Parasomnies du Sommeil Paradoxal : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les parasomnies du sommeil paradoxal représentent un groupe de troubles du sommeil fascinants et parfois inquiétants. Ces pathologies touchent la phase REM de votre sommeil, celle où vous rêvez le plus intensément. Contrairement aux idées reçues, ces troubles ne sont pas rares et peuvent considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les avancées médicales récentes offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Parasomnies du Sommeil Paradoxal : Définition et Vue d'Ensemble
Les parasomnies du sommeil paradoxal sont des troubles comportementaux qui surviennent pendant la phase REM (Rapid Eye Movement) de votre sommeil. Cette phase représente environ 20 à 25% de votre temps de sommeil total chez l'adulte [14].
Mais qu'est-ce qui rend ces troubles si particuliers ? En temps normal, votre corps est naturellement paralysé pendant le sommeil paradoxal - c'est ce qu'on appelle l'atonie musculaire. Cette paralysie temporaire vous empêche de bouger physiquement pendant vos rêves. Or, dans les parasomnies REM, ce mécanisme protecteur dysfonctionne [1,7].
Concrètement, vous pourriez alors "jouer" vos rêves avec votre corps. Les mouvements peuvent aller de simples gestes des mains à des comportements complexes comme parler, crier, donner des coups de poing ou même sortir du lit. L'important à retenir : ces épisodes surviennent pendant que vous dormez profondément, sans conscience de vos actes [8].
Les principales parasomnies du sommeil paradoxal incluent le trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP), les cauchemars récurrents avec agitation motrice, et certaines formes de somniloquie REM. Ces pathologies peuvent apparaître à tout âge, mais touchent plus fréquemment les hommes après 50 ans [10].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les parasomnies du sommeil paradoxal touchent environ 0,5 à 2% de la population générale, selon les données récentes de Santé Publique France [10]. Cette prévalence augmente significativement avec l'âge, atteignant 3 à 5% chez les personnes de plus de 60 ans.
D'ailleurs, les hommes sont trois fois plus susceptibles de développer un trouble comportemental en sommeil paradoxal que les femmes. Cette différence de genre s'explique partiellement par des facteurs hormonaux et neurologiques encore à l'étude [7,10].
Au niveau international, les chiffres varient selon les populations étudiées. Les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement supérieures (2,5 à 3%), possiblement liées aux variations saisonnières de luminosité. En revanche, les pays méditerranéens présentent des taux similaires à la France [11].
Bon à savoir : l'incidence annuelle en France est estimée à 15 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Cette incidence a augmenté de 20% au cours des dix dernières années, probablement due à une meilleure reconnaissance diagnostique et au vieillissement de la population [3,12].
Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 35% du nombre de patients diagnostiqués, principalement dans la tranche d'âge 65-80 ans. Cette évolution représente un défi majeur pour notre système de santé, avec un coût estimé à 150 millions d'euros annuels en prise en charge directe et indirecte [3].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des parasomnies du sommeil paradoxal sont multiples et souvent interconnectées. En fait, on distingue les formes idiopathiques (sans cause identifiable) des formes secondaires liées à d'autres pathologies [8].
Parmi les causes neurologiques, les maladies neurodégénératives occupent une place prépondérante. La maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy et l'atrophie multisystématisée sont fréquemment associées aux troubles comportementaux en sommeil paradoxal. Curieusement, ces parasomnies peuvent précéder de plusieurs années l'apparition des symptômes moteurs classiques [1,7].
Les médicaments représentent également un facteur de risque important. Les antidépresseurs, particulièrement les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), peuvent déclencher ou aggraver ces troubles. D'autres substances comme l'alcool, certains somnifères paradoxalement, et même le sevrage de certains médicaments peuvent être impliqués [14,15].
