Maladies du Rachis : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

Les maladies du rachis touchent des millions de Français chaque année. Ces pathologies de la colonne vertébrale, allant de la simple lombalgie aux spondyloarthrites complexes, impactent considérablement la qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces troubles vertébraux.

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Maladies du rachis : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies du rachis regroupent l'ensemble des pathologies affectant la colonne vertébrale. Cette structure complexe, composée de 33 vertèbres, protège la moelle épinière et assure notre mobilité quotidienne.
Mais qu'entend-on exactement par pathologies rachidiennes ? Il s'agit de troubles touchant les vertèbres, les disques intervertébraux, les ligaments ou les muscles paravertébraux. Ces maladies peuvent être dégénératives, inflammatoires, infectieuses ou tumorales [17].
D'ailleurs, le rachis se divise en plusieurs segments : cervical (7 vertèbres), thoracique (12 vertèbres), lombaire (5 vertèbres), sacré et coccygien. Chaque région présente des spécificités anatomiques et des pathologies particulières [18].
Les principales catégories incluent les hernies discales, les spondyloarthrites, l'arthrose vertébrale, les sténoses canalaires et les déformations comme la scoliose. Concrètement, ces troubles peuvent survenir à tout âge, mais leur fréquence augmente avec le vieillissement [9,14].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent l'ampleur considérable des maladies du rachis. Selon les programmes de surveillance de Santé Publique France, ces pathologies représentent un enjeu majeur de santé publique [1,2,3].
En France, on estime que 80% de la population souffrira d'au moins un épisode de lombalgie au cours de sa vie. Plus préoccupant encore, les lombalgies chroniques touchent environ 7% des adultes français, soit près de 3,5 millions de personnes [1]. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne, mais révèlent une tendance à la hausse depuis 2020.
Concernant les spondyloarthrites, leur prévalence atteint 0,3 à 0,5% de la population française. Cela représente environ 200 000 à 300 000 personnes concernées [2]. L'important à retenir : ces pathologies inflammatoires débutent généralement avant 45 ans, avec un pic d'incidence entre 20 et 30 ans [9,14].
Les données montrent également des disparités régionales significatives. Les régions industrielles du Nord et de l'Est affichent des taux plus élevés, probablement liés aux activités professionnelles [3]. Par ailleurs, l'impact économique est considérable : les maladies du rachis génèrent plus de 2 milliards d'euros de coûts directs annuels pour l'Assurance Maladie.
Bon à savoir : les projections démographiques suggèrent une augmentation de 15% des cas d'ici 2030, principalement due au vieillissement de la population [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des maladies du rachis, c'est d'abord reconnaître leur origine multifactorielle. Les facteurs de risque se combinent souvent pour déclencher ou aggraver ces pathologies.
Les facteurs mécaniques dominent largement. Le port de charges lourdes, les postures prolongées et les mouvements répétitifs fragilisent progressivement les structures vertébrales. D'ailleurs, certaines professions présentent des risques accrus : manutentionnaires, infirmiers, chauffeurs routiers [18].
Mais les causes ne sont pas uniquement physiques. Les facteurs génétiques jouent un rôle crucial, particulièrement dans les spondyloarthrites. Le gène HLA-B27 est présent chez 90% des patients atteints de spondylarthrite ankylosante [9]. Cette prédisposition héréditaire explique pourquoi certaines familles sont plus touchées.
L'âge constitue un facteur incontournable. Avec le temps, les disques intervertébraux perdent leur élasticité et leur capacité d'hydratation. Ce processus naturel de dégénérescence discale débute dès 30 ans, mais s'accélère après 50 ans [12].
N'oublions pas les facteurs de mode de vie. Le surpoids augmente les contraintes sur la colonne lombaire, tandis que la sédentarité affaiblit les muscles paravertébraux. Le tabagisme, quant à lui, altère la vascularisation des disques et retarde la cicatrisation [19].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des maladies du rachis varient considérablement selon la pathologie et sa localisation. Cependant, certains signes d'alerte méritent une attention particulière.
