Maladies Inflammatoires Intestinales : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) touchent plus de 270 000 personnes en France [1]. Ces pathologies complexes, incluant la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, bouleversent le quotidien des patients. Mais rassurez-vous : les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [2,3]. Découvrons ensemble cette maladie pour mieux la comprendre et la gérer.

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Maladies inflammatoires intestinales : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin regroupent principalement deux pathologies distinctes : la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique [1]. Ces troubles auto-immuns provoquent une inflammation persistante de la paroi intestinale, créant des lésions qui peuvent s'étendre sur tout le tube digestif.
La maladie de Crohn peut affecter n'importe quelle partie du système digestif, de la bouche à l'anus. Elle se caractérise par des inflammations segmentaires qui alternent avec des zones saines [7]. D'ailleurs, cette particularité explique pourquoi les symptômes peuvent être si variables d'une personne à l'autre.
La rectocolite hémorragique, elle, se limite au côlon et au rectum. L'inflammation débute toujours par le rectum et remonte de façon continue vers le côlon [15]. Contrairement à Crohn, elle n'affecte que la couche superficielle de la muqueuse intestinale.
Ces pathologies évoluent par poussées inflammatoires entrecoupées de périodes de rémission [1]. L'important à retenir : chaque patient vit une expérience unique avec sa maladie. Certains connaîtront des formes légères, d'autres des manifestations plus sévères nécessitant une prise en charge spécialisée.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les MICI touchent environ 270 000 personnes, soit une prévalence de 0,4% de la population [1]. Cette donnée place notre pays dans la moyenne européenne, mais révèle une augmentation constante depuis les années 1990.
L'incidence annuelle atteint 6 à 8 nouveaux cas pour 100 000 habitants pour la maladie de Crohn, et 4 à 6 cas pour la rectocolite hémorragique [1]. Ces chiffres peuvent paraître abstraits, mais concrètement, cela représente environ 8 000 nouveaux diagnostics chaque année en France.
Fait intéressant : les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes pour la maladie de Crohn (ratio 1,2:1), tandis que la rectocolite hémorragique affecte équitablement les deux sexes [7]. L'âge de diagnostic se situe principalement entre 20 et 40 ans, période cruciale de la vie active.
Au niveau mondial, l'Europe du Nord et l'Amérique du Nord présentent les taux les plus élevés. Mais attention : les pays émergents voient leur incidence augmenter rapidement, suggérant un lien avec l'occidentalisation des modes de vie [1].
Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 15 à 20% du nombre de patients en France [13]. Cette évolution s'explique par un meilleur diagnostic, mais aussi par de véritables facteurs environnementaux émergents.
Les Causes et Facteurs de Risque
Pourquoi développe-t-on une MICI ? La réponse n'est pas simple. Ces pathologies résultent d'une interaction complexe entre prédisposition génétique, facteurs environnementaux et dysfonctionnement du système immunitaire [1,7].
L'hérédité joue un rôle important : avoir un parent atteint multiplie le risque par 10 à 15. Plus de 200 gènes de susceptibilité ont été identifiés, notamment le gène NOD2 pour la maladie de Crohn [8]. Mais rassurez-vous, avoir ces gènes ne signifie pas développer automatiquement la maladie.
Le microbiote intestinal occupe une place centrale dans la recherche actuelle [14]. Un déséquilibre de cette flore bactérienne pourrait déclencher une réaction immunitaire inappropriée chez les personnes prédisposées. D'ailleurs, les innovations 2024-2025 explorent activement cette piste thérapeutique [2,6].
Côté environnement, le tabagisme présente un paradoxe fascinant : il aggrave la maladie de Crohn mais semble protéger contre la rectocolite hémorragique [1]. L'alimentation occidentale, riche en graisses et pauvre en fibres, constitue également un facteur de risque émergent [9].
Le stress et les événements traumatisants peuvent déclencher les premières poussées chez les personnes vulnérables [7]. Il ne s'agit pas de culpabiliser, mais de comprendre que notre mode de vie influence notre santé intestinale.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des MICI peuvent être trompeurs car ils ressemblent souvent à d'autres troubles digestifs. Mais certains signes doivent vous alerter, surtout s'ils persistent plusieurs semaines [15,16].
Les douleurs abdominales constituent le symptôme le plus fréquent. Elles se localisent généralement dans la fosse iliaque droite pour Crohn, et dans la partie gauche pour la rectocolite hémorragique [16]. Ces douleurs peuvent être sourdes ou crampoïdes, souvent soulagées par l'évacuation des selles.