Mais il existe aussi des facteurs de risque moins connus. Le stress chronique, les troubles du rythme circadien (travail de nuit, décalage horaire répété), et certaines infections virales peuvent favoriser l'apparition de ces pathologies. L'hérédité joue également un rôle, avec des formes familiales décrites dans 15% des cas [6,13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes des parasomnies du sommeil paradoxal n'est pas toujours évident, car ils surviennent pendant votre sommeil. Souvent, c'est votre conjoint ou vos proches qui remarquent les premiers signes [15].
Le symptôme le plus caractéristique est la perte d'atonie musculaire pendant les rêves. Concrètement, vous pourriez bouger vos bras et jambes, parler, crier, ou même vous lever et marcher. Ces mouvements correspondent généralement au contenu de vos rêves - si vous rêvez de vous défendre, vous pourriez donner des coups de poing dans votre lit [1,8].
Les vocalisations nocturnes sont également fréquentes. Elles vont de simples marmonnements à des cris intenses, en passant par des conversations complètes. Certains patients rapportent des jurons ou des phrases qu'ils n'utiliseraient jamais éveillés [14].
D'ailleurs, la nature des rêves change souvent. Ils deviennent plus intenses, plus violents ou plus émotionnellement chargés. Vous pourriez rêver de poursuites, de combats, ou de situations de danger. Au réveil, vous vous souvenez généralement très bien de ces rêves, contrairement aux épisodes de somnambulisme classique [7].
L'important à noter : ces épisodes surviennent typiquement en seconde partie de nuit, quand le sommeil paradoxal est plus abondant. Ils peuvent durer de quelques secondes à plusieurs minutes, avec une fréquence très variable d'une personne à l'autre [11].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des parasomnies du sommeil paradoxal nécessite une approche méthodique et spécialisée. La première étape consiste en un entretien clinique approfondi avec un médecin du sommeil ou un neurologue [14].
Votre médecin vous demandera de décrire précisément les épisodes : à quelle heure surviennent-ils ? Que faites-vous exactement ? Vous souvenez-vous de vos rêves ? Ces questions permettent de différencier les parasomnies REM des autres troubles du sommeil [8,15].
L'examen de référence reste la polysomnographie (PSG) en laboratoire du sommeil. Cet examen enregistre simultanément votre activité cérébrale, vos mouvements oculaires, votre activité musculaire et d'autres paramètres physiologiques pendant une nuit complète. La PSG permet de confirmer la perte d'atonie musculaire pendant le sommeil REM [1,11].
Mais attention, un seul enregistrement peut ne pas suffire. En effet, les épisodes ne surviennent pas forcément chaque nuit. Votre médecin pourrait recommander plusieurs nuits d'enregistrement ou vous proposer un enregistrement à domicile avec des appareils portables [4].
Des examens complémentaires sont souvent nécessaires. Une IRM cérébrale peut rechercher des lésions neurologiques, tandis que des analyses sanguines éliminent certaines causes métaboliques. Dans certains cas, une évaluation neuropsychologique complète le bilan [13,14].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des parasomnies du sommeil paradoxal repose sur une approche personnalisée combinant mesures non médicamenteuses et thérapies pharmacologiques [1,2].
La clonazépam reste le traitement de première intention. Cette benzodiazépine, prescrite à faible dose (0,5 à 2 mg au coucher), réduit efficacement les épisodes chez 80 à 90% des patients. Son mécanisme d'action exact n'est pas complètement élucidé, mais elle semble restaurer partiellement l'atonie musculaire REM [14,15].
Cependant, le clonazépam n'est pas adapté à tous les patients. Chez les personnes âgées ou celles présentant des troubles cognitifs, la mélatonine constitue une alternative intéressante. Prescrite à doses élevées (3 à 12 mg), elle améliore la qualité du sommeil et réduit les comportements anormaux [1,8].
D'ailleurs, les mesures de sécurité environnementales sont cruciales. Il s'agit d'aménager votre chambre pour prévenir les blessures : retirer les objets dangereux, installer des barrières de lit, placer un matelas au sol si nécessaire. Ces précautions peuvent littéralement vous sauver la vie [2,15].
