Maladie de Sandhoff : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

La maladie de Sandhoff est une pathologie génétique rare qui affecte le système nerveux. Cette maladie lysosomale touche environ 1 naissance sur 300 000 en France. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie : symptômes, diagnostic, traitements disponibles et innovations thérapeutiques 2025.

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Maladie de Sandhoff : Définition et Vue d'Ensemble
La maladie de Sandhoff appartient à la famille des gangliosidoses GM2, des pathologies génétiques rares qui affectent le métabolisme cellulaire [14,15]. Cette maladie héréditaire se caractérise par un déficit enzymatique qui entraîne une accumulation toxique de substances dans les cellules nerveuses.
Concrètement, votre organisme ne parvient plus à dégrader certaines molécules complexes appelées gangliosides GM2. Ces substances s'accumulent progressivement dans les neurones, provoquant leur dysfonctionnement puis leur destruction [6,8]. Le processus ressemble à un embouteillage cellulaire où les déchets s'entassent faute d'être évacués correctement.
Mais qu'est-ce qui distingue la maladie de Sandhoff de sa cousine, la maladie de Tay-Sachs ? La différence réside dans l'enzyme déficitaire. Dans la maladie de Sandhoff, c'est la β-hexosaminidase qui fait défaut, tandis que Tay-Sachs implique uniquement la sous-unité α de cette enzyme [16]. Cette nuance biochimique explique pourquoi les deux pathologies présentent des symptômes similaires mais des profils génétiques distincts.
L'important à retenir : cette pathologie touche principalement le système nerveux central et peut se manifester dès la petite enfance ou plus tardivement selon la forme clinique [9,10].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la prévalence de la maladie de Sandhoff est estimée à environ 1 cas pour 300 000 naissances, selon les données de l'INSERM et du réseau français des maladies rares [14]. Cette fréquence place cette pathologie parmi les maladies ultra-rares, nécessitant une prise en charge spécialisée dans des centres de référence.
D'ailleurs, les données épidémiologiques révèlent des variations géographiques intéressantes. Certaines populations présentent une incidence plus élevée, notamment dans certaines communautés où les mariages consanguins sont plus fréquents [6]. En Europe, l'incidence globale reste stable autour de 1/250 000 à 1/400 000 naissances selon les pays.
Bon à savoir : le 4ème Plan Maladies Rares lancé en 2024-2025 vise à améliorer le diagnostic précoce et l'accès aux soins pour ces pathologies ultra-rares [2]. Cette initiative gouvernementale devrait permettre une meilleure identification des cas et un suivi plus précis de l'épidémiologie française.
Les projections pour les prochaines années suggèrent une stabilité de l'incidence, mais une amélioration du diagnostic grâce aux nouvelles techniques de spectrométrie de masse développées en 2025 [7]. Ces avancées technologiques permettent désormais un dépistage plus précoce et plus précis.
Les Causes et Facteurs de Risque
La maladie de Sandhoff résulte d'une mutation génétique héréditaire qui suit un mode de transmission autosomique récessif [14,16]. Cela signifie que vous devez hériter d'une copie défectueuse du gène de chacun de vos parents pour développer la maladie. Si vous n'héritez que d'une copie mutée, vous êtes porteur sain sans symptômes.
Le gène responsable, appelé HEXB, code pour la sous-unité β de l'enzyme β-hexosaminidase [6]. Quand ce gène est défaillant, l'enzyme ne peut plus dégrader efficacement les gangliosides GM2, qui s'accumulent alors dans les cellules nerveuses. C'est un peu comme si la clé ne rentrait plus dans la serrure cellulaire.
Plusieurs facteurs augmentent le risque de transmission. La consanguinité représente le principal facteur de risque, car elle augmente la probabilité que les deux parents portent la même mutation rare [8]. Certaines populations isolées géographiquement présentent également une fréquence plus élevée de porteurs.
