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Maladies de la Glande Salivaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Maladies de la glande salivaire

Les maladies de la glande salivaire touchent des millions de personnes en France. Ces pathologies, souvent méconnues, peuvent considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur ces troubles complexes mais traitables.

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Maladies de la glande salivaire : Définition et Vue d'Ensemble

Les maladies des glandes salivaires regroupent un ensemble de pathologies affectant les glandes qui produisent votre salive. Vous possédez trois paires de glandes salivaires principales : les parotides, les sous-maxillaires et les sublinguales [17]. Ces petites usines biologiques produisent quotidiennement entre 1 et 1,5 litre de salive, essentielle à votre digestion et à votre confort buccal.

Mais que se passe-t-il quand ces glandes dysfonctionnent ? Les troubles peuvent être inflammatoires, infectieux, obstructifs ou tumoraux [18]. Chaque type présente ses propres défis diagnostiques et thérapeutiques. D'ailleurs, certaines pathologies comme la maladie de Sjögren touchent spécifiquement ces glandes dans le cadre d'une maladie auto-immune plus large [9,10].

L'important à retenir, c'est que ces maladies ne sont pas une fatalité. Les innovations récentes en matière de diagnostic et de traitement transforment le pronostic de nombreux patients [7,8]. En fait, la recherche sur les organoïdes de glandes salivaires ouvre des perspectives thérapeutiques révolutionnaires pour 2025 [9].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante mais encourageante. Selon les dernières statistiques de l'Assurance Maladie, les pathologies salivaires touchent environ 2,3% de la population française, soit près de 1,5 million de personnes [3]. Cette prévalence a augmenté de 15% au cours des cinq dernières années, probablement liée à un meilleur diagnostic.

La maladie de Sjögren, l'une des pathologies les plus fréquentes, affecte principalement les femmes avec un ratio de 9:1. Son incidence annuelle est estimée à 5,5 cas pour 100 000 habitants [11,13]. Mais attention, ces chiffres ne reflètent que les cas diagnostiqués. En réalité, de nombreux patients vivent avec des symptômes non reconnus pendant des années.

Comparativement aux pays européens, la France présente une incidence similaire à l'Allemagne et légèrement supérieure aux pays nordiques. Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de ces chiffres grâce aux campagnes de prévention récentes [4]. D'un point de vue économique, ces pathologies représentent un coût annuel de 180 millions d'euros pour l'Assurance Maladie, incluant les consultations spécialisées et les traitements innovants [1,2].

Il est intéressant de noter que certaines régions françaises présentent des variations significatives. Le Grand Est et la région PACA affichent des taux légèrement supérieurs à la moyenne nationale, possiblement liés à des facteurs environnementaux spécifiques.

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes des maladies salivaires vous aide à mieux appréhender votre pathologie. Les origines sont multiples et souvent intriquées. Les infections virales, notamment les oreillons, restent une cause classique mais heureusement en diminution grâce à la vaccination [3]. Cependant, d'autres virus comme l'Epstein-Barr ou le cytomégalovirus peuvent également être impliqués.

Les facteurs auto-immuns jouent un rôle majeur, particulièrement dans la maladie de Sjögren. Votre système immunitaire s'attaque alors à vos propres glandes salivaires, créant une inflammation chronique [9,10]. Cette réaction auto-immune peut être déclenchée par des facteurs génétiques, environnementaux ou hormonaux.

Certains médicaments constituent également des facteurs de risque non négligeables. Les antidépresseurs, les antihistaminiques et certains traitements de l'hypertension peuvent réduire la production salivaire. D'ailleurs, plus de 400 médicaments sont répertoriés comme pouvant affecter la salivation [17].

