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Lymphangioléiomyomatose (LAM) : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Lymphangioléiomyomatose

La lymphangioléiomyomatose, ou LAM, est une maladie rare qui touche principalement les femmes en âge de procréer. Cette pathologie multisystémique affecte les poumons, les vaisseaux lymphatiques et peut provoquer des tumeurs bénignes. Bien que rare, elle nécessite une prise en charge spécialisée et un suivi régulier pour préserver la qualité de vie des patientes.

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Lymphangioléiomyomatose : Définition et Vue d'Ensemble

La lymphangioléiomyomatose est une maladie génétique rare caractérisée par une prolifération anormale de cellules musculaires lisses dans les poumons et le système lymphatique [13,14]. Cette pathologie touche quasi exclusivement les femmes, généralement entre 15 et 45 ans.

Mais qu'est-ce qui rend cette maladie si particulière ? En fait, la LAM provoque une obstruction progressive des voies respiratoires et une destruction du tissu pulmonaire normal. Les cellules anormales forment des amas qui bloquent la circulation de l'air et du sang dans les poumons [15].

Il existe deux formes principales de lymphangioléiomyomatose. D'une part, la forme sporadique qui survient de manière isolée. D'autre part, la forme associée au complexe de la sclérose tubéreuse, une maladie génétique héréditaire [13]. Cette distinction est importante car elle influence le pronostic et la prise en charge.

L'important à retenir, c'est que malgré sa rareté, cette pathologie bénéficie aujourd'hui de traitements efficaces. Les recherches récentes ouvrent même de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses [1,2].

Épidémiologie en France et dans le Monde

La lymphangioléiomyomatose reste une maladie orpheline avec une prévalence estimée entre 1 et 5 cas pour 100 000 femmes en âge de procréer [14]. En France, on estime qu'environ 1 500 à 2 000 femmes vivent avec cette pathologie, bien que le diagnostic soit souvent retardé.

Les données épidémiologiques récentes montrent une incidence annuelle d'environ 50 à 80 nouveaux cas diagnostiqués chaque année dans l'Hexagone [8]. Cependant, ces chiffres sont probablement sous-estimés en raison des difficultés diagnostiques et de la méconnaissance de la maladie par certains professionnels de santé.

D'ailleurs, une étude française de 2023 révèle que 15 à 20% des femmes présentant un pneumothorax spontané récidivant pourraient avoir une lymphangioléiomyomatose non diagnostiquée [8]. Cette donnée souligne l'importance du dépistage systématique dans cette population à risque.

Au niveau international, la prévalence varie selon les régions. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement plus élevés, possiblement liés à une meilleure reconnaissance diagnostique. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 35 ans, avec un délai diagnostique moyen de 5 à 7 ans après l'apparition des premiers symptômes [15].

Bon à savoir : les projections épidémiologiques suggèrent une augmentation du nombre de cas diagnostiqués dans les prochaines années, principalement grâce à l'amélioration des techniques d'imagerie et à la sensibilisation des professionnels de santé [3].

Les Causes et Facteurs de Risque

La lymphangioléiomyomatose résulte de mutations dans les gènes TSC1 ou TSC2, qui codent pour des protéines régulatrices de la croissance cellulaire [13]. Ces mutations entraînent une activation anormale de la voie de signalisation mTOR, responsable de la prolifération cellulaire excessive.

Dans la forme sporadique, la mutation survient de manière spontanée et n'est pas héréditaire. En revanche, dans la forme associée à la sclérose tubéreuse, la mutation est transmise de manière autosomique dominante [14]. Cela signifie qu'un parent porteur a 50% de risque de transmettre la maladie à sa descendance.

Mais pourquoi cette pathologie touche-t-elle quasi exclusivement les femmes ? Les œstrogènes jouent un rôle déterminant dans l'évolution de la maladie. Ces hormones féminines stimulent la croissance des cellules LAM et accélèrent la progression de la pathologie [15]. C'est pourquoi la grossesse et la prise d'œstrogènes exogènes sont considérées comme des facteurs aggravants.

