Néphrose lipoïdique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

La néphrose lipoïdique, également appelée maladie à lésions minimes, représente la forme la plus fréquente de syndrome néphrotique chez l'enfant [6,12]. Cette pathologie rénale touche principalement les glomérules, ces petits filtres des reins responsables de l'épuration du sang. Bien que son nom puisse inquiéter, cette maladie présente généralement un pronostic favorable avec des traitements efficaces [13]. En France, elle concerne environ 2 à 3 enfants sur 100 000 chaque année [6]. Comprendre cette pathologie permet de mieux l'appréhender et d'optimiser sa prise en charge.

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Néphrose lipoïdique : Définition et Vue d'Ensemble
La néphrose lipoïdique constitue une maladie rénale caractérisée par des lésions microscopiques des glomérules [12,13]. Ces structures filtrent normalement le sang pour éliminer les déchets tout en retenant les protéines essentielles. Mais dans cette pathologie, les glomérules deviennent perméables et laissent s'échapper les protéines dans les urines [14].
Cette fuite protéique massive provoque ce qu'on appelle un syndrome néphrotique. Concrètement, cela se traduit par une diminution des protéines dans le sang et leur accumulation dans les urines [6]. L'organisme réagit alors en retenant l'eau et le sel, causant des œdèmes caractéristiques [12].
D'ailleurs, le terme "lipoïdique" fait référence à l'aspect particulier des cellules rénales observées au microscope. Ces cellules accumulent des gouttelettes lipidiques, d'où cette dénomination historique [14]. Heureusement, malgré son nom complexe, cette maladie répond généralement bien aux traitements [13].
Il faut savoir que la néphrose lipoïdique représente environ 80% des syndromes néphrotiques de l'enfant [6]. Chez l'adulte, elle reste moins fréquente mais peut survenir à tout âge [12]. L'important à retenir : cette pathologie, bien que préoccupante, offre des perspectives thérapeutiques encourageantes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la néphrose lipoïdique touche principalement les enfants avec une incidence de 2 à 3 cas pour 100 000 enfants par an [6]. Cette pathologie présente un pic de fréquence entre 2 et 6 ans, avec une prédominance masculine notable dans cette tranche d'âge [6,12].
Les données épidémiologiques récentes montrent une stabilité de l'incidence sur les dix dernières années. Cependant, on observe une amélioration significative du pronostic grâce aux avancées thérapeutiques [4]. D'ailleurs, le taux de rémission complète atteint désormais 90% chez l'enfant avec les protocoles actuels [6].
Au niveau européen, la France présente des chiffres comparables à ses voisins. L'Allemagne et le Royaume-Uni rapportent des incidences similaires, oscillant entre 1,5 et 3 cas pour 100 000 enfants [2]. Cette homogénéité suggère des facteurs génétiques et environnementaux partagés.
Chez l'adulte, la situation diffère considérablement. La néphrose lipoïdique ne représente que 10 à 15% des syndromes néphrotiques adultes [12]. L'incidence annuelle chez l'adulte reste faible, estimée à 0,5 cas pour 100 000 habitants [12]. Mais attention, le diagnostic peut être plus complexe et le pronostic moins favorable qu'en pédiatrie.
Les Causes et Facteurs de Risque
La néphrose lipoïdique reste largement idiopathique, c'est-à-dire de cause inconnue dans la majorité des cas [6,12]. Cette réalité peut frustrer patients et familles, mais elle reflète la complexité de cette pathologie rénale. Les recherches actuelles explorent plusieurs pistes pour comprendre ses mécanismes [1].
Certains facteurs semblent néanmoins favoriser son apparition. Les infections virales, notamment les infections respiratoires hautes, peuvent déclencher la maladie chez des enfants prédisposés [6]. De même, les vaccinations récentes ont parfois été associées au déclenchement, sans qu'un lien causal soit formellement établi [12].
