Mycoses : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les mycoses touchent des millions de personnes en France chaque année. Ces infections fongiques, souvent bénignes mais parfois complexes, nécessitent une prise en charge adaptée. Découvrez les dernières avancées 2025 en matière de diagnostic et de traitement, ainsi que nos conseils pour mieux vivre avec ces pathologies.

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Mycoses : Définition et Vue d'Ensemble
Les mycoses sont des infections causées par des champignons microscopiques. Ces pathologies peuvent affecter la peau, les muqueuses, les ongles ou même les organes internes [15,16]. Contrairement aux idées reçues, il ne s'agit pas d'un simple problème d'hygiène.
En fait, nous cohabitons naturellement avec de nombreux champignons. Mais parfois, l'équilibre se rompt. Votre système immunitaire s'affaiblit, l'environnement change, et ces micro-organismes prolifèrent [17]. C'est alors que les symptômes apparaissent.
Il existe plusieurs types de mycoses. Les plus courantes sont les mycoses superficielles, qui touchent la peau et les phanères. D'autres, plus rares mais plus graves, peuvent affecter les poumons ou d'autres organes internes [7,8]. Heureusement, la plupart des mycoses se soignent bien aujourd'hui.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données de Santé Publique France révèlent une réalité préoccupante : les infections fongiques sont en constante augmentation [1]. En 2024, on estime que 15 à 20% de la population française développe au moins une mycose par an. C'est considérable !
Les mycoses vaginales représentent 75% des consultations gynécologiques liées aux infections [1]. Trois femmes sur quatre en souffriront au moins une fois dans leur vie. Chez les hommes, les mycoses cutanées dominent, particulièrement au niveau des pieds.
Mais ce qui inquiète vraiment les spécialistes, c'est l'émergence des mycoses invasives. Le CHU de Lyon rapporte une augmentation de 300% des cas graves en dix ans [2]. Cette explosion s'explique par plusieurs facteurs : vieillissement de la population, traitements immunosuppresseurs plus fréquents, résistance croissante aux antifongiques.
Au niveau mondial, les mycoses causent plus de 1,5 million de décès annuels [10]. C'est plus que la tuberculose ! En Europe, la France se situe dans la moyenne, avec des variations régionales notables. Le Sud-Est enregistre davantage de cas, probablement en raison du climat plus humide.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre pourquoi les mycoses surviennent, c'est déjà un grand pas vers la prévention. Les champignons responsables vivent souvent en harmonie avec nous. Mais certaines situations rompent cet équilibre délicat [9].
Le système immunitaire affaibli constitue le premier facteur de risque. Diabète, traitements anticancéreux, corticothérapie prolongée : autant de situations qui favorisent les infections fongiques [4]. D'ailleurs, les patients immunodéprimés développent souvent des mycoses plus graves et récidivantes.
L'environnement joue aussi un rôle crucial. Humidité excessive, chaleur, macération : les champignons adorent ces maladies [16]. C'est pourquoi les mycoses des pieds sont si fréquentes chez les sportifs. Les vestiaires, piscines et saunas constituent de véritables réservoirs à champignons.
Certains médicaments augmentent également le risque. Les antibiotiques, en détruisant la flore bactérienne protectrice, laissent le champ libre aux champignons [1]. La pilule contraceptive peut aussi favoriser les mycoses vaginales chez certaines femmes sensibles.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des mycoses varient énormément selon leur localisation. Mais rassurez-vous, ils sont généralement assez caractéristiques pour alerter [15,17]. Apprenons à les reconnaître ensemble.
Pour les mycoses cutanées, les signes sont souvent visibles. Rougeurs, desquamation, démangeaisons intenses : voilà le trio classique. La peau peut aussi présenter des fissures douloureuses, particulièrement entre les orteils. Parfois, de petites vésicules apparaissent et se rompent, laissant des zones suintantes.