Il faut savoir que le conseil génétique devient essentiel pour les familles concernées. Si vous avez des antécédents familiaux ou appartenez à une population à risque, une consultation génétique peut vous aider à évaluer les risques de transmission [15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la maladie de Sandhoff varient considérablement selon l'âge d'apparition et la forme clinique [16]. La forme infantile, la plus sévère, se manifeste généralement entre 3 et 6 mois par une régression psychomotrice progressive. Vous pourriez observer que votre enfant perd des acquis comme la capacité à tenir sa tête ou à sourire.
Un signe caractéristique à rechercher : la tache rouge cerise au fond de l'œil lors de l'examen ophtalmologique [8]. Cette anomalie rétinienne, visible chez 90% des patients, constitue un marqueur diagnostique important. D'autres symptômes neurologiques incluent des convulsions, une hypotonie musculaire et une macrocéphalie progressive.
Les formes juvéniles et adultes présentent un tableau clinique différent. Elles se caractérisent par des troubles de la marche, des difficultés d'élocution et parfois des troubles psychiatriques [9]. Ces formes évoluent plus lentement mais restent progressives. Certains patients développent également des troubles de la déglutition et des infections respiratoires récurrentes.
L'important à retenir : chaque personne est différente et l'évolution peut varier. Mais la surveillance régulière par une équipe spécialisée permet d'adapter la prise en charge aux besoins spécifiques de chaque patient [10].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la maladie de Sandhoff repose sur plusieurs examens complémentaires qui permettent de confirmer le déficit enzymatique [7,14]. La première étape consiste généralement en un dosage enzymatique dans les leucocytes ou les fibroblastes cutanés. Cette analyse mesure l'activité de la β-hexosaminidase et révèle le déficit caractéristique.
Depuis 2025, les nouvelles techniques de spectrométrie de masse révolutionnent le diagnostic des maladies métaboliques [7]. Ces méthodes permettent une identification plus rapide et plus précise des biomarqueurs spécifiques. Concrètement, le délai diagnostic peut être réduit de plusieurs semaines, ce qui représente un progrès considérable pour les familles.
L'analyse génétique complète le bilan diagnostique en identifiant les mutations du gène HEXB [6]. Cette étape est cruciale pour le conseil génétique familial et permet de proposer un diagnostic prénatal lors de grossesses ultérieures. L'imagerie cérébrale par IRM révèle souvent des anomalies caractéristiques de la substance blanche.
Bon à savoir : le diagnostic peut parfois être complexe car les symptômes initiaux ressemblent à d'autres pathologies neurologiques [8]. C'est pourquoi l'expertise d'un centre de référence des maladies lysosomales devient indispensable pour poser le bon diagnostic.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour la maladie de Sandhoff, mais plusieurs approches thérapeutiques permettent d'améliorer la qualité de vie des patients [15,16]. La prise en charge repose principalement sur des soins symptomatiques adaptés à chaque forme clinique et à l'évolution de la pathologie.
La kinésithérapie occupe une place centrale dans le traitement. Elle vise à maintenir la mobilité articulaire, prévenir les rétractions et stimuler le développement psychomoteur chez les enfants [9]. L'orthophonie intervient également pour préserver les capacités de communication et gérer les troubles de la déglutition.
Pour les complications respiratoires fréquentes, des techniques de désencombrement bronchique et parfois une ventilation assistée peuvent être nécessaires [10]. La prise en charge nutritionnelle, incluant parfois une gastrostomie, permet de maintenir un état nutritionnel optimal malgré les difficultés de déglutition.
D'ailleurs, la gestion de la douleur et des convulsions nécessite souvent des traitements médicamenteux spécifiques. Les antiépileptiques sont fréquemment prescrits, et leur choix dépend du type de crises et de la tolérance du patient [16]. L'accompagnement psychologique de la famille fait également partie intégrante de la prise en charge globale.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur les maladies lysosomales avec plusieurs avancées prometteuses [1,2,3]. Les thérapies géniques représentent l'espoir le plus concret pour les patients atteints de maladie de Sandhoff. Plusieurs essais cliniques sont en cours pour évaluer l'efficacité de ces approches innovantes [4,5].
