Pneumonie Enzootique des Veaux : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La pneumonie enzootique des veaux représente l'une des pathologies respiratoires les plus préoccupantes en élevage bovin. Cette maladie infectieuse, également appelée bronchopneumonie infectieuse enzootique (BPIE), touche principalement les jeunes bovins et constitue un défi majeur pour les éleveurs français. Comprendre ses mécanismes, ses symptômes et ses traitements s'avère essentiel pour préserver la santé animale et la viabilité économique des exploitations.

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Pneumonie Enzootique des Veaux : Définition et Vue d'Ensemble
La pneumonie enzootique des veaux désigne une pathologie respiratoire complexe qui affecte les jeunes bovins, généralement âgés de quelques semaines à plusieurs mois. Cette maladie multifactorielle résulte de l'interaction entre plusieurs agents pathogènes - virus, bactéries et mycoplasmes - dans un contexte de stress environnemental [1,9].
Contrairement aux pneumonies sporadiques, cette pathologie présente un caractère enzootique, c'est-à-dire qu'elle persiste de manière endémique dans certains élevages. Les agents pathogènes impliqués incluent principalement le virus respiratoire syncytial bovin (BRSV), le virus parainfluenza-3 (PI-3), ainsi que des bactéries comme Mannheimia haemolytica et Pasteurella multocida [10,11].
L'importance économique de cette pathologie ne peut être sous-estimée. En effet, elle représente l'une des principales causes de mortalité chez les veaux et génère des coûts considérables liés aux traitements, à la baisse de croissance et aux pertes de production [3]. D'ailleurs, les éleveurs français font face à des défis croissants pour maîtriser cette maladie dans un contexte d'évolution des pratiques d'élevage.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent que la pneumonie enzootique affecte environ 15 à 25% des veaux dans les élevages laitiers, avec des variations significatives selon les régions et les systèmes d'élevage [1,3]. Les régions de forte densité bovine, notamment la Bretagne et les Pays de la Loire, présentent des taux d'incidence particulièrement élevés.
L'incidence annuelle de cette pathologie a connu une évolution préoccupante au cours des dernières années. Selon les données vétérinaires, on observe une augmentation de 12% des cas diagnostiqués entre 2020 et 2023, principalement attribuée aux changements climatiques et à l'intensification des pratiques d'élevage [3,10]. Cette tendance s'inscrit dans un contexte européen similaire, où l'Allemagne et les Pays-Bas rapportent des évolutions comparables.
Les variations saisonnières sont particulièrement marquées. L'automne et l'hiver concentrent 70% des cas, période durant laquelle les maladies de confinement et les variations thermiques favorisent la propagation des agents pathogènes [9,11]. Bon à savoir : les élevages de plus de 100 têtes présentent un risque 2,5 fois supérieur aux petites exploitations.
Au niveau international, la pneumonie enzootique des veaux représente un enjeu sanitaire majeur. Les États-Unis rapportent des taux de morbidité atteignant 40% dans certaines régions, tandis que les pays nordiques comme la Suède maintiennent des prévalences inférieures à 10% grâce à des programmes de prévention rigoureux [10].
Les Causes et Facteurs de Risque
La pneumonie enzootique résulte d'une interaction complexe entre plusieurs facteurs. Les agents infectieux primaires incluent le virus respiratoire syncytial bovin (BRSV), le virus parainfluenza-3 (PI-3) et les adénovirus bovins. Ces virus créent une immunodépression locale qui favorise l'installation d'infections bactériennes secondaires [1,9].
Les bactéries impliquées comprennent principalement Mannheimia haemolytica, Pasteurella multocida et Histophilus somni. Ces pathogènes opportunistes profitent de la fragilisation des défenses respiratoires pour coloniser les voies aériennes inférieures [10,11]. D'ailleurs, les mycoplasmes comme Mycoplasma bovis jouent également un rôle croissant dans la pathogenèse.
Les facteurs environnementaux constituent des déclencheurs majeurs. La surpopulation, une ventilation insuffisante, l'humidité excessive et les variations thermiques brutales créent des maladies propices au développement de la maladie [3]. Concrètement, un taux d'humidité supérieur à 80% multiplie par trois le risque d'apparition de la pathologie.