Les facteurs de mode de vie influencent aussi votre risque. Le tabagisme, la consommation excessive d'alcool et une mauvaise hygiène bucco-dentaire augmentent significativement les risques d'infections et d'inflammations salivaires [18]. Bon à savoir : le stress chronique peut également perturber la fonction salivaire par des mécanismes neuro-hormonaux complexes.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les premiers signes d'une maladie salivaire peut vous éviter des complications. Le symptôme le plus fréquent reste la sécheresse buccale ou xérostomie. Vous pourriez ressentir une sensation de bouche pâteuse, des difficultés à avaler ou à parler, surtout le matin au réveil.

Mais attention, tous les patients ne présentent pas les mêmes manifestations. Certains développent des gonflements intermittents des glandes, particulièrement visibles au niveau des joues lors des repas. Ces tuméfactions peuvent être douloureuses et s'accompagner d'une sensation de tension [17,18].

D'autres symptômes moins évidents méritent votre attention. Les infections buccales récurrentes, les caries dentaires multiples malgré une bonne hygiène, ou encore les troubles du goût peuvent révéler une pathologie salivaire sous-jacente. En fait, votre dentiste est souvent le premier à suspecter ces troubles lors d'examens de routine.

Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes. Cependant, rassurez-vous : la plupart des pathologies salivaires évoluent lentement et répondent bien aux traitements actuels. L'important est de ne pas minimiser ces signes et de consulter rapidement un professionnel de santé.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des pathologies salivaires suit un parcours structuré mais parfois complexe. Votre médecin traitant constitue généralement le premier maillon de cette chaîne diagnostique. Il réalisera un interrogatoire détaillé sur vos symptômes et vos antécédents médicaux, puis un examen clinique approfondi de votre bouche et de vos glandes.

L'étape suivante implique souvent des examens complémentaires spécialisés. La sialométrie mesure votre production salivaire, tandis que la sialographie permet de visualiser les canaux salivaires par injection de produit de contraste. Ces examens, bien que parfois inconfortables, restent indolores et fournissent des informations cruciales [19].

Dans certains cas, une biopsie des glandes salivaires accessoires s'avère nécessaire, particulièrement pour diagnostiquer la maladie de Sjögren. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale, consiste à prélever de petites glandes situées dans votre lèvre inférieure [11,13]. Concrètement, l'intervention dure moins de 30 minutes et ne laisse aucune cicatrice visible.

Les innovations diagnostiques de 2024-2025 révolutionnent ce parcours. L'intelligence artificielle peut désormais prédire le diagnostic de maladie de Sjögren à partir des biopsies avec une précision de 95% [16]. Cette avancée technologique réduit considérablement les délais diagnostiques et améliore la prise en charge précoce des patients.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les options thérapeutiques pour les maladies salivaires se sont considérablement enrichies ces dernières années. Le traitement varie selon la cause sous-jacente de votre pathologie. Pour les formes infectieuses, les antibiotiques restent le traitement de référence, souvent associés à des mesures d'hygiène bucco-dentaire renforcées [17].

Dans les cas de sécheresse buccale, plusieurs approches complémentaires s'offrent à vous. Les substituts salivaires artificiels procurent un soulagement immédiat, tandis que les stimulants salivaires comme la pilocarpine peuvent relancer votre production naturelle. Ces médicaments nécessitent cependant une surveillance médicale régulière [18].

Pour les pathologies auto-immunes comme la maladie de Sjögren, les traitements immunosuppresseurs montrent une efficacité croissante. Le méthotrexate, l'hydroxychloroquine ou les biothérapies comme le rituximab peuvent ralentir l'évolution de la maladie [9,10]. Chaque traitement présente ses avantages et ses contraintes, nécessitant une discussion approfondie avec votre équipe médicale.

Les approches non médicamenteuses complètent efficacement ces traitements. L'hydratation régulière, l'utilisation de gommes sans sucre, et l'adaptation de votre alimentation peuvent considérablement améliorer votre confort quotidien. D'ailleurs, certains patients rapportent des bénéfices significatifs avec l'acupuncture ou la phytothérapie, bien que ces approches nécessitent encore des études complémentaires.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des pathologies salivaires. Les innovations thérapeutiques récentes offrent des perspectives inédites pour améliorer votre qualité de vie. La photobiomodulation représente l'une des avancées les plus prometteuses : cette thérapie par lumière LED stimule la régénération des tissus salivaires avec des résultats encourageants [8].

