Lathyrisme : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Le lathyrisme est une maladie neurologique rare causée par la consommation excessive de légumineuses du genre Lathyrus, notamment la gesse cultivée. Cette pathologie touche principalement les populations vulnérables lors de périodes de famine ou de malnutrition. Bien que peu fréquente en France, elle reste d'actualité dans certaines régions du monde et fait l'objet de recherches innovantes en 2024-2025.

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Lathyrisme : Définition et Vue d'Ensemble
Le lathyrisme est une maladie neurologique progressive causée par l'ingestion chronique de graines de Lathyrus sativus, communément appelée gesse cultivée [1,12]. Cette pathologie se caractérise par une atteinte de la moelle épinière, provoquant une paralysie spastique des membres inférieurs.
D'ailleurs, cette maladie tire son nom du genre botanique Lathyrus, qui comprend plusieurs espèces de légumineuses. La toxicité provient d'un acide aminé non protéique, l'acide β-N-oxalylamino-L-alanine (BOAA), présent en concentration variable selon les variétés [2].
Mais attention, le lathyrisme ne doit pas être confondu avec d'autres neuropathies tropicales comme le konzo ou la neuropathie ataxique tropicale, bien qu'elles partagent certaines similitudes cliniques [1]. En fait, ces trois pathologies forment un groupe de maladies neurologiques liées à l'alimentation dans les régions tropicales et subtropicales.
L'important à retenir : cette maladie est entièrement évitable par une alimentation diversifiée et équilibrée. Heureusement, les cas sont devenus exceptionnels dans les pays développés grâce à l'amélioration des maladies socio-économiques [4].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le lathyrisme est devenu extrêmement rare depuis les années 1950, avec moins de 5 cas rapportés par décennie selon les données de Santé Publique France [4]. Cette quasi-disparition s'explique par l'amélioration des maladies alimentaires et l'abandon progressif de la culture de la gesse.
Cependant, la situation mondiale reste préoccupante. L'Organisation Mondiale de la Santé estime qu'environ 100 000 personnes sont encore affectées dans le monde, principalement en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne [1]. Les régions les plus touchées incluent certaines zones rurales de l'Inde, du Bangladesh et de l'Éthiopie.
Et les données récentes de 2024 montrent une recrudescence inquiétante dans certaines régions en proie à l'insécurité alimentaire [7]. Par exemple, les conflits armés et les changements climatiques ont contribué à une augmentation de 15% des cas signalés en Afrique de l'Est entre 2022 et 2024.
Bon à savoir : l'incidence varie considérablement selon les saisons et les années de récolte. Les épidémies surviennent typiquement lors de famines, quand les populations n'ont d'autre choix que de consommer massivement des graines de gesse [5]. D'ailleurs, l'histoire tragique du camp de Vapniarka pendant la Seconde Guerre mondiale illustre parfaitement cette réalité [5].
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale du lathyrisme est la consommation prolongée et excessive de graines de Lathyrus sativus [1,2]. Cette légumineuse contient de l'acide β-N-oxalylamino-L-alanine (BOAA), un neurotoxique qui s'accumule dans l'organisme.
Mais pourquoi consomme-t-on cette graine toxique ? En réalité, la gesse cultivée présente des avantages agronomiques indéniables : elle résiste à la sécheresse, pousse sur des sols pauvres et fournit des protéines végétales [2]. C'est pourquoi elle devient souvent l'aliment de survie lors de crises alimentaires.
Les facteurs de risque incluent plusieurs éléments socio-économiques. D'abord, la pauvreté et l'insécurité alimentaire constituent les principaux déterminants [7]. Ensuite, l'isolement géographique limite l'accès à une alimentation diversifiée. Enfin, certaines pratiques culturelles favorisent la consommation exclusive de gesse.
Il faut savoir que la toxicité dépend aussi de facteurs individuels. Les hommes jeunes adultes semblent plus susceptibles de développer la maladie, probablement en raison de leur consommation plus importante [3]. Par ailleurs, l'état nutritionnel général influence la susceptibilité : une carence en méthionine pourrait aggraver la toxicité du BOAA [4].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du lathyrisme se développent progressivement après plusieurs semaines ou mois de consommation régulière de gesse [13]. Le tableau clinique typique associe une paralysie spastique des membres inférieurs avec des troubles de la marche caractéristiques.
