Lymphome T-NK extraganglionnaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le lymphome T-NK extraganglionnaire est une pathologie hématologique rare qui touche principalement les voies respiratoires supérieures. Cette maladie, longtemps méconnue, représente moins de 1% des lymphomes non hodgkiniens en France [1,6]. Mais les avancées thérapeutiques récentes offrent aujourd'hui de nouveaux espoirs aux patients. Découvrons ensemble cette pathologie complexe, ses manifestations et les innovations 2025 qui transforment sa prise en charge.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Lymphome T-NK extraganglionnaire : Définition et Vue d'Ensemble
Le lymphome T-NK extraganglionnaire appartient à la famille des lymphomes non hodgkiniens T périphériques. Cette pathologie se caractérise par une prolifération anormale de cellules lymphoïdes T ou NK (Natural Killer) en dehors des ganglions lymphatiques [6,7].
Contrairement aux lymphomes ganglionnaires classiques, cette maladie se développe principalement dans les tissus extraganglionnaires. Les voies aérodigestives supérieures constituent le site de prédilection, notamment la cavité nasale et le nasopharynx [11,15]. D'ailleurs, on l'appelle souvent "lymphome de type nasal" en raison de cette localisation préférentielle.
La classification OMS 2022 a précisé les critères diagnostiques de cette pathologie [7]. En effet, les nouvelles techniques de biologie moléculaire permettent aujourd'hui une identification plus précise des sous-types cellulaires impliqués [10]. Cette évolution diagnostique est cruciale car elle influence directement les choix thérapeutiques.
Il faut savoir que cette maladie présente une forte association avec le virus d'Epstein-Barr (EBV). Cette caractéristique virale explique en partie sa distribution géographique particulière et son comportement clinique agressif [7,16]. Concrètement, plus de 90% des cas présentent une infection par l'EBV au niveau des cellules tumorales.
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'épidémiologie du lymphome T-NK extraganglionnaire révèle des disparités géographiques marquées. En France, cette pathologie représente environ 0,8% de tous les lymphomes non hodgkiniens, soit approximativement 120 nouveaux cas par an [1,13]. Cette incidence reste stable depuis une décennie, contrairement à d'autres types de lymphomes qui montrent une tendance à l'augmentation.
Mais les chiffres varient considérablement selon les régions du monde. En Asie de l'Est, notamment en Corée et au Japon, l'incidence peut atteindre 8 à 10% des lymphomes non hodgkiniens [7]. Cette différence s'explique principalement par des facteurs génétiques et environnementaux, ainsi que par la prévalence variable du virus d'Epstein-Barr dans ces populations.
L'âge médian au diagnostic se situe autour de 50 ans en France, avec une prédominance masculine (ratio homme/femme de 2:1) [13]. Cependant, des cas pédiatriques sont décrits, représentant environ 5% des lymphomes T périphériques chez l'enfant et l'adolescent [4]. Ces formes juvéniles présentent souvent un profil évolutif différent.
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence en France. Néanmoins, l'amélioration des techniques diagnostiques pourrait révéler des cas auparavant non identifiés, modifiant légèrement ces statistiques [6]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 2,5 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic et de traitement.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du lymphome T-NK extraganglionnaire restent partiellement élucidées, mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés. Le virus d'Epstein-Barr joue un rôle central dans la pathogenèse de cette maladie [7,16]. En effet, ce virus est détecté dans plus de 90% des cas, suggérant un lien causal direct plutôt qu'une simple association.
Les facteurs génétiques constituent un autre élément important. Certaines populations asiatiques présentent une susceptibilité accrue, probablement liée à des polymorphismes génétiques spécifiques [7]. D'ailleurs, les études familiales révèlent parfois des agrégations de cas, bien que la transmission héréditaire directe ne soit pas démontrée.
L'immunosuppression représente également un facteur de risque reconnu. Les patients transplantés d'organes ou atteints du VIH présentent une incidence plus élevée [7]. Mais attention, contrairement à d'autres lymphomes, l'âge avancé n'est pas systématiquement associé à un risque accru.