Concrètement, plusieurs situations peuvent influencer l'évolution de la maladie. La grossesse représente une période à risque de complications, notamment de pneumothorax. L'utilisation de contraceptifs hormonaux ou de traitements hormonaux substitutifs peut également aggraver les symptômes [13].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les premiers signes de la lymphangioléiomyomatose sont souvent insidieux et peuvent passer inaperçus pendant des années. Le symptôme le plus fréquent est l'essoufflement progressif, d'abord à l'effort puis au repos dans les formes avancées [14].

Le pneumothorax spontané constitue souvent le symptôme révélateur de la maladie. Il survient chez 70 à 80% des patientes et peut récidiver plusieurs fois [8]. Cette complication se manifeste par une douleur thoracique brutale et une difficulté respiratoire soudaine.

D'autres symptômes respiratoires peuvent apparaître progressivement. La toux chronique, souvent sèche, touche environ 60% des patientes. Certaines femmes développent également des douleurs thoraciques chroniques ou des épisodes de respiration sifflante [15].

Mais la lymphangioléiomyomatose ne se limite pas aux poumons. Les angiomyolipomes, tumeurs bénignes composées de vaisseaux sanguins, de muscle lisse et de graisse, se développent chez 80% des patientes. Ces masses touchent principalement les reins et peuvent provoquer des douleurs abdominales ou des saignements [13].

Il faut savoir que les symptômes évoluent généralement par poussées. Certaines périodes sont marquées par une aggravation, notamment pendant la grossesse ou lors de changements hormonaux. À l'inverse, d'autres phases peuvent être relativement stables [14].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de lymphangioléiomyomatose repose sur un faisceau d'arguments cliniques, radiologiques et biologiques. La première étape consiste en un examen clinique approfondi, complété par une radiographie thoracique qui peut révéler des anomalies caractéristiques [13].

L'examen de référence reste le scanner thoracique haute résolution. Cet examen met en évidence les kystes pulmonaires typiques de la maladie, répartis de manière diffuse dans les deux poumons. Ces kystes ont une forme arrondie et des parois fines, créant un aspect en "nid d'abeille" caractéristique [14].

Depuis 2024, un nouveau biomarqueur révolutionnaire facilite le diagnostic : la cathepsine K urinaire. Cette protéase, mesurée dans les urines, présente des taux significativement élevés chez les patientes atteintes de LAM [6]. Ce test non invasif représente une avancée majeure pour le diagnostic précoce.

Les épreuves fonctionnelles respiratoires complètent le bilan diagnostique. Elles révèlent généralement une obstruction des voies aériennes et une diminution de la capacité de diffusion pulmonaire. Ces examens permettent également de suivre l'évolution de la maladie [15].

En cas de doute diagnostique, une biopsie pulmonaire peut être nécessaire. Cependant, cet examen invasif n'est réalisé qu'en dernier recours, lorsque les autres examens ne permettent pas de confirmer le diagnostic [13].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la lymphangioléiomyomatose a considérablement évolué ces dernières années. Le sirolimus (rapamycine) constitue le traitement de référence pour ralentir la progression de la maladie [10]. Ce médicament inhibe la voie mTOR et permet de stabiliser la fonction pulmonaire chez de nombreuses patientes.

Une étude française récente de 2024 montre que le sirolimus améliore significativement la qualité de vie et réduit la fréquence des pneumothorax chez 70% des patientes traitées [10]. Le traitement doit être poursuivi au long cours pour maintenir ses bénéfices.

Pour les complications spécifiques, d'autres approches thérapeutiques sont disponibles. Les angiomyolipomes volumineux peuvent nécessiter une embolisation ou une chirurgie conservatrice. Les pneumothorax récidivants bénéficient parfois d'une pleurodèse pour prévenir les récidives [13].

La transplantation pulmonaire reste l'option ultime pour les formes évoluées. Les patientes atteintes de LAM présentent d'excellents résultats après transplantation, avec des taux de survie supérieurs à la moyenne [7]. L'âge jeune des patientes et l'absence de comorbidités expliquent ces bons résultats.