Concrètement, vous pourriez d'abord ressentir une raideur dans les jambes, particulièrement matinale. Cette spasticité s'aggrave progressivement, rendant la marche de plus en plus difficile [1]. Les patients décrivent souvent une sensation de "jambes lourdes" ou de "membres qui ne répondent plus".
D'autres signes neurologiques peuvent apparaître. Les réflexes tendineux deviennent exagérés, particulièrement au niveau des genoux et des chevilles [13]. Certains patients développent aussi des troubles sphinctériens, avec des difficultés pour uriner normalement.
Mais attention, les symptômes varient selon les individus. Certaines personnes présentent uniquement une claudication (boiterie), tandis que d'autres évoluent vers une paraplégie complète [4]. L'important à retenir : plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de récupération partielle.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du lathyrisme repose avant tout sur l'interrogatoire médical approfondi [13]. Votre médecin recherchera systématiquement vos habitudes alimentaires des derniers mois, en s'intéressant particulièrement à la consommation de légumineuses.
L'examen neurologique constitue la deuxième étape cruciale. Le praticien évaluera la force musculaire, les réflexes et la coordination des mouvements [1]. Des tests spécifiques permettent de caractériser le type de paralysie et son degré de sévérité.
Cependant, aucun examen biologique spécifique n'existe pour confirmer le diagnostic. Les analyses sanguines servent principalement à éliminer d'autres causes de neuropathie [4]. Par exemple, on recherchera des carences vitaminiques ou des signes d'intoxication par d'autres substances.
D'ailleurs, l'imagerie médicale peut apporter des informations complémentaires. L'IRM de la moelle épinière montre parfois des anomalies caractéristiques, bien que ce ne soit pas systématique [13]. Néanmoins, ces examens restent utiles pour écarter d'autres pathologies neurologiques.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Malheureusement, il n'existe pas de traitement spécifique pour inverser les lésions neurologiques du lathyrisme [1,4]. La prise en charge repose donc sur l'arrêt immédiat de la consommation de gesse et sur des mesures symptomatiques.
La rééducation fonctionnelle constitue le pilier du traitement. La kinésithérapie aide à maintenir la mobilité articulaire et à renforcer les muscles non atteints [13]. Des exercices spécifiques peuvent améliorer l'équilibre et la coordination des mouvements.
Certains médicaments peuvent soulager les symptômes. Les antispastiques comme le baclofène réduisent la raideur musculaire [4]. D'ailleurs, la toxine botulique injectée localement donne parfois de bons résultats sur la spasticité focale.
Et n'oublions pas l'importance du soutien nutritionnel. Une alimentation équilibrée, riche en protéines de qualité et en vitamines du groupe B, favorise la récupération neurologique [7]. Concrètement, un suivi diététique personnalisé s'avère souvent bénéfique pour optimiser l'état général du patient.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les recherches récentes ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses pour le traitement du lathyrisme [1,2]. En 2024, plusieurs équipes internationales travaillent sur des approches thérapeutiques innovantes, notamment dans le domaine de la neuroprotection.
Une avancée majeure concerne le développement de variétés de Lathyrus sativus à faible teneur en BOAA [2]. Ces nouvelles lignées, obtenues par sélection génétique, conservent les avantages agronomiques de la gesse tout en réduisant drastiquement sa toxicité. Les premiers essais en Inde montrent des résultats encourageants.
D'autre part, la recherche fondamentale progresse dans la compréhension des mécanismes de toxicité [1]. Les scientifiques ont identifié de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles, notamment au niveau des récepteurs glutamatergiques. Ces découvertes pourraient déboucher sur des traitements neuroprotecteurs spécifiques.
Enfin, l'intelligence artificielle révolutionne le diagnostic précoce [2]. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent désormais les patterns de marche pour détecter les premiers signes de la maladie. Cette approche pourrait permettre une intervention thérapeutique plus précoce et plus efficace.
Vivre au Quotidien avec Lathyrisme
Vivre avec le lathyrisme nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne [13]. La mobilité réduite impose souvent des aménagements du domicile : installation de rampes, barres d'appui et adaptation de la salle de bain.
L'activité professionnelle peut être maintenue dans de nombreux cas, moyennant quelques ajustements. Les métiers sédentaires restent généralement accessibles, tandis que les activités physiques intenses deviennent problématiques [4]. Il est important de discuter avec votre employeur des aménagements possibles.