La diarrhée chronique touche 80% des patients. Elle peut contenir du sang et des glaires, particulièrement dans la rectocolite hémorragique [15]. Attention : une diarrhée qui persiste plus de 4 semaines nécessite absolument une consultation médicale.
D'autres symptômes peuvent surprendre : fatigue intense, perte de poids involontaire, fièvre modérée [1]. Ces manifestations générales reflètent l'inflammation systémique et les carences nutritionnelles liées à la malabsorption.
Les manifestations extra-intestinales concernent 25% des patients : douleurs articulaires, lésions cutanées, atteintes oculaires [7]. Ces symptômes peuvent même précéder les troubles digestifs, compliquant le diagnostic initial.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des MICI nécessite une approche méthodique combinant examens cliniques, biologiques et d'imagerie [13]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, vos antécédents familiaux et votre mode de vie.
Les analyses de sang recherchent des signes d'inflammation (CRP, VS élevées) et d'éventuelles carences [13]. Les nouveaux biomarqueurs comme la calprotectine fécale permettent de distinguer les MICI des troubles fonctionnels avec une précision de 90% [13].
La coloscopie reste l'examen de référence. Elle permet de visualiser directement les lésions et de réaliser des biopsies pour confirmer le diagnostic [15]. Cet examen peut sembler impressionnant, mais il est réalisé sous sédation pour votre confort.
L'imagerie moderne complète le bilan : IRM entérique pour explorer l'intestin grêle, échographie intestinale pour le suivi [10]. Ces techniques non invasives révolutionnent la prise en charge en permettant un monitoring régulier sans inconfort.
Le diagnostic différentiel exclut d'autres pathologies : infections intestinales, maladie cœliaque, cancer colorectal [15]. Cette étape cruciale évite les erreurs thérapeutiques et oriente vers le traitement le plus adapté.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des MICI a considérablement évolué ces dernières années. L'objectif n'est plus seulement de contrôler les symptômes, mais d'obtenir une rémission profonde avec cicatrisation des lésions [1,16].
Les anti-inflammatoires (5-ASA) constituent souvent le traitement de première ligne, particulièrement efficaces dans la rectocolite hémorragique légère à modérée [16]. Ces médicaments agissent localement sur la muqueuse intestinale avec peu d'effets systémiques.
Les immunosuppresseurs comme l'azathioprine ou le méthotrexate interviennent dans les formes plus sévères [16]. Ils nécessitent une surveillance biologique régulière mais permettent souvent de réduire les corticoïdes au long terme.
Les biothérapies représentent une révolution thérapeutique. Les anti-TNF (infliximab, adalimumab) ont transformé le pronostic de nombreux patients [1]. Plus récemment, de nouvelles cibles comme les intégrines (védolizumab) ou les interleukines offrent des alternatives prometteuses [6].
La chirurgie reste parfois nécessaire : résection intestinale pour Crohn, colectomie pour rectocolite hémorragique résistante [15]. Mais les techniques mini-invasives et la chirurgie robotique améliorent considérablement les suites opératoires.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant majeur dans la prise en charge des MICI avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [2,4,5]. Les essais cliniques actuels explorent des voies innovantes qui pourraient révolutionner le traitement.
Les thérapies ciblées de nouvelle génération montrent des résultats encourageants. Les inhibiteurs de JAK (Janus kinases) comme l'upadacitinib offrent une alternative orale aux biothérapies injectables [5,6]. Ces molécules agissent sur plusieurs voies inflammatoires simultanément, promettant une efficacité supérieure.
La médecine personnalisée devient réalité grâce aux microARN (miARN) qui permettent de prédire la réponse thérapeutique [8]. Cette approche révolutionnaire pourrait éviter les échecs de traitement et optimiser la prise en charge dès le diagnostic.
L'immunothérapie digestive explore de nouvelles cibles moléculaires [6]. Les anticorps bispécifiques et les thérapies cellulaires CAR-T adaptées aux MICI font l'objet d'études cliniques prometteuses en 2024-2025 [4,5].
La nutrition personnalisée basée sur l'analyse du microbiote ouvre des perspectives fascinantes [14]. Les probiotiques de nouvelle génération et les prébiotiques ciblés pourraient compléter efficacement les traitements conventionnels.
Vivre au Quotidien avec les Maladies Inflammatoires Intestinales
Vivre avec une MICI demande des adaptations quotidiennes, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie épanouie [1]. L'important est de trouver votre équilibre personnel entre gestion de la maladie et qualité de vie.