Le stress constitue un facteur aggravant significatif. Le sevrage précoce, les transports, les changements alimentaires et les manipulations répétées affaiblissent le système immunitaire des veaux [2,4]. L'important à retenir : les veaux de moins de 3 mois présentent une vulnérabilité particulière en raison de l'immaturité de leur système respiratoire.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes de la pneumonie enzootique apparaissent généralement de manière insidieuse. La toux constitue souvent le symptôme inaugural, d'abord sèche puis productive avec des expectorations mucopurulentes [9,10]. Cette toux s'accompagne rapidement d'une dyspnée qui se manifeste par une respiration accélérée et laborieuse.
L'état général se dégrade progressivement. Les veaux présentent une hyperthermie pouvant atteindre 41°C, une perte d'appétit marquée et un abattement notable [11]. Vous pourriez observer une position caractéristique avec l'encolure tendue et les membres antérieurs écartés pour faciliter la respiration.
Les signes respiratoires s'intensifient avec l'évolution de la maladie. L'auscultation révèle des râles humides, des sifflements et parfois un silence auscultatoire dans les zones de consolidation pulmonaire [3,4]. D'ailleurs, un jetage nasal purulent bilatéral accompagne fréquemment ces manifestations.
Certains symptômes doivent alerter immédiatement. Une cyanose des muqueuses, une respiration bouche ouverte ou des signes neurologiques indiquent une forme grave nécessitant une intervention urgente [1,9]. Il est normal de s'inquiéter face à ces manifestations, mais un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la pneumonie enzootique repose sur une approche méthodique combinant l'examen clinique et les examens complémentaires. L'anamnèse constitue la première étape cruciale, permettant d'identifier les facteurs de risque et l'évolution des symptômes [3,9].
L'examen clinique approfondi évalue l'état général, la température corporelle et l'examen de l'appareil respiratoire. L'auscultation pulmonaire révèle des anomalies caractéristiques : râles humides, diminution du murmure vésiculaire et parfois des zones de matité [10,11]. Concrètement, le vétérinaire recherche également des signes de déshydratation et évalue l'état nutritionnel.
Les examens complémentaires permettent de confirmer le diagnostic et d'identifier les agents pathogènes impliqués. La radiographie thoracique, bien que peu pratiquée en élevage, peut révéler des images de consolidation ou d'abcédation pulmonaire [3]. Les prélèvements nasaux ou trachéaux permettent l'isolement des agents pathogènes par culture bactérienne et PCR.
Les innovations diagnostiques récentes incluent l'utilisation de biomarqueurs inflammatoires et de techniques d'imagerie portable. Ces outils permettent une évaluation plus précise de la sévérité de la pathologie et un suivi thérapeutique optimisé [3,4]. Rassurez-vous, ces examens restent généralement bien tolérés par les animaux.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la pneumonie enzootique nécessite une approche multimodale adaptée à la sévérité des symptômes et aux agents pathogènes identifiés. L'antibiothérapie constitue le pilier thérapeutique, avec des molécules comme l'amoxicilline, la tilmicosine ou le florfénicol [9,10].
Le choix de l'antibiotique dépend des résultats de l'antibiogramme lorsqu'il est disponible. En première intention, les macrolides comme la tilmicosine montrent une excellente efficacité contre Mannheimia haemolytica et Pasteurella multocida [11]. D'ailleurs, la voie d'administration (intramusculaire, sous-cutanée ou intraveineuse) s'adapte à l'état clinique de l'animal.
Les traitements symptomatiques complètent l'antibiothérapie. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme la flunixine ou le méloxicam réduisent l'inflammation pulmonaire et améliorent le confort des animaux [1,3]. Les bronchodilatateurs peuvent être utilisés en cas de bronchospasme sévère.
La phytothérapie gagne en popularité comme traitement complémentaire. Des études récentes montrent l'intérêt de certaines plantes médicinales dans la gestion des troubles respiratoires bovins [2,7]. Cependant, ces approches doivent toujours compléter, et non remplacer, les traitements conventionnels. L'important à retenir : la précocité du traitement influence directement l'efficacité thérapeutique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le traitement de la pneumonie enzootique ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. Les immunomodulateurs de nouvelle génération permettent de renforcer les défenses naturelles des veaux tout en réduisant l'inflammation excessive [3,7].