La douleur reste le symptôme principal. Elle peut être aiguë ou chronique, localisée ou irradiante. Dans les lombalgies, la douleur se situe dans le bas du dos et peut descendre vers les fesses ou les cuisses. Pour les cervicalgies, elle remonte souvent vers la tête, provoquant des maux de tête [18,19].
Mais attention aux douleurs nocturnes ! Contrairement aux douleurs mécaniques qui s'améliorent au repos, les douleurs inflammatoires (comme dans les spondyloarthrites) réveillent la nuit et s'accompagnent d'une raideur matinale prolongée [9,14]. Cette raideur peut durer plus d'une heure au réveil.
Les symptômes neurologiques constituent des signaux d'alarme. Fourmillements, engourdissements ou faiblesse musculaire dans les bras ou les jambes peuvent indiquer une compression nerveuse. Dans les cas sévères, des troubles sphinctériens (difficultés à uriner) nécessitent une prise en charge urgente.
D'autres manifestations peuvent accompagner les pathologies rachidiennes : fatigue chronique, limitation des mouvements, déformation visible de la colonne. Chez les jeunes adultes, une douleur lombaire persistante avec raideur matinale doit faire évoquer une spondyloarthrite [14].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des maladies du rachis suit une démarche méthodique. Votre médecin commence toujours par un interrogatoire approfondi : caractéristiques de la douleur, circonstances d'apparition, antécédents familiaux et professionnels.
L'examen clinique constitue l'étape suivante. Le médecin évalue votre posture, teste votre mobilité vertébrale et recherche des signes neurologiques. Des manœuvres spécifiques, comme le test de Lasègue pour les sciatiques, orientent le diagnostic [18].
Concernant l'imagerie, la radiographie standard reste l'examen de première intention. Elle visualise l'architecture osseuse et détecte les déformations, l'arthrose ou les fractures. Cependant, elle ne montre pas les disques ni les structures nerveuses [11].
L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) représente l'examen de référence pour explorer les tissus mous. Elle révèle les hernies discales, l'inflammation des articulations et l'œdème osseux caractéristique des spondyloarthrites débutantes [15,16]. D'ailleurs, l'IRM rachidienne permet désormais un dépistage opportuniste de l'ostéoporose [16].
Des examens complémentaires peuvent s'avérer nécessaires : scanner pour l'analyse osseuse fine, électromyogramme pour évaluer la fonction nerveuse, ou analyses sanguines recherchant des marqueurs inflammatoires et le gène HLA-B27 [9].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des maladies du rachis a considérablement évolué ces dernières années. L'approche moderne privilégie une prise en charge multimodale et personnalisée.
Les traitements médicamenteux constituent souvent la première ligne. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) soulagent efficacement les douleurs inflammatoires. Pour les douleurs neuropathiques, les anticonvulsivants comme la prégabaline montrent une bonne efficacité. Dans les spondyloarthrites sévères, les biothérapies (anti-TNF alpha) révolutionnent la prise en charge [9,14].
Mais les médicaments ne suffisent pas toujours. La kinésithérapie joue un rôle central dans la rééducation. Elle vise à renforcer les muscles paravertébraux, améliorer la posture et maintenir la mobilité articulaire. Les exercices spécifiques, adaptés à chaque pathologie, donnent d'excellents résultats à long terme [18].
Les infiltrations offrent un soulagement ciblé. Réalisées sous contrôle radiologique, elles délivrent des corticoïdes directement au niveau de l'inflammation. Cette technique s'avère particulièrement efficace dans les radiculalgies et les arthropathies facettaires.
Quand les traitements conservateurs échouent, la chirurgie peut être envisagée. Les techniques mini-invasives se développent rapidement : discectomie endoscopique, arthrodèse percutanée, remplacement discal artificiel. Ces approches réduisent les complications et accélèrent la récupération [7,8].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des pathologies rachidiennes. Le CHU Dijon Bourgogne a lancé son Institut universitaire du rachis, créant un centre d'excellence pour la recherche et les soins [4].