L'hérédité joue un rôle modeste mais réel. Environ 5% des cas présentent une forme familiale, suggérant une composante génétique [6]. Les mutations de certains gènes impliqués dans la fonction glomérulaire ont été identifiées, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques [1,2].
D'un autre côté, certains médicaments peuvent induire une néphrose lipoïdique secondaire. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, utilisés de façon prolongée, constituent le principal facteur médicamenteux [12]. Heureusement, l'arrêt du médicament responsable permet souvent une récupération complète.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les œdèmes constituent le symptôme le plus visible et préoccupant de la néphrose lipoïdique [6,12]. Ils apparaissent d'abord autour des yeux, particulièrement le matin au réveil. Cette localisation initiale s'explique par la position allongée nocturne qui favorise l'accumulation de liquide dans les tissus faciaux [13].
Progressivement, ces gonflements s'étendent aux chevilles, aux jambes, puis peuvent envahir tout le corps. Dans les formes sévères, l'accumulation de liquide dans l'abdomen provoque une ascite, donnant un aspect de ventre gonflé [12]. Certains enfants développent même un épanchement pleural, rendant la respiration difficile [6].
Mais d'autres signes doivent alerter les parents. Les urines mousseuses témoignent de la présence massive de protéines [13,14]. Cette mousse persiste même après avoir tiré la chasse d'eau, contrairement à la mousse normale qui disparaît rapidement. L'urine peut également présenter une couleur plus foncée [12].
L'état général de l'enfant se dégrade souvent. Fatigue, perte d'appétit et irritabilité accompagnent fréquemment la maladie [6]. Certains enfants présentent des douleurs abdominales liées à l'ascite. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais rassurez-vous : un diagnostic précoce permet une prise en charge optimale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de néphrose lipoïdique débute par un examen clinique minutieux [6,12]. Votre médecin recherchera les œdèmes caractéristiques et évaluera leur étendue. Il palpera l'abdomen pour détecter une éventuelle ascite et auscultera les poumons pour éliminer un épanchement pleural [12].
Les analyses d'urine constituent l'examen clé du diagnostic [8,13]. La bandelette urinaire révèle immédiatement la présence massive de protéines. Mais c'est la protéinurie des 24 heures qui quantifie précisément cette fuite protéique [12]. Chez l'enfant, on considère qu'une protéinurie supérieure à 40 mg/m²/heure signe le syndrome néphrotique [6].
Parallèlement, le bilan sanguin confirme le diagnostic en montrant une hypoprotidémie [12,13]. Le taux d'albumine, principale protéine du sang, chute en dessous de 25 g/L. Cette baisse explique la formation des œdèmes par modification de la pression oncotique [8]. D'autres paramètres sont également perturbés : élévation du cholestérol et parfois insuffisance rénale modérée [12].
Dans certains cas, une biopsie rénale s'avère nécessaire [12]. Elle permet de confirmer les lésions minimes caractéristiques et d'éliminer d'autres pathologies glomérulaires. Cependant, chez l'enfant présentant un tableau typique, on privilégie souvent un traitement d'épreuve avant d'envisager cet examen invasif [6].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Les corticoïdes représentent le traitement de première ligne de la néphrose lipoïdique [6,12]. La prednisolone, administrée à forte dose initiale, permet d'obtenir une rémission chez 90% des enfants [6]. Ce traitement suit un protocole précis : 60 mg/m² par jour pendant 4 à 6 semaines, puis décroissance progressive sur plusieurs mois [6].
Mais attention, les corticoïdes ne sont pas dénués d'effets secondaires. Prise de poids, troubles de l'humeur, retard de croissance et fragilité osseuse peuvent survenir [12]. C'est pourquoi la surveillance médicale reste essentielle tout au long du traitement. Heureusement, ces effets sont généralement réversibles à l'arrêt [6].