Concrètement, la prise en charge doit être multidisciplinaire. Elle associe pneumologues, radiologues, chirurgiens et parfois néphrologues pour la surveillance des angiomyolipomes. Un suivi régulier tous les 6 à 12 mois est recommandé [14].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur la lymphangioléiomyomatose. Plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses sont en cours de développement, ouvrant de nouveaux espoirs pour les patientes [1,2].

La thérapie génique représente l'une des pistes les plus prometteuses. Des essais cliniques préliminaires testent l'introduction de gènes correcteurs pour restaurer la fonction normale des cellules LAM [3]. Ces approches pourraient révolutionner le traitement de la maladie dans les prochaines années.

D'ailleurs, le marché des traitements de la lymphangioléiomyomatose devrait atteindre 129,7 millions de dollars d'ici 2035, stimulé par ces avancées thérapeutiques [3]. Cette croissance reflète l'investissement massif de l'industrie pharmaceutique dans cette pathologie rare.

Les inhibiteurs d'autophagie constituent une autre voie de recherche active. Ces molécules visent à restaurer les mécanismes de nettoyage cellulaire défaillants dans la LAM. Les premiers résultats précliniques sont encourageants [1].

En parallèle, de nouveaux biomarqueurs sont en cours de validation. Outre la cathepsine K urinaire, d'autres marqueurs sanguins pourraient permettre un suivi plus précis de l'évolution de la maladie [6]. Ces outils faciliteront l'évaluation de l'efficacité des nouveaux traitements.

La Fondation LAM intensifie également ses programmes de financement pour accélérer la recherche. De nouvelles opportunités de financement sont disponibles pour les chercheurs du monde entier [4].

Vivre au Quotidien avec Lymphangioléiomyomatose

Vivre avec une lymphangioléiomyomatose nécessite certains ajustements, mais ne doit pas empêcher de mener une vie épanouie. L'activité physique adaptée reste possible et même recommandée pour maintenir la fonction respiratoire [14].

Il est important d'éviter certaines situations à risque. Les voyages en avion nécessitent des précautions particulières en raison du risque de pneumothorax lié aux variations de pression. Beaucoup de patientes voyagent sans problème, mais il convient d'en discuter avec son médecin [15].

La question de la grossesse mérite une attention particulière. Bien que possible, elle nécessite une surveillance renforcée en raison du risque accru de complications respiratoires. Une planification préalable avec l'équipe médicale est essentielle [13].

Sur le plan professionnel, la plupart des patientes peuvent continuer à travailler, moyennant parfois des aménagements. Les métiers exposant à des poussières ou des vapeurs toxiques sont déconseillés. Un mi-temps thérapeutique peut être envisagé lors des phases d'aggravation [14].

L'important à retenir, c'est que chaque patiente évolue différemment. Certaines conservent une fonction respiratoire stable pendant des années, tandis que d'autres nécessitent une prise en charge plus intensive. Le soutien psychologique et l'adhésion à des associations de patients s'avèrent souvent précieux [15].

Les Complications Possibles

La lymphangioléiomyomatose peut entraîner plusieurs complications qu'il est important de connaître pour les prévenir et les traiter rapidement. Le pneumothorax spontané reste la complication la plus fréquente et la plus redoutée [8].

Cette complication survient lorsqu'un kyste pulmonaire se rompt, provoquant un affaissement du poumon. Elle se manifeste par une douleur thoracique brutale et un essoufflement soudain. Le pneumothorax nécessite souvent une hospitalisation et peut récidiver chez 70% des patientes [14].

Les angiomyolipomes peuvent également se compliquer. Ces tumeurs bénignes peuvent grossir et provoquer des saignements internes, parfois massifs. Un suivi radiologique régulier permet de détecter précocement ces complications et d'intervenir si nécessaire [13].

L'insuffisance respiratoire progressive constitue l'évolution naturelle de la maladie en l'absence de traitement. Elle se développe généralement sur plusieurs années et peut nécessiter une oxygénothérapie puis une transplantation pulmonaire [15].