Les données récentes sur les maladies de surcharge lysosomale, incluant Niemann-Pick, ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [1]. Ces recherches explorent notamment l'utilisation de chaperones pharmacologiques qui pourraient stabiliser l'enzyme déficitaire et améliorer son activité résiduelle.
Le 10ème édition des Balades du Lysosome en 2024 a mis en lumière les avancées dans le domaine des thérapies de remplacement enzymatique [3]. Bien que ces traitements ne franchissent pas encore efficacement la barrière hémato-encéphalique, de nouvelles formulations sont à l'étude pour améliorer leur pénétration cérébrale.
Concrètement, plusieurs essais cliniques internationaux recrutent actuellement des patients [4]. Ces études évaluent différentes approches : thérapie génique, transplantation de cellules souches, et nouvelles molécules neuroprotectrices. L'important à retenir : ces recherches offrent un espoir réel pour les années à venir [5].
Vivre au Quotidien avec la Maladie de Sandhoff
Vivre avec la maladie de Sandhoff nécessite une adaptation constante du quotidien, mais de nombreuses ressources existent pour vous accompagner [15]. L'organisation de la vie familiale doit tenir compte des besoins spécifiques du patient, notamment en termes de soins médicaux réguliers et d'aménagements du domicile.
Pour les enfants scolarisés, la mise en place d'un Projet d'Accueil Individualisé (PAI) permet d'adapter l'environnement scolaire aux besoins spécifiques. Cela peut inclure des aménagements pour les soins, la prise de médicaments ou l'adaptation des activités physiques. L'équipe éducative travaille en collaboration avec l'équipe médicale pour assurer le bien-être de l'enfant.
L'aspect financier représente souvent une préoccupation majeure pour les familles. Heureusement, la maladie de Sandhoff bénéficie d'une prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie au titre des Affections de Longue Durée (ALD) [14]. Cette reconnaissance permet de couvrir les frais médicaux, paramédicaux et les équipements nécessaires.
Rassurez-vous, vous n'êtes pas seuls dans cette épreuve. De nombreuses associations de patients proposent un soutien psychologique, des groupes de parole et des informations pratiques [15]. Ces réseaux d'entraide constituent une ressource précieuse pour partager expériences et conseils avec d'autres familles confrontées à la même situation.
Les Complications Possibles
La maladie de Sandhoff peut entraîner diverses complications qui nécessitent une surveillance médicale attentive [8,16]. Les complications respiratoires représentent l'une des préoccupations majeures, particulièrement dans les formes infantiles. L'accumulation de sécrétions bronchiques et la faiblesse musculaire favorisent les infections pulmonaires récurrentes.
Les troubles de la déglutition constituent également une complication fréquente qui peut conduire à des fausses routes et à une dénutrition progressive [10]. Cette situation nécessite souvent une adaptation de l'alimentation, voire la mise en place d'une gastrostomie pour assurer un apport nutritionnel adéquat.
Sur le plan neurologique, l'évolution de la pathologie peut entraîner des crises d'épilepsie de plus en plus difficiles à contrôler [9]. Ces convulsions peuvent être généralisées ou focales et nécessitent un ajustement régulier du traitement antiépileptique. Certains patients développent également des troubles du comportement ou des manifestations psychiatriques.
Il faut savoir que la surveillance cardiaque est également importante car certains patients peuvent développer une cardiomyopathie [16]. Cette complication, bien que moins fréquente, peut nécessiter un traitement spécifique et un suivi cardiologique régulier. La détection précoce de ces complications permet une prise en charge adaptée et améliore la qualité de vie des patients.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la maladie de Sandhoff varie considérablement selon la forme clinique et l'âge d'apparition des symptômes [14,16]. La forme infantile classique, qui représente la majorité des cas, présente malheureusement un pronostic sévère avec une espérance de vie généralement limitée aux premières années de vie.
Cependant, les formes juvéniles et adultes offrent un pronostic différent. Ces variants tardifs évoluent plus lentement et permettent souvent une survie prolongée avec une qualité de vie acceptable pendant de nombreuses années [9]. L'évolution dépend largement de l'activité enzymatique résiduelle et de la précocité de la prise en charge.