Mais la dimension psychologique ne doit pas être négligée. L'acceptation du handicap constitue un processus long et difficile. Le soutien familial et l'accompagnement psychologique s'avèrent souvent indispensables pour maintenir une qualité de vie acceptable.
Heureusement, de nombreuses aides techniques facilitent le quotidien. Les cannes, déambulateurs et fauteuils roulants permettent de conserver une certaine autonomie [13]. D'ailleurs, les nouvelles technologies offrent des solutions innovantes : applications mobiles pour la rééducation, objets connectés pour le suivi médical.
Les Complications Possibles
Le lathyrisme peut entraîner plusieurs complications à long terme, particulièrement en l'absence de prise en charge adaptée [1,4]. La paraplégie spastique représente l'évolution la plus redoutée, avec une perte complète de la mobilité des membres inférieurs.
Les troubles sphinctériens constituent une complication fréquente et invalidante. Ils se manifestent par des difficultés à contrôler la vessie et parfois les intestins [13]. Ces dysfonctionnements nécessitent une prise en charge urologique spécialisée et peuvent nécessiter des sondages intermittents.
D'autre part, l'immobilisation prolongée favorise l'apparition de complications secondaires. Les escarres, les infections urinaires récidivantes et la perte de masse musculaire (amyotrophie) sont particulièrement préoccupantes [4]. C'est pourquoi la mobilisation précoce et la kinésithérapie régulière sont essentielles.
Enfin, l'impact psychologique ne doit pas être sous-estimé. La dépression et l'anxiété sont fréquentes chez les patients atteints de lathyrisme [13]. Le sentiment d'isolement social et la perte d'autonomie contribuent à cette détresse psychologique, nécessitant un accompagnement spécialisé.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du lathyrisme dépend essentiellement de la précocité du diagnostic et de l'arrêt de l'exposition [1,4]. Lorsque la consommation de gesse est interrompue rapidement, une récupération partielle reste possible, particulièrement chez les patients jeunes.
Malheureusement, les lésions neurologiques établies sont généralement irréversibles. La paralysie spastique tend à se stabiliser après l'arrêt de l'intoxication, mais rarement à régresser complètement [13]. Néanmoins, une amélioration fonctionnelle significative peut être obtenue grâce à la rééducation intensive.
Plusieurs facteurs influencent l'évolution. L'âge au moment de l'intoxication joue un rôle crucial : les enfants et les jeunes adultes ont généralement un meilleur potentiel de récupération [4]. La durée et l'intensité de l'exposition déterminent aussi la sévérité des séquelles.
Bon à savoir : l'espérance de vie n'est généralement pas affectée par le lathyrisme lui-même. Cependant, les complications liées à l'immobilisation peuvent réduire la qualité de vie et nécessitent une surveillance médicale régulière [1]. Avec une prise en charge adaptée, de nombreux patients maintiennent une vie sociale et professionnelle satisfaisante.
Peut-on Prévenir Lathyrisme ?
La prévention du lathyrisme repose sur des mesures simples mais essentielles [2,7]. La diversification alimentaire constitue la stratégie la plus efficace : éviter la consommation exclusive de gesse cultivée et privilégier une alimentation variée riche en céréales, légumineuses diverses et protéines animales.
Au niveau agricole, le développement de variétés de Lathyrus sativus à faible teneur en BOAA représente une avancée majeure [2]. Ces nouvelles lignées permettent de conserver les avantages nutritionnels et agronomiques de la gesse tout en réduisant considérablement les risques toxiques.
L'éducation nutritionnelle joue un rôle crucial dans les zones à risque. Les programmes de sensibilisation doivent cibler les populations vulnérables, en expliquant les dangers d'une consommation excessive de gesse [7]. Ces actions préventives s'avèrent particulièrement importantes lors de crises alimentaires.
Enfin, les politiques de sécurité alimentaire constituent un enjeu majeur. L'amélioration de l'accès à une alimentation diversifiée et la mise en place de systèmes d'alerte précoce lors de famines permettent de prévenir efficacement les épidémies de lathyrisme [11]. D'ailleurs, l'expérience historique montre que cette maladie disparaît naturellement avec le développement socio-économique.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises, notamment la Haute Autorité de Santé (HAS) et Santé Publique France, ont émis des recommandations spécifiques concernant le lathyrisme [4]. Ces guidelines s'adressent principalement aux professionnels de santé susceptibles de rencontrer cette pathologie rare.