Une innovation majeure concerne l'importance du deuxième avis médical. Le Pr Jérôme Allain souligne que cette démarche améliore significativement les résultats thérapeutiques dans les pathologies complexes du rachis [5]. Cette approche collaborative entre spécialistes optimise les décisions chirurgicales.
En oncologie rachidienne, les avancées sont spectaculaires. Une nouvelle approche dans le traitement du myélome multiple montre des résultats prometteurs, particulièrement pour les atteintes vertébrales [6]. Cette pathologie, qui touche fréquemment le rachis, bénéficie désormais de thérapies ciblées plus efficaces.
Les techniques chirurgicales évoluent rapidement. Une étude clinique randomisée sur cinq ans démontre l'efficacité des nouvelles approches mini-invasives [7]. Ces techniques réduisent de 40% les complications post-opératoires et diminuent la durée d'hospitalisation.
D'ailleurs, une revue récente des traitements chirurgicaux actuels confirme l'intérêt des approches basées sur les preuves [8]. Cette médecine factuelle guide désormais les choix thérapeutiques, améliorant les résultats pour les patients.
Vivre au Quotidien avec les Maladies du Rachis
Vivre avec une pathologie rachidienne nécessite des adaptations, mais ne signifie pas renoncer à une vie épanouie. L'important, c'est d'apprendre à gérer sa maladie au quotidien.
L'aménagement du poste de travail constitue une priorité. Un siège ergonomique, un écran à bonne hauteur et des pauses régulières préviennent l'aggravation des symptômes. Pour les métiers physiques, des aides techniques (sangles de portage, tables réglables) réduisent les contraintes vertébrales [18].
L'activité physique, loin d'être contre-indiquée, s'avère bénéfique. La natation, le yoga adapté et la marche renforcent les muscles stabilisateurs sans surcharger la colonne. Mais attention : il faut éviter les sports à impact élevé comme le tennis ou le rugby [19].
La gestion de la douleur chronique passe aussi par des techniques complémentaires. La relaxation, la méditation et parfois l'acupuncture apportent un soulagement appréciable. Ces approches holistiques complètent efficacement les traitements conventionnels.
N'oublions pas l'aspect psychologique. Vivre avec des douleurs chroniques peut générer anxiété et dépression. Le soutien psychologique, individuel ou en groupe, aide à maintenir un moral positif et à développer des stratégies d'adaptation.
Les Complications Possibles
Les maladies du rachis peuvent évoluer vers diverses complications, d'où l'importance d'un suivi médical régulier. Certaines sont prévisibles, d'autres surviennent brutalement.
La compression nerveuse représente la complication la plus fréquente. Une hernie discale volumineuse peut comprimer les racines nerveuses, provoquant sciatique ou cruralgie. Dans les cas extrêmes, le syndrome de la queue de cheval nécessite une chirurgie d'urgence [18,19].
Les déformations vertébrales constituent une préoccupation majeure dans les spondyloarthrites. L'ankylose progressive peut figer la colonne en position fléchie, limitant considérablement les activités quotidiennes. Heureusement, les traitements modernes ralentissent cette évolution [9,14].
L'instabilité vertébrale survient parfois après des traumatismes ou une dégénérescence sévère. Elle se manifeste par des douleurs lors des mouvements et peut nécessiter une stabilisation chirurgicale. Cette complication touche particulièrement le rachis cervical dans la polyarthrite rhumatoïde [12].
Certaines complications sont plus rares mais graves : infections (spondylodiscites), fractures pathologiques sur terrain ostéoporotique, ou atteintes neurologiques irréversibles. La surveillance régulière permet de les dépister précocement et d'adapter le traitement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des maladies du rachis varie énormément selon la pathologie, l'âge du patient et la précocité de la prise en charge. Rassurez-vous, la plupart des troubles rachidiens ont un pronostic favorable avec un traitement adapté.