Certains facteurs environnementaux sont suspectés sans être formellement prouvés. L'exposition à des pesticides ou à certains solvants industriels fait l'objet d'études épidémiologiques en cours. Il est important de noter que dans la majorité des cas, aucun facteur de risque spécifique n'est identifiable, ce qui rend la prévention primaire difficile.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du lymphome T-NK extraganglionnaire dépendent étroitement de sa localisation. Dans sa forme nasale classique, les premiers signes sont souvent trompeurs et peuvent évoquer une simple rhinite chronique [11,15]. Vous pourriez ressentir une obstruction nasale persistante, des écoulements sanglants ou purulents, et parfois une anosmie (perte de l'odorat).
Mais la maladie peut rapidement évoluer vers des manifestations plus alarmantes. L'ulcération de la muqueuse nasale constitue un signe d'alarme majeur [15,16]. Ces lésions peuvent s'étendre au palais, créant parfois des perforations spectaculaires. Il n'est pas rare que les patients consultent initialement pour des problèmes dentaires ou des douleurs faciales.
Les symptômes généraux accompagnent fréquemment les manifestations locales. La fièvre, les sueurs nocturnes et l'amaigrissement constituent la triade classique des lymphomes [12,13]. Cependant, ces signes peuvent être absents dans les formes débutantes, retardant parfois le diagnostic.
D'autres localisations sont possibles, bien que plus rares. Le lymphome T-NK cutané se manifeste par des nodules ou des plaques érythémateuses [8,9]. Les formes digestives provoquent des douleurs abdominales et parfois des hémorragies. Chaque localisation présente ses spécificités symptomatiques, rendant le diagnostic parfois complexe.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du lymphome T-NK extraganglionnaire nécessite une approche méthodique et spécialisée. La première étape consiste en un examen clinique approfondi, souvent réalisé par un ORL devant des symptômes nasaux persistants [11]. L'endoscopie nasale permet de visualiser les lésions et d'orienter les prélèvements biopsiques.
La biopsie tissulaire constitue l'examen de référence pour le diagnostic [6,10]. Mais attention, l'interprétation histologique peut être délicate car les cellules tumorales sont souvent noyées dans un infiltrat inflammatoire important. Les nouvelles techniques de biologie moléculaire, notamment l'hybridation in situ pour l'EBV, sont devenues indispensables [10].
L'immunohistochimie joue un rôle crucial dans la caractérisation cellulaire. Les marqueurs CD56, CD3 et granzyme B sont typiquement exprimés [6]. D'ailleurs, l'absence d'expression du CD5 aide à différencier cette pathologie d'autres lymphomes T. Les techniques de cytométrie en flux complètent parfois l'analyse, bien que leur utilité soit limitée dans les formes extraganglionnaires.
Le bilan d'extension comprend systématiquement un scanner thoraco-abdomino-pelvien et une IRM cérébrale [12]. La TEP-scan s'avère particulièrement utile pour détecter les localisations occultes et évaluer la réponse thérapeutique. Enfin, la ponction lombaire est recommandée en cas de symptômes neurologiques ou de localisation proche du système nerveux central.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du lymphome T-NK extraganglionnaire a considérablement évolué ces dernières années. Pour les formes localisées, la radiothérapie reste le traitement de référence [12,14]. Les doses utilisées sont généralement élevées (50-55 Gy) avec des techniques conformationnelles pour préserver les tissus sains environnants.
La chimiothérapie systémique est indiquée dans les formes avancées ou en cas de rechute [1,12]. Cependant, les protocoles classiques type CHOP montrent une efficacité limitée dans cette pathologie. Les schémas contenant de l'asparaginase, comme le protocole SMILE, donnent de meilleurs résultats [14]. Ces traitements nécessitent une surveillance rapprochée en raison de leur toxicité importante.
Les thérapies ciblées représentent une voie prometteuse. Les inhibiteurs de JAK/STAT, notamment le ruxolitinib, montrent des résultats encourageants dans les essais cliniques [1]. D'ailleurs, ces molécules ciblent spécifiquement les voies de signalisation dérégulées dans cette pathologie.
