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Polypes du Nez : Symptômes, Traitements et Innovations 2025 | Guide Complet

Polypes du nez

Les polypes du nez touchent environ 4% de la population française, soit plus de 2,7 millions de personnes [1,15]. Ces excroissances bénignes de la muqueuse nasale peuvent considérablement altérer votre qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de traitement [4,5]. Découvrons ensemble cette pathologie souvent méconnue mais bien réelle.

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Polypes du Nez : Définition et Vue d'Ensemble

Les polypes nasaux sont des excroissances molles et indolores qui se développent dans la muqueuse des fosses nasales ou des sinus [14]. Contrairement à ce que leur nom pourrait laisser penser, ils ne sont pas cancéreux. Ces formations ressemblent à de petites grappes de raisin translucides.

Mais d'où viennent-ils exactement ? Les polypes résultent d'une inflammation chronique de la muqueuse nasale [15]. Cette inflammation persistante provoque un épaississement et un gonflement des tissus, qui finissent par former ces protubérances caractéristiques.

Il faut savoir que les polypes nasaux font partie d'un ensemble plus large appelé polypose nasosinusienne [1]. Cette pathologie associe souvent rhinosinusite chronique, polypes et parfois asthme. D'ailleurs, cette triade est particulièrement fréquente chez les patients présentant une intolérance à l'aspirine.

L'important à retenir : les polypes nasaux ne sont jamais isolés. Ils s'inscrivent toujours dans un contexte inflammatoire plus global qu'il convient de prendre en charge dans sa globalité [3].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la prévalence des polypes nasaux est estimée à 4,3% de la population générale, soit environ 2,8 millions de personnes [1,15]. Cette prévalence augmente significativement avec l'âge : elle passe de 0,1% chez les moins de 20 ans à plus de 15% après 65 ans.

Les données épidémiologiques récentes montrent une incidence annuelle de 0,6 pour 1000 habitants en France [15]. Cela représente environ 40 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Et ces chiffres sont probablement sous-estimés car de nombreux cas restent non diagnostiqués.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne affiche une prévalence similaire (4,1%), tandis que les pays nordiques présentent des taux légèrement supérieurs (5,2% en Suède) [2]. Cette variation géographique pourrait s'expliquer par des facteurs environnementaux et génétiques.

Concernant la répartition par sexe, les hommes sont plus touchés que les femmes avec un ratio de 2,3:1 [10]. Cette prédominance masculine s'accentue après 40 ans. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 15% de la prévalence, principalement due au vieillissement de la population.

L'impact économique est considérable : le coût annuel de prise en charge des polypes nasaux en France est évalué à 180 millions d'euros [3]. Ce montant inclut les consultations, examens, traitements médicamenteux et interventions chirurgicales.

Les Causes et Facteurs de Risque

La formation des polypes nasaux résulte d'un processus complexe impliquant plusieurs facteurs. L'inflammation chronique constitue le mécanisme central [14]. Cette inflammation peut être déclenchée par diverses causes que nous allons explorer.

L'asthme représente le facteur de risque le plus important. Environ 85% des patients asthmatiques développent des polypes nasaux au cours de leur vie [10]. Cette association s'explique par le concept d'"une seule voie respiratoire" : les voies aériennes supérieures et inférieures réagissent de manière similaire aux stimuli inflammatoires.

Les allergies respiratoires constituent un autre facteur majeur. Les allergènes comme les acariens, pollens ou moisissures entretiennent l'inflammation nasale chronique [15]. Mais attention, tous les patients allergiques ne développent pas forcément des polypes.

L'intolérance à l'aspirine mérite une mention particulière. Cette pathologie, appelée maladie de Widal, associe asthme, polypes nasaux et intolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens [11]. Elle touche environ 20% des patients avec polypes.

