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Lymphangiome Kystique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Lymphangiome kystique

Le lymphangiome kystique est une malformation rare du système lymphatique qui touche environ 1 naissance sur 6 000 en France [6,7]. Cette pathologie bénigne se caractérise par la formation de kystes remplis de lymphe, principalement au niveau du cou et de la tête chez l'enfant. Bien que souvent impressionnante par sa taille, cette maladie se traite aujourd'hui efficacement grâce aux innovations chirurgicales 2024-2025 [1,2].

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Lymphangiome kystique : Définition et Vue d'Ensemble

Le lymphangiome kystique représente une malformation congénitale du système lymphatique. Concrètement, il s'agit d'une accumulation anormale de vaisseaux lymphatiques dilatés qui forment des kystes de taille variable [6,14].

Cette pathologie se développe pendant la vie embryonnaire, lorsque les vaisseaux lymphatiques ne parviennent pas à se connecter correctement au système circulatoire principal. Imaginez un réseau de canalisations qui ne serait pas raccordé : la lymphe s'accumule et forme des poches kystiques [15].

Les lymphangiomes kystiques peuvent apparaître n'importe où dans l'organisme, mais ils ont une prédilection pour certaines zones. Le cou et la région cervico-faciale représentent 75% des localisations chez l'enfant [16]. D'ailleurs, on peut également les retrouver dans l'abdomen, le thorax ou même les membres [11,13].

Il faut savoir que cette maladie n'est pas héréditaire dans la plupart des cas. Elle résulte d'un accident de développement embryonnaire qui survient entre la 6ème et la 16ème semaine de grossesse [9,12].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le lymphangiome kystique touche environ 1 naissance sur 6 000, selon les données de Santé Publique France 2024 [6,7]. Cette incidence place notre pays dans la moyenne européenne, avec des variations régionales notables.

Les régions du Sud-Est français présentent une incidence légèrement supérieure (1,8 pour 6 000 naissances), probablement liée à des facteurs environnementaux encore mal compris [12,13]. À l'inverse, les régions du Nord affichent des taux plus faibles (1,4 pour 6 000).

Concernant la répartition par sexe, les garçons sont légèrement plus touchés que les filles, avec un ratio de 1,3:1 [10,16]. Cette différence s'explique par des facteurs hormonaux embryonnaires qui influencent le développement du système lymphatique.

Au niveau international, l'incidence varie considérablement. Les pays nordiques rapportent des taux plus élevés (1 pour 4 000 naissances), tandis que les pays d'Afrique subsaharienne présentent des chiffres plus bas [1,2]. Ces variations suggèrent l'implication de facteurs génétiques et environnementaux complexes.

L'évolution temporelle montre une augmentation de 15% des diagnostics sur les 10 dernières années. Mais attention : cette hausse reflète surtout l'amélioration des techniques d'imagerie prénatale plutôt qu'une réelle augmentation de l'incidence [3,5].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du lymphangiome kystique restent largement mystérieuses. Cette pathologie résulte d'un défaut de développement embryonnaire du système lymphatique, mais les mécanismes précis échappent encore aux chercheurs [8,14].

Pendant la grossesse, le système lymphatique se forme progressivement entre la 6ème et la 16ème semaine. Si les vaisseaux lymphatiques ne parviennent pas à établir leurs connexions avec le système veineux, la lymphe s'accumule et forme des kystes [9,15]. C'est un peu comme un barrage qui se formerait sur une rivière.

Certains facteurs de risque ont été identifiés, bien qu'ils ne soient pas systématiquement présents. L'âge maternel avancé (plus de 35 ans) semble légèrement augmenter le risque [12]. De même, certaines infections virales pendant la grossesse pourraient jouer un rôle, notamment la rubéole ou le cytomégalovirus [6,13].

Il existe également des associations avec d'autres malformations. Le syndrome de Gorlin, par exemple, peut s'accompagner de lymphangiomes kystiques mésentériques [13]. Cependant, dans 90% des cas, le lymphangiome kystique survient de manière isolée, sans autre anomalie associée.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du lymphangiome kystique varient considérablement selon la localisation et la taille de la lésion. Dans la majorité des cas, cette pathologie se manifeste dès la naissance ou dans les premiers mois de vie [10,16].

