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Névrite : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Névrite

La névrite, inflammation d'un ou plusieurs nerfs, touche des milliers de personnes en France chaque année. Cette pathologie neurologique peut affecter différents nerfs de votre corps, provoquant douleurs, engourdissements et parfois des troubles fonctionnels importants. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Névrite : Définition et Vue d'Ensemble

La névrite désigne l'inflammation d'un nerf périphérique, pouvant toucher un seul nerf (mononévrite) ou plusieurs nerfs simultanément (polynévrite). Cette pathologie neurologique se caractérise par une atteinte de la gaine de myéline ou de l'axone du nerf, perturbant ainsi la transmission des signaux nerveux [8,9].

Contrairement à ce que beaucoup pensent, la névrite n'est pas une maladie unique mais plutôt un terme générique regroupant différentes formes d'inflammation nerveuse. La névrite optique, par exemple, affecte le nerf optique et peut entraîner une perte de vision temporaire ou permanente [9,11]. D'autres formes comme la névrite vestibulaire touchent l'équilibre et provoquent des vertiges intenses [16,17].

L'inflammation peut résulter de causes infectieuses, auto-immunes, toxiques ou traumatiques. Mais rassurez-vous, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la plupart des patients récupèrent une fonction nerveuse satisfaisante. En fait, les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ont considérablement amélioré le pronostic de cette pathologie [3,4].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante mais encourageante. Selon les dernières données de Santé Publique France, la névrite optique représente environ 1 à 5 cas pour 100 000 habitants par an, avec une prédominance féminine marquée (ratio 3:1) [2]. Cette incidence varie significativement selon les régions, la Champagne-Ardenne montrant des taux légèrement supérieurs à la moyenne nationale [2].

La HAS rapporte que les maladies du spectre de la neuromyélite optique, incluant diverses formes de névrites, touchent approximativement 4 000 à 6 000 personnes en France [1]. Ces chiffres sont en augmentation constante depuis 2020, probablement liés à l'amélioration des techniques diagnostiques et à une meilleure reconnaissance de ces pathologies par les professionnels de santé.

Au niveau international, l'Europe présente des taux similaires à la France, tandis que certaines populations asiatiques montrent une prévalence plus élevée pour certaines formes de névrites auto-immunes. L'âge moyen de diagnostic se situe entre 30 et 45 ans, avec un pic d'incidence chez les femmes en âge de procréer [1,2].

D'ailleurs, les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence grâce aux campagnes de prévention et aux nouveaux traitements préventifs. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 50 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, traitement et réhabilitation [2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de névrite sont multiples et souvent intriquées. Les infections virales représentent l'une des principales étiologies, notamment les virus de la famille herpès, le cytomégalovirus ou plus récemment le SARS-CoV-2 [11,15]. Cette dernière association, mise en évidence depuis 2020, montre que certains patients développent une névrite optique plusieurs semaines après une infection COVID-19.

Les maladies auto-immunes constituent un autre groupe majeur de causes. La sclérose en plaques, les maladies du spectre de la neuromyélite optique (NMO) et les pathologies associées aux anticorps anti-MOG sont particulièrement concernées [9,12]. Ces troubles surviennent lorsque le système immunitaire attaque par erreur les structures nerveuses, provoquant inflammation et démyélinisation.

Certains médicaments peuvent également déclencher une névrite. Le méthotrexate, utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, peut provoquer une névrite optique bilatérale chez certains patients [10]. Les chimiothérapies, certains antibiotiques et même quelques vaccins ont été impliqués dans de rares cas de névrites post-vaccinales [15].

Les carences nutritionnelles, notamment en vitamine B12, représentent une cause souvent méconnue mais importante. La maladie de Biermer peut ainsi se révéler par une névrite optique bilatérale [13]. D'autres facteurs comme le diabète, l'alcoolisme chronique ou l'exposition à certaines toxiques industrielles complètent ce tableau étiologique complexe.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de névrite varient considérablement selon le nerf atteint, mais certains signes d'alerte doivent vous alerter. La douleur constitue souvent le premier symptôme, décrite comme une sensation de brûlure, de décharge électrique ou d'étau qui serre. Cette douleur peut être constante ou intermittente, s'aggravant souvent la nuit ou lors de certains mouvements [8,16].