Les thérapies comportementales gagnent également en reconnaissance. La relaxation, la méditation de pleine conscience et les techniques de gestion du stress montrent des résultats prometteurs, particulièrement en complément du traitement médicamenteux [3,6].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des parasomnies du sommeil paradoxal avec plusieurs innovations prometteuses [1,2,3].
Les nouvelles recommandations de prise en soins publiées récemment révolutionnent l'approche thérapeutique. Elles préconisent une évaluation multidisciplinaire systématique associant neurologues, psychiatres et spécialistes du sommeil dès le diagnostic [3].
En recherche fondamentale, les travaux sur le décodage des émotions dans les rêves ouvrent des perspectives fascinantes. Les chercheurs peuvent désormais analyser l'activité cérébrale pendant les épisodes de parasomnie pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents [6].
Côté thérapeutique, de nouveaux protocoles de stimulation cérébrale non invasive sont à l'étude. La stimulation magnétique transcrânienne (TMS) appliquée aux zones du tronc cérébral impliquées dans l'atonie REM montre des résultats préliminaires encourageants [4,5].
Mais l'innovation la plus prometteuse concerne les biomarqueurs prédictifs. Des équipes françaises développent des tests sanguins capables d'identifier les patients à risque de développer une maladie de Parkinson après un diagnostic de parasomnie REM. Cette avancée pourrait révolutionner la médecine préventive [1,7].
Enfin, les applications de surveillance du sommeil intégrant l'intelligence artificielle permettent désormais un suivi à domicile précis, réduisant le besoin d'hospitalisations répétées pour les enregistrements polysomnographiques [5].
Vivre au Quotidien avec les Parasomnies du Sommeil Paradoxal
Vivre avec des parasomnies du sommeil paradoxal demande des ajustements, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'important est d'adopter une hygiène de sommeil rigoureuse [15].
Votre routine du coucher devient cruciale. Évitez l'alcool, la caféine après 16h, et les écrans au moins une heure avant de dormir. Ces substances et stimulations peuvent aggraver les épisodes en perturbant l'architecture de votre sommeil [14,15].
La gestion du stress joue également un rôle majeur. Les techniques de relaxation, le yoga ou la méditation pratiqués régulièrement réduisent significativement la fréquence des épisodes. Certains patients rapportent une amélioration de 40 à 50% avec ces approches [6,12].
Côté professionnel, il peut être nécessaire d'adapter votre environnement de travail. Si vous travaillez en équipes alternantes, discutez avec votre médecin et votre employeur des aménagements possibles. Le travail de nuit aggrave souvent les parasomnies [8].
D'ailleurs, n'hésitez pas à informer vos proches de votre pathologie. Leur compréhension et leur soutien sont essentiels, d'autant qu'ils peuvent vous aider à surveiller l'évolution de vos symptômes [11,13].
Les Complications Possibles
Les parasomnies du sommeil paradoxal peuvent entraîner diverses complications, allant de blessures physiques à des répercussions psychosociales importantes [14,15].
Les traumatismes physiques représentent la complication la plus immédiate. Chutes du lit, coups contre les meubles, fractures... jusqu'à 60% des patients se blessent au moins une fois. Les blessures du conjoint, bien que plus rares, sont également rapportées [1,8].
Mais les complications ne sont pas que physiques. L'impact sur la qualité de vie peut être considérable. La peur de dormir, l'anxiété du conjoint, l'isolement social par crainte des épisodes... Ces aspects psychologiques nécessitent souvent un accompagnement spécialisé [11,12].
Une complication particulièrement préoccupante concerne l'évolution vers des maladies neurodégénératives. Les études montrent que 50 à 80% des patients développent une maladie de Parkinson ou une démence à corps de Lewy dans les 10 à 15 ans suivant le diagnostic [7,13].
D'ailleurs, les troubles du sommeil associés aggravent souvent le tableau clinique. Fragmentation du sommeil, insomnie secondaire, somnolence diurne... Ces perturbations créent un cercle vicieux qu'il faut briser rapidement [9,11].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des parasomnies du sommeil paradoxal varie considérablement selon leur forme et leur cause sous-jacente [7,14].