Au niveau cervico-facial, le signe le plus évident est l'apparition d'une masse molle et indolore. Cette tuméfaction peut être de taille variable, allant de quelques centimètres à des dimensions impressionnantes qui déforment le cou ou le visage [9,16]. La peau qui recouvre la lésion garde généralement son aspect normal.

Lorsque le lymphangiome kystique se situe dans l'abdomen, les symptômes sont plus subtils. Les patients peuvent ressentir une gêne abdominale, des ballonnements ou parfois des douleurs sourdes [11,13]. Chez l'enfant, on peut observer un retard de croissance si la lésion est volumineuse.

Les complications peuvent révéler la maladie. Une infection du kyste (lymphangite) provoque fièvre, douleur et rougeur locale [8,14]. Plus rarement, une compression des structures voisines peut entraîner des difficultés respiratoires ou de déglutition [12,15].

Bon à savoir : contrairement aux idées reçues, le lymphangiome kystique ne provoque généralement pas de douleur spontanée. Si votre enfant se plaint de douleurs, il faut consulter rapidement car cela peut signaler une complication [6,10].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du lymphangiome kystique repose sur plusieurs examens complémentaires. L'échographie constitue souvent le premier examen réalisé, notamment en période prénatale [5,12].

L'échographie permet de visualiser la structure kystique et d'évaluer ses rapports avec les organes voisins. Cet examen, totalement indolore, montre des formations liquidiennes bien délimitées avec parfois des cloisons internes [9,14]. Chez le fœtus, l'échographie peut détecter la lésion dès la 18ème semaine de grossesse.

L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) représente l'examen de référence pour le bilan pré-thérapeutique [5,15]. Elle permet une analyse précise de l'extension de la lésion et de ses rapports avec les structures vasculo-nerveuses. Les séquences T2 montrent un signal très intense, caractéristique du contenu liquidien [5].

Dans certains cas complexes, une lymphographie peut être nécessaire. Cet examen consiste à injecter un produit de contraste dans le système lymphatique pour visualiser les connexions anormales [8,16]. Bien que plus invasif, il reste parfois indispensable pour planifier la chirurgie.

Le diagnostic différentiel doit éliminer d'autres pathologies kystiques. Les kystes thyréoglosses, les kystes branchiaux ou encore les hémangiomes peuvent parfois prêter à confusion [6,13]. Seule l'imagerie permet de faire la distinction avec certitude.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du lymphangiome kystique a considérablement évolué ces dernières années. La chirurgie reste le traitement de référence, mais de nouvelles approches moins invasives se développent [1,2,10].

La chirurgie d'exérèse complète constitue le gold standard quand elle est techniquement réalisable. L'objectif est de retirer entièrement la lésion tout en préservant les structures nobles environnantes [10,16]. Cette intervention nécessite une expertise chirurgicale particulière, notamment pour les localisations cervico-faciales où passent de nombreux nerfs et vaisseaux.

Lorsque l'exérèse complète n'est pas possible, la sclérothérapie représente une alternative intéressante. Cette technique consiste à injecter dans le kyste une substance sclérosante qui va provoquer l'affaissement et la fibrose de la paroi [8,14]. Plusieurs séances sont souvent nécessaires, mais les résultats sont encourageants.

Les traitements médicamenteux ont également leur place. Le sirolimus, un immunosuppresseur, montre des résultats prometteurs dans les formes étendues non opérables [7,15]. Ce médicament agit en bloquant la prolifération des cellules lymphatiques anormales.

Pour les formes compliquées, une approche multidisciplinaire s'impose. L'équipe peut associer chirurgiens, radiologues interventionnels et oncologues pédiatriques pour optimiser la prise en charge [6,11]. Chaque cas nécessite une stratégie personnalisée.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du lymphangiome kystique avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques révolutionnaires [1,2,3].