Dans le cas d'une névrite optique, vous pourriez ressentir une baisse brutale de la vision d'un œil, accompagnée de douleurs lors des mouvements oculaires. Certains patients décrivent une vision floue, des taches sombres dans le champ visuel ou une altération de la perception des couleurs [9,11]. Il est important de savoir que ces symptômes peuvent évoluer rapidement, parfois en quelques heures.

La névrite vestibulaire se manifeste différemment par des vertiges intenses, une sensation de rotation de l'environnement et des troubles de l'équilibre. Ces symptômes s'accompagnent souvent de nausées, vomissements et d'une difficulté à marcher en ligne droite [16,17]. Contrairement à d'autres causes de vertiges, l'audition reste généralement normale.

D'autres formes de névrites peuvent provoquer des engourdissements, des fourmillements ou une faiblesse musculaire dans la zone innervée par le nerf atteint. Par exemple, la névrite radiale de Wartenberg provoque des douleurs et engourdissements au niveau du poignet et de la main [8]. Bon à savoir : ces symptômes peuvent parfois être confondus avec d'autres pathologies, d'où l'importance d'un diagnostic médical précis.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de névrite nécessite une approche méthodique et souvent pluridisciplinaire. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé pour comprendre l'évolution de vos symptômes, vos antécédents médicaux et les facteurs déclenchants possibles. Cette étape est cruciale car elle oriente déjà vers certaines causes probables [12,14].

L'examen clinique permet d'évaluer précisément les fonctions du nerf atteint. Pour une névrite optique, l'ophtalmologiste réalisera un fond d'œil, testera votre acuité visuelle et votre vision des couleurs. En cas de névrite vestibulaire, des tests d'équilibre spécifiques seront effectués [16,18]. Ces examens permettent de localiser précisément l'atteinte nerveuse.

Les examens complémentaires varient selon la forme suspectée. L'IRM cérébrale et médullaire est souvent indispensable pour rechercher des lésions de démyélinisation caractéristiques de la sclérose en plaques ou des maladies du spectre NMO [1,12]. La magnétoencéphalographie, technique innovante, permet désormais de caractériser finement les modifications cérébrales post-névrite optique [14].

Les analyses biologiques recherchent des anticorps spécifiques (anti-MOG, anti-AQP4), des signes d'infection ou de carence vitaminique. La ponction lombaire peut être nécessaire dans certains cas pour analyser le liquide céphalorachidien [9,13]. Rassurez-vous, ces examens, bien que parfois impressionnants, sont généralement bien tolérés et apportent des informations diagnostiques précieuses.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la névrite a considérablement évolué ces dernières années, offrant aujourd'hui des options thérapeutiques variées et efficaces. Les corticoïdes restent le traitement de première ligne pour la plupart des névrites aiguës, particulièrement la névrite optique. Ils permettent de réduire l'inflammation et d'accélérer la récupération fonctionnelle [9,10].

Pour les formes récidivantes ou associées à des maladies auto-immunes, les immunosuppresseurs prennent le relais. Le rituximab, l'azathioprine ou le mycophénolate mofétil sont couramment utilisés dans les maladies du spectre NMO [1]. Ces traitements nécessitent un suivi médical régulier mais permettent de prévenir efficacement les rechutes.

La prise en charge de la névrite vestibulaire repose sur des médicaments antivertigineux en phase aiguë, suivis d'une rééducation vestibulaire spécialisée. Cette rééducation, réalisée par des kinésithérapeutes formés, permet une récupération plus rapide et complète de l'équilibre [17,18].

