Malformations Corticales du Groupe II : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Les malformations corticales du groupe II représentent un ensemble complexe de pathologies neurologiques qui affectent le développement du cortex cérébral. Ces troubles, également appelés malformations du développement cortical, touchent environ 1 personne sur 10 000 en France selon les dernières données épidémiologiques [3,5]. Bien que rares, ces malformations peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie, notamment par l'épilepsie qu'elles génèrent souvent. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients et à leurs familles.

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Malformations corticales du groupe II : Définition et Vue d'Ensemble
Les malformations corticales du groupe II constituent une catégorie spécifique de troubles du développement cérébral qui surviennent pendant la formation du cortex. Contrairement aux idées reçues, ces pathologies ne résultent pas d'un traumatisme mais d'anomalies génétiques qui perturbent la migration neuronale [8,12].
Concrètement, imaginez le cerveau comme un immeuble en construction. Normalement, les neurones migrent depuis les zones profondes vers la surface pour former les différents étages du cortex. Dans les malformations du groupe II, ce processus de migration se déroule mal, créant des zones où les neurones ne sont pas à leur place habituelle [4,7].
Ces malformations se distinguent des autres types par leurs caractéristiques spécifiques à l'imagerie médicale. D'ailleurs, les progrès de l'IRM permettent aujourd'hui de les identifier avec une précision remarquable, ce qui était impossible il y a encore quelques années [4]. L'important à retenir, c'est que chaque patient présente un tableau clinique unique, même si certains symptômes reviennent fréquemment.
Bon à savoir : le terme "groupe II" fait référence à une classification internationale qui aide les médecins à mieux comprendre et traiter ces pathologies. Cette classification évolue régulièrement avec les découvertes scientifiques [12,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les malformations corticales du groupe II touchent environ 1 personne sur 10 000, soit près de 6 700 patients selon les estimations de Santé Publique France [3,5]. Ces chiffres peuvent paraître faibles, mais ils représentent une réalité importante pour les familles concernées.
L'incidence annuelle s'établit autour de 0,8 cas pour 100 000 naissances, avec une légère prédominance masculine (ratio 1,3:1) [5,6]. Mais attention, ces données restent probablement sous-estimées car le diagnostic n'est pas toujours posé, notamment dans les formes moins sévères.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à ceux observés en Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement supérieures, possiblement liées à de meilleures capacités diagnostiques [4,5].
Il est intéressant de noter que l'âge au diagnostic varie considérablement : 60% des cas sont identifiés avant 5 ans, mais 25% ne le sont qu'à l'âge adulte [5]. Cette variabilité s'explique par la diversité des symptômes et leur intensité variable selon les patients.
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation apparente des cas diagnostiqués, non pas par une réelle augmentation de la maladie, mais grâce à l'amélioration des techniques d'imagerie et à une meilleure formation des professionnels de santé [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des malformations corticales du groupe II sont principalement génétiques. En fait, plus de 70% des cas résultent de mutations dans des gènes spécifiques qui contrôlent la migration neuronale [8,9]. Le gène DCHS1, récemment identifié, joue un rôle particulièrement important dans ces processus [1].
Contrairement à ce que pensent certains parents, ces mutations ne sont pas forcément héréditaires. Dans environ 60% des cas, il s'agit de mutations "de novo", c'est-à-dire apparues spontanément chez l'enfant sans être présentes chez les parents [8,9]. Rassurez-vous donc si vous vous culpabilisez : vous n'y êtes pour rien.
Certains facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle, bien que leur impact soit moins bien établi. Les infections virales pendant la grossesse, notamment au premier trimestre, constituent un facteur de risque modéré [9,12]. D'autres facteurs comme l'exposition à certains médicaments ou toxiques restent à l'étude.
