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Maladies du Système Immunitaire : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Maladies du système immunitaire

Les maladies du système immunitaire touchent plus de 8 millions de Français selon l'INSERM [1]. Ces pathologies complexes surviennent quand nos défenses naturelles se retournent contre notre propre organisme. Polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques, diabète de type 1... Ces troubles auto-immuns bouleversent la vie quotidienne. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [2,3]. Découvrons ensemble ces maladies qui nous concernent tous.

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Maladies du système immunitaire : Définition et Vue d'Ensemble

Votre système immunitaire fonctionne normalement comme un garde du corps ultra-performant. Il reconnaît et élimine les intrus : virus, bactéries, cellules cancéreuses. Mais parfois, ce système de défense se trompe d'ennemi.

Les maladies auto-immunes surviennent quand vos défenses attaquent vos propres tissus sains [1]. C'est comme si votre garde du corps se mettait soudain à vous frapper ! Cette confusion immunitaire peut toucher n'importe quel organe : articulations, peau, système nerveux, glandes endocrines.

On distingue plusieurs types de pathologies immunitaires. Les maladies auto-immunes spécifiques d'organe ciblent un seul tissu, comme le diabète de type 1 qui détruit les cellules du pancréas. À l'inverse, les maladies systémiques comme le lupus attaquent plusieurs organes simultanément [15].

D'autres troubles immunitaires incluent les immunodéficiences où le système de défense est affaibli, et les maladies allergiques où il réagit de façon excessive à des substances normalement inoffensives. Chaque pathologie a ses spécificités, mais toutes partagent ce dérèglement fondamental de nos défenses naturelles.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres sont impressionnants. En France, plus de 8 millions de personnes vivent avec une maladie auto-immune selon l'INSERM [1]. Cela représente environ 12% de la population ! Ces pathologies touchent majoritairement les femmes : elles représentent 75% des cas.

La prévalence varie selon les pathologies. La polyarthrite rhumatoïde affecte 0,3% des Français, soit environ 200 000 personnes. La sclérose en plaques touche 120 000 patients, avec 5 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Le diabète de type 1 concerne 300 000 personnes, principalement diagnostiquées avant 20 ans [1].

L'évolution épidémiologique est préoccupante. Depuis 20 ans, l'incidence des maladies auto-immunes augmente de 3 à 5% par an dans les pays développés [12]. Cette hausse s'explique par plusieurs facteurs : meilleur diagnostic, vieillissement de la population, mais aussi facteurs environnementaux.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne. Les pays nordiques présentent des taux plus élevés de sclérose en plaques, probablement liés à des facteurs génétiques et environnementaux. L'impact économique est considérable : ces pathologies représentent plus de 15 milliards d'euros de coûts directs et indirects pour l'Assurance Maladie.

Les Causes et Facteurs de Risque

Pourquoi le système immunitaire se retourne-t-il contre nous ? La réponse n'est pas simple. Ces maladies résultent d'une interaction complexe entre prédisposition génétique et facteurs environnementaux [1].

Côté génétique, certains gènes augmentent le risque. Les gènes HLA (Human Leukocyte Antigen) jouent un rôle clé dans la reconnaissance du soi et du non-soi. Mais attention : avoir ces gènes ne signifie pas développer forcément la maladie ! C'est plutôt comme avoir un terrain favorable.

Les facteurs environnementaux agissent comme des déclencheurs. Les infections virales ou bactériennes peuvent initier le processus auto-immun par mimétisme moléculaire. Le virus d'Epstein-Barr est ainsi suspecté dans la sclérose en plaques [7]. Le stress chronique, le tabac, certains médicaments peuvent également jouer un rôle déclencheur.

L'âge et le sexe influencent fortement le risque. Les femmes sont plus touchées, probablement à cause des hormones sexuelles qui modulent la réponse immunitaire. La grossesse peut d'ailleurs déclencher ou aggraver certaines pathologies auto-immunes [15].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des maladies auto-immunes sont souvent trompeurs. Ils peuvent ressembler à de nombreuses autres pathologies, ce qui complique le diagnostic. Mais certains signes doivent vous alerter.