D'autres facteurs contribuent au développement des polypes : infections sinusiennes récurrentes, exposition professionnelle à certains irritants, prédisposition génétique [2]. La mucoviscidose, bien que rare, s'accompagne quasi systématiquement de polypes nasaux chez l'adulte.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des polypes nasaux s'installent généralement de manière progressive et insidieuse. Le premier signe, et souvent le plus gênant, est l'obstruction nasale [14]. Cette sensation de nez bouché permanent peut toucher une ou les deux narines.

Vous pourriez également remarquer une diminution de l'odorat, appelée hyposmie, voire une perte complète (anosmie) [15]. Ce symptôme est particulièrement frustrant car il affecte aussi le goût. Beaucoup de patients rapportent que "la nourriture n'a plus de saveur".

Les écoulements nasaux représentent un autre symptôme fréquent. Ces sécrétions peuvent être claires, jaunâtres ou parfois purulentes en cas de surinfection [14]. Elles s'accompagnent souvent d'un écoulement dans l'arrière-gorge (écoulement postérieur).

D'autres manifestations peuvent survenir : sensation de pression faciale, maux de tête frontaux, ronflements nocturnes [16]. Certains patients décrivent aussi une voix nasonnée ou des troubles du sommeil liés à la respiration buccale forcée.

Il est important de noter que l'intensité des symptômes ne reflète pas toujours la taille des polypes. De petits polypes bien placés peuvent causer plus de gêne que de volumineux polypes situés dans des zones moins critiques [2].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des polypes nasaux commence par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin s'intéressera à vos symptômes, leur durée, leur évolution et vos antécédents [14]. Il recherchera notamment des signes d'asthme ou d'allergies associées.

L'examen clinique comprend d'abord une inspection externe du nez, puis un examen des fosses nasales. Le médecin utilise un spéculum nasal et une source lumineuse pour visualiser l'intérieur du nez [15]. Les polypes apparaissent comme des masses translucides, brillantes, mobiles et indolores.

Cependant, l'examen de référence reste la nasofibroscopie [2]. Cet examen, réalisé par un ORL, utilise un fibroscope souple introduit dans le nez. Il permet une visualisation complète des fosses nasales et du nasopharynx. L'examen est généralement bien toléré après anesthésie locale.

Le scanner des sinus constitue l'examen d'imagerie de choix [16]. Il précise l'extension des polypes, évalue l'atteinte sinusienne et guide la stratégie thérapeutique. Cet examen est indispensable avant toute intervention chirurgicale.

Des examens complémentaires peuvent être nécessaires : tests allergologiques, exploration fonctionnelle respiratoire si asthme associé, dosage de la sueur si suspicion de mucoviscidose [8]. Le bilan doit être adapté à chaque patient selon le contexte clinique.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des polypes nasaux repose sur une approche graduée, débutant par les corticostéroïdes intranasaux [9]. Ces sprays nasaux constituent le traitement de première intention. Ils réduisent l'inflammation locale et peuvent diminuer la taille des polypes. Les plus utilisés sont la mométasone, la fluticasone et la béclométasone.

En cas d'échec ou de polypes volumineux, une corticothérapie générale peut être prescrite [8]. Ces cures courtes (7 à 15 jours) permettent souvent une amélioration rapide des symptômes. Cependant, leur utilisation doit rester ponctuelle en raison des effets secondaires potentiels.

La chirurgie endoscopique représente l'option thérapeutique de référence en cas d'échec du traitement médical [8]. Cette intervention, réalisée sous anesthésie générale, permet l'ablation des polypes et l'ouverture des sinus. Les techniques modernes privilégient une approche conservatrice préservant au maximum la muqueuse saine.

Les lavages de nez au sérum physiologique ou à l'eau de mer constituent un traitement adjuvant important [16]. Ils permettent d'éliminer les sécrétions, de nettoyer la muqueuse et d'améliorer la pénétration des traitements locaux. Cette mesure simple mais efficace doit être pratiquée quotidiennement.