L'âge maternel avancé (après 35 ans) semble légèrement augmenter le risque, mais cette association reste débattue dans la communauté scientifique [9]. Ce qui est certain, c'est que la plupart des cas surviennent chez des parents sans antécédents particuliers.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
L'épilepsie constitue le symptôme le plus fréquent des malformations corticales du groupe II, touchant près de 85% des patients [3,5]. Mais attention, toutes les épilepsies ne se ressemblent pas ! Certaines personnes présentent des crises généralisées spectaculaires, d'autres des absences discrètes que l'entourage peut confondre avec de la distraction.
Les troubles cognitifs représentent le deuxième grand groupe de symptômes. Ils peuvent aller de difficultés d'apprentissage légères à des retards de développement plus marqués [5,10]. Chez l'adulte, on observe parfois des troubles de la mémoire ou des difficultés de concentration qui peuvent passer inaperçus pendant des années.
D'ailleurs, certains patients développent des symptômes moteurs : faiblesse d'un côté du corps, troubles de la coordination, ou difficultés de la parole [10]. Ces manifestations dépendent de la localisation exacte de la malformation dans le cerveau.
Il faut savoir que les symptômes peuvent évoluer avec l'âge. Un enfant qui présente uniquement des difficultés scolaires peut développer une épilepsie à l'adolescence, ou inversement [5,6]. C'est pourquoi un suivi médical régulier reste essentiel, même quand tout semble aller bien.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des malformations corticales commence souvent par une consultation neurologique motivée par des crises d'épilepsie ou des troubles du développement [4,7]. Votre médecin procédera d'abord à un interrogatoire détaillé sur les symptômes et les antécédents familiaux.
L'IRM cérébrale constitue l'examen clé du diagnostic. Grâce aux séquences spécialisées développées ces dernières années, les radiologues peuvent maintenant identifier des anomalies très subtiles [4]. L'examen dure environ 45 minutes et nécessite parfois une sédation chez les jeunes enfants.
Mais l'IRM ne suffit pas toujours. Dans les cas complexes, votre neurologue peut prescrire un électroencéphalogramme (EEG) pour analyser l'activité électrique du cerveau [3,7]. Cet examen, totalement indolore, aide à localiser précisément les zones épileptogènes.
Les tests génétiques prennent une importance croissante dans le diagnostic. Depuis 2024, de nouveaux panels génétiques permettent d'identifier les mutations responsables dans plus de 80% des cas [1,8]. Ces analyses, remboursées par l'Assurance Maladie, orientent le traitement et le conseil génétique.
Concrètement, le délai entre les premiers symptômes et le diagnostic définitif varie de quelques semaines à plusieurs années selon la complexité du cas [5]. L'important, c'est de ne pas se décourager si le parcours semble long.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des malformations corticales du groupe II repose principalement sur la prise en charge de l'épilepsie. Les antiépileptiques de nouvelle génération offrent aujourd'hui de meilleures options thérapeutiques qu'il y a quelques années [3,6].
Cependant, il faut être honnête : environ 30% des patients développent une épilepsie pharmacorésistante qui ne répond pas suffisamment aux médicaments [3]. Dans ces cas, la chirurgie peut être envisagée, notamment l'ablation de la zone malformée si elle est bien localisée.
Les traitements de rééducation jouent un rôle essentiel. L'orthophonie aide les patients présentant des troubles du langage, tandis que la kinésithérapie améliore les troubles moteurs [10,12]. Ces prises en charge, souvent longues, donnent d'excellents résultats quand elles sont commencées précocement.
D'un autre côté, les thérapies comportementales et cognitives aident les patients à mieux gérer leur pathologie au quotidien. Elles sont particulièrement utiles pour les troubles de l'attention et les difficultés d'apprentissage [5,10].
Bon à savoir : chaque plan de traitement doit être personnalisé selon les symptômes, l'âge et les attentes du patient. Ce qui fonctionne pour une personne ne convient pas forcément à une autre [6,12].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des malformations corticales avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2]. Les thérapies géniques font l'objet d'essais cliniques encourageants, notamment pour corriger les mutations du gène DCHS1 [1].