Les mycoses vaginales se manifestent différemment. Démangeaisons vulvaires, pertes blanches épaisses "en lait caillé", brûlures lors des rapports : ces symptômes sont très évocateurs [15]. Certaines femmes ressentent aussi des douleurs en urinant.
Quant aux mycoses des ongles, elles évoluent plus lentement. L'ongle s'épaissit, jaunit, devient friable. Il peut se décoller du lit unguéal. C'est moins spectaculaire qu'une mycose cutanée, mais tout aussi gênant au quotidien.
Attention cependant : certaines mycoses profondes peuvent rester silencieuses longtemps [7]. Fièvre persistante, toux chronique, fatigue inexpliquée chez une personne fragile doivent faire penser à cette possibilité.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des mycoses a considérablement évolué ces dernières années. Fini le temps où l'on se contentait de l'aspect clinique ! Aujourd'hui, les médecins disposent d'outils précis pour identifier le champignon responsable [8,11].
Tout commence par l'examen clinique. Votre médecin observe attentivement les lésions, leur aspect, leur localisation. Il vous questionne sur vos antécédents, vos traitements en cours, vos habitudes de vie. Cette étape reste fondamentale, même à l'ère des examens sophistiqués.
Vient ensuite le prélèvement mycologique. Grattage cutané, prélèvement vaginal, fragment d'ongle : selon le cas, différents échantillons sont analysés [8]. L'examen direct au microscope permet souvent de confirmer rapidement la présence de champignons.
Mais l'innovation majeure de 2024, c'est l'arrivée des tests de diagnostic rapide [11]. En quelques heures, ils identifient précisément l'espèce fongique et testent sa sensibilité aux antifongiques. Cette révolution permet d'adapter immédiatement le traitement, évitant les échecs thérapeutiques.
Pour les mycoses profondes, l'imagerie médicale complète le bilan. Scanner, IRM, parfois biopsie : ces examens aident à évaluer l'étendue de l'infection [7]. Heureusement, ces situations restent rares chez les personnes en bonne santé.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des mycoses s'est considérablement enrichie. Nous disposons aujourd'hui d'un arsenal thérapeutique varié, adapté à chaque situation [12,9]. L'important, c'est de choisir le bon traitement pour la bonne mycose.
Les antifongiques topiques restent le traitement de première ligne pour les mycoses superficielles. Crèmes, poudres, vernis à ongles : ces formes galéniques permettent d'agir directement sur la zone infectée [16]. Ils sont généralement bien tolérés et efficaces si utilisés correctement.
Parfois, un traitement par voie générale s'impose. Les antifongiques oraux sont alors prescrits, particulièrement pour les mycoses étendues ou récidivantes [9]. Fluconazole, itraconazole, terbinafine : chaque molécule a ses indications spécifiques.
Mais attention à la résistance aux antifongiques ! Ce phénomène préoccupe de plus en plus les spécialistes [9,4]. Certaines souches deviennent insensibles aux traitements classiques, nécessitant des molécules plus récentes et parfois plus toxiques.
Heureusement, de nouvelles approches émergent. Les probiotiques montrent des résultats prometteurs pour prévenir les récidives [14]. Ils restaurent l'équilibre de la flore naturelle, créant un environnement défavorable aux champignons pathogènes.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la lutte contre les infections fongiques. Les laboratoires de recherche rivalisent d'ingéniosité pour développer de nouvelles armes thérapeutiques [2,5,12].
La société SCYNEXIS a récemment publié des résultats encourageants sur son antifongique de nouvelle génération [5]. Cette molécule, active contre les souches résistantes, pourrait révolutionner le traitement des mycoses invasives. Les essais cliniques de phase III sont en cours.
Autre innovation majeure : les nanoémulsions à base de curcumine [14]. Cette approche naturelle montre une efficacité remarquable contre certaines mycoses cutanées. L'avantage ? Moins d'effets secondaires que les antifongiques classiques, tout en conservant une bonne efficacité.