D'autres traitements peuvent être proposés selon les cas : antihistaminiques en cas d'allergie associée, antibiotiques lors de surinfections, antileucotriènes dans certaines formes particulières [2]. L'important est d'adapter le traitement à chaque patient et à l'évolution de sa pathologie.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des polypes nasaux avec l'arrivée de nouvelles biothérapies [4,5]. Le tezspire (tezepelumab), récemment approuvé, cible l'interleukine TSLP et montre des résultats prometteurs dans l'essai WAYPOINT. Cette innovation représente une avancée majeure pour les patients en échec thérapeutique.

Les anti-IL4/IL13 comme le dupilumab révolutionnent également la prise en charge [1]. Ces traitements biologiques s'attaquent directement aux mécanismes inflammatoires à l'origine des polypes. Les résultats montrent une réduction significative de la taille des polypes et une amélioration durable des symptômes.

Une approche innovante consiste en la thérapie personnalisée basée sur le phénotypage des patients [3]. Cette stratégie permet d'identifier les mécanismes inflammatoires prédominants chez chaque patient et d'adapter le traitement en conséquence. Les marqueurs biologiques comme l'éosinophilie ou les IgE spécifiques guident ces choix thérapeutiques.

La chirurgie assistée par navigation représente également une innovation majeure [1]. Ces systèmes de guidage en temps réel améliorent la précision chirurgicale et réduisent les complications. Ils permettent une chirurgie plus conservatrice et plus efficace.

Enfin, les recherches actuelles explorent de nouvelles voies thérapeutiques : thérapie génique, immunothérapie spécifique, modulateurs du microbiome nasal [2]. Ces approches futuristes pourraient révolutionner la prise en charge dans les années à venir.

Vivre au Quotidien avec des Polypes du Nez

Vivre avec des polypes nasaux nécessite quelques adaptations dans votre quotidien. La gestion de l'environnement constitue un aspect crucial [16]. Il est recommandé d'éviter les irritants comme la fumée de cigarette, les parfums forts ou les produits chimiques ménagers. Un air trop sec peut également aggraver les symptômes.

L'hygiène nasale quotidienne devient un rituel indispensable [15]. Les lavages au sérum physiologique, matin et soir, permettent de maintenir une muqueuse propre et d'optimiser l'efficacité des traitements. Certains patients trouvent les douches nasales plus efficaces que les sprays.

Sur le plan professionnel, certains aménagements peuvent être nécessaires. Les métiers exposant à des poussières, vapeurs ou allergènes peuvent aggraver la pathologie [2]. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin du travail des mesures de protection adaptées.

La qualité du sommeil peut être altérée par l'obstruction nasale. Surélever la tête du lit, utiliser un humidificateur d'air ou porter des bandelettes nasales peuvent améliorer la respiration nocturne [14]. Certains patients bénéficient également d'un traitement de l'apnée du sommeil associée.

Il est important de maintenir une activité physique régulière malgré les symptômes. Le sport améliore la fonction respiratoire globale et aide à gérer le stress. Privilégiez les activités en milieu humide comme la natation, particulièrement bénéfiques pour les voies respiratoires.

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénins, les polypes nasaux peuvent entraîner diverses complications s'ils ne sont pas traités [14]. La sinusite chronique représente la complication la plus fréquente. L'obstruction des orifices sinusiens favorise la stagnation des sécrétions et les infections récurrentes.

L'anosmie complète constitue une complication particulièrement invalidante [15]. Cette perte totale de l'odorat affecte considérablement la qualité de vie et peut persister même après traitement des polypes. Dans certains cas, la récupération olfactive reste partielle ou incomplète.

Les troubles du sommeil représentent une autre complication fréquente [16]. L'obstruction nasale force la respiration buccale, entraînant ronflements, apnées du sommeil et fatigue chronique. Ces troubles peuvent avoir des répercussions cardiovasculaires à long terme.

Plus rarement, des complications graves peuvent survenir. L'extension de l'infection vers l'orbite peut provoquer une cellulite orbitaire [2]. Les complications intracrâniennes, bien qu'exceptionnelles, incluent méningite ou abcès cérébral. Ces situations nécessitent une prise en charge urgente.