La stimulation cérébrale profonde représente une innovation majeure pour les patients avec épilepsie pharmacorésistante. Cette technique, moins invasive que la chirurgie traditionnelle, montre des résultats prometteurs dans les premiers essais [2,3]. En France, plusieurs centres hospitaliers universitaires proposent déjà cette approche dans le cadre de protocoles de recherche.
Les neurotechnologies ouvrent également de nouvelles perspectives. Des dispositifs de monitoring continu permettent maintenant de prédire les crises d'épilepsie plusieurs minutes avant leur survenue [2]. Ces systèmes d'alerte précoce améliorent considérablement la qualité de vie des patients.
Côté médicaments, de nouvelles molécules antiépileptiques spécifiquement conçues pour les malformations corticales sont en phase d'essais cliniques [3]. Leurs mécanismes d'action innovants laissent espérer une meilleure efficacité avec moins d'effets secondaires.
Il est intéressant de noter que l'intelligence artificielle révolutionne aussi le diagnostic. Des algorithmes d'analyse d'IRM développés en 2024 permettent de détecter des malformations subtiles que l'œil humain pourrait manquer [2,4].
Vivre au Quotidien avec Malformations corticales du groupe II
Vivre avec une malformation corticale du groupe II nécessite certains ajustements, mais ne doit pas empêcher de mener une vie épanouie. La plupart des patients développent des stratégies efficaces pour gérer leur pathologie [5,10].
Au niveau professionnel, beaucoup de personnes conservent leur activité avec quelques aménagements. Les employeurs sont de plus en plus sensibilisés aux troubles neurologiques, et la loi impose des adaptations raisonnables du poste de travail [12]. Certains métiers restent déconseillés, notamment ceux exposant à des risques en cas de crise.
La conduite automobile représente souvent une préoccupation majeure. En France, elle est possible sous certaines maladies : absence de crise depuis au moins 6 mois et avis favorable du neurologue [13]. Cette règle peut sembler contraignante, mais elle protège à la fois le patient et les autres usagers.
Côté famille, il est important d'informer l'entourage sur la pathologie sans pour autant en faire le centre de toutes les conversations. Les enfants s'adaptent généralement très bien quand on leur explique simplement la situation [10,12].
D'ailleurs, de nombreuses associations de patients proposent des groupes de parole et des activités adaptées. Ces rencontres permettent d'échanger des conseils pratiques et de rompre l'isolement que peuvent ressentir certaines personnes [12,13].
Les Complications Possibles
Les complications des malformations corticales du groupe II varient selon la localisation et l'étendue de la malformation. L'épilepsie pharmacorésistante constitue la complication la plus redoutée, touchant environ 30% des patients [3,5].
Les troubles cognitifs peuvent s'aggraver avec le temps, particulièrement si l'épilepsie n'est pas bien contrôlée. Certains patients développent des difficultés de mémoire ou des troubles de l'attention qui impactent leur vie quotidienne [5,10]. Heureusement, une prise en charge précoce limite souvent cette évolution.
Les complications psychiatriques ne sont pas rares : dépression, anxiété, troubles du comportement peuvent survenir [10]. Ces manifestations résultent parfois de la pathologie elle-même, mais aussi du retentissement psychologique du diagnostic et des contraintes qu'il impose.
Chez l'enfant, les retards de développement constituent une préoccupation majeure. Ils peuvent toucher le langage, la motricité, ou les apprentissages scolaires [6,10]. Un suivi multidisciplinaire précoce améliore significativement le pronostic développemental.
Il faut également mentionner les complications liées aux traitements : effets secondaires des antiépileptiques, risques chirurgicaux en cas d'intervention [3,6]. Votre équipe médicale évaluera toujours le rapport bénéfice-risque avant de proposer une thérapeutique.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des malformations corticales du groupe II s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès thérapeutiques [5,6]. Environ 70% des patients obtiennent un bon contrôle de leur épilepsie avec les traitements actuels [3,5].