L'important à retenir : chaque patient est unique et l'évolution peut surprendre les médecins. Certains enfants dépassent les pronostics initiaux grâce à une prise en charge optimale et au soutien familial [10]. Les soins palliatifs pédiatriques, quand ils deviennent nécessaires, permettent d'assurer le confort et la dignité du patient et de sa famille.
Bon à savoir : les recherches actuelles laissent espérer une amélioration du pronostic dans les années à venir [4,5]. Les thérapies géniques et les nouvelles approches thérapeutiques pourraient modifier significativement l'évolution naturelle de cette pathologie. C'est pourquoi il est essentiel de maintenir l'espoir tout en restant réaliste sur la situation actuelle.
Peut-on Prévenir la Maladie de Sandhoff ?
La prévention de la maladie de Sandhoff repose principalement sur le conseil génétique et le dépistage des porteurs dans les familles à risque [14,15]. Étant donné le caractère héréditaire de cette pathologie, l'identification des porteurs sains permet d'évaluer le risque de transmission à la descendance.
Pour les couples à risque, le diagnostic prénatal peut être proposé dès la 10ème semaine de grossesse par biopsie de trophoblaste ou par amniocentèse vers 15-16 semaines [6]. Ces examens permettent de détecter la présence des mutations responsables de la maladie chez le fœtus. Cette démarche nécessite un accompagnement psychologique approprié.
Dans certaines populations à risque élevé, des programmes de dépistage populationnel des porteurs peuvent être mis en place [8]. Ces initiatives permettent d'identifier les couples à risque avant la conception et de leur proposer un conseil génétique adapté. L'objectif est de permettre aux familles de faire des choix éclairés.
Il faut savoir que la procréation médicalement assistée avec diagnostic préimplantatoire (DPI) représente une option pour les couples à haut risque [16]. Cette technique permet de sélectionner les embryons non atteints avant l'implantation. Cependant, cette approche soulève des questions éthiques importantes qui doivent être discutées avec l'équipe médicale et psychologique.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge de la maladie de Sandhoff dans le cadre du Plan National Maladies Rares [2,14]. Ces guidelines préconisent une approche multidisciplinaire coordonnée par les centres de référence des maladies lysosomales.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un suivi neurologique régulier avec évaluations trimestrielles pour les formes infantiles et semestrielles pour les formes tardives [9]. Ce suivi inclut des examens cliniques, des évaluations du développement psychomoteur et des ajustements thérapeutiques selon l'évolution.
Concernant la prise en charge respiratoire, les recommandations insistent sur l'importance de la kinésithérapie respiratoire quotidienne et de la surveillance de la fonction pulmonaire [10]. La vaccination antigrippale et antipneumococcique est fortement recommandée pour prévenir les complications infectieuses.
Le 4ème Plan Maladies Rares 2024-2025 met l'accent sur l'amélioration de l'accès aux soins de proximité et le développement de la télémédecine [2]. Ces mesures visent à réduire les inégalités territoriales et à faciliter le suivi des patients vivant loin des centres spécialisés. L'objectif est d'assurer une continuité des soins optimale sur l'ensemble du territoire français.
Ressources et Associations de Patients
L'association Vaincre les Maladies Lysosomales (VML) constitue la principale ressource pour les familles touchées par la maladie de Sandhoff en France [15]. Cette organisation propose un accompagnement personnalisé, des informations médicales actualisées et organise des rencontres entre familles pour favoriser l'entraide et le partage d'expériences.
Au niveau international, la National Tay-Sachs & Allied Diseases Association (NTSAD) offre des ressources précieuses et coordonne des essais cliniques [4]. Cette association américaine maintient une base de données des recherches en cours et facilite l'accès aux protocoles expérimentaux pour les patients éligibles.
Les centres de référence des maladies lysosomales, répartis sur le territoire français, constituent des points d'ancrage essentiels pour la prise en charge spécialisée [14]. Ces centres proposent des consultations multidisciplinaires, des bilans complets et coordonnent les soins avec les équipes de proximité.