En cas de corticorésistance ou de rechutes fréquentes, d'autres médicaments entrent en jeu [12]. Le cyclophosphamide, immunosuppresseur puissant, peut induire une rémission durable [6]. Les inhibiteurs de la calcineurine comme la ciclosporine offrent une alternative intéressante, particulièrement chez l'adulte [12].
Le rituximab, anticorps monoclonal, révolutionne la prise en charge des formes difficiles [6]. Ce médicament, initialement développé contre certains cancers, montre une efficacité remarquable dans les néphropathies glomérulaires [2]. Son utilisation reste cependant réservée aux centres spécialisés et aux cas complexes.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur la néphrose lipoïdique avec l'émergence de nouvelles molécules prometteuses [1]. Le SAR-442970, actuellement en phase d'essais cliniques, cible spécifiquement les mécanismes inflammatoires impliqués dans la pathologie [1]. Cette approche innovante pourrait révolutionner la prise en charge des formes résistantes.
Les recherches récentes se concentrent également sur la compréhension des mécanismes moléculaires [2]. L'identification de nouvelles voies de signalisation ouvre des perspectives thérapeutiques inédites. D'ailleurs, plusieurs équipes françaises participent activement à ces programmes de recherche internationaux [3].
L'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris coordonne actuellement plusieurs essais cliniques prometteurs [3]. Ces études évaluent notamment l'efficacité de thérapies ciblées sur les podocytes, cellules clés des glomérules rénaux. Les premiers résultats, attendus fin 2025, pourraient modifier les recommandations thérapeutiques [2,3].
Parallèlement, les approches de médecine personnalisée se développent. L'analyse du profil génétique des patients permet d'adapter le traitement selon les caractéristiques individuelles [1,2]. Cette stratégie pourrait améliorer l'efficacité tout en réduisant les effets secondaires. Concrètement, nous nous dirigeons vers une prise en charge sur mesure de chaque patient.
Vivre au Quotidien avec Néphrose lipoïdique
Vivre avec une néphrose lipoïdique nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas empêcher une vie normale [6,12]. L'alimentation joue un rôle crucial dans la gestion de la maladie. Il est recommandé de limiter les apports en sel pour réduire la rétention d'eau et contrôler les œdèmes [12].
L'activité physique reste possible et même bénéfique, mais doit être adaptée selon les phases de la maladie [6]. Pendant les poussées avec œdèmes importants, le repos s'impose. En revanche, lors des phases de rémission, une activité physique régulière contribue au bien-être général et au maintien de la masse musculaire [12].
La surveillance médicale régulière constitue un pilier essentiel du suivi [6]. Les consultations permettent de détecter précocement les rechutes et d'adapter le traitement. Les parents apprennent rapidement à reconnaître les signes d'alerte : réapparition des œdèmes, urines mousseuses, fatigue inhabituelle [12].
D'un point de vue psychologique, l'accompagnement de l'enfant et de sa famille s'avère primordial. Les modifications physiques liées aux corticoïdes peuvent affecter l'estime de soi [6]. Heureusement, des associations de patients offrent un soutien précieux et permettent l'échange d'expériences entre familles concernées.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne, la néphrose lipoïdique peut parfois se compliquer [6,12]. Les infections représentent la complication la plus fréquente et la plus redoutable. La diminution des immunoglobulines dans le sang fragilise les défenses immunitaires, favorisant les infections bactériennes sévères [12].
La péritonite primitive constitue l'infection la plus grave [6]. Elle survient particulièrement chez les enfants présentant une ascite importante. Les signes d'alerte incluent fièvre, douleurs abdominales intenses et altération de l'état général. Cette complication nécessite une hospitalisation urgente et un traitement antibiotique intraveineux [12].
Les complications thromboemboliques restent rares mais préoccupantes [12]. L'augmentation de certains facteurs de coagulation prédispose à la formation de caillots sanguins. Ces thromboses peuvent toucher les veines profondes des membres ou, plus rarement, les artères pulmonaires [6].