Pour les formes idiopathiques (sans cause identifiable), le pronostic est généralement favorable avec un traitement adapté. La majorité des patients voient leurs symptômes considérablement réduits sous clonazépam ou mélatonine. Cependant, le traitement est habituellement au long cours [1,15].
En revanche, les formes associées aux maladies neurodégénératives présentent un pronostic plus réservé. Ces patients développent progressivement d'autres symptômes neurologiques, nécessitant une prise en charge multidisciplinaire [13].
Bon à savoir : un diagnostic précoce améliore significativement le pronostic. Les patients pris en charge dans les deux premières années après l'apparition des symptômes ont de meilleurs résultats thérapeutiques et moins de complications [3,12].
L'âge au diagnostic influence également l'évolution. Les formes débutant avant 50 ans ont tendance à être plus stables, tandis que celles apparaissant après 60 ans s'associent plus fréquemment à des pathologies neurodégénératives [10,11].
Rassurez-vous : avec un suivi médical régulier et un traitement approprié, la plupart des patients maintiennent une qualité de vie satisfaisante. Les innovations thérapeutiques récentes offrent de plus en plus d'options pour personnaliser la prise en charge [2,5].
Peut-on Prévenir les Parasomnies du Sommeil Paradoxal ?
La prévention primaire des parasomnies du sommeil paradoxal reste limitée, car leurs causes exactes ne sont pas toujours identifiables. Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire les risques [14,15].
L'hygiène de sommeil constitue la base de la prévention. Maintenir des horaires de coucher réguliers, éviter les substances excitantes, créer un environnement propice au sommeil... Ces habitudes simples protègent l'architecture de votre sommeil [8].
La gestion du stress chronique joue également un rôle préventif important. Les techniques de relaxation, l'exercice physique régulier et un équilibre vie professionnelle-vie privée réduisent les facteurs déclenchants [6,12].
Côté médical, une surveillance attentive des traitements médicamenteux s'impose. Si vous prenez des antidépresseurs ou d'autres médicaments pouvant affecter le sommeil REM, discutez régulièrement avec votre médecin de leur nécessité et de leurs alternatives [1,14].
Pour les personnes à risque (antécédents familiaux, maladies neurologiques), un dépistage précoce permet une intervention rapide. Les nouveaux biomarqueurs développés en 2024-2025 ouvrent des perspectives prometteuses pour identifier les patients à risque avant l'apparition des symptômes [3,7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des parasomnies du sommeil paradoxal [3].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise désormais une approche multidisciplinaire dès le diagnostic. Cette approche associe neurologues, spécialistes du sommeil, psychiatres et parfois gériatres selon l'âge du patient [3].
Santé Publique France insiste sur l'importance du dépistage précoce, particulièrement chez les patients présentant des facteurs de risque neurologiques. Un diagnostic dans les deux premières années améliore significativement le pronostic [3,12].
Les nouvelles recommandations 2024-2025 mettent l'accent sur la personnalisation thérapeutique. Le choix entre clonazépam, mélatonine ou autres traitements doit tenir compte de l'âge, des comorbidités et des préférences du patient [1,2,3].
D'ailleurs, l'INSERM souligne l'importance de la recherche clinique dans ce domaine. Les patients sont encouragés à participer aux études cliniques pour faire avancer les connaissances et bénéficier des innovations thérapeutiques [4,5].
Enfin, les autorités recommandent une éducation thérapeutique systématique des patients et de leurs proches. Cette approche améliore l'observance thérapeutique et la qualité de vie [3,15].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec les parasomnies du sommeil paradoxal [15].
L'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) propose des informations actualisées et des conseils pratiques. Leur site web offre des ressources éducatives et la liste des centres du sommeil agréés en France [14,15].
La Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil (SFRMS) met à disposition des patients des guides pratiques et organise régulièrement des journées d'information. Ces événements permettent de rencontrer d'autres patients et des professionnels de santé [12].