D'ailleurs, de nombreuses ressources en ligne permettent d'accéder à des informations fiables. Le site Orphanet fournit des fiches détaillées sur la pathologie, tandis que les réseaux sociaux spécialisés permettent aux familles de rester connectées et de partager leurs expériences [3]. Ces plateformes digitales complètent l'accompagnement traditionnel et offrent un soutien 24h/24.
Nos Conseils Pratiques
Face à la maladie de Sandhoff, l'organisation du quotidien devient cruciale pour maintenir la qualité de vie familiale [15]. Nous vous recommandons de créer un carnet de suivi détaillé incluant les symptômes, les traitements et les rendez-vous médicaux. Cet outil facilite la communication avec les différents professionnels de santé.
Pour les soins à domicile, l'aménagement de l'espace de vie mérite une attention particulière. Privilégiez un environnement sécurisé et adapté avec des équipements spécialisés si nécessaire : matelas anti-escarres, aspirateur de sécrétions, matériel de kinésithérapie. N'hésitez pas à solliciter l'aide d'un ergothérapeute pour optimiser ces aménagements.
L'aspect nutritionnel nécessite une vigilance constante. En cas de troubles de la déglutition, adaptez la texture des aliments et privilégiez des repas fractionnés [10]. L'hydratation reste primordiale, parfois facilitée par l'utilisation de gélifiants ou d'épaississants. Un suivi diététique régulier permet d'ajuster l'alimentation selon l'évolution.
Concrètement, ne négligez pas votre propre bien-être et celui de la fratrie. Les groupes de soutien et l'accompagnement psychologique constituent des ressources précieuses pour traverser les moments difficiles [15]. Prenez du temps pour vous, acceptez l'aide proposée et n'hésitez pas à déléguer certaines tâches pour préserver votre équilibre familial.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé [8,16]. Chez le nourrisson, une régression des acquis psychomoteurs constitue un motif de consultation urgent. Si votre enfant perd des capacités qu'il avait acquises (sourire, tenue de tête, babillage), n'attendez pas pour consulter votre pédiatre.
Les convulsions, même brèves, nécessitent une évaluation médicale immédiate [9]. De même, l'apparition de troubles visuels, d'une hypotonie marquée ou d'une macrocéphalie progressive doit alerter les parents. Ces symptômes peuvent révéler une pathologie neurologique sous-jacente nécessitant des explorations spécialisées.
Pour les patients déjà diagnostiqués, plusieurs situations justifient une consultation en urgence. Les difficultés respiratoires, la fièvre persistante ou les troubles de la déglutition majorés nécessitent une évaluation rapide [10]. Ces complications peuvent nécessiter une hospitalisation et des ajustements thérapeutiques.
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter l'équipe médicale qui suit votre enfant. Les centres de référence proposent souvent une permanence téléphonique pour répondre aux questions urgentes [14]. Cette ressource permet d'obtenir des conseils adaptés et d'éviter des déplacements inutiles aux urgences. L'important est de maintenir une communication régulière avec l'équipe soignante.
Questions Fréquentes
La maladie de Sandhoff est-elle héréditaire ?Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique récessif. Les deux parents doivent être porteurs de la mutation pour que l'enfant développe la maladie [14,16].
Peut-on guérir de la maladie de Sandhoff ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, les recherches en thérapie génique offrent des perspectives encourageantes pour l'avenir [4,5].
Comment se déroule le diagnostic ?
Le diagnostic repose sur le dosage enzymatique de la β-hexosaminidase et l'analyse génétique. Les nouvelles techniques de spectrométrie de masse accélèrent le processus [7].
Quelle est l'espérance de vie ?
Elle varie selon la forme clinique. Les formes infantiles ont un pronostic plus sévère, tandis que les formes tardives permettent souvent une survie prolongée [9,10].
La maladie de Sandhoff est-elle douloureuse ?
La douleur n'est généralement pas un symptôme majeur, mais certains patients peuvent présenter des inconforts liés aux complications [16].
Existe-t-il un dépistage prénatal ?