L'alimentation joue un rôle crucial sans être restrictive. Évitez les aliments qui déclenchent vos symptômes, souvent identifiés par un carnet alimentaire [9]. Les fibres insolubles peuvent aggraver les poussées, tandis que les oméga-3 possèdent des propriétés anti-inflammatoires bénéfiques.
La gestion du stress mérite une attention particulière. Techniques de relaxation, méditation, activité physique adaptée contribuent à espacer les poussées [7]. D'ailleurs, de nombreux patients témoignent de l'efficacité du yoga ou de la sophrologie.
Côté professionnel, n'hésitez pas à discuter avec votre employeur des aménagements possibles : horaires flexibles, télétravail pendant les poussées [1]. La reconnaissance en affection longue durée (ALD) facilite la prise en charge financière des soins.
Les relations sociales peuvent être impactées par la fatigue et les contraintes alimentaires. Communiquez ouvertement avec vos proches : leur compréhension sera votre meilleur soutien. Les associations de patients offrent également un accompagnement précieux.
Les Complications Possibles
Bien que la majorité des patients vivent normalement avec leur MICI, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance médicale régulière [1,11]. Connaître ces risques permet une prise en charge précoce et efficace.
Les complications intestinales incluent les sténoses (rétrécissements), les fistules et les abcès [15]. La maladie de Crohn présente un risque plus élevé de ces complications mécaniques, particulièrement après plusieurs années d'évolution. Les sténoses peuvent nécessiter une dilatation endoscopique ou une chirurgie.
Le risque de cancer colorectal augmente après 8-10 ans d'évolution, justifiant une surveillance coloscopique régulière [11]. Heureusement, les nouveaux traitements qui obtiennent une cicatrisation muqueuse réduisent significativement ce risque oncologique.
Les complications extra-intestinales touchent articulations, peau, yeux et foie [7]. L'arthrite périphérique concerne 20% des patients, tandis que les atteintes oculaires (uvéite) nécessitent un suivi ophtalmologique spécialisé.
Les complications liées aux traitements doivent être surveillées : infections opportunistes sous immunosuppresseurs, ostéoporose sous corticoïdes prolongés [1]. Un suivi médical régulier permet de prévenir et détecter précocement ces effets indésirables.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des MICI s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux nouveaux traitements et à une prise en charge précoce [1,5]. Aujourd'hui, la majorité des patients mènent une vie normale avec une espérance de vie quasi-identique à la population générale.
Pour la maladie de Crohn, 70% des patients nécessiteront une chirurgie dans les 20 ans suivant le diagnostic [15]. Mais attention : cette statistique reflète l'évolution historique et pourrait être modifiée par les biothérapies précoces actuelles.
La rectocolite hémorragique présente un pronostic généralement plus favorable. La colectomie, bien que définitive, guérit complètement la maladie dans sa forme intestinale [15]. Les techniques chirurgicales modernes préservent la continence dans 95% des cas.
Les facteurs pronostiques favorables incluent : diagnostic précoce, réponse rapide au traitement initial, absence de complications à 5 ans [1]. L'observance thérapeutique et le suivi médical régulier influencent directement l'évolution à long terme.
Les innovations 2024-2025 laissent entrevoir un avenir encore plus prometteur [4,5]. Les thérapies personnalisées et les nouveaux biomarqueurs pourraient transformer ces pathologies chroniques en maladies parfaitement contrôlables.
Peut-on Prévenir les Maladies Inflammatoires Intestinales ?
La prévention primaire des MICI reste limitée car nous ne pouvons pas modifier notre patrimoine génétique [1]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développer ces pathologies ou retarder leur apparition.
L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus importante pour la maladie de Crohn [1]. Les fumeurs présentent un risque doublé de développer cette pathologie et une évolution plus sévère. Paradoxalement, le tabac semble protéger contre la rectocolite hémorragique, mais ses méfaits généraux interdisent toute recommandation.
Une alimentation équilibrée riche en fibres, fruits et légumes pourrait exercer un effet protecteur [9]. Les régimes occidentaux hypercaloriques et pauvres en fibres favorisent les déséquilibres du microbiote intestinal, terrain propice aux MICI.
La prévention secondaire vise à éviter les poussées chez les patients diagnostiqués. L'observance thérapeutique, la gestion du stress, l'éviction des anti-inflammatoires non stéroïdiens constituent les piliers de cette prévention [1].