La recherche 2024-2025 se concentre sur le développement de vaccins multivalents plus efficaces. Ces nouveaux vaccins intègrent des souches actualisées des principaux agents pathogènes et utilisent des adjuvants innovants pour améliorer la réponse immunitaire [1]. Concrètement, ces formulations promettent une protection plus durable et plus large.
L'utilisation de probiotiques spécifiques représente une approche révolutionnaire. Ces micro-organismes bénéfiques renforcent l'immunité locale et réduisent la colonisation par les pathogènes respiratoires [2,7]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants avec une réduction de 30% de l'incidence de la maladie.
Les technologies de diagnostic rapide évoluent également. Les tests PCR multiplex permettent désormais d'identifier simultanément plusieurs agents pathogènes en moins de deux heures [3]. Cette rapidité diagnostique révolutionne la prise en charge thérapeutique en permettant un traitement ciblé précoce. Bon à savoir : ces innovations restent encore en cours d'évaluation pour leur application en routine.
Vivre au Quotidien avec la Pneumonie Enzootique des Veaux
La gestion quotidienne d'un élevage touché par la pneumonie enzootique nécessite une adaptation des pratiques et une vigilance constante. L'observation quotidienne des animaux devient primordiale pour détecter précocement les premiers signes de la maladie [9,10].
L'aménagement des bâtiments d'élevage joue un rôle crucial dans la prévention des récidives. Une ventilation optimisée, le contrôle de l'humidité et la réduction de la densité animale constituent des mesures essentielles [11]. D'ailleurs, l'installation de systèmes de surveillance automatisée permet un monitoring continu des paramètres environnementaux.
La gestion alimentaire nécessite une attention particulière. Les veaux convalescents ont des besoins nutritionnels spécifiques pour soutenir leur récupération et renforcer leur immunité [2,4]. L'apport de vitamines A, C et E, ainsi que d'oligo-éléments comme le zinc et le sélénium, favorise la guérison.
L'aspect économique ne peut être négligé. Les coûts directs incluent les traitements vétérinaires, les médicaments et les pertes de production. Mais il faut aussi considérer les coûts indirects : retard de croissance, baisse de la qualité de la viande et impact sur la reproduction future [3]. Heureusement, une gestion préventive rigoureuse permet de limiter significativement ces impacts financiers.
Les Complications Possibles
La pneumonie enzootique peut évoluer vers plusieurs complications graves qui compromettent le pronostic vital des veaux. L'abcédation pulmonaire représente l'une des évolutions les plus redoutées, caractérisée par la formation de cavités purulentes dans le parenchyme pulmonaire [9,10].
La pleurésie constitue une autre complication fréquente, résultant de l'extension de l'infection à la plèvre. Cette pathologie se manifeste par une douleur thoracique intense et une dyspnée majeure [11]. Dans les cas sévères, un épanchement pleural peut nécessiter un drainage chirurgical.
Les complications systémiques incluent la septicémie, particulièrement redoutable chez les jeunes veaux. Cette dissémination hématogène des agents pathogènes peut conduire à des localisations secondaires : arthrites, méningites ou endocardites [3,4]. Le pronostic devient alors très réservé malgré une antibiothérapie intensive.
Les séquelles respiratoires chroniques affectent la croissance et les performances futures des animaux. Une fibrose pulmonaire peut se développer, limitant définitivement la capacité respiratoire [1,9]. D'ailleurs, ces animaux présentent une sensibilité accrue aux infections respiratoires ultérieures. Il est important de savoir que ces complications restent heureusement rares avec une prise en charge précoce et adaptée.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la pneumonie enzootique dépend étroitement de la précocité du diagnostic et de la mise en œuvre du traitement. Avec une prise en charge rapide, le taux de guérison atteint 85 à 90% chez les veaux traités dans les 48 premières heures [3,9].
Plusieurs facteurs influencent l'évolution de la maladie. L'âge des animaux constitue un élément pronostique majeur : les veaux de moins de 3 mois présentent une mortalité deux fois supérieure à celle des animaux plus âgés [10,11]. L'état nutritionnel initial et le statut immunitaire jouent également des rôles déterminants.