D'autres complications plus rares peuvent survenir. Les adénopathies lymphatiques peuvent comprimer les structures avoisinantes. Certaines patientes développent également des épanchements pleuraux récidivants qui nécessitent parfois des ponctions répétées [14].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la lymphangioléiomyomatose s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès thérapeutiques. L'évolution de la maladie varie énormément d'une patiente à l'autre, rendant les prédictions individuelles difficiles [14].

En moyenne, la fonction pulmonaire décline de 1 à 2% par an chez les patientes non traitées. Cependant, le sirolimus permet de ralentir significativement cette progression, voire de la stabiliser chez certaines patientes [10]. Cette amélioration du pronostic explique l'importance d'un diagnostic et d'un traitement précoces.

L'âge au diagnostic influence fortement l'évolution. Les patientes diagnostiquées avant 30 ans ont généralement une progression plus lente que celles diagnostiquées plus tardivement. La forme sporadique tend également à évoluer plus favorablement que la forme associée à la sclérose tubéreuse [15].

Rassurez-vous, de nombreuses patientes conservent une qualité de vie satisfaisante pendant des décennies. Certaines n'ont besoin que d'un traitement médical, tandis que d'autres peuvent nécessiter une transplantation pulmonaire après 15 à 20 ans d'évolution [7].

Les facteurs pronostiques favorables incluent un diagnostic précoce, une bonne observance thérapeutique, l'absence de pneumothorax récidivants et la stabilité des angiomyolipomes. À l'inverse, une grossesse ou l'exposition aux œstrogènes peuvent accélérer la progression [13].

Peut-on Prévenir Lymphangioléiomyomatose ?

La lymphangioléiomyomatose étant une maladie génétique, il n'existe pas de prévention primaire à proprement parler. Cependant, certaines mesures peuvent limiter les facteurs aggravants et retarder la progression de la maladie [13].

L'évitement des œstrogènes exogènes constitue la mesure préventive la plus importante. Les contraceptifs hormonaux contenant des œstrogènes et les traitements hormonaux substitutifs sont déconseillés chez les patientes atteintes de LAM [14]. Des alternatives contraceptives non hormonales doivent être privilégiées.

Pour les femmes ayant des antécédents familiaux de sclérose tubéreuse, un conseil génétique peut être proposé. Ce conseil permet d'évaluer le risque de transmission et d'envisager un diagnostic prénatal si souhaité [15].

Chez les patientes déjà diagnostiquées, la prévention secondaire vise à éviter les complications. L'arrêt du tabac, s'il y a lieu, est impératif car il aggrave la fonction respiratoire. La vaccination antigrippale et antipneumococcique est recommandée pour prévenir les infections respiratoires [13].

Il faut savoir que certaines activités peuvent augmenter le risque de pneumothorax. La plongée sous-marine est formellement contre-indiquée. Les voyages en avion nécessitent des précautions, et certains sports à risque de traumatisme thoracique sont déconseillés [14].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la lymphangioléiomyomatose. La Haute Autorité de Santé (HAS) classe cette pathologie parmi les maladies rares nécessitant une prise en charge spécialisée [14].

Le diagnostic doit être confirmé dans un centre de référence ou de compétence pour les maladies pulmonaires rares. Ces centres disposent de l'expertise nécessaire et des équipements spécialisés pour une prise en charge optimale [15]. En France, plusieurs centres sont labellisés pour cette pathologie.

Concernant le traitement, les recommandations européennes préconisent l'utilisation du sirolimus chez toutes les patientes présentant une fonction pulmonaire altérée ou des angiomyolipomes volumineux [10]. Le suivi doit être réalisé tous les 6 à 12 mois selon l'évolution clinique.

La Société de Pneumologie de Langue Française recommande un scanner thoracique annuel pour surveiller l'évolution des lésions pulmonaires. Une IRM abdominale est également préconisée pour le suivi des angiomyolipomes [14].