L'Institut Pasteur travaille également sur de nouvelles stratégies [4]. Plutôt que de tuer directement les champignons, ces approches visent à renforcer les défenses naturelles de l'organisme. C'est une révolution conceptuelle qui pourrait changer notre façon de traiter les mycoses.
Enfin, l'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic [2]. Des algorithmes analysent désormais les images de lésions cutanées avec une précision égale, voire supérieure, à celle des dermatologues expérimentés. Cette technologie pourrait démocratiser l'accès au diagnostic spécialisé.
Vivre au Quotidien avec les Mycoses
Avoir des mycoses récidivantes peut vraiment impacter votre qualité de vie. Mais rassurez-vous, des solutions existent pour mieux gérer ces épisodes [15,17]. L'important, c'est d'adopter les bons réflexes.
D'abord, l'hygiène adaptée. Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas se laver excessivement. Un nettoyage doux, avec des produits au pH neutre, suffit largement. Séchez-vous soigneusement, particulièrement entre les orteils et dans les plis cutanés.
Le choix des vêtements compte aussi énormément. Privilégiez les matières naturelles comme le coton, qui laissent respirer la peau. Évitez les sous-vêtements trop serrés ou synthétiques, véritables nids à champignons. Changez-les quotidiennement, voire plusieurs fois par jour en cas de transpiration excessive.
Côté alimentation, certains ajustements peuvent aider. Limitez les sucres raffinés, dont raffolent les champignons [16]. Augmentez votre consommation de probiotiques naturels : yaourts, kéfir, choucroute. Ces aliments renforcent votre flore protectrice.
Enfin, gérez votre stress ! Il affaiblit le système immunitaire et favorise les récidives. Relaxation, sport modéré, sommeil suffisant : autant d'armes contre les mycoses récalcitrantes.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des mycoses restent bénignes, certaines complications peuvent survenir [7,13]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement.
La surinfection bactérienne constitue la complication la plus fréquente. Les lésions mycosiques fragilisent la peau, créant une porte d'entrée pour les bactéries. Rougeur intense, chaleur, pus : ces signes doivent vous alerter et justifient une consultation rapide.
Chez les personnes fragiles, les mycoses peuvent se disséminer dans l'organisme [7]. Cette évolution grave, heureusement rare, concerne surtout les patients immunodéprimés. Fièvre persistante, altération de l'état général, difficultés respiratoires : autant de signaux d'alarme.
Les mycoses chroniques posent aussi problème. Elles résistent aux traitements classiques et récidivent sans cesse [9]. Cette situation épuise psychologiquement les patients et peut retentir sur leur vie sociale et professionnelle.
Enfin, certaines mycoses peuvent déclencher des réactions allergiques [11]. L'aspergillose broncho-pulmonaire allergique en est l'exemple le plus connu. Cette pathologie complexe nécessite une prise en charge spécialisée dans des centres experts.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des mycoses dépend largement de leur type et de votre état de santé général [12,13]. Mais dans l'immense majorité des cas, l'évolution est favorable avec un traitement adapté.
Pour les mycoses superficielles, la guérison est la règle. Mycoses cutanées, vaginales, des ongles : toutes répondent bien aux traitements actuels [15,16]. Le seul bémol ? La durée parfois longue du traitement, particulièrement pour les ongles.
Les récidives constituent le principal défi. Environ 30% des femmes ayant eu une mycose vaginale en développeront une nouvelle dans l'année [15]. Heureusement, des traitements préventifs existent pour les formes récidivantes.
Concernant les mycoses profondes, le pronostic s'est considérablement amélioré [12]. Les nouveaux antifongiques permettent de guérir des infections autrefois mortelles. Cependant, ces pathologies restent graves et nécessitent une hospitalisation.
L'avenir s'annonce prometteur avec les innovations thérapeutiques 2024-2025 [2,5]. Les nouvelles molécules, les approches immunomodulatrices, l'intelligence artificielle : autant d'outils qui amélioreront encore le pronostic des mycoses dans les années à venir.