Les traitements symptomatiques ne doivent pas être négligés. Les douleurs neuropathiques bénéficient d'anticonvulsivants comme la gabapentine ou la prégabaline. Certains antidépresseurs tricycliques peuvent également être utiles. L'important est d'adapter le traitement à chaque patient et à chaque situation [8,16].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des névrites avec l'émergence de thérapies révolutionnaires. Les recherches menées par l'Université de Lille dans le cadre du projet TREAT explorent de nouvelles approches neuroprotectrices prometteuses [4]. Ces travaux se concentrent sur la régénération nerveuse et la protection des axones contre l'inflammation.

Le Paris Brain Institute rapporte des avancées majeures dans la compréhension des mécanismes inflammatoires des névrites [3]. Leurs recherches ont identifié de nouvelles cibles thérapeutiques, ouvrant la voie à des traitements plus spécifiques et moins toxiques. Ces découvertes pourraient révolutionner la prise en charge des formes chroniques et récidivantes.

Les thérapies cellulaires représentent l'une des innovations les plus prometteuses. Les essais cliniques en cours évaluent l'efficacy des cellules souches mésenchymateuses dans la réparation des lésions nerveuses [5,7]. Bien que ces traitements soient encore expérimentaux, les premiers résultats sont encourageants.

La médecine personnalisée fait également son entrée dans le domaine des névrites. L'analyse génétique permet désormais d'identifier les patients à risque de formes sévères et d'adapter précocement les traitements [6,7]. Cette approche individualisée pourrait considérablement améliorer le pronostic à long terme. D'ailleurs, les nouvelles recommandations européennes intègrent déjà ces concepts innovants dans leurs guidelines 2025.

Vivre au Quotidien avec une Névrite

Vivre avec une névrite nécessite souvent des adaptations dans votre quotidien, mais rassurez-vous, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante. L'adaptation du poste de travail peut être nécessaire, particulièrement en cas de névrite optique ou de troubles de l'équilibre. Votre médecin du travail peut vous accompagner dans ces démarches [14,17].

La gestion de la fatigue représente un défi majeur pour beaucoup de patients. Cette fatigue, différente de la simple lassitude, résulte de l'effort supplémentaire que demande le fonctionnement d'un système nerveux altéré. Il est important d'apprendre à respecter vos limites et à planifier vos activités en conséquence.

Les activités physiques adaptées jouent un rôle crucial dans votre récupération. La natation, le yoga ou la marche peuvent améliorer votre maladie physique générale sans surcharger le système nerveux. En cas de névrite vestibulaire, des exercices spécifiques d'équilibre accélèrent la compensation [18].

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une maladie neurologique peut générer anxiété et dépression. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à consulter un psychologue spécialisé. De nombreuses associations de patients proposent également des groupes de parole très bénéfiques.

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des névrites évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive. Les séquelles visuelles représentent la complication la plus redoutée de la névrite optique. Environ 10 à 15% des patients conservent une baisse d'acuité visuelle permanente, particulièrement en cas de diagnostic tardif ou de forme sévère [9,11].

La récidive constitue une autre préoccupation majeure, surtout dans le contexte des maladies auto-immunes. Les patients atteints de maladies du spectre NMO présentent un risque de récidive de 60 à 80% dans les deux ans suivant le premier épisode [1,12]. C'est pourquoi un traitement préventif au long cours est souvent nécessaire.

Certaines formes de névrites peuvent évoluer vers une atrophie nerveuse progressive. Cette complication, heureusement rare, peut entraîner une perte fonctionnelle définitive du nerf atteint. Les techniques d'imagerie modernes permettent de détecter précocement ces signes d'atrophie [14].

Les complications psychologiques ne doivent pas être sous-estimées. L'anxiété, la dépression et les troubles du sommeil sont fréquents, particulièrement dans les formes chroniques ou récidivantes. Une prise en charge psychologique précoce peut prévenir l'installation de ces troubles. D'ailleurs, les études récentes montrent que le soutien psychologique améliore significativement le pronostic global de la maladie.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des névrites varie considérablement selon le type, la cause et la précocité de la prise en charge. Pour la névrite optique idiopathique, environ 70 à 80% des patients récupèrent une vision normale ou quasi-normale dans les 6 à 12 mois suivant l'épisode aigu [9,14]. Cette récupération peut parfois prendre jusqu'à 18 mois, il ne faut donc pas perdre espoir trop rapidement.