Chez les patients asthmatiques, les polypes peuvent aggraver le contrôle de l'asthme [10]. Cette interaction bidirectionnelle nécessite une prise en charge globale des deux pathologies. L'amélioration des polypes s'accompagne souvent d'une amélioration de l'asthme.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des polypes nasaux dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'observance thérapeutique [8]. Avec un traitement adapté, la plupart des patients obtiennent une amélioration significative de leurs symptômes. Cependant, il faut garder à l'esprit que cette pathologie tend à récidiver.

Après traitement médical optimal, environ 70% des patients rapportent une amélioration de l'obstruction nasale et 50% récupèrent partiellement leur odorat [9]. Ces résultats sont généralement obtenus après 3 à 6 mois de traitement régulier. L'amélioration peut se poursuivre pendant plusieurs mois.

La chirurgie endoscopique offre d'excellents résultats à court terme avec plus de 85% de patients satisfaits [8]. Cependant, le taux de récidive à 5 ans avoisine 15 à 20%. Cette récidive est plus fréquente chez les patients asthmatiques ou présentant une intolérance à l'aspirine.

Les nouveaux traitements biologiques changent la donne pronostique [4,5]. Les études récentes montrent des taux de réponse supérieurs à 80% avec une durabilité des effets remarquable. Ces traitements pourraient transformer le pronostic à long terme de cette pathologie.

L'évolution est généralement favorable chez les patients qui maintiennent un suivi médical régulier et respectent leurs traitements [1]. La clé du succès réside dans une prise en charge globale incluant traitement de l'asthme associé et éviction des facteurs déclenchants.

Peut-on Prévenir les Polypes du Nez ?

La prévention primaire des polypes nasaux reste limitée car les facteurs génétiques jouent un rôle important [2]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développement ou de récidive. Le contrôle optimal de l'asthme constitue la mesure préventive la plus efficace chez les patients à risque.

L'éviction des allergènes représente une stratégie préventive importante [15]. Chez les patients allergiques, la réduction de l'exposition aux acariens, pollens ou moisissures peut limiter l'inflammation chronique. Les mesures d'éviction doivent être adaptées aux allergies identifiées par les tests.

Le sevrage tabagique est indispensable, tant pour le fumeur que pour l'exposition passive [16]. Le tabac entretient l'inflammation des voies respiratoires et favorise le développement des polypes. L'arrêt du tabac améliore également l'efficacité des traitements.

Une hygiène nasale régulière peut prévenir les récidives après traitement [14]. Les lavages quotidiens au sérum physiologique maintiennent une muqueuse saine et éliminent les irritants. Cette mesure simple mais efficace doit devenir un réflexe chez les patients à risque.

Enfin, la prise en charge précoce des infections respiratoires peut limiter l'inflammation chronique [3]. Les rhinites et sinusites doivent être traitées rapidement et efficacement pour éviter leur chronicisation. Un suivi ORL régulier est recommandé chez les patients à risque élevé.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées sur la prise en charge de la polypose nasosinusienne [1]. Ces guidelines privilégient une approche graduée débutant par les corticostéroïdes intranasaux pendant au moins 3 mois avant d'envisager la chirurgie.

Selon les recommandations européennes EPOS 2024, le diagnostic doit être confirmé par nasofibroscopie et scanner des sinus [2]. Ces examens sont indispensables pour évaluer l'extension de la maladie et planifier la stratégie thérapeutique. La simple inspection nasale ne suffit pas au diagnostic.

Les autorités sanitaires insistent sur l'importance du phénotypage des patients [3]. Cette approche permet d'identifier les mécanismes inflammatoires prédominants et d'adapter le traitement. Les patients avec asthme sévère et polypes bénéficient particulièrement des biothérapies récentes.

La Société Française d'ORL recommande un suivi multidisciplinaire associant ORL, pneumologue et allergologue selon les cas [1]. Cette prise en charge globale améliore significativement les résultats thérapeutiques. L'éducation thérapeutique du patient fait partie intégrante de cette approche.