Les probiotiques font l'objet de recherches intensives [14]. Certaines souches spécifiques pourraient maintenir l'équilibre du microbiote et prévenir les rechutes, particulièrement dans la rectocolite hémorragique.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour optimiser la prise en charge des MICI [1]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, s'appuient sur les dernières données scientifiques internationales.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche thérapeutique graduée : traitement de première ligne selon la sévérité, escalade thérapeutique en cas d'échec, surveillance régulière de l'efficacité [13]. Cette stratégie personnalisée améliore significativement les résultats cliniques.
Le dépistage du cancer colorectal fait l'objet de recommandations spécifiques : coloscopie tous les 1-2 ans après 8-10 ans d'évolution, chromoendoscopie pour détecter les dysplasies précoces [11]. Ces mesures ont permis de réduire drastiquement l'incidence des cancers liés aux MICI.
La prise en charge multidisciplinaire est fortement encouragée : gastro-entérologue, nutritionniste, psychologue, chirurgien si nécessaire [1]. Cette approche globale améliore la qualité de vie et l'observance thérapeutique des patients.
Les innovations diagnostiques 2024-2025 sont progressivement intégrées dans les recommandations officielles [13]. L'utilisation des biomarqueurs fécaux et de l'imagerie moderne devient standard dans le suivi des patients.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de MICI en France, offrant soutien, information et défense de leurs droits [3]. Ces structures jouent un rôle essentiel dans l'amélioration de la qualité de vie des malades.
L'Association François Aupetit (AFA) constitue la référence nationale pour les MICI. Elle propose des groupes de parole, des formations, des séjours thérapeutiques et finance la recherche médicale. Ses antennes régionales organisent des rencontres locales précieuses pour rompre l'isolement.
Les réseaux sociaux spécialisés permettent d'échanger avec d'autres patients, partager expériences et conseils pratiques. Ces communautés virtuelles offrent un soutien 24h/24, particulièrement appréciable lors des poussées nocturnes.
Les programmes d'éducation thérapeutique hospitaliers enseignent aux patients la gestion autonome de leur maladie. Ces formations abordent l'observance, la reconnaissance des signes d'alerte, l'adaptation alimentaire et la gestion du stress [1].
Les innovations 2024-2025 incluent des applications mobiles de suivi, des plateformes de téléconsultation spécialisées et des outils d'intelligence artificielle pour personnaliser l'accompagnement [2,3]. Ces technologies facilitent le quotidien des patients et améliorent leur autonomie.
Nos Conseils Pratiques
Vivre sereinement avec une MICI nécessite quelques ajustements pratiques qui deviendront rapidement des habitudes naturelles [1]. Ces conseils, issus de l'expérience de milliers de patients, peuvent considérablement améliorer votre quotidien.
Organisez votre traitement : pilulier hebdomadaire, rappels sur smartphone, stock de sécurité en cas de voyage. L'observance thérapeutique maladiene directement l'efficacité du traitement et la prévention des poussées [1].
Identifiez vos déclencheurs personnels grâce à un carnet de bord : aliments, stress, fatigue, médicaments. Cette démarche vous permettra d'anticiper et d'éviter les situations à risque [9]. Chaque patient développe sa propre "carte" des facteurs déclenchants.
Préparez vos déplacements : localisation des toilettes, trousse de secours avec antispasmodiques, certificat médical pour les contrôles de sécurité. Ces précautions simples préservent votre liberté de mouvement.
Cultivez votre réseau de soutien : famille informée, collègues de confiance, médecin traitant réactif. N'hésitez pas à expliquer votre maladie : la compréhension de votre entourage facilite grandement la gestion des contraintes.
Restez actif physiquement selon vos capacités : marche, natation, yoga. L'exercice régulier améliore le transit, réduit le stress et maintient la forme physique générale [1].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente, même en dehors des rendez-vous programmés [15,16]. Apprendre à les reconnaître peut éviter des complications graves et rassurer dans les situations bénignes.
Consultez en urgence si vous présentez : fièvre élevée (>38,5°C), douleurs abdominales intenses, vomissements répétés, arrêt complet du transit [15]. Ces symptômes peuvent signaler une occlusion, un abcès ou une perforation intestinale nécessitant une prise en charge hospitalière immédiate.
Prenez rapidement rendez-vous en cas de : augmentation significative de la fréquence des selles, apparition de sang dans les selles, perte de poids rapide, fatigue inhabituelle [16]. Ces signes suggèrent une poussée inflammatoire nécessitant un ajustement thérapeutique.