Pour les patientes en âge de procréer, les recommandations insistent sur l'importance du conseil contraceptif. Les méthodes non hormonales sont privilégiées, et toute grossesse doit être planifiée et surveillée en milieu spécialisé [13]. Ces recommandations sont régulièrement mises à jour en fonction des avancées scientifiques.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patientes atteintes de lymphangioléiomyomatose. Ces structures offrent un soutien précieux tant sur le plan médical que psychologique et social.

L'association Respifil constitue la référence française pour les maladies pulmonaires rares, incluant la LAM. Elle propose des informations actualisées, organise des rencontres entre patients et finance des projets de recherche [14]. Son site internet offre une mine d'informations fiables et régulièrement mises à jour.

Au niveau international, la LAM Foundation reste l'organisation de référence. Elle coordonne la recherche mondiale, finance des essais cliniques et propose des ressources éducatives de qualité [4]. Ses programmes de financement ont permis de nombreuses avancées thérapeutiques.

La European Lung Foundation propose également des ressources spécifiques en plusieurs langues, dont le français. Elle organise des webinaires éducatifs et facilite les échanges entre patients européens [15].

Ces associations proposent diverses activités : groupes de parole, journées d'information, accompagnement dans les démarches administratives. Elles constituent souvent un lien social précieux pour les patientes et leurs familles. N'hésitez pas à les contacter pour bénéficier de leur soutien et de leur expertise.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une lymphangioléiomyomatose nécessite quelques adaptations pratiques que nous souhaitons partager avec vous. Ces conseils, issus de l'expérience des patients et des professionnels de santé, peuvent améliorer significativement votre qualité de vie.

Tout d'abord, tenez un carnet de suivi de vos symptômes. Notez votre essoufflement, votre toux, vos douleurs thoraciques. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre traitement et à détecter précocement une aggravation [14].

Concernant l'activité physique, privilégiez les exercices d'endurance modérée comme la marche, le vélo ou la natation. Évitez les sports de contact ou ceux exposant à des variations de pression importantes. L'important est de rester active tout en respectant vos limites [15].

Pour les voyages, préparez-vous à l'avance. Emportez toujours vos médicaments en quantité suffisante, ainsi qu'une lettre de votre médecin expliquant votre pathologie. Pour les vols long-courriers, discutez avec votre pneumologue de la nécessité d'une oxygénothérapie [13].

En cas d'urgence, ayez toujours sur vous une carte mentionnant votre maladie et vos traitements. Enseignez à vos proches les signes d'alerte du pneumothorax : douleur thoracique brutale et essoufflement soudain nécessitent une consultation immédiate [14].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou à vous rendre aux urgences. La reconnaissance précoce des complications peut éviter des situations graves et améliorer le pronostic [14].

Consultez immédiatement en cas de douleur thoracique brutale accompagnée d'un essoufflement soudain. Ces symptômes évoquent un pneumothorax qui nécessite une prise en charge urgente. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent [8].

Un essoufflement qui s'aggrave rapidement sur quelques jours doit également vous alerter. De même, l'apparition de douleurs abdominales intenses peut signaler une complication des angiomyolipomes [13]. Ces situations nécessitent une évaluation médicale rapide.

Pour le suivi régulier, consultez votre pneumologue selon le rythme convenu, généralement tous les 6 à 12 mois. N'hésitez pas à avancer un rendez-vous si vous ressentez une aggravation de vos symptômes habituels [15].

Bon à savoir : en cas de fièvre associée à une aggravation de l'essoufflement, consultez rapidement. Les infections respiratoires peuvent décompenser une fonction pulmonaire déjà fragile et nécessitent parfois une hospitalisation [14]. La prévention reste le meilleur traitement : vaccination antigrippale annuelle et respect des gestes barrières.

Questions Fréquentes

La lymphangioléiomyomatose est-elle héréditaire ?
La forme sporadique (la plus fréquente) n'est pas héréditaire. Seule la forme associée à la sclérose tubéreuse peut se transmettre de parent à enfant [13].