Peut-on Prévenir les Mycoses ?
La prévention des mycoses repose sur des gestes simples mais efficaces. Bonne nouvelle : vous pouvez réduire considérablement votre risque en adoptant les bonnes habitudes [16,17].
L'hygiène corporelle reste la base de tout. Mais attention, il ne s'agit pas de se décaper la peau ! Un lavage quotidien avec un savon doux suffit. Insistez sur le séchage, particulièrement dans les zones à risque : pieds, aisselles, plis cutanés.
Dans les lieux publics, quelques précautions s'imposent. Portez des sandales dans les vestiaires, piscines, saunas. Ne marchez jamais pieds nus sur ces surfaces humides, véritables réservoirs à champignons. Après la douche collective, séchez-vous soigneusement.
Côté vestimentaire, privilégiez les matières respirantes. Coton, lin, laine : ces fibres naturelles laissent passer l'air et évacuent l'humidité. Évitez les vêtements trop serrés qui favorisent la macération, particulièrement les sous-vêtements synthétiques.
Pour les femmes sujettes aux mycoses vaginales, quelques règles spécifiques [15]. Évitez les douches vaginales qui déséquilibrent la flore. Préférez les protections hygiéniques en coton. Changez rapidement de maillot de bain après la baignade.
Enfin, renforcez vos défenses naturelles. Alimentation équilibrée, sommeil suffisant, activité physique régulière : ces habitudes saines maintiennent votre système immunitaire en forme et réduisent le risque d'infections fongiques.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant les mycoses [1,11]. Ces nouvelles directives intègrent les dernières avancées scientifiques et les enjeux de résistance aux antifongiques.
Santé Publique France insiste sur l'importance du diagnostic mycologique [1]. Fini le temps des traitements empiriques ! Chaque suspicion de mycose doit faire l'objet d'un prélèvement pour identifier précisément le champignon responsable et tester sa sensibilité.
La Haute Autorité de Santé recommande une approche personnalisée du traitement [11]. Âge du patient, localisation de l'infection, antécédents médicaux : tous ces éléments doivent être pris en compte pour choisir la stratégie thérapeutique optimale.
Concernant la prévention, les recommandations mettent l'accent sur l'éducation des patients. Information sur les facteurs de risque, conseils d'hygiène, reconnaissance des signes d'alerte : cette approche préventive permet de réduire significativement l'incidence des mycoses.
Face à l'émergence des résistances, les autorités prônent un usage raisonné des antifongiques [4]. Respect des posologies, durée de traitement adaptée, évitement des automédications : ces mesures sont cruciales pour préserver l'efficacité de nos armes thérapeutiques.
Enfin, les nouvelles recommandations insistent sur la nécessité d'une surveillance épidémiologique renforcée [1]. Le suivi des résistances, l'identification des souches émergentes, la détection des épidémies : autant d'enjeux majeurs pour la santé publique.
Ressources et Associations de Patients
Vivre avec des mycoses récidivantes peut être isolant. Heureusement, de nombreuses ressources existent pour vous accompagner et vous informer [15,16,17].
Plusieurs sites web spécialisés proposent des informations fiables et actualisées. Santé-sur-le-net, Elsan Care, Vidal : ces plateformes offrent des contenus validés par des professionnels de santé. Vous y trouverez des conseils pratiques, des témoignages, des réponses à vos questions.
Les forums de patients constituent aussi une ressource précieuse. Échanger avec d'autres personnes confrontées aux mêmes difficultés peut vraiment aider. Attention cependant à ne pas remplacer l'avis médical par les conseils trouvés en ligne !
Votre pharmacien reste un interlocuteur privilégié. Il peut vous conseiller sur l'utilisation des traitements, vous alerter sur les interactions médicamenteuses, vous orienter vers un médecin si nécessaire. N'hésitez pas à le solliciter !