La sévérité des symptômes au moment du diagnostic oriente le pronostic. Les formes avec détresse respiratoire sévère, hyperthermie persistante ou signes neurologiques présentent un pronostic réservé [1,4]. À l'inverse, les formes débutantes avec toux isolée évoluent généralement favorablement.
Les séquelles à long terme concernent environ 15% des veaux guéris. Ces animaux peuvent présenter une croissance ralentie, une sensibilité respiratoire accrue et des performances de reproduction diminuées [3]. Cependant, la bonne nouvelle est que la majorité des veaux traités précocement récupèrent complètement sans séquelles durables. L'important à retenir : un suivi vétérinaire régulier optimise significativement le pronostic.
Peut-on Prévenir la Pneumonie Enzootique des Veaux ?
La prévention de la pneumonie enzootique repose sur une approche globale intégrant la vaccination, l'amélioration des maladies d'élevage et la gestion du stress. Les programmes vaccinaux constituent la pierre angulaire de la prévention, avec des protocoles adaptés à chaque élevage [1,9].
La vaccination des mères gestantes permet de transmettre une immunité passive aux veaux via le colostrum. Cette stratégie, appelée vaccination maternelle, protège les jeunes animaux durant leurs premières semaines de vie [1,10]. Concrètement, les vaches reçoivent le vaccin 4 à 6 semaines avant le vêlage pour optimiser le transfert d'anticorps.
L'amélioration de l'environnement d'élevage constitue un pilier essentiel de la prévention. Une ventilation adéquate maintient un taux d'humidité inférieur à 70% et assure un renouvellement d'air suffisant [11]. La réduction de la densité animale, l'isolement des animaux malades et la désinfection régulière des locaux limitent la propagation des agents pathogènes.
La gestion du stress nécessite une attention particulière. Un sevrage progressif, une alimentation de qualité et la limitation des manipulations réduisent l'immunodépression [2,4]. D'ailleurs, l'utilisation de probiotiques et d'immunostimulants naturels renforce les défenses des veaux [7]. Bon à savoir : ces mesures préventives représentent un investissement rentable à long terme pour la santé du troupeau.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la gestion de la pneumonie enzootique des veaux, s'appuyant sur les dernières données scientifiques et l'expertise des professionnels de terrain [3,9]. Ces guidelines visent à harmoniser les pratiques et à optimiser la prévention.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) préconise une approche préventive basée sur l'amélioration des maladies d'élevage et la vaccination raisonnée. Les protocoles vaccinaux doivent être adaptés à la situation épidémiologique de chaque élevage [1,10]. D'ailleurs, l'utilisation d'antibiotiques doit respecter les principes de l'antibiothérapie raisonnée pour limiter l'antibiorésistance.
Les services vétérinaires départementaux recommandent la mise en place de plans sanitaires d'élevage incluant un volet spécifique aux pathologies respiratoires. Ces plans définissent les mesures préventives, les protocoles de surveillance et les procédures d'intervention en cas d'épidémie [11].
La formation des éleveurs constitue un axe prioritaire des recommandations officielles. Les chambres d'agriculture et les groupements de défense sanitaire organisent régulièrement des sessions de formation sur la reconnaissance précoce des symptômes et les bonnes pratiques d'élevage [3,4]. L'objectif est de développer l'autonomie des éleveurs dans la gestion de cette pathologie tout en maintenant un suivi vétérinaire approprié.
Ressources et Associations de Patients
Bien que la pneumonie enzootique des veaux soit une pathologie animale, les éleveurs peuvent bénéficier du soutien de diverses organisations professionnelles pour faire face aux défis sanitaires et économiques qu'elle représente [3,9].
Les Groupements de Défense Sanitaire (GDS) constituent le premier réseau de soutien pour les éleveurs. Ces structures proposent des services de conseil, des formations techniques et un accompagnement dans la mise en place de mesures préventives [10,11]. Chaque département dispose de son GDS avec des vétérinaires spécialisés en pathologie bovine.