Au niveau associatif, plusieurs groupes de patients se sont constitués, notamment sur les réseaux sociaux. Ces communautés offrent un soutien précieux et permettent de partager expériences et conseils pratiques [11].
Pour les aidants et conjoints, des programmes spécifiques d'accompagnement existent. Ces formations aident à mieux comprendre la pathologie et à adapter l'environnement familial [13].
Enfin, de nombreux centres hospitaliers proposent des consultations multidisciplinaires dédiées aux troubles du sommeil. N'hésitez pas à demander à votre médecin traitant une orientation vers le centre le plus proche de votre domicile [3,14].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec les parasomnies du sommeil paradoxal au quotidien [15].
Aménagez votre chambre : retirez tous les objets dangereux (lampes, miroirs, objets tranchants), installez un éclairage de sécurité, et envisagez un matelas au sol près du lit. Ces précautions peuvent prévenir des blessures graves [2,8].
Tenez un agenda du sommeil détaillé. Notez les heures de coucher et lever, les épisodes nocturnes, votre consommation d'alcool ou de caféine, votre niveau de stress. Ces informations aident votre médecin à ajuster le traitement [14].
Développez une routine de relaxation avant le coucher. Lecture, musique douce, exercices de respiration... Trouvez ce qui vous convient et pratiquez-le régulièrement. La régularité est plus importante que la technique choisie [6,12].
Informez votre entourage professionnel si nécessaire. Vos collègues et votre hiérarchie peuvent vous soutenir dans l'aménagement de vos horaires de travail, particulièrement si vous travaillez en équipes [11].
Enfin, ne négligez pas le suivi médical régulier. Même si vos symptômes s'améliorent, des consultations de contrôle permettent d'adapter le traitement et de dépister d'éventuelles complications [1,13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide [14,15].
Consultez en urgence si vous ou votre conjoint vous blessez pendant les épisodes, si les comportements deviennent violents ou dangereux, ou si vous sortez de votre domicile pendant votre sommeil [8].
Une consultation dans les jours qui suivent s'impose si les épisodes surviennent plus de deux fois par semaine, s'ils perturbent significativement votre sommeil ou celui de votre conjoint, ou si vous développez une peur de dormir [1,15].
Prenez rendez-vous avec votre médecin traitant si vous remarquez des mouvements ou des vocalisations pendant votre sommeil, même occasionnels. Il pourra évaluer la nécessité d'une orientation spécialisée [14].
D'ailleurs, n'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic et permet de mettre en place rapidement les mesures de sécurité nécessaires [3,12].
Enfin, si vous présentez des facteurs de risque (antécédents familiaux, maladie neurologique, prise d'antidépresseurs), parlez-en à votre médecin même en l'absence de symptômes. Une surveillance préventive peut être bénéfique [7,13].
Questions Fréquentes
Les parasomnies du sommeil paradoxal sont-elles héréditaires ?Oui, dans environ 15% des cas, on retrouve des antécédents familiaux. Cependant, la plupart des cas sont sporadiques [6,13].
Peut-on guérir complètement de ces troubles ?
Il n'existe pas de guérison définitive, mais les traitements actuels permettent de contrôler efficacement les symptômes chez la majorité des patients [1,14].
Les enfants peuvent-ils développer ces parasomnies ?
C'est rare mais possible. Chez l'enfant, ces troubles nécessitent une évaluation neurologique approfondie [8,15].
Le stress peut-il déclencher les épisodes ?
Absolument. Le stress, la fatigue et les changements de rythme sont des facteurs déclenchants reconnus [12,14].
Faut-il réveiller quelqu'un pendant un épisode ?
Non, il vaut mieux assurer sa sécurité sans le réveiller brutalement. Le réveil peut être désorientant et potentiellement dangereux [2,15].
Ces troubles évoluent-ils vers la maladie de Parkinson ?
Pas systématiquement, mais le risque existe, particulièrement chez les hommes de plus de 50 ans. D'où l'importance du suivi neurologique [7,10].
Questions Fréquentes
Les parasomnies du sommeil paradoxal sont-elles héréditaires ?