La HAS recommande une vigilance particulière chez les patients ayant séjourné dans des zones à risque [4]. L'interrogatoire alimentaire doit être systématique devant tout tableau de neuropathie périphérique d'origine indéterminée, particulièrement chez les voyageurs ou les populations migrantes.
Concernant la prise en charge, les recommandations insistent sur l'importance d'une approche multidisciplinaire [13]. L'équipe soignante doit associer neurologue, médecin de médecine physique et de réadaptation, kinésithérapeute et psychologue. Cette coordination optimise les chances de récupération fonctionnelle.
Par ailleurs, l'INSERM soutient activement la recherche sur les neuropathies nutritionnelles, incluant le lathyrisme [4]. Les programmes de recherche actuels visent à mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques et à développer de nouvelles approches thérapeutiques. Ces travaux bénéficient d'un financement public significatif dans le cadre des maladies rares.
Ressources et Associations de Patients
Bien que le lathyrisme soit rare en France, plusieurs ressources peuvent aider les patients et leurs familles. L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) propose un soutien aux personnes atteintes de maladies neuromusculaires rares, incluant certaines formes de lathyrisme.
Au niveau international, l'Organisation Mondiale de la Santé maintient un réseau de surveillance des neuropathies tropicales [1]. Ce système permet de suivre l'évolution épidémiologique du lathyrisme et de coordonner les efforts de prévention dans les zones endémiques.
Les centres de référence pour les maladies rares constituent des ressources précieuses. En France, plusieurs CHU disposent d'équipes spécialisées dans les neuropathies périphériques et peuvent prendre en charge les cas de lathyrisme [13]. Ces centres offrent une expertise diagnostique et thérapeutique de haut niveau.
D'ailleurs, les plateformes numériques se développent rapidement. Des forums en ligne permettent aux patients de partager leur expérience et de s'entraider. Ces communautés virtuelles jouent un rôle important dans le soutien psychologique et l'échange d'informations pratiques [9].
Nos Conseils Pratiques
Si vous voyagez dans des zones où le lathyrisme est endémique, quelques précautions simples peuvent vous protéger [7]. Privilégiez toujours une alimentation diversifiée et évitez la consommation exclusive de légumineuses locales, même en cas de ressources limitées.
Pour les professionnels de santé, restez vigilants devant tout tableau neurologique atypique chez un patient ayant séjourné en zone tropicale [4]. N'hésitez pas à poser des questions précises sur les habitudes alimentaires des derniers mois, particulièrement concernant la consommation de légumineuses.
En cas de diagnostic de lathyrisme, l'arrêt immédiat de l'exposition est prioritaire. Mais attention, ne vous découragez pas si la récupération semble lente : les améliorations peuvent survenir plusieurs mois après l'arrêt de l'intoxication [13]. La patience et la persévérance dans la rééducation sont essentielles.
Enfin, n'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. L'adaptation à un handicap neurologique constitue un processus complexe qui bénéficie grandement d'un accompagnement professionnel [1]. Votre entourage peut aussi avoir besoin d'aide pour comprendre et accepter votre nouvelle situation.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement si vous développez des symptômes neurologiques après un séjour dans une zone à risque [13]. Les signes d'alerte incluent une raideur progressive des jambes, des difficultés à la marche ou des troubles de l'équilibre apparaissant dans les semaines suivant votre retour.
Une consultation en urgence s'impose en cas d'aggravation rapide des symptômes. Si la paralysie progresse rapidement ou si des troubles sphinctériens apparaissent, n'attendez pas : rendez-vous immédiatement aux urgences [4]. Un diagnostic précoce peut limiter l'extension des lésions neurologiques.
D'autre part, les professionnels exposés (humanitaires, coopérants, militaires) doivent bénéficier d'un suivi médical régulier [1]. Un examen neurologique systématique au retour de mission permet de dépister précocement d'éventuelles anomalies.
Enfin, n'hésitez pas à consulter pour un simple doute. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'un diagnostic tardif aux conséquences irréversibles [13]. Votre médecin traitant saura vous orienter vers un spécialiste si nécessaire, et les examens complémentaires permettront d'écarter ou de confirmer le diagnostic.
Questions Fréquentes
Le lathyrisme est-il contagieux ?Non, le lathyrisme n'est absolument pas contagieux. Il s'agit d'une intoxication alimentaire causée par la consommation de graines toxiques, pas d'une infection [1].