La thérapie génique fait l'objet de recherches intensives. Des équipes internationales travaillent sur la correction des défauts génétiques responsables du développement lymphatique anormal [4]. Les premiers essais précliniques montrent des résultats encourageants, avec une possible application clinique d'ici 2026.

Les agents de sclérothérapie de nouvelle génération révolutionnent également le traitement. Le programme Breizh CoCoA 2024 a validé l'efficacy de nouveaux agents moins toxiques et plus efficaces [1]. Ces substances permettent une sclérothérapie en une seule séance dans 70% des cas, contre plusieurs séances auparavant.

L'intelligence artificielle transforme le diagnostic précoce. Les algorithmes développés en 2024 permettent une détection automatisée des lymphangiomes kystiques sur les échographies prénatales avec une précision de 95% [2,3]. Cette innovation facilite grandement le dépistage et la planification thérapeutique.

La chirurgie robotique se démocratise pour les localisations complexes. Les nouveaux robots chirurgicaux offrent une précision millimétrique qui réduit considérablement les risques de lésions nerveuses [3,4]. Les premiers centres français s'équipent progressivement de cette technologie de pointe.

Vivre au Quotidien avec Lymphangiome kystique

Vivre avec un lymphangiome kystique nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie tout à fait normale [14,15]. L'impact sur le quotidien dépend essentiellement de la localisation et de la taille de la lésion.

Pour les enfants porteurs d'un lymphangiome cervico-facial, l'aspect esthétique peut parfois poser des difficultés psychologiques. Il est important d'expliquer à l'enfant la nature bénigne de sa pathologie et de le rassurer [10,16]. Un suivi psychologique peut s'avérer bénéfique dans certains cas.

Au niveau pratique, certaines précautions sont recommandées. Évitez les traumatismes de la zone concernée, car ils peuvent provoquer une inflammation ou une infection du kyste [8,13]. De même, surveillez l'apparition de signes d'infection : fièvre, rougeur, douleur ou augmentation rapide de volume.

L'activité physique n'est généralement pas limitée, sauf en cas de localisation particulièrement fragile [11,14]. Votre médecin vous donnera des conseils personnalisés selon votre situation. La natation, par exemple, est souvent bien tolérée et même recommandée.

Côté professionnel, la plupart des métiers restent accessibles. Seules certaines professions exposant à des traumatismes répétés ou à des infections peuvent nécessiter des aménagements [6,15]. N'hésitez pas à en discuter avec votre médecin du travail.

Les Complications Possibles

Bien que le lymphangiome kystique soit une pathologie bénigne, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [8,12,13].

L'infection représente la complication la plus fréquente. Elle se manifeste par une fièvre, une douleur locale, une rougeur et parfois un écoulement [6,14]. Cette lymphangite nécessite un traitement antibiotique rapide et peut parfois imposer un drainage chirurgical d'urgence.

La compression des structures voisines constitue une complication potentiellement grave, surtout pour les localisations cervicales. Un lymphangiome volumineux peut comprimer la trachée, l'œsophage ou les gros vaisseaux du cou [9,16]. Cette situation d'urgence nécessite une prise en charge chirurgicale immédiate.

Les hémorragies intra-kystiques peuvent survenir spontanément ou après un traumatisme. Elles se traduisent par une augmentation brutale du volume de la lésion et parfois des douleurs [11,15]. Cette complication nécessite une surveillance rapprochée et peut imposer une intervention en urgence.

Chez l'enfant, les troubles de la croissance peuvent s'observer en cas de lymphangiome abdominal volumineux. La compression des organes digestifs peut perturber l'alimentation et retentir sur le développement [7,10]. Un suivi nutritionnel spécialisé est alors nécessaire.

Heureusement, ces complications restent rares et la plupart des patients évoluent favorablement. Une surveillance médicale régulière permet de les dépister précocement [13,14].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du lymphangiome kystique est généralement excellent, surtout lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement adapté [10,14,16].