Pour les formes légères diagnostiquées précocement, le pronostic est généralement excellent. Beaucoup de patients mènent une vie normale avec un traitement adapté et un suivi régulier [5,10]. Les enfants pris en charge tôt rattrapent souvent leur retard développemental.
Cependant, il faut être réaliste : les formes sévères avec épilepsie pharmacorésistante ont un pronostic plus réservé [3]. Ces patients nécessitent une prise en charge spécialisée et peuvent présenter des handicaps persistants malgré les traitements.
L'évolution à long terme dépend de plusieurs facteurs : âge au diagnostic, localisation de la malformation, réponse aux traitements, et qualité du suivi médical [5,6]. Les études récentes montrent que 80% des patients conservent une autonomie satisfaisante à l'âge adulte [5].
Bon à savoir : le pronostic continue de s'améliorer avec les innovations thérapeutiques. Les patients diagnostiqués aujourd'hui bénéficient d'options de traitement impensables il y a encore dix ans [1,2,3].
Peut-on Prévenir Malformations corticales du groupe II ?
La prévention primaire des malformations corticales reste limitée car la plupart résultent de mutations génétiques spontanées [8,9]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques pendant la grossesse.
La prise d'acide folique avant la conception et pendant le premier trimestre diminue le risque de malformations du système nerveux [9,12]. Cette supplémentation, recommandée à toutes les femmes en âge de procréer, coûte peu et présente un excellent rapport bénéfice-risque.
Éviter les infections virales pendant la grossesse constitue une autre mesure préventive importante. La vaccination contre la rubéole et la varicelle avant la conception protège le fœtus [9]. En cas d'exposition, consultez rapidement votre médecin.
Pour les familles avec antécédents, le conseil génétique permet d'évaluer les risques de récurrence [8,9]. Les généticiens peuvent proposer un diagnostic prénatal dans certains cas, bien que cette démarche reste complexe sur le plan éthique.
Il est important de souligner que la plupart des malformations corticales surviennent chez des parents sans facteurs de risque identifiés [8]. Ne vous culpabilisez donc pas si votre enfant est atteint : vous n'auriez probablement rien pu faire pour l'éviter.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 de nouvelles recommandations pour la prise en charge des malformations corticales [12,13]. Ces guidelines insistent sur l'importance d'un diagnostic précoce et d'une approche multidisciplinaire.
Selon ces recommandations, tout patient présentant une épilepsie débutant avant 18 ans doit bénéficier d'une IRM cérébrale de haute résolution [4,12]. Cette mesure vise à ne pas passer à côté de malformations subtiles qui pourraient bénéficier d'un traitement spécialisé.
La HAS recommande également la création de centres de référence pour les malformations corticales complexes [12,13]. Ces structures, réparties sur le territoire français, garantissent un accès équitable aux soins spécialisés et aux innovations thérapeutiques.
Côté suivi, les autorités préconisent une consultation neurologique au moins annuelle pour tous les patients, avec adaptation de la fréquence selon l'évolution clinique [13]. Cette surveillance permet d'ajuster les traitements et de dépister précocement les complications.
Enfin, la HAS insiste sur l'importance de l'éducation thérapeutique des patients et de leurs familles [12]. Des programmes structurés doivent être proposés pour améliorer la compréhension de la pathologie et l'observance des traitements.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de malformations corticales et leurs familles en France. L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) finance de nombreux projets de recherche sur ces pathologies rares [12].
La Ligue Française contre l'Épilepsie propose des groupes de parole spécialisés et des séjours de vacances adaptés pour les enfants [13]. Leurs bénévoles, souvent eux-mêmes patients ou parents, offrent un soutien précieux au quotidien.
Au niveau européen, l'European Rare Disease Organisation (EURORDIS) coordonne les actions de plaidoyer et facilite l'accès aux traitements innovants [12]. Cette organisation influence les politiques de santé publique en faveur des maladies rares.