Les chambres d'agriculture offrent également un soutien technique et économique. Leurs conseillers en élevage aident les exploitants à optimiser leurs pratiques et à évaluer l'impact financier des pathologies respiratoires [4]. Des aides financières peuvent être disponibles pour l'amélioration des bâtiments d'élevage.
Les organisations professionnelles comme la Fédération Nationale Bovine (FNB) et les syndicats d'éleveurs constituent des relais d'information importants. Ces structures diffusent les dernières recommandations sanitaires et facilitent les échanges d'expériences entre éleveurs [1,3]. D'ailleurs, de nombreux forums en ligne permettent aux professionnels de partager leurs expériences et leurs solutions face à cette pathologie.
Nos Conseils Pratiques
La gestion efficace de la pneumonie enzootique nécessite l'adoption de bonnes pratiques quotidiennes qui font la différence dans la prévention et le traitement de cette pathologie. Voici nos recommandations basées sur l'expérience terrain et les données scientifiques récentes [9,10].
Surveillez quotidiennement vos veaux en portant une attention particulière aux signes respiratoires. Une toux matinale, même légère, doit vous alerter [11]. Prenez l'habitude de noter la température des animaux suspects et n'hésitez pas à contacter votre vétérinaire dès les premiers symptômes.
Optimisez la ventilation de vos bâtiments en vérifiant régulièrement le bon fonctionnement des systèmes d'aération. Un simple test avec de la fumée peut révéler les zones de stagnation d'air [3,4]. Maintenez une température stable et évitez les courants d'air directs sur les animaux.
Respectez scrupuleusement les protocoles vaccinaux établis avec votre vétérinaire. La vaccination des mères gestantes 4 à 6 semaines avant le vêlage optimise la protection des veaux [1]. D'ailleurs, assurez-vous que les veaux reçoivent un colostrum de qualité dans les premières heures de vie.
En cas de traitement, suivez rigoureusement les prescriptions vétérinaires. Ne modifiez jamais les doses ou la durée du traitement sans avis médical [2,7]. L'important à retenir : la prévention reste toujours plus efficace et moins coûteuse que le traitement.
Quand Consulter un Médecin ?
Dans le contexte de la pneumonie enzootique des veaux, la consultation vétérinaire doit être envisagée dès l'apparition des premiers signes respiratoires chez les jeunes bovins. Une intervention précoce améliore considérablement le pronostic et limite la propagation de la maladie dans le troupeau [9,10].
Contactez immédiatement votre vétérinaire si vous observez une toux persistante chez plusieurs veaux, même en l'absence d'autres symptômes. Cette manifestation précoce peut précéder de 24 à 48 heures l'apparition de signes plus graves [11]. D'ailleurs, une hyperthermie supérieure à 39,5°C chez un veau nécessite une évaluation vétérinaire urgente.
Certains signes d'alarme imposent une consultation en urgence : respiration bouche ouverte, cyanose des muqueuses, position orthopnéique ou signes neurologiques [3,4]. Ces manifestations indiquent une forme grave nécessitant une prise en charge immédiate avec hospitalisation possible.
N'attendez pas l'évolution naturelle de la maladie. La pneumonie enzootique peut progresser rapidement vers des complications graves [1]. Une consultation préventive lors de l'apparition des premiers cas permet d'établir un protocole de traitement et de prévention adapté à votre élevage. Rassurez-vous, votre vétérinaire est votre meilleur allié pour gérer cette pathologie complexe.
Questions Fréquentes
La pneumonie enzootique est-elle contagieuse entre veaux ?Oui, cette pathologie présente un caractère contagieux marqué. Les agents pathogènes se transmettent par voie aérienne via les gouttelettes respiratoires et les aérosols [9,10]. C'est pourquoi l'isolement des animaux malades constitue une mesure essentielle.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée du traitement varie généralement de 5 à 10 jours selon la sévérité des symptômes et la réponse thérapeutique [11]. Il est crucial de respecter la durée prescrite même si l'amélioration clinique survient rapidement.
Peut-on consommer la viande d'un veau traité ?
Oui, mais il faut respecter scrupuleusement les délais d'attente mentionnés sur les médicaments utilisés [3,4]. Ces délais garantissent l'absence de résidus dans la viande destinée à la consommation.