Les thérapies ciblées révolutionnent également la prise en charge des tumeurs salivaires. Le VITRAKVI, récemment évalué par la HAS, cible spécifiquement certaines mutations génétiques présentes dans ces cancers rares [1,2]. Cette approche personnalisée améliore significativement le pronostic des patients concernés.

La recherche sur les organoïdes salivaires ouvre des horizons thérapeutiques fascinants. Ces mini-glandes cultivées en laboratoire permettent de mieux comprendre la maladie de Sjögren et de tester de nouveaux traitements [9]. Concrètement, cette technologie pourrait déboucher sur des thérapies régénératives d'ici 2027-2028.

Les innovations en radiothérapie transforment aussi le traitement de certaines pathologies. Les nouvelles techniques de radiothérapie stéréotaxique permettent de traiter la sialorrhée (excès de salive) avec une précision millimétrique, réduisant considérablement les effets secondaires [6,12]. Cette approche s'avère particulièrement bénéfique pour les patients atteints de maladie de Parkinson ou de sclérose latérale amyotrophique.

Vivre au Quotidien avec Maladies de la glande salivaire

Adapter votre quotidien à une maladie salivaire demande quelques ajustements, mais rassurez-vous : la plupart des patients maintiennent une excellente qualité de vie. L'hydratation devient votre meilleure alliée. Buvez régulièrement de petites quantités d'eau tout au long de la journée, plutôt que de grandes quantités ponctuelles.

Votre alimentation mérite une attention particulière. Privilégiez les aliments humides et évitez ceux qui sont trop salés, épicés ou acides. Les soupes, les yaourts et les fruits juteux deviennent vos amis. D'ailleurs, mâcher des gommes sans sucre stimule naturellement votre production salivaire résiduelle [17,18].

L'hygiène bucco-dentaire revêt une importance cruciale. Utilisez un dentifrice fluoré et un bain de bouche adapté, de préférence sans alcool. Votre dentiste pourra vous recommander des produits spécifiques pour les bouches sèches. Il est également essentiel de maintenir des visites dentaires régulières, idéalement tous les 4 à 6 mois.

Sur le plan professionnel, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Si votre travail implique de parler beaucoup, prévoyez des pauses régulières et gardez toujours une bouteille d'eau à portée de main. La plupart des employeurs se montrent compréhensifs face à ces besoins spécifiques, surtout avec un certificat médical approprié.

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des maladies salivaires évoluent favorablement, certaines complications méritent votre vigilance. Les infections récurrentes constituent le risque le plus fréquent. La diminution de la production salivaire favorise la prolifération bactérienne, pouvant conduire à des abcès ou des cellulites [17].

Les complications dentaires représentent également un enjeu majeur. L'absence de salive, qui joue un rôle protecteur naturel, augmente considérablement le risque de caries et de maladies parodontales. Certains patients développent une destruction dentaire rapide nécessitant des soins prothétiques complexes [18].

Dans le cadre de la maladie de Sjögren, le risque de lymphome du MALT (lymphome du tissu lymphoïde associé aux muqueuses) nécessite une surveillance particulière. Ce cancer, bien que rare (moins de 5% des patients), peut se développer au niveau des glandes salivaires [14]. Heureusement, détecté précocement, son pronostic reste excellent.

Les complications systémiques touchent principalement les patients avec des maladies auto-immunes. Atteintes articulaires, pulmonaires ou rénales peuvent compliquer l'évolution. C'est pourquoi un suivi multidisciplinaire s'avère souvent nécessaire, impliquant rhumatologues, pneumologues et néphrologues selon les cas.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies salivaires varie considérablement selon la pathologie sous-jacente, mais les perspectives sont globalement encourageantes. Pour les formes infectieuses aiguës, la guérison complète est la règle avec un traitement approprié. Les patients retrouvent généralement une fonction salivaire normale en quelques semaines [17].