Enfin, certains centres hospitaliers proposent des consultations spécialisées en mycologie. Ces structures expertes prennent en charge les cas complexes, les mycoses résistantes, les formes récidivantes. Votre médecin traitant peut vous y orienter si besoin.
Nos Conseils Pratiques
Après des années d'expérience clinique, voici nos conseils pratiques pour mieux gérer les mycoses au quotidien. Ces astuces, validées par l'usage, peuvent vraiment faire la différence [15,16,17].
Pour les pieds : changez de chaussures tous les jours pour les laisser sécher. Utilisez des poudres antifongiques préventives si vous transpirez beaucoup. Coupez vos ongles courts et droits pour éviter les traumatismes.
Pour les mycoses vaginales : portez des sous-vêtements en coton, changez-les quotidiennement. Évitez les pantalons trop serrés. Après les rapports sexuels, urinez pour éliminer les germes. Limitez les bains moussants qui peuvent irriter.
En cas de traitement : respectez scrupuleusement la durée prescrite, même si les symptômes disparaissent. Continuez le traitement quelques jours après la guérison apparente pour éviter les récidives. Désinfectez vos affaires personnelles (chaussettes, sous-vêtements).
Pour l'entourage : les mycoses peuvent être contagieuses. Ne partagez pas vos serviettes, chaussures, vêtements. Lavez votre linge à haute température (60°C minimum). Désinfectez régulièrement votre salle de bain.
Enfin, surveillez votre alimentation. Réduisez les sucres qui nourrissent les champignons. Augmentez les probiotiques naturels : yaourts, kéfir, légumes fermentés. Buvez suffisamment d'eau pour éliminer les toxines.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter pour une mycose peut éviter des complications et accélérer la guérison. Certains signes ne trompent pas et justifient une consultation rapide [15,17].
Consultez rapidement si les symptômes s'aggravent malgré un traitement en cours. Rougeur qui s'étend, douleur intense, fièvre : ces signes peuvent indiquer une surinfection bactérienne nécessitant des antibiotiques.
Les mycoses récidivantes méritent aussi une consultation spécialisée. Plus de quatre épisodes par an chez la femme, mycoses qui résistent aux traitements habituels : il faut rechercher une cause sous-jacente comme un diabète méconnu.
Chez les personnes fragiles, toute mycose justifie un avis médical. Diabétiques, immunodéprimés, personnes âgées : le risque de complications est plus élevé et nécessite une surveillance particulière [7].
Enfin, n'hésitez pas à consulter en cas de doute diagnostique. Eczéma, psoriasis, autres infections : plusieurs pathologies peuvent ressembler à une mycose. Seul un professionnel peut faire la différence et prescrire le bon traitement.
En urgence, rendez-vous aux urgences si vous présentez des signes de mycose invasive : fièvre élevée, difficultés respiratoires, altération de l'état général chez une personne immunodéprimée [7]. Ces situations, heureusement rares, nécessitent une prise en charge hospitalière immédiate.
Questions Fréquentes
Les mycoses sont-elles contagieuses ?Oui, certaines mycoses peuvent se transmettre par contact direct ou indirect. C'est particulièrement vrai pour les mycoses des pieds dans les lieux humides collectifs [16].
Peut-on avoir des rapports sexuels avec une mycose vaginale ?
Il est préférable d'éviter les rapports pendant le traitement. Ils peuvent être douloureux et retarder la guérison. De plus, le partenaire peut être contaminé [15].
Les mycoses reviennent-elles toujours ?
Non, mais les récidives sont fréquentes si les facteurs favorisants persistent. Une bonne prévention réduit considérablement ce risque [17].
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certains ont montré une efficacité, comme les probiotiques ou la curcumine [14]. Mais ils ne remplacent pas les antifongiques dans les formes sévères.
Combien de temps dure un traitement ?
Cela varie selon la localisation : quelques jours pour une mycose vaginale, plusieurs mois pour les ongles. Il faut toujours respecter la durée prescrite [12].
Questions Fréquentes
Les mycoses sont-elles contagieuses ?