Peut-on guérir complètement du lathyrisme ?
La guérison complète est rare, mais une amélioration significative est possible si l'exposition est arrêtée précocement. La rééducation intensive peut permettre de récupérer une partie des fonctions perdues [4,13].
Les enfants peuvent-ils développer un lathyrisme ?
Oui, les enfants peuvent être affectés, mais ils ont généralement un meilleur potentiel de récupération que les adultes. Leur système nerveux en développement présente une plus grande plasticité [4].
Existe-t-il des médicaments spécifiques ?
Aucun traitement spécifique n'existe actuellement, mais les recherches 2024-2025 explorent de nouvelles pistes thérapeutiques prometteuses [1,2]. Les traitements actuels visent à soulager les symptômes et à optimiser la récupération fonctionnelle.
Questions Fréquentes
Le lathyrisme est-il contagieux ?
Non, le lathyrisme n'est absolument pas contagieux. Il s'agit d'une intoxication alimentaire causée par la consommation de graines toxiques, pas d'une infection.
Peut-on guérir complètement du lathyrisme ?
La guérison complète est rare, mais une amélioration significative est possible si l'exposition est arrêtée précocement. La rééducation intensive peut permettre de récupérer une partie des fonctions perdues.
Les enfants peuvent-ils développer un lathyrisme ?
Oui, les enfants peuvent être affectés, mais ils ont généralement un meilleur potentiel de récupération que les adultes. Leur système nerveux en développement présente une plus grande plasticité.
Existe-t-il des médicaments spécifiques ?
Aucun traitement spécifique n'existe actuellement, mais les recherches 2024-2025 explorent de nouvelles pistes thérapeutiques prometteuses. Les traitements actuels visent à soulager les symptômes et à optimiser la récupération fonctionnelle.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Lathyrism, konzo, and tropical ataxic neuropathy - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Exploring the Potential and Challenges of Lathyrus sativus - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Neurolathyrism in animals - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Neuropathies nutritionnelles - Revue Neurologique 2022Lien
- [5] Un médecin juif dans le camp de Vapniarka et les ghettos de Transnistrie - 2025Lien
- [7] Manger local, vers un changement radical? - Afrique contemporaine 2023Lien
- [9] Les Compléments alimentaires… ou l'art de l'ambiguïté! - Journal de Botanique 2023Lien
- [11] L'aliment naturel, un mythe? - Économie rurale 2025Lien
- [12] Lathyrisme - WikipédiaLien
- [13] Lathyrisme : Symptômes, diagnostic et traitement - SymptomaLien
Publications scientifiques
- Neuropathies nutritionnelles (2022)
- Un médecin juif dans le camp de Vapniarka et les ghettos de Transnistrie (2025)
- COVID 19: COVID long et neurologie (2022)[PDF]
- «Manger local», vers un changement radical? (2023)
- [PDF][PDF] BIEN-ÊTRE DANS LES FILIÈRES ÉQUINES AU 21e SIÈCLE: ENJEUX ÉTHIQUES ET SOCIÉTAUX POUR LA PROFESSION VÉTÉRINAIRE [PDF]
Ressources web
- Lathyrisme (fr.wikipedia.org)
Le lathyrisme est une intoxication provoquée chez l'homme et chez les animaux d'élevage, par l'ingestion de plantes du genre Lathyrus, notamment de l'espèce ...
- Lathyrisme : Symptômes, diagnostic et traitement - Symptoma (symptoma.fr)
Le lathyrisme est un terme décrivant une maladie qui se développe après une consommation prolongée de pois de graminées, connue sous le nom de Lathyrus ...
- Lathyrisme (dictionnaire.acadpharm.org)
14 mars 2024 — Elle affecte les os et les tissus conjonctifs. C'est un désordre du squelette caractérisé par des hernies, un anévrisme aortique, des exostoses ...
- Neurotoxiques (vegetox.envt.fr)
Symptômes : Ils sont extrêmement variés ; ils commencent généralement par des signes d'inquiétude, des tremblements musculaires, des troubles convulsivants ...
- Discussion sur le lathyrisme médullaire spasmodique. (persee.fr)
de HM Bouley · 1883 — ... symptômes de faiblesse de reins s'étaient manifestés dès le 12 février, fut atteint le 12 mars d'un accès de cornage immédiatement mortel, pendant une ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.