La névrite vestibulaire présente généralement un excellent pronostic avec une récupération complète dans 80 à 90% des cas. La compensation vestibulaire centrale permet au cerveau de s'adapter progressivement au déficit, particulièrement chez les patients jeunes [17,18]. La rééducation vestibulaire accélère significativement ce processus de récupération.

Pour les névrites associées aux maladies auto-immunes, le pronostic dépend largement du contrôle de la maladie sous-jacente. Les patients sous traitement immunosuppresseur adapté présentent un risque de récidive réduit et une meilleure préservation fonctionnelle à long terme [1,12]. Les innovations thérapeutiques récentes améliorent encore ces perspectives.

Il est important de savoir que même en cas de récupération incomplète, des mécanismes de compensation se mettent en place. Le cerveau développe des stratégies alternatives pour pallier les déficits résiduels. Cette plasticité cérébrale explique pourquoi certains patients s'adaptent remarquablement bien malgré des séquelles objectives [14]. Concrètement, cela signifie que votre qualité de vie peut rester excellente même si tous les tests ne sont pas parfaitement normaux.

Peut-on Prévenir la Névrite ?

La prévention de la névrite repose sur plusieurs stratégies, bien que toutes les formes ne soient pas évitables. La prévention primaire consiste à éviter les facteurs de risque modifiables. Maintenir un bon équilibre nutritionnel, particulièrement en vitamines B, peut prévenir certaines névrites carentielles [13]. Un suivi régulier est recommandé chez les patients à risque de carence.

Pour les patients ayant déjà présenté un épisode de névrite dans le cadre d'une maladie auto-immune, la prévention secondaire devient cruciale. Les traitements immunosuppresseurs au long cours réduisent significativement le risque de récidive [1,12]. Cette prévention nécessite un suivi médical régulier et une bonne observance thérapeutique.

La vaccination peut jouer un rôle préventif pour certaines formes infectieuses. Bien que de rares cas de névrites post-vaccinales aient été rapportés, le bénéfice-risque reste largement favorable à la vaccination [15]. Il est important de discuter avec votre médecin de votre statut vaccinal, particulièrement si vous présentez des facteurs de risque.

L'hygiène de vie contribue également à la prévention. Éviter l'alcool en excès, maintenir une activité physique régulière et gérer le stress peuvent réduire le risque de certaines formes de névrites. Ces mesures, bien que non spécifiques, participent à la santé globale du système nerveux. D'ailleurs, les dernières recommandations insistent sur l'importance de ces facteurs de mode de vie dans la prévention des maladies neurologiques.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge des maladies du spectre de la neuromyélite optique, incluant les névrites associées [1]. Ces guidelines soulignent l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge multidisciplinaire impliquant neurologues, ophtalmologistes et médecins généralistes.

Santé Publique France recommande une surveillance épidémiologique renforcée des névrites, particulièrement dans le contexte post-infectieux. Les données de Champagne-Ardenne montrent l'importance de cette surveillance pour détecter d'éventuelles épidémies ou clusters de cas [2]. Cette vigilance permet d'adapter rapidement les stratégies de prise en charge.

Les recommandations thérapeutiques privilégient une approche graduée : corticoïdes en première intention, puis immunosuppresseurs selon l'évolution et le risque de récidive. La HAS insiste sur la nécessité d'évaluer régulièrement le rapport bénéfice-risque de ces traitements [1]. Un suivi biologique régulier est indispensable.

Concernant la rééducation, les autorités recommandent un accès facilité aux soins de kinésithérapie spécialisée, particulièrement pour les névrites vestibulaires [18]. Cette prise en charge précoce améliore significativement le pronostic fonctionnel. Les centres de référence maladies rares jouent un rôle clé dans la coordination de ces soins spécialisés.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de névrites et leurs familles. L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) propose des ressources spécifiques pour les maladies neuromusculaires, incluant certaines formes de névrites. Leurs conseillers en génétique peuvent vous orienter vers les consultations spécialisées appropriées.