Oui, certaines mycoses peuvent se transmettre par contact direct ou indirect. C'est particulièrement vrai pour les mycoses des pieds dans les lieux humides collectifs comme les piscines ou vestiaires.
Peut-on avoir des rapports sexuels avec une mycose vaginale ?
Il est préférable d'éviter les rapports pendant le traitement. Ils peuvent être douloureux et retarder la guérison. De plus, le partenaire peut être contaminé.
Les mycoses reviennent-elles toujours ?
Non, mais les récidives sont fréquentes si les facteurs favorisants persistent. Une bonne prévention (hygiène adaptée, vêtements respirants) réduit considérablement ce risque.
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certains ont montré une efficacité, comme les probiotiques ou la curcumine en nanoémulsion. Mais ils ne remplacent pas les antifongiques dans les formes sévères.
Combien de temps dure un traitement ?
Cela varie selon la localisation : quelques jours pour une mycose vaginale, plusieurs semaines pour la peau, plusieurs mois pour les ongles. Il faut toujours respecter la durée prescrite.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Surveillance de la consommation d'antibiotiques en ... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Faire face au boom des infections fongiques | Actualité. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Résistance aux agents antimicrobiens - Research. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] SCYNEXIS Reports Full Year 2024 Financial Results and ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] MN Gamaletsou, B Rammaert. Osteoarticular mycoses. 2022.Lien
- [8] R Almeida-Paes, AR Bernardes-Engemann… - Journal of Fungi. Immunologic diagnosis of endemic mycoses. 2022.Lien
- [9] AK Gupta, M Venkataraman - Journal of Dermatological Treatment. Antifungal resistance in superficial mycoses. 2022.Lien
- [10] PB Mazi, JM Sahrmann. The geographic distribution of dimorphic mycoses in the United States for the modern era. 2023.Lien
- [11] R Agarwal, IS Sehgal. Revised ISHAM-ABPA working group clinical practice guidelines for diagnosing, classifying and treating allergic bronchopulmonary aspergillosis/mycoses. 2024.Lien
- [12] F Lamoth, RE Lewis… - Clinical infectious …. Investigational antifungal agents for invasive mycoses: a clinical perspective. 2022.Lien
- [13] GR Thompson III, TM Chiller - Annals of internal medicine. Endemic mycoses: underdiagnosed and underreported. 2022.Lien
- [14] A Al Fatease, A Alqahtani. Preparation and characterization of a curcumin nanoemulsion gel for the effective treatment of mycoses. 2023.Lien
- [15] Mycose vaginale : symptômes, diagnostic et traitements. www.sante-sur-le-net.com.Lien
- [16] Mycose : définition, causes et traitements. www.elsan.care.Lien
- [17] Vaginites et mycoses vaginales. www.vidal.fr.Lien
Publications scientifiques
- Osteoarticular mycoses (2022)44 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Immunologic diagnosis of endemic mycoses (2022)27 citations
- Antifungal resistance in superficial mycoses (2022)45 citations
- The geographic distribution of dimorphic mycoses in the United States for the modern era (2023)90 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Revised ISHAM-ABPA working group clinical practice guidelines for diagnosing, classifying and treating allergic bronchopulmonary aspergillosis/mycoses (2024)88 citations
Ressources web
- Mycose vaginale : symptômes, diagnostic et traitements (sante-sur-le-net.com)
Le diagnostic d'une mycose vaginale est simple et repose le plus souvent sur un simple examen gynécologique. Des traitements antifongiques locaux (ovules et cr ...
- Mycose : définition, causes et traitements (elsan.care)
La mycose est une affection de la peau provoquée par un champignon. Les symptômes de la mycose sont des démangeaisons, des rougeurs et des boutons.
- Vaginites et mycoses vaginales (vidal.fr)
28 mars 2025 — Elles se manifestent le plus souvent par des pertes vaginales, des démangeaisons ou des brûlures de la vulve (on parle alors de vulvovaginite).
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.