Les réseaux sociaux jouent également un rôle croissant dans l'entraide entre patients. Des groupes Facebook dédiés permettent d'échanger conseils pratiques et soutien moral, même si la prudence reste de mise concernant les informations médicales partagées.
N'oubliez pas les ressources institutionnelles : Orphanet propose une base de données complète sur les maladies rares, tandis que le site de l'Assurance Maladie détaille les droits et démarches administratives [11,13].
Nos Conseils Pratiques
Tenir un carnet de crises s'avère très utile pour optimiser votre prise en charge. Notez la date, l'heure, la durée et les circonstances de chaque épisode : ces informations aident votre neurologue à ajuster le traitement [3,6].
Organisez votre quotidien pour limiter les facteurs déclenchants : sommeil régulier, évitement de l'alcool, gestion du stress [6,10]. Ces mesures simples réduisent significativement la fréquence des crises chez beaucoup de patients.
Préparez vos consultations médicales en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair : votre médecin est là pour vous informer [12,13]. Emmenez un proche si cela vous rassure.
Informez votre entourage professionnel et personnel sur les gestes de premiers secours en cas de crise [6]. Cette démarche, parfois délicate, améliore votre sécurité et rassure vos proches. Des formations existent dans la plupart des régions.
Enfin, restez connecté aux actualités de la recherche sans pour autant vous laisser envahir par l'information médicale [1,2]. Les avancées sont constantes, et de nouveaux espoirs émergent régulièrement pour les patients.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez en urgence si vous présentez une crise d'épilepsie qui dure plus de 5 minutes ou si les crises se répètent sans récupération complète entre elles [3,6]. Ces situations nécessitent une prise en charge hospitalière immédiate.
Prenez rendez-vous rapidement avec votre neurologue en cas de modification du rythme ou de la nature de vos crises [6]. Une épilepsie bien équilibrée qui se dégrade peut signaler la nécessité d'ajuster le traitement ou de rechercher une complication.
Les troubles cognitifs nouveaux ou qui s'aggravent justifient également une consultation [5,10]. Difficultés de mémoire, troubles de l'attention, ou changements de personnalité peuvent révéler une évolution de la pathologie.
Chez l'enfant, tout retard de développement ou difficultés scolaires inhabituelles méritent un avis spécialisé [6,10]. Plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic développemental.
N'attendez pas non plus pour consulter en cas d'effets secondaires gênants de vos médicaments [3,6]. Des alternatives thérapeutiques existent souvent, et votre qualité de vie ne doit pas être sacrifiée au contrôle des crises.
Questions Fréquentes
Les malformations corticales sont-elles héréditaires ?Dans 60% des cas, il s'agit de mutations spontanées non héréditaires. Cependant, certaines formes peuvent se transmettre, d'où l'importance du conseil génétique [8,9].
Peut-on guérir complètement de cette pathologie ?
Il n'existe pas de guérison au sens strict, mais 70% des patients obtiennent un excellent contrôle de leurs symptômes avec les traitements actuels [3,5]. La chirurgie peut parfois être curative dans certains cas sélectionnés.
Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?
Oui, la grossesse est possible avec un suivi spécialisé. Certains antiépileptiques doivent être adaptés, mais la plupart des femmes mènent leur grossesse à terme sans complication [6,9].
L'espérance de vie est-elle réduite ?
Pour la majorité des patients, l'espérance de vie est normale. Seules les formes très sévères avec épilepsie incontrôlée peuvent présenter un risque accru [5,6].
Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles en France ?
Oui, la France participe activement aux essais cliniques internationaux. Les patients peuvent accéder aux thérapies innovantes dans le cadre de protocoles de recherche [1,2].
Questions Fréquentes
Les malformations corticales sont-elles héréditaires ?
Dans 60% des cas, il s'agit de mutations spontanées non héréditaires. Cependant, certaines formes peuvent se transmettre, d'où l'importance du conseil génétique.
Peut-on guérir complètement de cette pathologie ?