Pour les lombalgies communes, 90% des épisodes aigus guérissent spontanément en 6 semaines. Cependant, 10 à 15% évoluent vers la chronicité, nécessitant une prise en charge spécialisée [18,19]. L'important à retenir : plus l'intervention est précoce, meilleur est le pronostic.
Les spondyloarthrites bénéficient aujourd'hui d'un pronostic transformé. Avant l'ère des biothérapies, 30% des patients développaient un handicap sévère. Désormais, avec un diagnostic précoce et un traitement optimal, moins de 10% atteignent ce stade [9,14].
Concernant les hernies discales, 80% se résorbent naturellement en 6 mois grâce aux mécanismes de réparation naturelle. La chirurgie n'est nécessaire que dans 5 à 10% des cas, généralement pour des compressions nerveuses sévères.
Les facteurs pronostiques favorables incluent : âge jeune, absence de signes neurologiques, maintien de l'activité physique et bonne compliance au traitement. À l'inverse, le tabagisme, l'obésité et les facteurs psychosociaux défavorables assombrissent le pronostic.
Peut-on Prévenir les Maladies du Rachis ?
La prévention des maladies du rachis repose sur des mesures simples mais efficaces. Bien sûr, on ne peut pas tout prévenir - certaines pathologies ont une composante génétique forte - mais beaucoup d'actions réduisent significativement les risques.
L'activité physique régulière constitue la meilleure prévention. Elle renforce les muscles paravertébraux, maintient la souplesse articulaire et améliore la densité osseuse. Trente minutes d'exercice modéré, trois fois par semaine, suffisent à obtenir des bénéfices durables [18,19].
L'ergonomie au travail et à domicile prévient de nombreux troubles. Apprendre les bons gestes de manutention, utiliser des équipements adaptés et aménager son poste de travail réduisent les contraintes vertébrales. Ces mesures sont particulièrement importantes dans les métiers à risque.
Le contrôle du poids corporel soulage la colonne lombaire. Chaque kilo en excès augmente les contraintes sur les disques intervertébraux. Une perte de poids même modeste (5 à 10%) améliore significativement les symptômes chez les personnes en surpoids.
D'autres mesures préventives incluent : arrêt du tabac (améliore la vascularisation discale), gestion du stress (réduit les tensions musculaires), et maintien d'une bonne posture. Chez les jeunes, la détection précoce des déformations vertébrales permet une prise en charge avant l'aggravation.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des maladies du rachis. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, guident les professionnels de santé dans leurs décisions thérapeutiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche graduée pour les lombalgies. Le traitement de première intention associe antalgiques, maintien de l'activité et information du patient. L'imagerie n'est recommandée qu'en cas de signes d'alerte ou d'évolution défavorable après 6 semaines [1,2].
Pour les spondyloarthrites, les recommandations européennes, adoptées en France, insistent sur le diagnostic précoce. L'IRM rachidienne doit être réalisée devant toute lombalgie inflammatoire chez un adulte jeune. Les biothérapies sont indiquées en cas d'échec des AINS après 3 mois [9,14].
Santé Publique France souligne l'importance de la prévention primaire. Les programmes d'éducation posturale en milieu scolaire et professionnel constituent des priorités de santé publique. Ces actions préventives visent à réduire l'incidence des troubles rachidiens [1,3].
Les recommandations insistent également sur l'approche multidisciplinaire. La collaboration entre médecins généralistes, rhumatologues, kinésithérapeutes et ergothérapeutes optimise la prise en charge. Cette coordination améliore les résultats et réduit les coûts de santé.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour accompagner les patients atteints de maladies du rachis. Ces structures offrent information, soutien et entraide entre personnes concernées.
L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des informations fiables sur les pathologies rachidiennes. Ses brochures éducatives, validées par des experts, aident à mieux comprendre sa maladie et ses traitements.
Pour les spondyloarthrites, l'Association France Spondyloarthrites (AFS) organise des groupes de parole, des séances d'éducation thérapeutique et des activités physiques adaptées. Cette association milite également pour l'amélioration de la prise en charge et la reconnaissance du handicap.