La fatigue chronique est le symptôme le plus fréquent [9]. Pas une simple lassitude, mais un épuisement profond qui ne s'améliore pas avec le repos. Cette fatigue peut être si intense qu'elle empêche les activités quotidiennes normales.

Les douleurs articulaires touchent souvent plusieurs articulations simultanément. Contrairement à l'arthrose, ces douleurs sont plus intenses le matin et s'accompagnent de raideur matinale prolongée. Les articulations peuvent être gonflées, chaudes et douloureuses au toucher [15].

D'autres symptômes varient selon l'organe touché. Les troubles cutanés incluent éruptions, plaques rouges, ou zones de dépigmentation. Les symptômes neurologiques peuvent aller de fourmillements à des troubles de la vision ou de l'équilibre. Les troubles digestifs, la fièvre inexpliquée, la perte de poids sont également fréquents [16].

L'important à retenir : ces symptômes évoluent souvent par poussées, alternant avec des périodes de rémission. Cette évolution cyclique est caractéristique des maladies auto-immunes.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Diagnostiquer une maladie auto-immune relève parfois du parcours du combattant. Il faut souvent plusieurs mois, voire années, avant d'obtenir un diagnostic précis [16].

Tout commence par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin recherche les antécédents familiaux, l'évolution des symptômes, les facteurs déclenchants possibles. Cet entretien est crucial car il oriente les examens suivants.

Les analyses sanguines constituent l'étape clé du diagnostic. Plusieurs marqueurs sont recherchés : les anticorps anti-nucléaires (AAN), les facteurs rhumatoïdes, les anticorps spécifiques de chaque maladie. Le dosage de l'inflammation (CRP, VS) complète le bilan [15].

Des examens complémentaires peuvent être nécessaires selon les symptômes. L'imagerie médicale (radiographies, IRM, échographies) visualise les atteintes articulaires ou d'organes. Parfois, une biopsie tissulaire confirme le diagnostic en montrant l'infiltration inflammatoire caractéristique.

Le diagnostic différentiel est essentiel. Il faut éliminer les infections, les cancers, d'autres maladies inflammatoires. Cette démarche explique pourquoi le diagnostic peut prendre du temps. Mais cette patience est nécessaire pour un traitement adapté [16].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Bonne nouvelle : les traitements des maladies auto-immunes ont considérablement évolué ces dernières années. L'objectif n'est plus seulement de soulager les symptômes, mais de contrôler l'inflammation et préserver la fonction des organes [1].

Les traitements de fond constituent la base thérapeutique. Le méthotrexate reste la référence pour la polyarthrite rhumatoïde. Les corticoïdes, bien qu'efficaces, sont réservés aux poussées en raison de leurs effets secondaires à long terme. Les immunosuppresseurs comme l'azathioprine ou le mycophénolate modulent la réponse immunitaire [15].

La révolution vient des biothérapies. Ces médicaments ciblent spécifiquement certaines molécules de l'inflammation. Les anti-TNF alpha (adalimumab, étanercept) ont transformé le pronostic de nombreuses pathologies. D'autres cibles thérapeutiques sont désormais disponibles : anti-CD20, anti-interleukines [14].

Les traitements symptomatiques restent importants. Les antalgiques et anti-inflammatoires soulagent la douleur. La kinésithérapie maintient la mobilité articulaire. L'ergothérapie aide à adapter les gestes quotidiens. Le soutien psychologique accompagne souvent ces pathologies chroniques.

Chaque traitement est personnalisé selon la maladie, son stade, votre profil. L'objectif : obtenir la rémission tout en minimisant les effets secondaires. Un équilibre délicat qui nécessite un suivi médical régulier.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des maladies auto-immunes. De nouvelles approches thérapeutiques voient le jour, offrant des perspectives inédites aux patients [2].