Concernant les innovations thérapeutiques, les autorités européennes ont approuvé plusieurs biothérapies en 2024-2025 [4,5]. Ces traitements sont réservés aux formes sévères en échec thérapeutique. Leur prescription nécessite une expertise spécialisée et un suivi rapproché.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de polypes nasaux. L'Association Asthme & Allergies propose des informations spécialisées et un soutien aux patients présentant cette triade pathologique. Leurs permanences téléphoniques offrent conseils et orientation.

La Fédération Française de Pneumologie met à disposition des brochures d'information et organise des journées de sensibilisation. Leurs ressources en ligne incluent des vidéos explicatives sur les techniques de lavage nasal et l'utilisation des dispositifs d'inhalation.

Au niveau européen, l'European Forum for Research and Education in Allergy and Airway Diseases (EUFOREA) développe des outils d'aide à la décision pour patients et médecins [2]. Leur application mobile permet de suivre l'évolution des symptômes et d'optimiser les traitements.

Les réseaux sociaux spécialisés offrent également un soutien précieux. Les groupes Facebook dédiés permettent d'échanger expériences et conseils pratiques entre patients. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.

Enfin, de nombreux centres hospitaliers proposent des programmes d'éducation thérapeutique [1]. Ces sessions collectives abordent la compréhension de la maladie, l'optimisation des traitements et la gestion du quotidien. Renseignez-vous auprès de votre ORL sur les programmes disponibles dans votre région.

Nos Conseils Pratiques

Pour optimiser votre prise en charge, voici nos conseils pratiques issus de l'expérience clinique. Tout d'abord, tenez un carnet de symptômes notant l'évolution de votre obstruction nasale, de votre odorat et de vos écoulements. Ces informations aideront votre médecin à adapter le traitement.

Concernant les lavages nasaux, utilisez de préférence une solution saline isotonique tiède [16]. La température corporelle améliore le confort et l'efficacité. Réalisez ces lavages avant l'application de vos traitements locaux pour optimiser leur pénétration.

Pour l'utilisation des sprays nasaux, respectez la technique d'administration [9]. Dirigez l'embout vers l'oreille du même côté, pas vers le centre du nez. Cette technique améliore la répartition du produit et limite les effets secondaires locaux comme les saignements.

Adaptez votre environnement domestique en maintenant un taux d'humidité entre 40 et 60% [14]. Un air trop sec aggrave l'irritation nasale. Évitez les parfums d'ambiance, bougies parfumées et produits ménagers agressifs qui peuvent déclencher des poussées inflammatoires.

Enfin, n'hésitez pas à communiquer avec votre équipe soignante. Signalez tout changement dans vos symptômes, toute difficulté avec les traitements ou tout effet secondaire. Une prise en charge optimale nécessite un dialogue constant entre patient et soignants [1].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. Une obstruction nasale persistante depuis plus de 12 semaines, malgré un traitement symptomatique, nécessite un avis médical [14]. Cette durée correspond à la définition de la rhinosinusite chronique.

La perte d'odorat progressive ou brutale constitue un motif de consultation urgent [15]. Bien que souvent bénigne dans le contexte des polypes, elle peut parfois révéler d'autres pathologies. Une évaluation ORL spécialisée s'impose pour en déterminer la cause exacte.

Des signes d'alarme imposent une consultation en urgence : douleurs faciales intenses, fièvre élevée, troubles visuels, maux de tête violents [2]. Ces symptômes peuvent témoigner de complications graves nécessitant une prise en charge immédiate.

Chez les patients déjà diagnostiqués, une aggravation brutale des symptômes malgré un traitement bien conduit doit alerter [16]. Cette situation peut révéler une surinfection, une récidive ou l'apparition de complications. N'attendez pas votre consultation de suivi programmée.

Enfin, consultez si vous présentez des effets secondaires importants liés aux traitements : saignements de nez répétés, irritation nasale majeure, troubles du goût persistants [8]. Votre médecin pourra adapter votre traitement pour améliorer la tolérance tout en maintenant l'efficacité.