Les écoles du dos, présentes dans de nombreux hôpitaux, enseignent les gestes préventifs et les exercices thérapeutiques. Ces programmes d'éducation, animés par des kinésithérapeutes, réduisent significativement les récidives douloureuses.
Sur internet, des plateformes comme Carenity ou Renaloo permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces communautés virtuelles offrent un soutien précieux, particulièrement pour les pathologies rares ou chroniques. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une pathologie rachidienne. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, peuvent considérablement améliorer votre quotidien.
Au travail : alternez position assise et debout toutes les heures. Réglez votre écran à hauteur des yeux et utilisez un repose-pieds si nécessaire. Pour porter des charges, pliez les genoux et gardez le dos droit. N'hésitez pas à demander des aménagements à votre employeur.
À la maison : choisissez une literie ferme mais pas trop dure. Dormez sur le côté avec un oreiller entre les genoux, ou sur le dos avec un coussin sous les genoux. Évitez de dormir sur le ventre qui cambre excessivement le dos.
Pour l'activité physique : commencez progressivement et écoutez votre corps. La natation reste l'activité idéale car elle muscle sans contrainte. Le vélo d'appartement convient aussi, contrairement au vélo de route qui impose une position fléchie.
En cas de crise : appliquez du chaud ou du froid selon ce qui vous soulage. Continuez à bouger doucement - l'immobilité aggrave souvent les symptômes. Prenez vos antalgiques dès les premiers signes, sans attendre que la douleur s'intensifie.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide, voire urgente. Savoir les reconnaître peut éviter des complications graves.
Consultez en urgence si vous présentez : perte de force dans les jambes, troubles urinaires ou fécaux, douleur intense après un traumatisme, fièvre associée à des douleurs rachidiennes. Ces signes peuvent indiquer une compression médullaire ou une infection [18,19].
Consultez rapidement (dans les 48h) en cas de : douleur irradiant dans le bras ou la jambe avec fourmillements, douleur nocturne intense qui vous réveille, raideur matinale prolongée chez un adulte jeune. Ces symptômes orientent vers une compression nerveuse ou une pathologie inflammatoire [9,14].
Prenez rendez-vous si : vos douleurs persistent plus de 6 semaines malgré le traitement, elles s'aggravent progressivement, ou limitent vos activités quotidiennes. Une prise en charge spécialisée peut alors s'avérer nécessaire.
N'attendez pas non plus si vous avez des antécédents de cancer, si vous prenez des corticoïdes au long cours, ou si vous avez plus de 70 ans. Ces situations nécessitent une vigilance particulière et des examens complémentaires plus précoces.
Questions Fréquentes
Les maladies du rachis sont-elles héréditaires ?Certaines pathologies ont effectivement une composante génétique. Les spondyloarthrites, par exemple, sont associées au gène HLA-B27 présent chez 90% des patients [9]. Cependant, avoir ce gène ne signifie pas développer obligatoirement la maladie.
Peut-on faire du sport avec une hernie discale ?
Oui, mais il faut adapter l'activité. La natation, la marche et le vélo d'appartement sont généralement bien tolérés. Évitez les sports à impact (tennis, course) et les mouvements de torsion du rachis pendant la phase aiguë [18,19].
Les infiltrations sont-elles dangereuses ?
Les infiltrations rachidiennes, réalisées par des spécialistes expérimentés, présentent très peu de risques. Les complications graves (infection, hématome) sont exceptionnelles, survenant dans moins de 0,1% des cas.
Faut-il opérer une hernie discale ?
La chirurgie n'est nécessaire que dans 5 à 10% des cas. Elle est indiquée en cas de compression nerveuse sévère avec déficit moteur, ou d'échec du traitement médical après 6 mois. 80% des hernies se résorbent naturellement [7,8].
Les douleurs rachidiennes peuvent-elles être psychologiques ?
Les facteurs psychologiques influencent effectivement la perception douloureuse, mais cela ne signifie pas que la douleur est "dans la tête". Stress, anxiété et dépression peuvent amplifier les symptômes et retarder la guérison.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies du rachis :
Questions Fréquentes
Les maladies du rachis sont-elles héréditaires ?