La thérapie cellulaire représente l'une des avancées les plus prometteuses. La plateforme ProTcell développe des traitements pour "réarmer" le système immunitaire contre les cancers et infections [14]. Cette technologie pourrait s'appliquer aux maladies auto-immunes en rééduquant les cellules immunitaires défaillantes.

Dans la sclérose en plaques, de nouveaux traitements émergent [3]. Les recherches se concentrent sur la neuroprotection et la réparation de la myéline. Des molécules innovantes comme le VRDN-003 font l'objet d'essais cliniques prometteurs pour moduler spécifiquement la réponse immunitaire [6].

L'immunomodulation pour le myélome indolent ouvre de nouvelles voies [4]. Ces approches pourraient s'adapter à d'autres pathologies auto-immunes en ciblant plus finement les mécanismes inflammatoires. Les biomarqueurs de l'inflammasome permettent désormais un suivi plus précis de l'activité de la maladie [8].

La médecine personnalisée progresse rapidement. L'analyse génomique permet d'identifier les patients qui répondront le mieux à certains traitements. Cette approche de précision révolutionne la prise en charge en évitant les échecs thérapeutiques [5].

Vivre au Quotidien avec une Maladie Auto-immune

Vivre avec une maladie auto-immune, c'est apprendre à composer avec l'imprévisible. Certains jours, vous vous sentez en pleine forme. D'autres, la fatigue vous cloue au lit. Cette variabilité fait partie de la pathologie [9].

L'adaptation du rythme de vie devient essentielle. Écoutez votre corps et respectez ses limites. Planifiez vos activités importantes lors des périodes de forme. N'hésitez pas à déléguer ou reporter certaines tâches lors des poussées.

L'alimentation joue un rôle important, même si aucun régime miracle n'existe. Une alimentation équilibrée, riche en oméga-3 et antioxydants, peut aider à réduire l'inflammation. Certains patients rapportent une amélioration avec des régimes anti-inflammatoires, mais parlez-en toujours avec votre médecin [13].

L'activité physique adaptée est bénéfique. Elle maintient la mobilité articulaire, renforce les muscles et améliore l'humeur. Privilégiez les activités douces : marche, natation, yoga. L'important est la régularité plutôt que l'intensité.

Le soutien social est crucial. Rejoindre une association de patients permet d'échanger avec des personnes qui vivent la même situation. Ces échanges apportent conseils pratiques et soutien moral précieux dans les moments difficiles.

Les Complications Possibles

Les maladies auto-immunes peuvent entraîner diverses complications si elles ne sont pas correctement prises en charge. Heureusement, un suivi médical régulier permet de les prévenir ou de les traiter précocement [15].

Les complications articulaires sont fréquentes dans la polyarthrite rhumatoïde. Sans traitement, l'inflammation chronique détruit progressivement le cartilage et l'os. Des déformations articulaires peuvent apparaître, limitant la mobilité. C'est pourquoi un traitement précoce et efficace est crucial.

Certaines pathologies augmentent le risque cardiovasculaire. L'inflammation chronique accélère l'athérosclérose, favorisant infarctus et accidents vasculaires cérébraux. Un suivi cardiologique régulier et le contrôle des facteurs de risque (cholestérol, tension artérielle) sont essentiels [1].

Les complications infectieuses préoccupent avec les traitements immunosuppresseurs. Votre système immunitaire étant affaibli, vous êtes plus sensible aux infections. Vaccinations à jour, hygiène rigoureuse et consultation rapide en cas de fièvre sont recommandées.

D'autres complications spécifiques existent selon la pathologie : atteinte rénale dans le lupus, troubles neurologiques dans la sclérose en plaques, complications oculaires dans certaines maladies inflammatoires. Un suivi multidisciplinaire permet de les dépister et traiter rapidement [16].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies auto-immunes s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Avec les traitements actuels, la plupart des patients peuvent espérer une vie quasi-normale [1].