La greffe de cellules souches peut être envisagée chez les patients jeunes en rémission complète [12,14]. Cette approche intensive reste réservée aux centres spécialisés et nécessite une évaluation multidisciplinaire. Il faut savoir que les résultats à long terme restent variables selon les caractéristiques individuelles des patients.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du lymphome T-NK extraganglionnaire avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques [1,2]. Les inhibiteurs de checkpoint immunitaire représentent l'innovation la plus prometteuse. Le tislelizumab, un anticorps anti-PD-1, montre des résultats encourageants en combinaison avec la chimiothérapie conventionnelle [5].
Les thérapies cellulaires font également l'objet de recherches intensives. Les cellules CAR-T spécifiquement dirigées contre les antigènes des cellules NK sont en cours d'évaluation dans plusieurs centres européens [2]. Ces approches personnalisées pourraient révolutionner le traitement des formes réfractaires.
La médecine de précision prend une place croissante grâce aux avancées du séquençage génomique [6]. L'identification de mutations spécifiques permet désormais d'adapter les traitements au profil moléculaire de chaque tumeur. Cette approche individualisée améliore significativement l'efficacité thérapeutique tout en réduisant la toxicité.
Les combinaisons thérapeutiques innovantes font l'objet d'essais cliniques prometteurs [1,5]. L'association d'immunothérapie, de thérapies ciblées et de radiothérapie stéréotaxique ouvre de nouvelles perspectives. Ces protocoles multimodaux nécessitent une coordination étroite entre les différentes spécialités médicales impliquées.
Vivre au Quotidien avec un Lymphome T-NK extraganglionnaire
Vivre avec un lymphome T-NK extraganglionnaire nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne. Les traitements peuvent provoquer une fatigue intense qui impacte significativement les activités habituelles [12]. Il est normal de ressentir une baisse d'énergie, et il faut apprendre à respecter ses limites sans culpabiliser.
La gestion des effets secondaires constitue un défi quotidien. Les mucites, fréquentes avec les traitements intensifs, rendent l'alimentation difficile. Adopter une alimentation liquide ou semi-liquide peut s'avérer nécessaire temporairement. D'ailleurs, un suivi nutritionnel spécialisé est souvent bénéfique pour maintenir un état nutritionnel optimal.
Le soutien psychologique joue un rôle crucial dans l'adaptation à la maladie. Beaucoup de patients bénéficient d'un accompagnement par un psycho-oncologue ou de groupes de parole. Il ne faut pas hésiter à exprimer ses craintes et ses difficultés, car l'isolement peut aggraver la détresse psychologique.
L'organisation pratique du quotidien doit être repensée. Les rendez-vous médicaux fréquents nécessitent une planification rigoureuse. Heureusement, de nombreux dispositifs d'aide existent : transport sanitaire, aide à domicile, aménagement du temps de travail. Ces soutiens permettent de maintenir une qualité de vie acceptable malgré les contraintes thérapeutiques.
Les Complications Possibles
Le lymphome T-NK extraganglionnaire peut entraîner diverses complications, tant liées à la maladie elle-même qu'aux traitements [11,15]. Les complications locales sont particulièrement préoccupantes dans les formes nasales. La nécrose tissulaire peut provoquer des perforations du palais ou de la cloison nasale, nécessitant parfois une reconstruction chirurgicale complexe.
L'extension au système nerveux central représente une complication redoutable [15,16]. Cette dissémination survient dans environ 10% des cas et s'accompagne d'un pronostic sombre. Les symptômes neurologiques (céphalées, troubles visuels, convulsions) doivent alerter et conduire à une imagerie cérébrale urgente.
Les complications infectieuses sont fréquentes en raison de l'immunosuppression induite par les traitements [12]. Les infections opportunistes, notamment fongiques, peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Une surveillance microbiologique régulière et une prophylaxie anti-infectieuse sont donc indispensables.
Certaines complications sont spécifiques aux thérapeutiques utilisées. L'asparaginase peut provoquer des troubles de la coagulation sévères, nécessitant une surveillance biologique rapprochée [14]. La radiothérapie peut entraîner des séquelles esthétiques et fonctionnelles à long terme, particulièrement au niveau facial. Ces risques doivent être discutés avec les patients avant le début du traitement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du lymphome T-NK extraganglionnaire dépend de nombreux facteurs et s'est amélioré avec les nouvelles approches thérapeutiques [1,12]. Pour les formes localisées traitées précocement, la survie à 5 ans peut atteindre 60-70% [14]. Cependant, ce pronostic chute drastiquement dans les formes avancées ou métastatiques.