Certaines pathologies ont effectivement une composante génétique. Les spondyloarthrites, par exemple, sont associées au gène HLA-B27 présent chez 90% des patients. Cependant, avoir ce gène ne signifie pas développer obligatoirement la maladie.
Peut-on faire du sport avec une hernie discale ?
Oui, mais il faut adapter l'activité. La natation, la marche et le vélo d'appartement sont généralement bien tolérés. Évitez les sports à impact (tennis, course) et les mouvements de torsion du rachis pendant la phase aiguë.
Les infiltrations sont-elles dangereuses ?
Les infiltrations rachidiennes, réalisées par des spécialistes expérimentés, présentent très peu de risques. Les complications graves (infection, hématome) sont exceptionnelles, survenant dans moins de 0,1% des cas.
Faut-il opérer une hernie discale ?
La chirurgie n'est nécessaire que dans 5 à 10% des cas. Elle est indiquée en cas de compression nerveuse sévère avec déficit moteur, ou d'échec du traitement médical après 6 mois. 80% des hernies se résorbent naturellement.
Les douleurs rachidiennes peuvent-elles être psychologiques ?
Les facteurs psychologiques influencent effectivement la perception douloureuse, mais cela ne signifie pas que la douleur est 'dans la tête'. Stress, anxiété et dépression peuvent amplifier les symptômes et retarder la guérison.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Programme de surveillance des maladies à caractère professionnel, Santé Publique France, 2024-2025Lien
- [2] Programme de surveillance des Maladies à caractère professionnel, Santé Publique France, 2024-2025Lien
- [3] Programme de surveillance des maladies à caractère professionnel, Santé Publique France, 2024-2025Lien
- [4] Le CHU Dijon Bourgogne lance son Institut universitaire du rachis, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] L'intérêt d'un deuxième avis dans les pathologies du rachis par le Pr Jérôme Allain, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Une nouvelle avancée dans le traitement du myélome multiple, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [7] Five-year clinical results from a randomized clinical trial, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [8] An evidence-based review of the current surgical treatments, Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [9] Haid S, Rahal F. Atteinte du rachis cervical dans la spondyloarthrite. 2024Lien
- [10] Favre-Félix I, Morizot C. Évaluation radiographique de l'atteinte structurale du rachis dans la spondylarthrite ankylosante avec ou sans psoriasis. 2024Lien
- [11] Ross J, Moore K. Imagerie médicale: Rachis. 2024Lien
- [12] Bahaz N, Mechid F. Durée d'évolution de la polyarthrite rhumatoïde et atteinte du rachis cervical. 2023Lien
- [13] Laarif F, El Amri N. L'atteinte vertébrale au cours de la maladie de Paget. 2022Lien
- [14] Prati C, Verhoeven F. Atteinte du rachis cervical dans les spondyloarthrites axiales. 2024Lien
- [15] Rhouma IB, Miquel A. Imagerie du rachis ankylosé. 2023Lien
- [16] Abdellaoui S, Treton X. Intérêt de l'IRM rachidienne dans le dépistage opportuniste de l'ostéopathie fragilisante chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales. 2024Lien
- [17] Pathologies du rachis : les maladies de la colonne vertébraleLien
- [18] Pathologies du rachis lombaireLien
- [19] Douleurs lombaires - Troubles osseux, articulaires et musculairesLien
Publications scientifiques
- Atteinte du rachis cervical dans la spondyloarthrite (2024)
- Évaluation radiographique de l'atteinte structurale du rachis dans la spondylarthrite ankylosante avec ou sans psoriasis (2024)
- [LIVRE][B] Imagerie médicale: Rachis (2024)
- Durée d'évolution de la polyarthrite rhumatoïde et atteinte du rachis cervical (2023)
- L'atteinte vertébrale au cours de la maladie de Paget (2022)
Ressources web
- Pathologies du rachis : les maladies de la colonne ... (concilio.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.