Questions Fréquentes

Les polypes nasaux sont-ils cancéreux ?
Non, les polypes nasaux sont des formations bénignes. Ils ne se transforment jamais en cancer. Cependant, d'autres tumeurs nasales peuvent parfois ressembler à des polypes, d'où l'importance d'un diagnostic médical précis [14].

Peut-on guérir définitivement des polypes nasaux ?
Les polypes nasaux constituent une maladie chronique avec tendance à la récidive [8]. Cependant, avec un traitement adapté et un suivi régulier, la plupart des patients obtiennent un contrôle durable de leurs symptômes. Les nouveaux traitements biologiques offrent des perspectives très encourageantes [4,5].

Les enfants peuvent-ils avoir des polypes nasaux ?
Les polypes nasaux sont rares chez l'enfant avant 10 ans [15]. Leur présence chez un jeune enfant doit faire rechercher une mucoviscidose. Chez l'adolescent, ils sont généralement associés à un asthme ou des allergies.

Le stress peut-il aggraver les polypes ?
Le stress peut effectivement aggraver l'inflammation et donc les symptômes [2]. La gestion du stress par relaxation, sport ou soutien psychologique fait partie de la prise en charge globale. Certains patients constatent une amélioration de leurs symptômes après réduction du stress.

Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement des polypes nasaux est généralement au long cours [1]. Les corticostéroïdes intranasaux doivent souvent être poursuivis pendant des mois, voire des années. L'arrêt brutal du traitement entraîne fréquemment une récidive des symptômes.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Polypes du nez :

Questions Fréquentes

Les polypes nasaux sont-ils cancéreux ?

Non, les polypes nasaux sont des formations bénignes qui ne se transforment jamais en cancer. Cependant, d'autres tumeurs nasales peuvent parfois ressembler à des polypes, d'où l'importance d'un diagnostic médical précis.

Peut-on guérir définitivement des polypes nasaux ?

Les polypes nasaux constituent une maladie chronique avec tendance à la récidive. Cependant, avec un traitement adapté et un suivi régulier, la plupart des patients obtiennent un contrôle durable de leurs symptômes.

Les enfants peuvent-ils avoir des polypes nasaux ?

Les polypes nasaux sont rares chez l'enfant avant 10 ans. Leur présence chez un jeune enfant doit faire rechercher une mucoviscidose. Chez l'adolescent, ils sont généralement associés à un asthme ou des allergies.

Le stress peut-il aggraver les polypes ?

Le stress peut effectivement aggraver l'inflammation et donc les symptômes. La gestion du stress par relaxation, sport ou soutien psychologique fait partie de la prise en charge globale.

Combien de temps dure le traitement ?

Le traitement des polypes nasaux est généralement au long cours. Les corticostéroïdes intranasaux doivent souvent être poursuivis pendant des mois, voire des années.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Polypose nasosinusienne (polypose nasale). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  2. [2] Diagnostic et prise en charge de la rhinosinusite chronique. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] La Sinusite Chronique: De l'Innovation Thérapeutique à la prise en charge globale. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Positive results from the Tezspire Phase III WAYPOINT trial. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Positive results from the TEZSPIRE Phase III WAYPOINT trial. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [8] Rhinosinusite chronique avec polypes nasaux: traitement médicamenteux avec ou sans chirurgie endoscopique des sinus?Lien
  7. [9] Rhinosinusite chronique avec polypes nasaux: quel mode d'administration pour les corticostéroïdes intranasaux?Lien
  8. [10] Impact de la polypose nasosinusienne chez les patients asthmatiques.Lien
  9. [11] Syndrome de Woakes chez l'adulte: étude d'un cas.Lien
  10. [14] Polypes nasaux - Troubles du nez, de la gorge et de l'oreille.Lien
  11. [15] Polypose nasosinusienne (polypose nasale).Lien
  12. [16] Polypes nasaux : les reconnaître et les traiter.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.