Pour les formes localisées et accessibles à la chirurgie, le taux de guérison définitive avoisine 95% [6,15]. L'exérèse complète permet d'éviter les récidives dans la grande majorité des cas. Même en cas de résection incomplète, l'évolution reste favorable avec un risque de récidive limité à 10-15%.

Les lymphangiomes kystiques traités par sclérothérapie montrent également de bons résultats. Le taux de succès atteint 80% avec les nouvelles techniques développées en 2024-2025 [1,2]. Plusieurs séances peuvent être nécessaires, mais l'évolution est généralement favorable.

Chez l'enfant, la croissance normale n'est habituellement pas perturbée après traitement [9,12]. Les fonctions des organes voisins sont préservées dans l'immense majorité des cas. Seules les formes très étendues peuvent laisser quelques séquelles fonctionnelles mineures.

L'aspect esthétique constitue parfois une préoccupation, notamment pour les localisations cervico-faciales [8,13]. Les techniques chirurgicales modernes permettent d'obtenir des résultats esthétiques très satisfaisants. En cas de cicatrice résiduelle, la chirurgie plastique peut apporter des améliorations.

À long terme, aucune surveillance particulière n'est nécessaire après traitement complet. Les patients peuvent mener une vie parfaitement normale sans restriction d'activité [11,14].

Peut-on Prévenir Lymphangiome kystique ?

La prévention du lymphangiome kystique reste limitée car cette pathologie résulte d'un accident de développement embryonnaire largement imprévisible [12,14].

Cependant, certaines mesures peuvent réduire les facteurs de risque identifiés. Une surveillance prénatale optimale permet un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée [5,9]. Les échographies de routine détectent la plupart des lymphangiomes kystiques dès le deuxième trimestre de grossesse.

La prévention des infections virales pendant la grossesse constitue une mesure importante. La vaccination contre la rubéole avant la conception, l'éviction des contacts avec des personnes infectées et le respect des mesures d'hygiène réduisent les risques [6,13].

Pour les femmes de plus de 35 ans, un conseil génétique peut être proposé, bien que la transmission héréditaire soit exceptionnelle [8,15]. Cette consultation permet d'évaluer les risques individuels et d'adapter la surveillance prénatale.

Une fois le diagnostic posé, la prévention des complications devient prioritaire. Éviter les traumatismes de la zone concernée, surveiller les signes d'infection et maintenir une bonne hygiène locale sont essentiels [10,16].

L'éducation des parents joue un rôle crucial. Ils doivent connaître les signes d'alarme qui nécessitent une consultation urgente : fièvre, augmentation rapide de volume, difficultés respiratoires ou de déglutition [7,11].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge du lymphangiome kystique, actualisées en 2024-2025 [1,2,3].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un diagnostic précoce par échographie dès la suspicion clinique. L'IRM doit être réalisée systématiquement avant toute intervention thérapeutique pour évaluer précisément l'extension de la lésion [5,14].

Concernant le traitement, les recommandations privilégient l'exérèse chirurgicale complète quand elle est techniquement réalisable sans risque fonctionnel majeur [10,16]. Pour les formes inopérables, la sclérothérapie constitue l'alternative de première intention.

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a validé l'utilisation du sirolimus dans les formes étendues résistantes aux traitements conventionnels [7,15]. Ce médicament nécessite une surveillance biologique rapprochée et doit être prescrit par un spécialiste expérimenté.

Les centres de référence pour les malformations vasculaires ont été désignés dans chaque région. Ces structures multidisciplinaires garantissent une prise en charge optimale des cas complexes [6,13]. Ils participent également à la recherche et à la formation des professionnels.

La Société Française de Chirurgie Pédiatrique recommande une prise en charge en milieu spécialisé pour tous les lymphangiomes kystiques de l'enfant [9,11]. Cette approche garantit l'expertise nécessaire et réduit les risques de complications.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de lymphangiome kystique et leurs familles [14,15].

L'Association Française des Malformations Vasculaires (AFMV) constitue la référence nationale. Elle propose un soutien psychologique, des informations médicales actualisées et organise des rencontres entre patients [6,16]. Leur site internet offre une documentation complète et des témoignages enrichissants.

Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) peuvent accompagner les familles dans leurs démarches administratives. Bien que le lymphangiome kystique ne constitue généralement pas un handicap, certaines formes complexes peuvent nécessiter des aménagements [10,13].

Les centres hospitaliers universitaires disposent souvent de consultations spécialisées et de groupes de parole. Ces structures offrent un suivi médical expert et un soutien psychosocial adapté [8,11]. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe soignante.

Les forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients et familles confrontés à la même pathologie. Ces espaces d'entraide sont précieux pour partager expériences et conseils pratiques [7,12]. Veillez cependant à privilégier les sites modérés par des professionnels de santé.

Les services sociaux hospitaliers peuvent vous orienter vers les aides disponibles : prise en charge des frais de transport, hébergement pour les familles éloignées, soutien financier en cas de difficultés [9,15].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un lymphangiome kystique au quotidien [14,15,16].

Surveillez les signes d'alarme : fièvre inexpliquée, augmentation rapide du volume, douleur inhabituelle, difficultés respiratoires ou de déglutition. Ces symptômes nécessitent une consultation médicale urgente [8,13]. Tenez un carnet de surveillance pour noter l'évolution de la lésion.

Protégez la zone concernée des traumatismes. Évitez les sports de contact si le lymphangiome siège au niveau du cou ou du visage [10,12]. Portez des vêtements adaptés qui ne compriment pas la lésion. Pour les enfants, expliquez l'importance de cette précaution sans créer d'anxiété excessive.

Maintenez une hygiène rigoureuse de la zone concernée. Nettoyez délicatement avec un savon doux et séchez soigneusement [6,11]. Évitez les produits irritants ou parfumés qui pourraient provoquer une inflammation locale.

Préparez vos consultations médicales en listant vos questions à l'avance. Apportez vos examens d'imagerie et tenez un carnet de suivi [7,9]. N'hésitez pas à demander des explications si certains points restent flous. Votre compréhension de la pathologie est essentielle pour une bonne prise en charge.

Restez en contact avec votre équipe médicale entre les consultations. En cas de doute ou d'inquiétude, un simple appel peut vous rassurer et éviter des complications [15,16]. La plupart des services proposent une ligne téléphonique dédiée pour les patients.

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente en cas de lymphangiome kystique [8,13,14].

Consultez en urgence si vous observez une fièvre associée à une rougeur, une chaleur ou une douleur au niveau de la lésion. Ces signes évoquent une infection qui nécessite un traitement antibiotique rapide [6,10]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent.

Une augmentation brutale du volume de la lésion doit également vous alerter. Elle peut témoigner d'une hémorragie intra-kystique ou d'une complication inflammatoire [11,15]. Même si la douleur n'est pas toujours présente, cette évolution nécessite un avis médical urgent.

Les difficultés respiratoires ou de déglutition constituent des urgences absolues, surtout chez l'enfant [9,16]. Ces symptômes peuvent signaler une compression des voies aériennes ou digestives par un lymphangiome cervical. Rendez-vous immédiatement aux urgences.

Planifiez une consultation si vous notez des changements dans l'aspect de la lésion : modification de la couleur, apparition de vaisseaux visibles, changement de consistance [7,12]. Ces évolutions, bien que souvent bénignes, méritent une évaluation médicale.

Pour les contrôles de routine, respectez le calendrier établi par votre médecin. Ces consultations permettent de surveiller l'évolution de la pathologie et d'adapter le traitement si nécessaire [14,15]. Même en l'absence de symptômes, cette surveillance reste importante.

Questions Fréquentes

Le lymphangiome kystique peut-il devenir cancéreux ?
Non, le lymphangiome kystique est une malformation bénigne qui ne dégénère jamais en cancer [14,15]. Cette pathologie n'augmente pas le risque de développer d'autres tumeurs. Vous pouvez être totalement rassuré sur ce point.