Plusieurs facteurs pronostiques ont été identifiés. L'âge au diagnostic, l'état général du patient et l'extension de la maladie constituent les principaux éléments prédictifs [12,13]. La présence de symptômes généraux (fièvre, sueurs, amaigrissement) est également associée à un pronostic plus réservé.
Les marqueurs biologiques apportent des informations pronostiques complémentaires. Un taux élevé de LDH ou une lymphopénie importante sont des facteurs de mauvais pronostic [13]. D'ailleurs, certains scores pronostiques spécifiques ont été développés pour cette pathologie, aidant les cliniciens dans leurs décisions thérapeutiques.
Il faut savoir que les innovations thérapeutiques récentes modifient progressivement ces données pronostiques [1,5]. Les nouveaux traitements ciblés et l'immunothérapie offrent des perspectives encourageantes, même pour les formes réfractaires. Chaque patient étant unique, il est essentiel de discuter individuellement du pronostic avec l'équipe médicale spécialisée.
Peut-on Prévenir le Lymphome T-NK extraganglionnaire ?
La prévention du lymphome T-NK extraganglionnaire reste limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes [7]. Cependant, certaines mesures peuvent théoriquement réduire le risque de développer cette pathologie. La prévention de l'infection par l'EBV constituerait l'approche la plus logique, mais elle reste difficile à mettre en œuvre en pratique.
Le renforcement du système immunitaire par des mesures d'hygiène de vie peut avoir un effet protecteur général. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un sommeil de qualité contribuent au maintien d'une immunité efficace. Ces recommandations, bien que non spécifiques, restent bénéfiques pour la santé globale.
Chez les patients immunodéprimés, une surveillance médicale renforcée est recommandée [7]. Les transplantés d'organes ou les patients sous immunosuppresseurs doivent bénéficier d'un suivi hématologique régulier. Cette vigilance permet parfois de détecter précocement des signes d'alarme.
La sensibilisation aux symptômes constitue une forme de prévention secondaire importante. Connaître les signes d'alerte permet une consultation médicale plus précoce et améliore les chances de diagnostic à un stade curable. Il ne faut jamais négliger des symptômes nasaux persistants, surtout s'ils s'accompagnent de signes généraux.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du lymphome T-NK extraganglionnaire [1,6]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant hématologues, ORL, radiothérapeutes et anatomopathologistes. Cette coordination est essentielle pour optimiser le parcours de soins.
Le diagnostic précoce constitue une priorité selon les recommandations officielles [6]. Tout symptôme nasal persistant chez un adulte doit faire l'objet d'une exploration spécialisée dans un délai de 4 semaines maximum. Cette recommandation vise à réduire les retards diagnostiques encore trop fréquents dans cette pathologie rare.
Les centres de référence jouent un rôle crucial dans la prise en charge [1,2]. L'Institut National du Cancer (INCa) recommande l'orientation systématique vers ces structures spécialisées pour confirmation diagnostique et définition de la stratégie thérapeutique. Cette centralisation améliore la qualité des soins et facilite l'accès aux innovations thérapeutiques.
La surveillance post-thérapeutique fait l'objet de protocoles précis [12]. Les recommandations prévoient un suivi clinique et radiologique régulier pendant au moins 5 ans après la fin du traitement. Cette surveillance permet de détecter précocement les rechutes et de prendre en charge les séquelles thérapeutiques.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients proposent un soutien spécialisé pour les personnes atteintes de lymphome T-NK extraganglionnaire. France Lymphome Espoir constitue la référence nationale, offrant information, soutien psychologique et aide pratique. Cette association organise régulièrement des rencontres entre patients et des conférences d'information médicale.
Les plateformes numériques facilitent l'accès à l'information et aux échanges entre patients. Le site de la Ligue contre le Cancer propose des ressources documentaires actualisées et un forum de discussion modéré par des professionnels. Ces outils numériques permettent de rompre l'isolement, particulièrement important dans les pathologies rares.