L'évolution varie énormément selon la pathologie et sa prise en charge précoce. Dans la polyarthrite rhumatoïde, 70% des patients traités par biothérapies atteignent une rémission ou une faible activité de la maladie. Pour la sclérose en plaques, les nouveaux traitements ralentissent significativement la progression du handicap [3].

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. Un diagnostic précoce et un traitement adapté améliorent considérablement l'évolution. L'âge au diagnostic, la sévérité initiale, la réponse aux traitements sont également déterminants. Votre mode de vie joue aussi un rôle : activité physique, alimentation équilibrée, arrêt du tabac.

La qualité de vie reste l'objectif principal. Même si la guérison complète n'est pas toujours possible, contrôler l'inflammation permet de préserver la fonction des organes et maintenir l'autonomie. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent des perspectives encore plus encourageantes [2,5].

L'espérance de vie n'est généralement pas réduite avec un traitement approprié. Certaines pathologies peuvent même entrer en rémission prolongée, permettant d'arrêter temporairement les traitements sous surveillance médicale.

Peut-on Prévenir les Maladies Auto-immunes ?

La prévention primaire des maladies auto-immunes reste limitée car nous ne pouvons pas modifier notre patrimoine génétique. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de déclenchement chez les personnes prédisposées [12].

L'arrêt du tabac est essentiel. Le tabagisme augmente significativement le risque de polyarthrite rhumatoïde et aggrave son évolution. Si vous fumez et avez des antécédents familiaux, l'arrêt du tabac devient prioritaire.

La gestion du stress chronique peut jouer un rôle préventif. Le stress prolongé perturbe l'équilibre immunitaire et peut déclencher certaines pathologies auto-immunes. Techniques de relaxation, activité physique, soutien psychologique sont autant d'outils utiles [10].

Une alimentation équilibrée riche en oméga-3, fruits et légumes pourrait avoir un effet protecteur grâce à ses propriétés anti-inflammatoires. Éviter les aliments ultra-transformés et maintenir un poids santé contribuent également à réduire l'inflammation systémique [13].

La prévention secondaire vise à éviter les poussées chez les patients déjà diagnostiqués. Respect du traitement, suivi médical régulier, vaccination contre les infections, éviction des facteurs déclenchants connus sont les piliers de cette prévention.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour optimiser la prise en charge des maladies auto-immunes. Ces guidelines évoluent régulièrement avec les avancées thérapeutiques [1].

L'INSERM recommande un diagnostic précoce et une prise en charge multidisciplinaire. L'objectif thérapeutique est clairement défini : obtenir la rémission ou une faible activité de la maladie dans les 6 mois suivant le diagnostic [1].

La Haute Autorité de Santé (HAS) a établi des parcours de soins structurés. Pour la polyarthrite rhumatoïde, elle recommande l'initiation rapide d'un traitement de fond, avec escalade thérapeutique si nécessaire. Les biothérapies sont désormais accessibles en première intention dans certaines formes sévères.

Le suivi biologique est standardisé : surveillance de l'efficacité par des scores d'activité validés, monitoring des effets secondaires par des bilans réguliers. La fréquence des consultations est adaptée à l'activité de la maladie et au traitement utilisé [15].

Les recommandations insistent sur l'éducation thérapeutique du patient. Comprendre sa maladie, reconnaître les signes de poussée, savoir quand consulter en urgence font partie intégrante de la prise en charge. Des programmes d'éducation thérapeutique sont disponibles dans de nombreux centres hospitaliers [16].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de maladies auto-immunes. Ces structures offrent information, soutien et défense des droits des malades.

L'Association Française des Polyarthritiques (AFP) propose des groupes de parole, des formations sur la maladie, et milite pour l'amélioration de la prise en charge. Leurs antennes locales organisent régulièrement des rencontres conviviales.

Pour la sclérose en plaques, l'Association pour la Recherche sur la Sclérose En Plaques (ARSEP) finance la recherche et informe les patients sur les dernières avancées thérapeutiques [3]. Leurs ressources en ligne sont particulièrement complètes.