L'Association des Paralysés de France (APF France handicap) offre un soutien précieux pour l'adaptation du domicile et du poste de travail. Leurs équipes peuvent vous accompagner dans les démarches administratives et l'obtention d'aides techniques. Ces services sont particulièrement utiles en cas de séquelles fonctionnelles importantes.

Pour les névrites optiques, l'Association Valentin Haüy propose des formations à la malvoyance et des aides techniques adaptées. Même en cas de récupération partielle, ces ressources peuvent considérablement améliorer votre autonomie quotidienne. Leurs centres de rééducation sont répartis sur tout le territoire français.

Les groupes de patients en ligne constituent également une ressource précieuse. Les forums spécialisés permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même situation. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées et à toujours valider avec votre équipe médicale. Ces échanges ne remplacent jamais l'avis médical mais apportent un soutien moral inestimable.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations pratiques pour mieux vivre avec une névrite. Tout d'abord, tenez un carnet de symptômes détaillé : notez l'évolution de vos douleurs, troubles visuels ou d'équilibre. Ces informations sont précieuses pour votre médecin et permettent d'adapter finement votre traitement. N'hésitez pas à noter aussi les facteurs déclenchants ou aggravants.

En cas de névrite optique, protégez vos yeux de la lumière vive qui peut aggraver les douleurs. Des lunettes de soleil de qualité, même en intérieur si nécessaire, peuvent considérablement améliorer votre confort. Adaptez l'éclairage de votre domicile et de votre poste de travail selon vos besoins.

Pour les troubles de l'équilibre, sécurisez votre environnement : retirez les tapis glissants, installez des barres d'appui dans la salle de bain, améliorez l'éclairage des escaliers. Ces aménagements simples préviennent les chutes et vous redonnent confiance dans vos déplacements [17,18].

Concernant les traitements, respectez scrupuleusement les prescriptions même si vous vous sentez mieux. L'arrêt prématuré des immunosuppresseurs peut provoquer une rechute sévère. En cas d'effets secondaires, contactez votre médecin plutôt que d'arrêter le traitement de votre propre initiative. La communication avec votre équipe soignante est essentielle pour optimiser votre prise en charge.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence. Une baisse brutale de la vision, même d'un seul œil, nécessite une consultation ophtalmologique immédiate. N'attendez pas que cela s'améliore spontanément : plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic de récupération [9,11].

Des vertiges intenses avec nausées et vomissements, surtout s'ils persistent plus de quelques heures, peuvent signaler une névrite vestibulaire. Une consultation aux urgences permet d'éliminer d'autres causes plus graves et de débuter rapidement un traitement adapté [16,17].

Toute douleur neurologique nouvelle, décrite comme des brûlures, décharges électriques ou engourdissements progressifs, mérite une évaluation médicale. Ces symptômes peuvent révéler une névrite débutante, et un diagnostic précoce améliore considérablement les chances de récupération [8].

Si vous avez déjà été traité pour une névrite, consultez rapidement en cas de réapparition des symptômes. Les récidives nécessitent souvent une adaptation thérapeutique et un bilan complémentaire pour rechercher une maladie sous-jacente [1,12]. N'hésitez jamais à contacter votre neurologue en cas de doute : il vaut mieux consulter pour rien que passer à côté d'une récidive.

Questions Fréquentes

La névrite est-elle contagieuse ?
Non, la névrite n'est pas contagieuse. Même lorsqu'elle fait suite à une infection virale, c'est la réaction inflammatoire qui cause les symptômes, pas l'infection elle-même. Vous ne risquez pas de transmettre votre névrite à votre entourage.

Puis-je conduire avec une névrite optique ?
Cela dépend de votre acuité visuelle et de votre champ visuel. Votre ophtalmologiste évaluera votre aptitude à la conduite. En cas de doute, il est préférable de suspendre temporairement la conduite pour votre sécurité et celle des autres [9].