Signalez à votre médecin : nouveaux médicaments prescrits par d'autres spécialistes, infections récentes, stress important, changements alimentaires majeurs [1]. Ces informations l'aideront à adapter votre prise en charge et prévenir les interactions médicamenteuses.
N'attendez jamais pour consulter en cas de doute. Votre médecin préfère une consultation "pour rien" qu'une complication évitable. La téléconsultation peut parfois suffire pour évaluer la situation et vous rassurer [2].
Questions Fréquentes
Puis-je avoir des enfants avec une MICI ?Absolument ! La fertilité n'est généralement pas affectée [1]. Planifiez votre grossesse en période de rémission et adaptez les traitements avec votre gastro-entérologue. Certains médicaments sont compatibles avec la grossesse.
Les MICI sont-elles héréditaires ?
Il existe une prédisposition génétique, mais ce n'est pas une maladie héréditaire au sens strict [7]. Avoir un parent atteint augmente le risque, mais la majorité des enfants ne développeront pas la maladie.
Puis-je voyager normalement ?
Oui, avec quelques précautions : trousse médicale complète, assurance voyage adaptée, recherche préalable des structures médicales locales [1]. Évitez les destinations à risque infectieux élevé si vous êtes sous immunosuppresseurs.
L'alimentation peut-elle guérir ma MICI ?
Aucun régime ne peut guérir les MICI, mais l'alimentation influence les symptômes [9]. Identifiez vos aliments déclencheurs personnels et maintenez une nutrition équilibrée pour éviter les carences.
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certains compléments (curcuma, oméga-3) montrent des effets anti-inflammatoires intéressants [14]. Mais ils ne remplacent jamais les traitements conventionnels. Discutez-en toujours avec votre médecin avant utilisation.
Questions Fréquentes
Puis-je avoir des enfants avec une MICI ?
Oui, la fertilité n'est généralement pas affectée. Planifiez votre grossesse en période de rémission et adaptez les traitements avec votre gastro-entérologue.
Les MICI sont-elles héréditaires ?
Il existe une prédisposition génétique mais ce n'est pas héréditaire au sens strict. Avoir un parent atteint augmente le risque sans certitude de transmission.
Puis-je voyager normalement ?
Oui, avec des précautions : trousse médicale, assurance adaptée, recherche des structures médicales locales. Évitez les destinations à risque infectieux si vous êtes immunodéprimé.
L'alimentation peut-elle guérir ma MICI ?
Non, aucun régime ne guérit les MICI. L'alimentation influence les symptômes : identifiez vos déclencheurs personnels et maintenez une nutrition équilibrée.
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certains compléments montrent des effets anti-inflammatoires intéressants mais ne remplacent jamais les traitements conventionnels. Discutez-en avec votre médecin.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) - INSERMLien
- [2] Innovation thérapeutique 2024-2025 - Sujets de thèsesLien
- [3] Associations de santé Val-de-Marne - Innovation 2024-2025Lien
- [4] Evolution of Eligibility Criteria in Inflammatory Bowel DiseaseLien
- [5] The Future of Clinical Trials in Inflammatory Bowel DiseaseLien
- [6] Immunity in digestive diseases: new drugs for inflammatory conditionsLien
- [7] Aspects cliniques et physiopathologiques des MICI - 2024Lien
- [8] Rôle des miARN dans les MICI - potentiel diagnostique et thérapeutiqueLien
- [9] Nutrition et MICI: aspects physiopathologiques - 2024Lien
- [10] MICI et tube digestif haut - 2023Lien
- [11] Dysplasies compliquant les MICI - 2023Lien
- [12] Impact du catabolisme intestinal du Tryptophane - 2024Lien
- [13] Avancées dans le diagnostic biologique des MICI - 2024Lien
- [14] MICI et microbiote: nutrition personnalisée - 2025Lien
- [15] Présentation des MICI - MSD ManualsLien
- [16] Maladie de Crohn - VIDALLien
Publications scientifiques
- Aspects cliniques et physiopathologiques des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (2024)
- Rôle des miARN dans les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin et potentiel diagnostique et thérapeutique (2024)
- Nutrition et maladies inflammatoires chroniques de l'intestin: aspects physiopathologiques (2024)
- Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) et tube digestif haut (2023)1 citations
- Dysplasies conventionnelles et non conventionnelles compliquant les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (2023)3 citations
Ressources web
- Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) (inserm.fr)
5 juil. 2017 — Une maladie qui survient préférentiellement chez le jeune adulte · Plus de 200 000 personnes concernées en France · Douleurs abdominales et ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.