D'ailleurs, l'insuffisance rénale aiguë peut survenir dans les formes sévères [12]. Elle résulte généralement de la déshydratation liée aux œdèmes massifs ou de l'utilisation de certains médicaments. Heureusement, cette complication reste réversible avec une prise en charge adaptée. L'important : une surveillance médicale régulière permet de prévenir ou de détecter précocement ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la néphrose lipoïdique s'avère globalement excellent, particulièrement chez l'enfant [6,12]. Plus de 90% des enfants atteignent une rémission complète avec le traitement initial par corticoïdes [6]. Cette rémission se caractérise par la disparition des œdèmes et la normalisation de la protéinurie [12].
Cependant, les rechutes restent fréquentes et concernent environ 60% des patients [6]. Ces rechutes surviennent généralement dans les deux premières années suivant le diagnostic initial. Heureusement, elles répondent habituellement bien à la reprise du traitement corticoïde [12].
À long terme, la fonction rénale reste préservée dans l'immense majorité des cas [6,12]. Moins de 5% des patients développent une insuffisance rénale chronique. Cette évolution favorable distingue la néphrose lipoïdique d'autres pathologies glomérulaires plus sévères [12].
Chez l'adulte, le pronostic demeure favorable mais légèrement moins optimal qu'en pédiatrie [12]. La réponse aux corticoïdes peut être plus lente et les rechutes plus fréquentes. Néanmoins, avec les traitements actuels, la grande majorité des patients adultes maintiennent une qualité de vie satisfaisante [2]. L'essentiel : un suivi médical régulier permet d'optimiser le pronostic à long terme.
Peut-on Prévenir Néphrose lipoïdique ?
La prévention primaire de la néphrose lipoïdique reste limitée en raison de sa nature largement idiopathique [6,12]. Puisque les causes exactes demeurent inconnues dans la majorité des cas, il n'existe pas de mesures préventives spécifiques établies [12].
Néanmoins, certaines précautions peuvent réduire le risque de déclenchement chez les personnes prédisposées [6]. Éviter l'usage prolongé d'anti-inflammatoires non stéroïdiens constitue une mesure simple mais importante [12]. Ces médicaments peuvent induire une néphropathie glomérulaire chez certains individus sensibles.
La prévention des infections revêt une importance particulière [6]. Les infections virales, notamment respiratoires, peuvent déclencher la maladie ou provoquer des rechutes. Une hygiène rigoureuse, la vaccination selon le calendrier officiel et l'évitement des contacts avec des personnes malades constituent des mesures de bon sens [12].
Pour les patients déjà atteints, la prévention secondaire vise à éviter les rechutes [6]. Cela passe par le respect scrupuleux du traitement prescrit, même en période de rémission. D'ailleurs, l'arrêt brutal des corticoïdes expose à un risque de rechute précoce [12]. La surveillance médicale régulière permet d'adapter le traitement et de prévenir les complications.
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations françaises pour la prise en charge de la néphrose lipoïdique s'appuient sur les données les plus récentes de la littérature médicale [6]. La Société de Néphrologie Pédiatrique a publié en 2024 des guidelines actualisées intégrant les innovations thérapeutiques [6].
Ces recommandations préconisent un traitement initial standardisé par prednisolone à la dose de 60 mg/m²/jour pendant 4 à 6 semaines [6]. Cette approche permet d'obtenir une rémission chez la grande majorité des enfants. La décroissance doit ensuite être progressive sur 3 à 6 mois selon la réponse clinique [6].
Pour les formes corticorésistantes, les recommandations évoluent avec l'arrivée de nouvelles molécules [2]. Le rituximab trouve désormais sa place dans l'arsenal thérapeutique des centres spécialisés [6]. Les essais cliniques en cours pourraient modifier ces recommandations dans les prochaines années [1,3].