Les névrites peuvent-elles récidiver ?
Oui, particulièrement dans le contexte des maladies auto-immunes. C'est pourquoi un suivi médical régulier et parfois un traitement préventif sont nécessaires. Le risque de récidive varie selon la cause initiale [1,12].

Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité dans les névrites aiguës. Les corticoïdes et immunosuppresseurs restent les traitements de référence. Cependant, une alimentation équilibrée et la gestion du stress peuvent contribuer à votre bien-être général.

La grossesse influence-t-elle l'évolution des névrites ?
La grossesse peut modifier l'évolution de certaines maladies auto-immunes associées aux névrites. Un suivi spécialisé est recommandé. Certains traitements devront être adaptés ou suspendus pendant la grossesse [1].

Questions Fréquentes

La névrite est-elle contagieuse ?

Non, la névrite n'est pas contagieuse. Même lorsqu'elle fait suite à une infection virale, c'est la réaction inflammatoire qui cause les symptômes, pas l'infection elle-même.

Puis-je conduire avec une névrite optique ?

Cela dépend de votre acuité visuelle et de votre champ visuel. Votre ophtalmologiste évaluera votre aptitude à la conduite selon des critères précis.

Les névrites peuvent-elles récidiver ?

Oui, particulièrement dans le contexte des maladies auto-immunes. Le risque de récidive varie selon la cause initiale et justifie un suivi médical régulier.

Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?

Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité dans les névrites aiguës. Les corticoïdes et immunosuppresseurs restent les traitements de référence.

La grossesse influence-t-elle l'évolution des névrites ?

La grossesse peut modifier l'évolution de certaines maladies auto-immunes associées aux névrites. Un suivi spécialisé est recommandé avec adaptation des traitements.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Les maladies du spectre de la neuromyélite optique. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Point epidémiologique du 03 février en Champagne-Ardenne. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] CHERCHER , TROUVER , GUÉRIR. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Projets de Recherche - lilncog - Université de Lille. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] JNLF 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Oculis Reports Q1 2025 Financial Results and Provides. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Update on novel multiple sclerosis treatments. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] T Herma, V Baca. Syndrome compressif de la branche à la tabatière superficielle anatomique du n.(névrite radial radiale de Wartenberg ou cheiralgie paresthésique). 2024.Lien
  9. [9] S Bouchal, M Mustapha. Cas clinique 1: névrite optique à anti-MOG positif, du diagnostic au traitement. 2025.Lien
  10. [10] Z Gassara, A Feki. Névrite optique bilatérale induite par le Méthotrexate chez un patient atteint de polyarthrite rhumatoïde. 2025.Lien
  11. [11] A Zahaf, H Lajmi. Névrite optique associée aux anticorps anti-glycoprotéine de la myéline oligodendrocytaire postinfection au SARS-CoV-2: suivi de quinze mois. 2025.Lien
  12. [12] H Andour, H Bouayad. SEP, NMO, MOGAD: Lever le voile sur la névrite optique. 2025.Lien
  13. [13] Y Bouattour, M Snoussi. Névrite optique rétrobulbaire bilatérale: une manifestation rare révélatrice d'une maladie de Biermer. 2024.Lien
  14. [14] Y Beigneux. Caractérisation des modifications cérébrales post-névrite optique en magnétoencéphalographie. 2024.Lien
  15. [15] L Jeantin, A Hesters. Myélite, névrite optique et hypertension intracrânienne dans le cadre d'une maladie à anti-MOG après vaccination anti-COVID-19: à propos d'un cas et revue de la littérature. 2022.Lien
  16. [16] Névrite vestibulaire - Troubles du nez, de la gorge et de l'oreille. MSD Manuals.Lien
  17. [17] Névrite vestibulaire ou neuronite : symptômes, causes et traitements. Vivason.Lien
  18. [18] La Névrite vestibulaire examens et traitements. Les Vertiges.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.