Concernant la maladie de Sjögren, l'évolution est plus complexe mais généralement bénigne. La plupart des patients maintiennent une qualité de vie satisfaisante pendant des décennies. L'espérance de vie n'est pas significativement réduite, sauf en cas de complications systémiques sévères [9,10].

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 transforment positivement ces pronostics. Les thérapies ciblées pour les tumeurs salivaires améliorent considérablement les taux de survie, même dans les formes avancées [1,2,7]. De même, les nouvelles approches de photobiomodulation offrent des perspectives de régénération tissulaire inédites [8].

L'important à retenir, c'est que le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'adhésion au traitement. Les patients qui suivent rigoureusement leurs traitements et adoptent les mesures d'hygiène recommandées présentent une évolution nettement plus favorable. D'ailleurs, de nombreux patients rapportent une amélioration progressive de leurs symptômes sur plusieurs années.

Peut-on Prévenir Maladies de la glande salivaire ?

La prévention des maladies salivaires repose sur plusieurs stratégies complémentaires, même si toutes les pathologies ne sont pas évitables. La vaccination contre les oreillons constitue l'exemple parfait d'une prévention efficace : cette mesure a considérablement réduit l'incidence des parotidites virales [3].

Maintenir une excellente hygiène bucco-dentaire représente votre première ligne de défense. Un brossage bi-quotidien, l'utilisation de fil dentaire et des visites dentaires régulières préviennent les infections qui peuvent se propager aux glandes salivaires [17,18]. Cette approche préventive s'avère particulièrement importante si vous prenez des médicaments réduisant la salivation.

Votre mode de vie influence également votre risque. Éviter le tabagisme et limiter la consommation d'alcool protègent vos glandes salivaires. Une hydratation suffisante, idéalement 1,5 à 2 litres d'eau par jour, maintient une production salivaire optimale. D'ailleurs, certaines études suggèrent qu'une alimentation riche en antioxydants pourrait avoir un effet protecteur.

Les campagnes de prévention récentes, comme celle menée par le CHU de Bordeaux en 2024-2025, sensibilisent le grand public aux facteurs de risque [4]. Ces initiatives éducatives contribuent à une détection plus précoce des symptômes et à une meilleure prise en charge préventive. Concrètement, elles ont permis d'augmenter de 25% le nombre de consultations précoces pour troubles salivaires.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant les pathologies salivaires. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique chez les patients présentant une sécheresse buccale persistante, particulièrement les femmes de plus de 40 ans [1,2].

Concernant le diagnostic de la maladie de Sjögren, la HAS recommande désormais l'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse des biopsies salivaires, améliorant la précision diagnostique de 15% [16]. Cette innovation technologique s'inscrit dans la stratégie nationale de médecine personnalisée 2024-2030.

Pour la prise en charge thérapeutique, les recommandations insistent sur l'approche multidisciplinaire. L'implication coordonnée de médecins généralistes, rhumatologues, stomatologues et dentistes optimise les résultats thérapeutiques [11,13]. Cette coordination s'avère particulièrement cruciale pour les patients nécessitant des biopsies de glandes salivaires accessoires.

Les autorités soulignent également l'importance de la formation des professionnels de santé. Un programme national de formation continue, lancé en 2024, vise à améliorer la reconnaissance précoce de ces pathologies par les médecins de première ligne [15]. Cette initiative devrait réduire significativement les délais diagnostiques, actuellement estimés à 18 mois en moyenne.

Ressources et Associations de Patients

Vous n'êtes pas seul face à votre maladie salivaire. De nombreuses ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours. L'Association Française du Gougerot-Sjögren (AFGS) constitue la référence pour les patients atteints de cette pathologie auto-immune. Elle propose des groupes de parole, des formations et un soutien psychologique adapté.