L'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris coordonne la mise en œuvre de ces recommandations au niveau national [3]. Des protocoles de recherche clinique permettent aux patients d'accéder aux traitements innovants [1,2]. Cette organisation garantit une prise en charge optimale sur l'ensemble du territoire français.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de néphrose lipoïdique et leurs familles en France [4]. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif que psychologique. Elles organisent régulièrement des rencontres permettant l'échange d'expériences entre familles concernées.
L'Association pour l'Information et la Recherche sur les maladies rénales Génétiques (AIRG) constitue une ressource majeure. Elle propose des brochures d'information, des conférences médicales et un accompagnement personnalisé des familles. Son site internet regorge d'informations actualisées sur les avancées thérapeutiques [4].
Les centres de référence des maladies rénales rares offrent une expertise spécialisée [3]. Ces structures, labellisées par les autorités de santé, garantissent une prise en charge optimale des formes complexes. Ils participent également aux programmes de recherche clinique et donnent accès aux traitements innovants [1,2].
D'ailleurs, les réseaux sociaux permettent aujourd'hui aux familles de se connecter et de partager leurs expériences. Des groupes Facebook dédiés offrent un espace d'échange bienveillant, même si les informations médicales doivent toujours être validées par un professionnel de santé. L'important : ne pas rester isolé face à la maladie.
Nos Conseils Pratiques
Gérer au quotidien une néphrose lipoïdique nécessite quelques adaptations simples mais importantes [6,12]. Tenez un carnet de suivi notant l'évolution des œdèmes, la couleur des urines et l'état général. Cette documentation aide votre médecin à adapter le traitement et à détecter précocement les rechutes [12].
Côté alimentation, privilégiez une alimentation pauvre en sel sans pour autant la rendre insipide [12]. Utilisez des herbes aromatiques, des épices et du citron pour rehausser les saveurs. Évitez les plats préparés industriels, souvent riches en sodium caché. Une diététicienne peut vous aider à élaborer des menus équilibrés et savoureux [6].
L'observance thérapeutique constitue un élément clé du succès [6]. Ne modifiez jamais les doses de corticoïdes sans avis médical, même si votre enfant va mieux. L'arrêt brutal expose à un risque de rechute sévère. Utilisez un pilulier pour éviter les oublis et programmez des rappels sur votre téléphone [12].
Enfin, maintenez une communication ouverte avec l'équipe médicale [6]. N'hésitez pas à poser toutes vos questions, même celles qui vous paraissent anodines. Signalez rapidement tout changement dans l'état de votre enfant. Cette collaboration étroite optimise la prise en charge et rassure toute la famille.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte nécessitent une consultation médicale urgente chez un patient atteint de néphrose lipoïdique [6,12]. La réapparition ou l'aggravation brutale des œdèmes, particulièrement au niveau du visage, doit faire suspecter une rechute [12].
La fièvre constitue un motif de consultation immédiate [6]. Chez ces patients immunodéprimés par la maladie et les traitements, toute infection peut rapidement s'aggraver. N'attendez pas que la température monte très haut : consultez dès les premiers signes fébriles [12].
Les douleurs abdominales intenses, surtout si elles s'accompagnent de fièvre et de vomissements, peuvent signaler une péritonite [6]. Cette complication grave nécessite une prise en charge hospitalière urgente. De même, des difficultés respiratoires peuvent témoigner d'un épanchement pleural [12].
D'ailleurs, tout changement dans les urines mérite attention : urines très mousseuses, coloration anormale, diminution du volume urinaire [12,13]. Ces modifications peuvent annoncer une rechute ou une complication. En cas de doute, il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'un problème sérieux [6]. Votre médecin préfère être sollicité inutilement plutôt que de découvrir tardivement une complication.
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il faire du sport avec une néphrose lipoïdique ?Oui, l'activité physique reste possible et même recommandée en dehors des poussées [6]. Pendant les phases de rémission, votre enfant peut pratiquer la plupart des sports. Évitez simplement les activités très intenses pendant les traitements par corticoïdes qui fragilisent les os [12].