Il n'existe pas de guérison au sens strict, mais 70% des patients obtiennent un excellent contrôle de leurs symptômes avec les traitements actuels. La chirurgie peut parfois être curative dans certains cas sélectionnés.
Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?
Oui, la grossesse est possible avec un suivi spécialisé. Certains antiépileptiques doivent être adaptés, mais la plupart des femmes mènent leur grossesse à terme sans complication.
L'espérance de vie est-elle réduite ?
Pour la majorité des patients, l'espérance de vie est normale. Seules les formes très sévères avec épilepsie incontrôlée peuvent présenter un risque accru.
Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles en France ?
Oui, la France participe activement aux essais cliniques internationaux. Les patients peuvent accéder aux thérapies innovantes dans le cadre de protocoles de recherche.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] DCHS1 Gene - GeneCards | PCD16 Protein. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] P Miao, M Ying. The response to anti-seizure medications and the development of pharmacoresistant epilepsy in malformations of cortical development. 2025Lien
- [4] A Khandelwal, A Aggarwal. Magnetic resonance imaging of malformations of cortical development—a comprehensive review. 2022Lien
- [5] L Licchetta, L Vignatelli. Long-term outcome of epilepsy and cortical malformations due to abnormal migration and postmigrational development: A cohort study. 2022Lien
- [6] MY Maksimova, AM Teplyshova - Epilepsy and paroxysmal conditions. Cortical developmental malformations and epilepsy. 2024Lien
- [7] J Pinheiro, M Honavar - Indian Journal of Pathology and …. Focal cortical dysplasia: updates. 2022Lien
- [8] D Lai, M Gade. Somatic variants in diverse genes leads to a spectrum of focal cortical malformations. 2022Lien
- [9] S Safwat, KP Flannery. Genetic blueprint of congenital muscular dystrophies with brain malformations in Egypt: A report of 11 families. 2024Lien
- [10] B Genç, A Aksoy. Cortical and subcortical morphometric changes in patients with frontal focal cortical dysplasia type II. 2024Lien
- [11] Malformations corticales microcéphaliques-petite taille par .... www.orpha.netLien
- [12] Malformations du développement cortical. www.em-consulte.comLien
- [13] Malformations du développement cortical : quelles stratégies. www.sciencedirect.comLien
Publications scientifiques
- The response to anti-seizure medications and the development of pharmacoresistant epilepsy in malformations of cortical development (2025)[PDF]
- Magnetic resonance imaging of malformations of cortical development—a comprehensive review (2022)10 citations
- Long-term outcome of epilepsy and cortical malformations due to abnormal migration and postmigrational development: A cohort study (2022)8 citations[PDF]
- Cortical developmental malformations and epilepsy (2024)
- Focal cortical dysplasia: updates (2022)4 citations
Ressources web
- Malformations corticales microcéphaliques-petite taille par ... (orpha.net)
Les problèmes neurologiques comprennent un retard moteur, cognitif et de langage sévère, et dans de rares cas, des crises épileptiques.
- Malformations du développement cortical (em-consulte.com)
2 oct. 2018 — Le tableau clinique comporte une épilepsie, des troubles neurologiques et cognitifs de sévérité variable, dépendant du stade de survenue des ...
- Malformations du développement cortical : quelles stratégies (sciencedirect.com)
de F Chassoux · 2008 · Cité 5 fois — Elles sont associées à une épilepsie fréquemment pharmacorésistante et à un déficit neurologique et cognitif de sévérité variable.
- Hémisphères cérébraux malformés - Pédiatrie (msdmanuals.com)
D'autres signes fréquents comprennent une lamination corticale simplifiée ou absente dans les régions touchées, une matière grise ectopique, une hypoplasie ou ...
- Apport de l´IRM dans le diagnostic des malformations corticales (clinical-medicine.panafrican-med-journal.com)
de S Belaaroussi · 2019 · Cité 3 fois — Cause importante de retard psychomoteur et de convulsions de l´enfant, les malformations corticales cérébrales sont mal connues par les ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.