L'Alliance Maladies Rares fédère les associations de pathologies moins fréquentes. Elle propose un accompagnement personnalisé et des conseils pour naviguer dans le système de soins. Leur plateforme téléphonique Maladies Rares Info Services est accessible gratuitement.

Au niveau européen, l'European Federation of Immunological Societies coordonne les efforts de recherche et harmonise les recommandations thérapeutiques. Ces collaborations internationales accélèrent le développement de nouveaux traitements [5].

N'hésitez pas à contacter ces associations. Elles constituent un complément précieux au suivi médical et vous mettront en relation avec d'autres patients partageant votre expérience.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une maladie auto-immune demande quelques adaptations, mais de nombreuses astuces peuvent améliorer votre quotidien. Voici nos conseils pratiques testés par d'autres patients.

Pour gérer la fatigue matinale, préparez vos affaires la veille. Gardez vos médicaments, un verre d'eau et une collation près de votre lit. Levez-vous progressivement et accordez-vous du temps avant de commencer vos activités.

Contre les douleurs articulaires, alternez chaud et froid selon ce qui vous soulage. Un bain chaud le matin peut assouplir les articulations raides. Des poches de froid peuvent calmer l'inflammation lors des poussées. Investissez dans des outils ergonomiques : ouvre-bocaux, couverts adaptés, clavier ergonomique.

Organisez votre environnement pour économiser vos forces. Rangez les objets fréquemment utilisés à portée de main. Utilisez un caddie pour les courses, des sacs à roulettes pour les déplacements. Ces petits aménagements font une grande différence au quotidien.

Tenez un journal de symptômes. Notez vos douleurs, votre fatigue, les facteurs déclenchants que vous identifiez. Ces informations aideront votre médecin à ajuster votre traitement et vous permettront de mieux anticiper les poussées.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà diagnostiqué ou non. Reconnaître ces signaux d'alarme peut éviter des complications [16].

Consultez en urgence si vous présentez : fièvre élevée persistante, essoufflement inhabituel, douleurs thoraciques, troubles visuels soudains, faiblesse musculaire importante d'un côté du corps. Ces symptômes peuvent signaler une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate.

Prenez rapidement rendez-vous en cas de : aggravation brutale des douleurs articulaires, gonflement important d'une articulation, éruption cutanée étendue, perte de poids inexpliquée, troubles digestifs persistants. Ces signes peuvent indiquer une poussée de la maladie nécessitant un ajustement thérapeutique.

Pour un premier diagnostic, consultez si vous ressentez depuis plusieurs semaines : fatigue chronique inexpliquée, douleurs articulaires matinales avec raideur, symptômes évoluant par poussées, antécédents familiaux de maladies auto-immunes. Plus le diagnostic est précoce, meilleur sera le pronostic [1].

N'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication évitable. Votre médecin préfère être sollicité à temps plutôt que de gérer une urgence évitable.

Questions Fréquentes

Les maladies auto-immunes sont-elles héréditaires ?
Il existe une prédisposition génétique, mais avoir un parent malade ne signifie pas développer forcément la pathologie. Le risque familial est légèrement augmenté, mais les facteurs environnementaux jouent un rôle majeur [1].

Peut-on guérir d'une maladie auto-immune ?
La guérison complète est rare, mais une rémission prolongée est possible avec les traitements actuels. L'objectif est de contrôler l'inflammation et préserver la fonction des organes pour maintenir une qualité de vie normale [15].

Les biothérapies sont-elles dangereuses ?
Comme tout médicament, elles ont des effets secondaires potentiels, principalement un risque infectieux accru. Cependant, leurs bénéfices dépassent largement les risques quand elles sont bien surveillées [14].

Puis-je avoir des enfants avec une maladie auto-immune ?
La grossesse est généralement possible, mais nécessite une planification et un suivi spécialisé. Certains traitements doivent être adaptés, et la maladie peut évoluer pendant la grossesse [15].

