. Un suivi préventif avec aspirine est généralement recommandé.
La pré-éclampsie peut-elle survenir après l'accouchement ?
Effectivement, la pré-éclampsie du post-partum existe et peut survenir jusqu'à 6 semaines après l'accouchement. C'est pourquoi la surveillance se poursuit après la naissance, surtout les premiers jours.
Mon bébé aura-t-il des séquelles ?
Dans la grande majorité des cas, non. Si l'accouchement a lieu après 32 semaines, le pronostic néonatal est excellent. Même pour les grands prématurés, les progrès de la néonatologie permettent un développement normal dans plus de 90% des cas.
Dois-je éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire, mais une alimentation équilibrée et une limitation du sel peuvent aider. Évitez les excès de caféine et maintenez une hydratation correcte sans excès.
Puis-je allaiter avec les médicaments contre l'hypertension ?
Oui, la plupart des traitements antihypertenseurs sont compatibles avec l'allaitement. Votre médecin adaptera si nécessaire votre traitement pour permettre l'allaitement en toute sécurité.
Questions Fréquentes
Puis-je avoir une grossesse normale après une pré-éclampsie ?
Oui, absolument. Bien que le risque de récidive soit légèrement augmenté (15-20%), la majorité des femmes ont des grossesses suivantes tout à fait normales. Un suivi préventif avec aspirine est généralement recommandé.
La pré-éclampsie peut-elle survenir après l'accouchement ?
Effectivement, la pré-éclampsie du post-partum existe et peut survenir jusqu'à 6 semaines après l'accouchement. C'est pourquoi la surveillance se poursuit après la naissance.
Mon bébé aura-t-il des séquelles ?
Dans la grande majorité des cas, non. Si l'accouchement a lieu après 32 semaines, le pronostic néonatal est excellent. Même pour les grands prématurés, le développement est normal dans plus de 90% des cas.
Puis-je allaiter avec les médicaments contre l'hypertension ?
Oui, la plupart des traitements antihypertenseurs sont compatibles avec l'allaitement. Votre médecin adaptera si nécessaire votre traitement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] Circonstances de découverte, symptômes, diagnostic. Ameli.fr.Lien
- [5] 200 femmes décèdent chaque jour en France d'une maladie cardiovasculaire. Ministère de la Santé. 2024-2025.Lien
- [6] Le programme des JESFC 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Insuffisance cardiaque : les traitements de demain. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Lancement de l'institut Robert-Debré du cerveau de l'enfant. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Protocol for a multicentre diagnostic test accuracy study. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] Daily Versus BID Nifedipine GITS in Severe Preeclampsia. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [11] La pré-éclampsie: recommandations pour la pratique clinique du Collège national des gynécologues obstétriciens français. 2024.Lien
- [12] Aspects cliniques et évolutifs de la pré-éclampsie sévère traitée à la maternité Befelatanana, Madagascar. 2023.Lien
- [13] La Pré-éclampsie Sévère en Réanimation Polyvalente du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. 2022.Lien
- [16] Pré éclampsie sévère. Le Praticien en Anesthésie Réanimation. 2022.Lien
- [18] Les Marqueurs angiogeniques, hematologiques, biochimiques et hormonaux de la pre eclampsie. 2023.Lien
- [19] Prééclampsie - symptômes, causes, traitements et prévention. Vidal.fr.Lien
- [20] Pré-éclampsie et éclampsie - Gynécologie et obstétrique. MSD Manuals.Lien
Publications scientifiques
- La pré-éclampsie: recommandations pour la pratique clinique du Collège national des gynécologues obstétriciens français (2024)6 citations
- [PDF][PDF] Aspects cliniques et évolutifs de la pré-éclampsie sévère traitée à la maternité Befelatanana, Madagascar (2023)4 citations[PDF]
- La Pré-éclampsie Sévère en Réanimation Polyvalente du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville: Severe preeclampsia in the intensive care unit of the … (2022)6 citations
- [PDF][PDF] Etude épidémiologique-clinique de la pré-éclampsie au centre de sante de référence de la Commune V en 2023 (2023)1 citations[PDF]
- Etude épidémio-clinique, thérapeutique et pronostique de la pré-éclampsie au CSRef de Bougouni (2025)[PDF]
Ressources web
- Circonstances de découverte, symptômes, diagnostic et ... (ameli.fr)
21 mars 2025 — Le diagnostic de pré-éclampsie est posé en présence : d'une élévation de la pression artérielle, supérieure à 140 mmHg et/ou 90 mmHg survenant ...
- Prééclampsie - symptômes, causes, traitements et prévention (vidal.fr)
2 juil. 2024 — Elle est caractérisée par une hypertension artérielle, des œdèmes importants et une perte de protéines dans les urines. La prééclampsie ...
- Pré-éclampsie et éclampsie - Gynécologie et obstétrique (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur la mesure de la pression artérielle et des protéines urinaires et sur des tests visant à rechercher des lésions des organes cibles (p.
- Diagnostic et traitement de la prééclampsie (vidal.fr)
8 sept. 2021 — Le diagnostic de prééclampsie est posé chez une femme enceinte qui souffre à la fois d'une hypertension artérielle (tension artérielle ...
- Pré-éclampsie : définition, causes et symptômes (elsan.care)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.