Les corticoïdes vont-ils faire grossir mon enfant définitivement ?
La prise de poids liée aux corticoïdes est généralement réversible [6]. Elle résulte de la rétention d'eau et de l'augmentation de l'appétit. Après l'arrêt du traitement, le poids se normalise progressivement sur plusieurs mois [12].
Faut-il éviter les vaccins ?
Non, la vaccination reste importante, mais certaines précautions s'imposent [6]. Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués pendant les traitements immunosuppresseurs. Discutez du calendrier vaccinal avec votre médecin qui adaptera les recommandations [12].
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Dans 95% des cas, la néphrose lipoïdique n'est pas héréditaire [6]. Seules quelques formes familiales rares ont été décrites. Le risque pour les frères et sœurs reste donc très faible [12].
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il faire du sport avec une néphrose lipoïdique ?
Oui, l'activité physique reste possible et même recommandée en dehors des poussées. Pendant les phases de rémission, votre enfant peut pratiquer la plupart des sports. Évitez simplement les activités très intenses pendant les traitements par corticoïdes.
Les corticoïdes vont-ils faire grossir mon enfant définitivement ?
La prise de poids liée aux corticoïdes est généralement réversible. Elle résulte de la rétention d'eau et de l'augmentation de l'appétit. Après l'arrêt du traitement, le poids se normalise progressivement.
Faut-il éviter les vaccins ?
Non, la vaccination reste importante, mais certaines précautions s'imposent. Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués pendant les traitements immunosuppresseurs. Discutez du calendrier vaccinal avec votre médecin.
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Dans 95% des cas, la néphrose lipoïdique n'est pas héréditaire. Seules quelques formes familiales rares ont été décrites. Le risque pour les frères et sœurs reste donc très faible.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] SAR-442970 Drug Profile. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Primary glomerular diseases and long-term adverse outcomes. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Organization | Assistance Publique - Hôpitaux de Paris. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] C Loirat, A Bensman. Histoire de la néphrologie pédiatrique en France. 2023Lien
- [6] GB Ansari, K Bouayed. Le syndrome néphrotique idiopathique de L'enfant: Mise à jour Et Conduite Pratique. 2024Lien
- [8] R Caquet. Examens de laboratoire en pratique médicale courante. 2022Lien
- [12] Maladie à lésions minimes - Troubles génito-urinaires. MSD ManualsLien
- [13] Néphrose lipoïdique de l'enfant : Maladies glomérulaires. LissaLien
- [14] Néphrose ou néphrose lipoïdique ou syndrome. Larousse MédicalLien
Publications scientifiques
- Histoire de la néphrologie pédiatrique en France (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Petite histoire de la naissance de la néphrologie clinique de l'Université libre de Bruxelles au CHU Brugmann [PDF]
- Le syndrome néphrotique idiopathique de L'enfant: Mise à jour Et Conduite Pratique (2024)
- [PDF][PDF] Thérapie fœtale: Mythe ou réalité (2022)[PDF]
- [LIVRE][B] Examens de laboratoire en pratique médicale courante: Dépistage et analyse du Covid inclus (2022)2 citations
Ressources web
- Maladie à lésions minimes - Troubles génito-urinaires (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur les signes cliniques ou la biopsie rénale. Le traitement repose sur les corticostéroïdes ou, en l'absence de réponse, sur le ...
- Néphrose lipoïdique de l'enfant : Maladies glomérulaires ... (lissa.fr)
Plusieurs complications liées au syndrome néphrotique peuvent survenir : infections en particulier bactériennes, accidents thrombo-emboliques, hypovolémie avec ...
- néphrose ou néphrose lipoïdique ou syndrome ... (larousse.fr)
Le début est généralement brutal : apparition d'œdèmes diffus sous la peau ou les membranes séreuses (épanchements pleuraux, péritonéaux ou péricardiques).
- Les syndromes néphrotiques - Symptômes et traitement (doctissimo.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.