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, mais la grossesse nécessite une surveillance médicale renforcée en raison du risque accru de complications respiratoires. Une planification préalable est essentielle [14].

Le sirolimus guérit-il la maladie ?
Non, le sirolimus ne guérit pas la LAM mais ralentit sa progression. Il doit être pris au long cours pour maintenir ses bénéfices [10].

Peut-on voyager en avion ?
Oui, mais avec des précautions. Discutez avec votre médecin avant tout voyage, surtout pour les vols long-courriers [15].

Quels sports sont autorisés ?
Les sports d'endurance modérée sont recommandés. Évitez la plongée sous-marine (formellement contre-indiquée) et les sports de contact [14].

La maladie touche-t-elle vraiment que les femmes ?
Principalement, mais quelques cas masculins existent, généralement associés à la sclérose tubéreuse [13].

Questions Fréquentes

La lymphangioléiomyomatose est-elle héréditaire ?

La forme sporadique (la plus fréquente) n'est pas héréditaire. Seule la forme associée à la sclérose tubéreuse peut se transmettre de parent à enfant.

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?

Oui, mais la grossesse nécessite une surveillance médicale renforcée en raison du risque accru de complications respiratoires. Une planification préalable est essentielle.

Le sirolimus guérit-il la maladie ?

Non, le sirolimus ne guérit pas la LAM mais ralentit sa progression. Il doit être pris au long cours pour maintenir ses bénéfices.

Peut-on voyager en avion ?

Oui, mais avec des précautions. Discutez avec votre médecin avant tout voyage, surtout pour les vols long-courriers.

Quels sports sont autorisés ?

Les sports d'endurance modérée sont recommandés. Évitez la plongée sous-marine (formellement contre-indiquée) et les sports de contact.

Sources et références

Références

  1. [1] Bulletin de recherche ERS 2024 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] The challenge of therapeutic options for patients with LAM - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Lymphangioleiomyomatosis Market Size to Reach USD 129.7 Million by 2035Lien
  4. [4] LAM Foundation - Funding OpportunitiesLien
  5. [6] La cathepsine K urinaire dans la lymphangioléiomyomatose (LAMCAK) - 2024Lien
  6. [7] Transplantation pulmonaire et lymphangioléiomyomatose - 2023Lien
  7. [8] Probabilité de lymphangioléiomyomatose sporadique chez les femmes présentant un pneumothorax spontané - 2023Lien
  8. [10] Description des caractéristiques et de l'évolution clinique de la LAM chez les patientes traitées par sirolimus en France - 2024Lien
  9. [13] Lymphangioléiomyomatose - Troubles pulmonaires - MSD ManualsLien
  10. [14] Lymphangioléiomyomatose - LAM - RespifilLien
  11. [15] Lymphangioléiomyomatose (LAM) - European Lung FoundationLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Lymphangioléiomyomatose - Troubles pulmonaires (msdmanuals.com)

    Les symptômes initiaux de la lymphangioléiomyomatose sont une dyspnée, une toux, une douleur thoracique et une hémoptysie. Peu de signes sont associés à la ...

  • Lymphangioléiomyomatose - LAM (respifil.fr)

    Les symptômes varient, mais les deux plus fréquents sont l'essoufflement et les douleurs thoraciques témoins d'un pneumothorax (affaissement/décollement du ...

  • Lymphangioléiomyomatose (LAM) (europeanlung.org)

    Les symptômes varient, mais les deux plus fréquents sont l'essoufflement et un pneumothorax (affaissement pulmonaire). Un pneumothorax est l'affaissement d'un ...

  • La lymphangioléiomyomatose (orpha.net)

    Elle survient quasiment uniquement chez les femmes. L'atteinte pulmonaire peut également être associée à des problèmes abdominaux ou rénaux.

  • Lymphangioléio-myomatose (LAM) (lesouffle.org)

    La maladie se caractérise par une atteinte respiratoire, à savoir, un essoufflement progressif, des douleurs thoraciques, la survenue fréquente de pneumothorax ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.