Les services sociaux hospitaliers constituent une ressource précieuse pour l'accompagnement administratif et financier. Ils aident dans les démarches d'Affection Longue Durée (ALD), l'obtention d'aides sociales et l'aménagement du poste de travail. Cette aide pratique soulage les patients et leurs familles des préoccupations non médicales.
Certains centres hospitaliers proposent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiques aux lymphomes. Ces programmes incluent des ateliers sur la gestion des effets secondaires, l'alimentation pendant les traitements et les techniques de relaxation. Cette approche éducative améliore l'autonomie des patients et leur qualité de vie.
Nos Conseils Pratiques
Face au lymphome T-NK extraganglionnaire, certains conseils pratiques peuvent améliorer significativement votre quotidien. Pendant les traitements, maintenez une hygiène bucco-nasale rigoureuse avec des solutions salines isotoniques. Ces soins locaux préviennent les surinfections et soulagent l'inconfort lié aux mucites.
L'alimentation nécessite une attention particulière. Privilégiez les aliments mous, tièdes et non épicés pour éviter d'irriter les muqueuses fragilisées. Les compléments nutritionnels peuvent s'avérer nécessaires en cas de difficultés alimentaires importantes. N'hésitez pas à consulter une diététicienne spécialisée en oncologie.
La gestion de la fatigue passe par une organisation adaptée de vos activités. Planifiez les tâches importantes aux moments où vous vous sentez le plus en forme, généralement le matin. Accordez-vous des temps de repos sans culpabiliser, car la récupération fait partie intégrante du traitement.
Constituez un réseau de soutien solide incluant famille, amis et professionnels de santé. Communiquez ouvertement sur vos besoins et vos difficultés. Beaucoup de personnes souhaitent aider mais ne savent pas comment s'y prendre. Soyez précis dans vos demandes : courses, transport, présence lors des rendez-vous médicaux.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme doivent conduire à une consultation médicale urgente chez les patients atteints de lymphome T-NK extraganglionnaire. Toute fièvre supérieure à 38°C nécessite un avis médical rapide, car elle peut signaler une infection grave chez ces patients immunodéprimés [12].
Les symptômes neurologiques constituent une urgence absolue. Maux de tête intenses, troubles visuels, convulsions ou confusion mentale peuvent révéler une extension au système nerveux central [15,16]. Dans ces situations, une consultation aux urgences s'impose sans délai.
Toute aggravation des symptômes locaux doit également alerter. L'apparition de nouvelles ulcérations, l'augmentation des saignements nasaux ou des douleurs faciales intenses peuvent signaler une progression de la maladie. Il ne faut pas attendre le prochain rendez-vous programmé pour en parler à votre médecin.
Les effets secondaires sévères des traitements justifient parfois une consultation non programmée. Vomissements incoercibles, diarrhées importantes ou éruption cutanée étendue nécessitent une évaluation médicale. Votre équipe soignante préfère être contactée pour rien plutôt que de passer à côté d'une complication grave.
Questions Fréquentes
Le lymphome T-NK extraganglionnaire est-il héréditaire ?Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Bien que certaines prédispositions génétiques existent, notamment dans les populations asiatiques, il n'y a pas de transmission directe de parent à enfant [7].
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, une guérison est possible, particulièrement pour les formes localisées diagnostiquées précocement. Les taux de rémission complète atteignent 60-70% avec les traitements actuels [14].
Les traitements sont-ils très toxiques ?
Les traitements peuvent effectivement entraîner des effets secondaires importants, mais ils sont généralement bien tolérés avec un suivi médical adapté. Les innovations thérapeutiques récentes tendent à réduire cette toxicité [1,5].
Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie selon le type de traitement. La radiothérapie s'étale sur 5-6 semaines, tandis que la chimiothérapie peut nécessiter 4-6 cycles sur plusieurs mois [12,14].
Peut-on continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre état général et du type de traitement. Beaucoup de patients bénéficient d'un aménagement de leur temps de travail ou d'un arrêt temporaire. Discutez-en avec votre médecin et votre médecin du travail.