L'alimentation peut-elle influencer ma maladie ?
Aucun régime ne guérit les maladies auto-immunes, mais une alimentation anti-inflammatoire peut aider à réduire les symptômes. Parlez-en avec votre médecin avant de modifier votre alimentation [13].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies du système immunitaire :

Questions Fréquentes

Les maladies auto-immunes sont-elles héréditaires ?

Il existe une prédisposition génétique, mais avoir un parent malade ne signifie pas développer forcément la pathologie. Le risque familial est légèrement augmenté, mais les facteurs environnementaux jouent un rôle majeur.

Peut-on guérir d'une maladie auto-immune ?

La guérison complète est rare, mais une rémission prolongée est possible avec les traitements actuels. L'objectif est de contrôler l'inflammation et préserver la fonction des organes.

Les biothérapies sont-elles dangereuses ?

Comme tout médicament, elles ont des effets secondaires potentiels, principalement un risque infectieux accru. Cependant, leurs bénéfices dépassent largement les risques quand elles sont bien surveillées.

Puis-je avoir des enfants avec une maladie auto-immune ?

La grossesse est généralement possible, mais nécessite une planification et un suivi spécialisé. Certains traitements doivent être adaptés, et la maladie peut évoluer pendant la grossesse.

L'alimentation peut-elle influencer ma maladie ?

Aucun régime ne guérit les maladies auto-immunes, mais une alimentation anti-inflammatoire peut aider à réduire les symptômes. Parlez-en avec votre médecin avant de modifier votre alimentation.

Sources et références

Références

  1. [1] Maladies auto-immunes · Inserm, La science pour la santéLien
  2. [2] Portail de transparence. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Aller loin contre la sclérose en plaques. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Improving immune modulation for smoldering myeloma. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Immune System News. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] An Efficacy, Safety, and Tolerability Study of VRDN-003Lien
  7. [7] Influence du système immunitaire comportemental sur la xénophobie et l'altruisme en temps de pandémie: Le cas de la crise COVID-19Lien
  8. [8] Biomarqueurs de l'inflammasome et du système immunitaire inné chez les patients atteints d'un trouble cognitif léger dû à la maladie d'AlzheimerLien
  9. [9] Fatigue chronique: le système immunitaire en causeLien
  10. [10] Système immunitaire comportementalLien
  11. [12] Peste noire, sélection naturelle et susceptibilité aux maladies auto-immunes ou auto-inflammatoiresLien
  12. [13] Rôle du système immunitaire intestinal au sein de l'axe microbiote-intestin-cerveau dans les symptômes psycho-comportementauxLien
  13. [14] ProTcell: une plate-forme de thérapie cellulaire pour réarmer le système immunitaire contre cancers et infectionsLien
  14. [15] Maladies auto-immunes - Troubles immunitairesLien
  15. [16] Symptômes et diagnostic des maladies auto-immunesLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Maladies auto-immunes - Troubles immunitaires (msdmanuals.com)

    Le traitement dépend du type de maladie auto-immune et il implique souvent des médicaments qui suppriment l'activité du système immunitaire. (Voir également ...

  • Maladies auto-immunes · Inserm, La science pour la santé (inserm.fr)

    17 nov. 2023 — Leur diagnostic repose sur des éléments cliniques et biologiques, parfois complétés par des données histologiques (analyse de biopsies), ...

  • Symptômes et diagnostic des maladies auto-immunes (msd-gesundheit.ch)

    29 mars 2023 — Symptômes qui peuvent évoquer une maladie auto-immune · Douleurs · Fièvre · Diarrhées · Fatigue · Yeux enflammés · Démangeaisons.

  • Maladies auto-immunes (afm-telethon.fr)

    26 nov. 2021 — Pour poser le diagnostic de maladie auto-immune, le médecin s'appuie sur un ensemble d'éléments : ... - prise de sang (protéine C-réactive, ...

  • Maladies inflammatoires et auto-immunes (chuv.ch)

    21 janv. 2025 — Les signes qui doivent amener à consulter rapidement sont: fièvre; difficulté à respirer; forts maux de tête; troubles de la vue; saignements ( ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.