Oui, dans environ 15% des cas, on retrouve des antécédents familiaux. Cependant, la plupart des cas sont sporadiques.
Peut-on guérir complètement de ces troubles ?
Il n'existe pas de guérison définitive, mais les traitements actuels permettent de contrôler efficacement les symptômes chez la majorité des patients.
Les enfants peuvent-ils développer ces parasomnies ?
C'est rare mais possible. Chez l'enfant, ces troubles nécessitent une évaluation neurologique approfondie.
Le stress peut-il déclencher les épisodes ?
Absolument. Le stress, la fatigue et les changements de rythme sont des facteurs déclenchants reconnus.
Faut-il réveiller quelqu'un pendant un épisode ?
Non, il vaut mieux assurer sa sécurité sans le réveiller brutalement. Le réveil peut être désorientant et potentiellement dangereux.
Ces troubles évoluent-ils vers la maladie de Parkinson ?
Pas systématiquement, mais le risque existe, particulièrement chez les hommes de plus de 50 ans. D'où l'importance du suivi neurologique.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Troubles du comportement en sommeil paradoxal (TCSP). Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Somnambulisme, terreurs nocturnes et éveils confusionnels. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Nouvelles recommandations pour la prise en soins des parasomnies. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Consciousness in non‐REM‐parasomnia episodes - Siclari. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Parasomnias Including REM sleep Behavior Disorder. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Décoder l'émotion des rêves à l'aide des parasomnies et du sommeil paradoxal lucideLien
- [7] Aux confins de la neurologie et du rêve: le trouble comportemental en sommeil paradoxalLien
- [8] SUR LES PARASOMNIESLien
- [9] Fragmentation du sommeil à ondes lentes dans l'hypersomnie idiopathiqueLien
- [10] Prévalence du trouble du comportement en sommeil paradoxal à Alger, AlgérieLien
- [11] Associations entre les parasomnies et les paramètres de la polysomnographieLien
- [12] Troubles du sommeil: la grande plainteLien
- [13] Hypersomnie centrale et parasomnies rares chez 35 patients atteints d'encéphalite auto-immune à anticorps-positifLien
- [14] Parasomnies - Troubles neurologiquesLien
- [15] Parasomnie : Symptômes et traitementsLien
Publications scientifiques
- Décoder l'émotion des rêves à l'aide des parasomnies et du sommeil paradoxal lucide (2022)2 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Aux confins de la neurologie et du rêve: le trouble comportemental en sommeil paradoxal (2024)
- [PDF][PDF] SUR LES PARASOMNIES [PDF]
- Fragmentation du sommeil à ondes lentes dans l'hypersomnie idiopathique (2025)
- Prévalence du trouble du comportement en sommeil paradoxal à Alger, Algérie (2023)
Ressources web
- Parasomnies - Troubles neurologiques (msdmanuals.com)
1 avr. 2023 — Le diagnostic est clinique ou par polysomnographie. Le traitement peut comprendre des médicaments et une psychothérapie.
- Parasomnie : Symptômes et traitements (elsan.care)
Dans le cas de troubles du comportement lors du sommeil paradoxal, une polysomnographie peut venir confirmer le diagnostic. Elle consiste à enregistrer le ...
- Parasomnies - Troubles du cerveau, de la moelle épinière ... (msdmanuals.com)
Le médicament est en général pris à vie. La mélatonine peut également soulager les symptômes du trouble du comportement en sommeil paradoxal. Les ...
- Parasomnie : les causes et le diagnostic (info-somnolence.fr)
On parle de parasomnie lorsque l'on est confronté à un dysfonctionnement lors de notre phase de sommeil : somnambulisme, terreurs nocturnes, cauchemars, ...
- Parasomnies - Dr LE BRIS - Médecin du sommeil Paris (ronflements-apnees.fr)
Les sujets atteints peuvent gémir, grogner ou émettre d'autres vocalisations nocturnes, pendant le sommeil paradoxal préférentiellement.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.