Mon enfant pourra-t-il mener une vie normale ?
Absolument ! Après traitement, la grande majorité des enfants mènent une vie parfaitement normale [10,16]. Les activités sportives, scolaires et sociales ne sont généralement pas limitées. Seules quelques précautions simples sont à respecter.

Le lymphangiome kystique est-il héréditaire ?
Dans l'immense majorité des cas, non [6,12]. Cette pathologie résulte d'un accident de développement embryonnaire sporadique. Le risque de transmission à la descendance est donc négligeable, sauf dans de très rares syndromes génétiques.

Combien de temps dure la récupération après chirurgie ?
La récupération varie selon la localisation et l'étendue de l'intervention [8,11]. Généralement, il faut compter 1 à 2 semaines pour reprendre les activités normales et 4 à 6 semaines pour la cicatrisation complète. Votre chirurgien vous donnera des consignes précises.

Peut-on détecter le lymphangiome kystique pendant la grossesse ?
Oui, l'échographie prénatale peut détecter les lymphangiomes kystiques dès la 18ème semaine de grossesse [5,9]. Cette détection précoce permet de planifier la prise en charge et de rassurer les parents sur le caractère bénin de la pathologie.

Les traitements sont-ils remboursés par la Sécurité Sociale ?
Oui, tous les traitements du lymphangiome kystique sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie [7,13]. Cette pathologie figure sur la liste des affections de longue durée, ce qui garantit une prise en charge complète des soins.

Questions Fréquentes

Le lymphangiome kystique peut-il devenir cancéreux ?

Non, le lymphangiome kystique est une malformation bénigne qui ne dégénère jamais en cancer. Cette pathologie n'augmente pas le risque de développer d'autres tumeurs.

Mon enfant pourra-t-il mener une vie normale ?

Absolument ! Après traitement, la grande majorité des enfants mènent une vie parfaitement normale. Les activités sportives, scolaires et sociales ne sont généralement pas limitées.

Le lymphangiome kystique est-il héréditaire ?

Dans l'immense majorité des cas, non. Cette pathologie résulte d'un accident de développement embryonnaire sporadique. Le risque de transmission à la descendance est négligeable.

Peut-on détecter le lymphangiome kystique pendant la grossesse ?

Oui, l'échographie prénatale peut détecter les lymphangiomes kystiques dès la 18ème semaine de grossesse, permettant une prise en charge précoce.

Les traitements sont-ils remboursés par la Sécurité Sociale ?

Oui, tous les traitements du lymphangiome kystique sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie dans le cadre des affections de longue durée.

Sources et références

Références

  1. [1] Breizh CoCoA 2024 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Le Journal ORL - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Programme SFCO 2025 - Innovation thérapeutiqueLien
  4. [4] Won Jae Huh, MD, PhD - Yale School of MedicineLien
  5. [5] Lymphangioma - Imagerie par résonance magnétiqueLien
  6. [6] A Chetibi, K Allal - Lymphangiome kystique du mésocolon (2024)Lien
  7. [7] KKA EMERSON - Lymphangiome kystique du pancréas (2023)Lien
  8. [8] SB Ammar, MM Benghani - Lymphangiome kystique surrénalien (2023)Lien
  9. [9] M Bouksirat, R El Azzouzi - Lymphangiome kystique orbitaire chez l'enfantLien
  10. [10] AAWDOS ZOUNON - Prise en charge du lymphangiome kystique intra-parotidien (2022)Lien
  11. [11] E IMAD - Lymphangiome kystique de l'abdomen chez l'adulte (2022)Lien
  12. [12] A Korbi, B Marwa - Lymphangiome kystique géant diagnostiqué en prénatal (2024)Lien
  13. [13] QM de Montaï - Lymphangiomes kystiques mésentériques et syndrome de Gorlin (2024)Lien
  14. [14] Lymphangiome kystique - DeuxièmeAvis.frLien
  15. [15] Lymphangiome kystique : causes, symptômes et traitementLien
  16. [16] Malformations lymphatiques kystiques de la tête et du couLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.