Questions Fréquentes
Le lymphome T-NK extraganglionnaire est-il héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Bien que certaines prédispositions génétiques existent, notamment dans les populations asiatiques, il n'y a pas de transmission directe de parent à enfant.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, une guérison est possible, particulièrement pour les formes localisées diagnostiquées précocement. Les taux de rémission complète atteignent 60-70% avec les traitements actuels.
Les traitements sont-ils très toxiques ?
Les traitements peuvent effectivement entraîner des effets secondaires importants, mais ils sont généralement bien tolérés avec un suivi médical adapté. Les innovations thérapeutiques récentes tendent à réduire cette toxicité.
Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie selon le type de traitement. La radiothérapie s'étale sur 5-6 semaines, tandis que la chimiothérapie peut nécessiter 4-6 cycles sur plusieurs mois.
Peut-on continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre état général et du type de traitement. Beaucoup de patients bénéficient d'un aménagement de leur temps de travail ou d'un arrêt temporaire.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] LYMPHOME NON HODGKINIEN T. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Programme. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Peripheral T-cell lymphoma-NOS in children and adolescentsLien
- [5] Anti-PD-1 antibody (Tislelizumab) combined with chemotherapyLien
- [6] Lymphomes T matures: classification et critères diagnostiques en 2025Lien
- [7] Lymphomes associés aux virus: état des lieux dans le cadre des classifications OMS et ICC 2022Lien
- [8] Lymphomes cutanés: classificationLien
- [9] LES LYMPHOMES PRIMITIFS CUTANES T: REVUE DE LA LITTERATURELien
- [10] Apport des nouvelles techniques de biologie moléculaire dans le diagnostic des lymphomesLien
- [11] Extranodal T/NK-cell lymphoma with fronto-orbital localization: A case reportLien
- [12] Lymphomes non hodgkiniens–Aspects cliniques et thérapeutiquesLien
- [13] LES LYMPHOMES NON HODGKINIENS: Expérience du service d'hématologie cliniqueLien
- [14] Lymphomes T périphériques - TraitementLien
- [15] Un lymphome T/NK extra-ganglionnaire de type nasalLien
- [16] Lymphome NK/T extra-ganglionnaire de type nasalLien
Publications scientifiques
- Lymphomes T matures: classification et critères diagnostiques en 2025 (2025)
- Lymphomes associés aux virus: état des lieux dans le cadre des classifications OMS et ICC 2022 (2023)1 citations
- Lymphomes cutanés: classification (2024)
- LES LYMPHOMES PRIMITIFS CUTANES T: REVUE DE LA LITTERATURE (2023)[PDF]
- Histoséminaire «apport des nouvelles techniques de biologie moléculaire dans le diagnostic des lymphomes: mythe ou réalité?» (2023)
Ressources web
- Lymphomes T périphériques (cancer.ca)
Les symptômes du lymphome T ou NK extraganglionnaire de type nasal comprennent un blocage dans le nez, un écoulement du nez ou des saignements de nez ainsi que ...
- Un lymphome T/NK extra-ganglionnaire de type nasal se ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)
de GEL Amri · 2018 · Cité 3 fois — Les lymphomes T/NK sont agressifs, ils touchent essentiellement les cavités naso-sinusiennes. Ils sont responsables d'une angio-destruction et de la nécrose ...
- Lymphome NK/T extra-ganglionnaire de type nasal, ... (medecinesciences.org)
de L Couronné · 2015 — Le lymphome NK/T se caractérise par une destruction angiocentrique entraînant nécrose et ulcération. Les cellules tumorales, de taille et d'aspect variables, ...
- Le lymphome T (centreleonberard.fr)
Diagnostic. Les symptômes des lymphomes T sont parfois bruyants et rapidement évolutifs, de type inflammatoire : sueurs nocturnes importantes, fièvre, fatigue ...
- Fiche technique : le lymphome T ou NK extraganglionnaire de ... (lymphomeetcompagnieblog.fr)
15 août 2017 — – Sensation de masse dans le nez. Ces symptômes étant peu spécifiques, cela explique la difficulté de poser un diagnostic. ... traitement ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.