La vaccination est-elle obligatoire ?
La vaccination n'est pas obligatoire mais fortement recommandée dans les élevages à risque [1]. Votre vétérinaire vous conseillera sur la nécessité et le protocole vaccinal adapté à votre situation.
Cette maladie peut-elle affecter les vaches adultes ?
Bien que moins fréquente, la pneumonie peut également toucher les bovins adultes, particulièrement en cas de stress ou d'immunodépression [2,7]. Les adultes présentent généralement une meilleure résistance que les jeunes.
Questions Fréquentes
La pneumonie enzootique est-elle contagieuse entre veaux ?
Oui, cette pathologie présente un caractère contagieux marqué. Les agents pathogènes se transmettent par voie aérienne via les gouttelettes respiratoires et les aérosols. L'isolement des animaux malades constitue une mesure essentielle.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée du traitement varie généralement de 5 à 10 jours selon la sévérité des symptômes et la réponse thérapeutique. Il est crucial de respecter la durée prescrite même si l'amélioration clinique survient rapidement.
Peut-on consommer la viande d'un veau traité ?
Oui, mais il faut respecter scrupuleusement les délais d'attente mentionnés sur les médicaments utilisés. Ces délais garantissent l'absence de résidus dans la viande destinée à la consommation.
La vaccination est-elle obligatoire ?
La vaccination n'est pas obligatoire mais fortement recommandée dans les élevages à risque. Votre vétérinaire vous conseillera sur la nécessité et le protocole vaccinal adapté à votre situation.
Cette maladie peut-elle affecter les vaches adultes ?
Bien que moins fréquente, la pneumonie peut également toucher les bovins adultes, particulièrement en cas de stress ou d'immunodépression. Les adultes présentent généralement une meilleure résistance que les jeunes.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Vacciner les mères et les veaux pour gérer des BPIE: qu'en attendre? - Stratégies vaccinales et immunité passiveLien
- [2] Phytotherapy treatments for calf's diarrhoea and respiratory problems - Approches thérapeutiques alternativesLien
- [3] Amélioration des stratégies diagnostiques pour détecter la bronchopneumonie infectieuse chez les veaux de race laitièreLien
- [4] Pathologie de l'appareil respiratoire chez les animaux domestiques - Aspects cliniques et thérapeutiquesLien
- [7] Strengthening calves and piglets with medicinal plants - Renforcement immunitaire par les plantesLien
- [9] Bronchopneumonie enzootique (BPE) chez les veaux - Guide vétérinaire completLien
- [10] Les maladies respiratoires bovines - Broncho-pneumonies infectieuses enzootiquesLien
- [11] Les maladies respiratoires chez les bovins - Guide complet et approfondiLien
Publications scientifiques
- Vacciner les mères et les veaux pour gérer des BPIE: qu'en attendre? (2022)[PDF]
- Phytotherapy treatments for calf's diarrhoea and respiratory problems (2022)
- Amélioration des stratégies diagnostiques pour détecter la bronchopneumonie infectieuse chez les veaux de race laitière (2023)1 citations
- PATHOLOGIE DE L'APPAREIL R RESPIRATOIRE CHEZ LES ANIMAUX DOMESTIQUES (2022)[PDF]
- Enquête épidémiologique des maladies ovines dans la région de Tiaret (2023)[PDF]
Ressources web
- Bronchopneumonie enzootique (BPE) chez les veaux et ... (vetpharm.uzh.ch)
Diagnostic / test. On observe une tachypnée facilement identifiable (> 40/min) 36 à 48 heures après la fièvre initiale ainsi qu'une amplitude respiratoire ...
- les maladies respiratoires bovines - Lexmoor (lexmoor.com)
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- Les maladies respiratoires chez les bovins - Lexmoor (lexmoor.com)
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- Les bronchopneumonies infectieuses enzootiques (BPIE) ... (agrimaroc.org)
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- sante animale – bronchopneumonie 1ere partie (laclinique.ch)
La bronchopneumonie infectieuse enzootique (BPIE), communément appelée « pneumonie » est une atteinte respiratoire multifactorielle touchant les bovins de tout ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.