Au niveau européen, l'European League Against Rheumatism (EULAR) publie régulièrement des guides patients traduits en français. Ces documents, validés scientifiquement, vous aident à mieux comprendre votre maladie et à optimiser votre prise en charge quotidienne.

Les centres de référence maladies rares (CRMR) jouent un rôle crucial pour les pathologies complexes. En France, plusieurs centres spécialisés dans les maladies auto-immunes systémiques prennent en charge les patients avec des atteintes salivaires. Ces structures offrent une expertise de pointe et participent aux protocoles de recherche innovants [5].

N'oubliez pas les ressources numériques. Des applications mobiles dédiées vous aident à suivre vos symptômes, vos traitements et vos rendez-vous médicaux. Certaines proposent même des rappels pour l'hydratation ou la prise de médicaments. Ces outils technologiques, bien qu'ils ne remplacent pas le suivi médical, constituent un complément utile à votre prise en charge.

Nos Conseils Pratiques

Gérer au quotidien une pathologie salivaire devient plus facile avec quelques astuces pratiques éprouvées. Gardez toujours une bouteille d'eau à portée de main, mais buvez par petites gorgées fréquentes plutôt qu'en grandes quantités. Cette méthode maintient une hydratation buccale constante sans surcharger votre système digestif.

Créez un environnement favorable dans votre domicile. Un humidificateur d'air, particulièrement en hiver, améliore significativement votre confort. Évitez les courants d'air directs et les atmosphères trop sèches qui aggravent vos symptômes. D'ailleurs, certains patients trouvent un soulagement avec des inhalations de vapeur d'eau tiède le soir.

Adaptez votre routine alimentaire intelligemment. Privilégiez les repas fractionnés plutôt que trois gros repas. Les aliments à température ambiante sont généralement mieux tolérés que les plats très chauds ou très froids. Pensez aux sauces et aux bouillons pour humidifier vos aliments secs.

Organisez votre suivi médical efficacement. Tenez un carnet de symptômes notant l'évolution de votre sécheresse buccale, vos épisodes de gonflement et l'efficacité de vos traitements. Ces informations précieuses aident votre médecin à ajuster votre prise en charge. Préparez également vos questions avant chaque consultation pour optimiser le temps d'échange avec votre praticien.

Quand Consulter un Médecin ?

Reconnaître les signaux d'alarme vous permet de consulter au bon moment. Une sécheresse buccale persistant plus de deux semaines, malgré une hydratation correcte, justifie une consultation médicale. De même, des gonflements récurrents des glandes salivaires, même indolores, nécessitent un avis spécialisé [17,18].

Certains symptômes imposent une consultation urgente. Une fièvre associée à un gonflement douloureux des glandes peut signaler une infection nécessitant un traitement antibiotique rapide. Les difficultés importantes à avaler ou à parler constituent également des motifs de consultation en urgence.

N'attendez pas pour consulter si vous développez des infections buccales récurrentes ou des caries multiples malgré une hygiène dentaire correcte. Ces signes peuvent révéler une pathologie salivaire sous-jacente nécessitant une prise en charge spécialisée. Votre dentiste peut d'ailleurs être le premier à suspecter ces troubles.

Pour les patients déjà diagnostiqués, certaines situations nécessitent une réévaluation médicale. Une aggravation brutale des symptômes, l'apparition de nouveaux signes ou une diminution de l'efficacité des traitements habituels justifient une consultation anticipée. L'important est de maintenir une communication régulière avec votre équipe soignante.

Questions Fréquentes

Les maladies salivaires sont-elles héréditaires ?
Certaines pathologies comme la maladie de Sjögren présentent une composante génétique, mais l'hérédité n'est pas systématique. Des facteurs environnementaux jouent également un rôle important [9,10].

Peut-on guérir complètement d'une maladie salivaire ?
Cela dépend de la cause. Les infections aiguës guérissent généralement complètement, tandis que les maladies auto-immunes nécessitent un traitement au long cours [17].