Oui, le diagnostic prénatal est possible dès 10 semaines de grossesse pour les couples à risque [6,15].
Questions Fréquentes
La maladie de Sandhoff est-elle héréditaire ?
Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique récessif. Les deux parents doivent être porteurs de la mutation pour que l'enfant développe la maladie.
Peut-on guérir de la maladie de Sandhoff ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, les recherches en thérapie génique offrent des perspectives encourageantes pour l'avenir.
Comment se déroule le diagnostic ?
Le diagnostic repose sur le dosage enzymatique de la β-hexosaminidase et l'analyse génétique. Les nouvelles techniques de spectrométrie de masse accélèrent le processus.
Quelle est l'espérance de vie ?
Elle varie selon la forme clinique. Les formes infantiles ont un pronostic plus sévère, tandis que les formes tardives permettent souvent une survie prolongée.
Existe-t-il un dépistage prénatal ?
Oui, le diagnostic prénatal est possible dès 10 semaines de grossesse pour les couples à risque.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Des données positives sur la maladie de Niemann-Pick de type C ouvrent de nouvelles perspectives pour les maladies lysosomalesLien
- [2] Lancement du 4ème Plan Maladies Rares pour améliorer la prise en charge des pathologies ultra-raresLien
- [3] Balades du Lysosome 2024 - 10ème édition : avancées dans les maladies lysosomalesLien
- [4] Essais cliniques en cours pour les gangliosidoses GM2Lien
- [5] Actualités des recherches thérapeutiques en maladies lysosomalesLien
- [6] Gangliosidoses à GM2 : aspects génétiques et diagnostiquesLien
- [7] Spectrométrie de masse et maladies métaboliques : innovations diagnostiques 2025Lien
- [8] Tache rouge cerise dans les maladies métaboliques : série de 5 casLien
- [9] Thésaurismoses adultes et pédiatriques : maladies de surcharge lysosomaleLien
- [10] De l'idiotie amaurotique aux maladies de surcharge lipidique : identification de la gangliosidose GM1Lien
- [14] Maladie de Sandhoff - OrphanetLien
- [15] Maladie de Sandhoff - Vaincre les Maladies LysosomalesLien
- [16] Maladie de Tay-Sachs et maladie de Sandhoff - Manuel MSDLien
Publications scientifiques
- Gangliosidoses a gm2 (2023)[PDF]
- Spectrométrie de masse et maladies métaboliques (2025)
- TACHE ROUGE CERISE DANS LES MALADIES METABOLIQUES A PROPOS DE 5 CAS (2023)
- Thésaurismoses adultes et pédiatriques: maladies de surcharge lysosomale, surcharges lipidiques et glycogénoses (2024)
- From amaurotic idiocy to biochemically defined lipid storage diseases: the first identification of GM1-Gangliosidosis (2023)1 citations[PDF]
Ressources web
- Maladie de Sandhoff (orpha.net)
Une tache rouge cerise sur la macula est presque toujours présente et fortement indicatrice du diagnostic, bien que non spécifique. Une légère viscéromégalie ou ...
- Sandhoff - Vaincre les Maladies Lysosomales - Rare mais ... (vml-asso.org)
La maladie de Sandhoff, comme beaucoup d'autres maladies lysosomales de surcharge, n'a pas encore de traitement curatif à l'heure actuelle. La prise en charge ...
- Maladie de Tay-Sachs et maladie de Sandhoff - Pédiatrie (msdmanuals.com)
Il existe un déficit combiné en hexosaminidase A et B. Les manifestations cliniques comprennent une régression débutant à 6 mois, accompagnée d'une cécité, d' ...
- Maladie de Sandhoff : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
Maladie de Sandhoff de l'adulte : Faiblesse musculaire progressive, ataxie, difficultés d'élocution, symptômes psychiatriques (tels que la Dépression et la ...
- Maladie de Sandhoff : définition, traitements et symptômes (passeportsante.net)
La maladie de Sandhoff est une maladie génétique héréditaire rare qui se caractérise par une dégénérescence du système nerveux central.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.