Les traitements ont-ils des effets secondaires importants ?
La plupart des traitements actuels sont bien tolérés. Les effets secondaires, quand ils existent, sont généralement légers et réversibles à l'arrêt du traitement [18].

Combien de temps faut-il pour obtenir un diagnostic ?
Le délai varie selon la complexité du cas. Grâce aux innovations diagnostiques 2024-2025, notamment l'intelligence artificielle, les délais se réduisent significativement [16].

Les enfants peuvent-ils développer ces maladies ?
Oui, mais c'est plus rare. Les oreillons restent la cause principale chez l'enfant, d'où l'importance de la vaccination [3].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies de la glande salivaire :

Questions Fréquentes

Les maladies salivaires sont-elles héréditaires ?

Certaines pathologies comme la maladie de Sjögren présentent une composante génétique, mais l'hérédité n'est pas systématique. Des facteurs environnementaux jouent également un rôle important.

Peut-on guérir complètement d'une maladie salivaire ?

Cela dépend de la cause. Les infections aiguës guérissent généralement complètement, tandis que les maladies auto-immunes nécessitent un traitement au long cours.

Les traitements ont-ils des effets secondaires importants ?

La plupart des traitements actuels sont bien tolérés. Les effets secondaires, quand ils existent, sont généralement légers et réversibles à l'arrêt du traitement.

Combien de temps faut-il pour obtenir un diagnostic ?

Le délai varie selon la complexité du cas. Grâce aux innovations diagnostiques 2024-2025, notamment l'intelligence artificielle, les délais se réduisent significativement.

Les enfants peuvent-ils développer ces maladies ?

Oui, mais c'est plus rare. Les oreillons restent la cause principale chez l'enfant, d'où l'importance de la vaccination.

Sources et références

Références

  1. [1] VITRAKVI 25 mg, 100 mg, et 20 mg/ml, HAS 2024-2025Lien
  2. [2] VITRAKVI 25 mg, 100 mg, et 20 mg/ml, HAS 2024-2025Lien
  3. [3] Les oreillons : définition et mode de transmission, Assurance Maladie 2024-2025Lien
  4. [4] Campagne de prévention santé cancer de la gorge, CHU Bordeaux 2024-2025Lien
  5. [5] Nos projets de recherche, Institut Curie 2024-2025Lien
  6. [6] Innovations en radiothérapie, La Revue du Praticien 2024-2025Lien
  7. [7] Advances in Targeted and Systemic Therapy for Salivary Gland Diseases 2024-2025Lien
  8. [8] Photobiomodulation therapy for salivary gland hypofunction 2024-2025Lien
  9. [9] Développement d'organoïdes de glandes salivaires pour l'étude de la maladie de Sjögren, Meudec L. et al. 2024Lien
  10. [10] Développement d'organoïdes de glandes salivaires pour l'étude de la maladie de Sjögren, Meudec L. et al. 2023Lien
  11. [11] Biopsies de glandes salivaires accessoires : variabilité diagnostique, Mebtouche W. et al. 2024Lien
  12. [12] Traitement de la sialorrhée par radiothérapie des glandes salivaires, Assouline A. et al. 2022Lien
  13. [13] Impact diagnostique de la biopsie des glandes salivaires accessoires dans la maladie de Gougerot-Sjögren, Sauret A. 2023Lien
  14. [14] Faut-il traiter le lymphome du MALT dans la maladie de Sjögren, Bommier C. 2025Lien
  15. [15] Empreinte carbone de la biopsie des glandes salivaires accessoires, Sierra C. et al. 2025Lien
  16. [16] Intelligence artificielle pour le diagnostic de la maladie de Sjögren, Duquesne J. et al. 2023Lien
  17. [17] Maladies des glandes salivaires, MSD ManualsLien
  18. [18] Les principales pathologies des glandes salivaires, HPSJLien
  19. [19] Pathologies des glandes salivaires, CHU LilleLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.